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Nomrad, roi de Palès, est de retour et plus puissant qu’avant. Depuis son repaire, il nourrit une obsession nouvelle, obtenir l’immortalité. Il charge alors son lieutenant Mitcha de s’emparer de l’arbre éternel, source de multiples pouvoirs, situé dans le domaine de Réas, au cœur du territoire de Palès. Notre héros Raphaël et ses amies réussiront-ils à débusquer le monarque et à contrecarrer ses ambitions ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
R.J.P Toreille est originaire de l’île de Ré. La mythologie, l’histoire, les auteurs et la vie quotidienne sont pour lui la source dans laquelle il puise l’essence de ses écrits.
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Seitenzahl: 64
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R.J.P Toreille
Raphaël 3
Et l’arbre éternel
Roman
© Lys Bleu Éditions – R.J.P Toreille
ISBN : 979-10-422-3426-3
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En plein soir d’automne au château de Réas.
Raphaël et ses amis dans les jardins du château discutèrent sur le départ de Marianne pour Palès, car demain, la reine devra quitter le royaume de Réas avec son serviteur Édouard pour s’occuper des affaires des habitants du pays.
— Vous pensez que vous ne risquez rien ? se demanda Bella en regardant attentivement la souveraine.
— Mais, ne vous inquiétez pas pour moi, je suis forte pour surmonter Nomrad, répondit Marianne.
Raphaël baissa sa tête doucement et pensa au père d’Olivier et craint aussitôt que la reine disparaisse de la même façon que le roi de Réas.
— Qu’as-tu donc ? demanda Alice très inquiète.
— Rien, ne t’en fais pas pour moi, répondit notre jeune héros en relevant sa tête vers elle.
Quand soudainement, le professeur Kurt arriva dans les jardins et marcha vers eux sous les craquements des feuilles mortes.
— Vous savez où se trouve le valet majesté ? demanda-t-il.
En même temps, tout le monde répondit brièvement la même phrase avec sourire.
— Il est dans la cour du château avec Charles et Olivier. Pourquoi ?
Le vieil homme les remercia en riant bêtement et s’en alla en direction de la cour du palais de Réas en leur répondant rapidement :
— Je voulais juste les voir pour m’occuper un peu.
Raphaël le regardait s’en aller et décida à son tour de rentrer dans le château, suivi par les autres.
Le lendemain matin, notre jeune héros décide de porter sa tenue rose magenta, tandis qu’Alice, Charles et Bella gardent leur habille normaux.
Tout le monde était présent dans la cour du château et la souveraine embrasse tendrement nos héros.
— Je reviendrai vite, c’est promis, dit-elle.
— J’en suis sûre Majesté, raconta Charles.
Un soldat arriva et expliquait à la reine Marianne qu’il est l’heure de partir.
— Bon, je dois y aller.
Puis elle monte dans son carrosse blanc avec son serviteur qui l'aida à grimper et dit :
— Tu sais comment te débrouiller, Olivier.
— Oui pas de problème, répond le prince de Réas derrière Raphaël en posant ses mains sur ses bras.
— Que les dieux vous protègent, raconta Charles.
— Je vous remercie, dit la reine.
Édouard dit au revoir aux autres et demanda au cocher d’avancer.
Le cocher exécute l’ordre du valet de Réas, tire les chevaux blancs du carrosse et quitta le palais.
C'est sous leur regard de nos amies que la souveraine passa sa main par la fenêtre en faisant le signe de la main.
— J’ai bien peur qu’il se passe quelque chose, dit la monarque.
— Non, Majesté, ne vous inquiétez pas, ils sauront se débrouiller seuls, répondit le serviteur Édouard.
Dans la cour, Raphaël courut vers l’entrée, et nos héros dirent au revoir.
— J’espère que tout va bien se passer, s’inquiéta Alice.
— Mais oui, répondit Bella.
Le professeur ne lui dit rien et dit « Au revoir ».
Ils rentrèrent dans le château, mais Raphaël se dirigea vers le pont qui mène à la deuxième entrée du château, sous le regard d’Olivier, très inquiet pour son compagnon.
Il décida de le suivre et le retrouva sur le pont très inquiet.
— Raphaël ?
Notre héros se retourna vers le prince et lui demanda :
— Oui, quoi ?
— Tu ne vas pas très bien cela se voit, raconta Olivier.
Raphaël lui affirma sans anxiété que tout va très bien et qu’il souhaitait être seul pour le moment.
Et ensemble, ils rentrent main dans la main dans le château.
Quelques heures plus tard, la nuit tomba sur le château de Réas. Charles, ne trouvant pas le sommeil, se leva, puis quitta sa chambre et se dirigea vers une fenêtre, très inquiet à cause du méchant roi Nomrad.
Raphaël se leva quelques minutes plus tard pour manger un petit bout et aperçut Charles devant la vitre.
— Charles ?
— Ah, c’est toi, tu m’as fait peur ! J’ai peur d’un autre coup du roi, dit le jeune homme.
Raphaël croit qu’il ne faut pas s’inquiéter, le roi et trop bête pour lui.
Le prince se réveilla doucement et remarqua que son compagnon n’était plus à ses côtés et décida de partir à sa recherche.
— Raphaël ! s’écria le prince Olivier en se faisant discret dans les couloirs.
Il a cherché partout et l’a finalement retrouvé debout devant une fenêtre avec Charles.
— Qu’est-ce que tu as ? demanda sans anxiété le prince de Réas.
— Rien du tout, nous avons discuté tranquillement, répondirent les deux hommes.
Le prince commence à sourire rapidement et répond :
— Viens dormir mon cœur, tu en as besoin.
— Oui, je viens, expliqua Raphaël.
Notre héros regarda attentivement et brièvement Charles et lui dit :
— Ne t’inquiète pas pour Marianne, elle saura se débrouiller seule.
— Oui, je sais, mais c’est le roi de Palès qui me terrifie le plus, prend peur Charles.
Raphaël le rassura rapidement, quand un soldat arriva et demanda :
— Tout va très bien Majesté ?
— Oui, très bien merci, répondit Olivier en souriant.
Ils décident rapidement alors de retourner dans leurs chambres, Charles est toujours inquiet pour le roi, mais Raphaël devant sa porte de chambre le rassure une nouvelle fois.
— Ne t’inquiète pas, explique-t-il.
— Merci beaucoup de cette précieuse parole.
Raphaël le remercia très vite et claqua la porte de chambre en le fermant, puis Charles marcha dans les couloirs pour rejoindre la sienne.
Dans la chambre, Raphaël s’allongea sous sa couverture aux côtés d’Olivier et pensa avoir oublié quelque chose et le prince lui demanda :
— Tu as l’air pensif.
— J’ai oublié que j’avais faim, attends, je reviens tout de suite.
Raphaël se leva rapidement et rejoignit les cuisines pour se servir et une idée lui vint en tête.
Après s’être servi, il revint dans sa chambre et regarda le placard où il a rangé précieusement ses armes, puis s’allongea en mangeant avec le prince.
— Tu es un gros mangeur Loulou, raconta Raphaël au prince.
— Tu me connais bien, répondit-il.
Et ils finissent par s’endormir après avoir mangé au lit.
Le lendemain matin, notre héros décida d’aller au marché avec ses hommes de compagnies pour préparer un bon repas d’automne pour tout le monde, principalement pour le prince.
Il sort vêtu de haillons et ses cheveux attachés comme d’habitude avec un panier à la main.
— Pourquoi vous vous habillez comme cela ? demanda un des hommes de compagnies.
— Je ne veux pas que l’on me reconnaisse alors je me déguise, répondit Raphaël.
Notre héros lui demanda combien il a comme monnaie et l’homme lui répondit :
— J’ai deux cents Cranf, lui montre-t-il avec le portrait du prince de Réas sur le billet orange.
— Moi pareil, répondit le deuxième homme.
— Très bien, allons-y.
Ils se dirigent vers le marché du royaume de Réas et, une fois arrivé sur place, ils se séparent chacun de leurs côtés, et notre jeune héros se mit à chanter joyeusement en chœur avec les habitants et les animaux.
Il s’approcha du boulanger et lui dit en chantant.
— Je voudrais du pain.
— Tenez et merci d’être passé, lui répondit le boulanger en chantant également.
Puis il se dirigea vers la primeur et lui demanda :