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4ème règle de la meute : Protéger son partenaire à tout prix
Réunis le temps d’une soirée au Cody’s bar.
La jolie infirmière en avait envie, alors je le lui ai donné.
Je l’ai fait crier avant de la raccompagner chez elle, repue.
Elle a tu les conséquences.
Elle a bien gardé son secret. Pendant des mois.
Mais ce qu’elle ignore peut tout changer.
Le bébé qu’elle porte n’est pas humain.
Et un loup ne devrait jamais s’éloigner de son petit.
Elle ne veut peut-être pas de moi dans sa vie, mais il est trop tard.
Je me montrerai—pour la protéger et m’occuper de ma famille.
Elle est sous ma protection désormais.
Qu’elle le veuille ou non.
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Veröffentlichungsjahr: 2025
Copyright © 2020 par Bridger Media et Wilrose Dream Ventures LLC
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les événements sont les produits de l’imagination de l’auteur et utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, entreprises, sociétés, événements ou lieux ne serait qu’une pure coïncidence.
Tous droits réservés.
Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de recherche d’information, sans l’autorisation écrite de l’auteur, sauf pour l’utilisation de citations brèves dans une critique du livre.
Conception de la couverture : Bridger Media
Création graphique : BigStock: Studio10Artur; Deposit Photos: tolstnev
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Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Épilogue
Contenu supplémentaire
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CLINT
L’unique bar de Cooper Valley, le Cody’s, était bondé. Un mélange d’humains ivres et de métamorphes. La musique country résonnait ainsi que les hurlements des inconscients qui se lançaient sur le dos du taureau mécanique au fond de la pièce. L’odeur de bière renversée et d’eau de Cologne me fit rêver de grands espaces. Je repoussai encore un shot de whisky et regardai l’infirmière blonde se frayer un chemin à travers la foule. Les humaines enivrées n’étaient habituellement pas ma friandise préférée, mais celle-ci était vraiment jolie. Sa bouche pulpeuse affichait un éternel sourire, et son chapeau de cowgirl semblait vissé sur sa tête. Elle avait aux pieds une paire de bottes toutes féminines qui faisaient d’elle, avec sa jupe courte en jean, la fille la plus sexy du bar. Je ressentis de la jalousie envers le taureau. Si elle voulait monter quelque chose, ce serait bien plus amusant qu’elle s’exerce sur ma bite. J’en faisais la promesse. Bien sûr, mon frère de la meute, Boyd, émettrait de fortes réserves quant à mon désir de détourner l’infirmière qui participait à l’enterrement de vie de jeune fille de sa femme. Un événement auquel nous nous étions joints.
Boyd et Colton étaient partis en limousine avec leurs compagnes et les autres filles du groupe. J’avais suivi le mouvement tant l’idée de laisser des femmes humaines sans protection dans un bar m’était impossible.
Boyd et Colton avaient gardé un œil sur leurs compagnes, mais en tant que bras armé du Conseil, c’était de mon ressort de veiller à la sécurité de toute le monde et en tous temps. Audrey appartenait désormais à la meute et vu comment Colton montait la garde devant sa petite sœur, grognant à l’approche de tout sujet mâle, j’avais le sentiment qu’ils seraient unis dès qu’ils trouveraient une surface horizontale.
Putain de chanceux.
J’acceptai un autre shot et levai mon verre en direction de Boyd, qui se tenait à quelques pas de moi, protégeant sa compagne.
Sa très enceinte campagne.
Encore une fois, putain de chanceux. Comment ce connard arrogant avait trouvé une humaine pour la conquérir et même lui mettre un bébé dans le ventre, cela me dépassait. Il s’était à peine montré pendant ces dernières années, et voilà que de passage pour un rodéo, il se faisait mettre le grappin dessus par une jolie gynéco.
Et moi ? Je bus l’alcool comme de l’eau, essayant de calmer les ardeurs de mon loup qui s’agitait comme je n’avais pas encore trouvé ma compagne. J’étais plus âgé que Boyd et Colton et j’avais eu de nombreuses opportunités, ici même à Cooper Valley et dans mes voyages en tant qu’homme de main. J’avais voyagé plus loin que tout autre métamorphe du ranch.
Et maintenant, en voyant les frères Wolf en couple avec de petites humaines, je commençais à me dire que je n’avais peut-être pas cherché au bon endroit.
Je n’avais jamais réalisé qu’un loup pouvait chercher sa compagne en la personne d’une humaine, mais c’était manifestement le cas. Cela n’avait aucun sens pour moi, mais je ne saurais remettre en cause la biologie. Boyd avait été convaincu. Colton aussi.
Je détournai un instant les yeux des frères Wolf pour regarder Becky sur le taureau. Ouais, la petite était canon avec sa jupe en jean qui fit raidir ma queue contre la fermeture de mon pantalon. Un humain de sexe masculin—ou plutôt trois en fait—reluquait Becky, l’adorable petite infirmière éméchée, alors qu’elle descendait du taureau mécanique. Mon loup grogna.
Je n’aimais pas que les hommes tirent avantage des femmes ayant bu un peu trop. Elle n’était peut-être pas celle que je devais protéger à tout prix, mais je n’allais en laisser aucun poser ses sales pattes sur elle dans son état d’ébriété. Putain, même si elle avait été sobre, je serais intervenu.
Je descendis deux doigts de whisky et me redressai du bar, me frayant un chemin à travers la foule compacte tout en gardant un œil sur la jolie petite blonde.
« — pourquoi ce n’est pas sur moi que tu montes ? » lui lança un connard.
« Pourquoi tu ne me laisses pas passer ? » répliquai-t-elle en arquant un sourcil.
Bien. Elle n’était pas aussi ivre que je le pensais. Ça me faisait plaisir de savoir qu’elle était assez forte pour se défendre. Pour autant, je me sentais obligé de lui venir en aide. C’était ancré dans mon ADN de loup et dans ma fiche de poste en tant qu’homme de main.
« Tu as entendu la dame. » Ma voix rauque avait porté à travers la foule, et quatre têtes se retournèrent dans ma direction, surpris—les trois importuns de la jolie infirmière en même temps que cette dernière. Je n’envahissais pas son espace, contrairement aux trois autres qui la collaient d’un peu trop près.
Elle rayonna depuis son emplacement près des rails qui retenaient le taureau mécanique. Ses yeux bleus semblaient ravis de me voir. Peu importe que ce soit avec mes doigts, ma bouche ou ma queue, je serais ravi de la satisfaire de toutes les manières qu’elle souhaiterait.
« Merci, Clint. »
Cela me prit une seconde pour me remettre de la surprise qu’elle connaisse mon nom, c’est cet instant précis que choisit l’enfoiré qui l’importunait pour se placer entre la petite infirmière et moi. Ouais, ma petite infirmière parce que je n’avais d’yeux que pour elle. Mais ces enfoirés m’en empêchaient, ce qui n’augurait rien de bon. Le fait qu’ils ennuient Becky ne faisait rien non plus pour me calmer.
« Laissez la fille tranquille, » grondai-je. Rob, mon alpha, mon patron et mon ami, n’appréciait pas que nous nous battions avec des humains. Certes, le Conseil des Métamorphes m’avait déjà envoyé réglé leur compte à des individus incontrôlables qui enfreignaient les règles, mais c’était là tout autre chose. Nous étions au Cody’s bar par une chaude nuit d’été. La tentation de révéler toute ma force de loup était forte, mais aussi les chances de faire du mal à un humain ou pire—de révéler notre existence—étaient plus graves.
Je n’allais pas me laisser faire pour autant.
Surtout après qu’un connard m’ait poussé. J’essayai de ne pas rire de ses maigres forces. Je devais bien mesurer vingt centimètres de plus que lui et peser vingt-cinq kilos en plus. Il avait du cran, cela dit. Je lui reconnaissais bien ça. Pour autant…
Je saisis son t-shirt entre mes doigts et le soulevai pour le secouer.
« Va te faire voir, connard. La dame t’a demandé de la laisser passer. »
Il lança son poing. Je l’avais vu venir, et je fus tenté d’esquiver. De lui renvoyer la pareille. Mais la crainte de contrarier mon alpha me revint en tête, alors je restai immobile et encaissai—en pleine face. Aouch. Il m’avait cassé le nez. Peu importe. Cela picotait un peu mais j’aurais guéri d’ici quelques heures. Pas de quoi fouetter un chat.
C’est mon égo qui me faisait le plus souffrir, et qui me donnait envie de démolir cet abruti au milieu du bar. Mais mes intentions l’enverraient tout droit à l’hôpital, et c’était hors de question.
Putains d’humains.
Je soupirai en déplaçant mes mains vers son cou. Elles étaient grandes et fortes. Je pouvais le serrer tout en le soulevant en même temps. Le sang m’était monté au visage, mais l’autre type virait déjà au violet, haletant tout en battant des pieds dans le vide. J’attendis que Becky se soit approchée et pose sa main sur mon bras en murmurant « Clint, » pour laisser tomber le type.
Je l’ignorai en reculant, toute mon attention portée sur la petite blonde.
« Tu vas bien, sucre d’orge ? Viens par là. »
Je n’avais pas l’intention de faire un scandale, mais un instant plus tard, elle penchait la tête pour plonger son regard bleu dans le mien, adorable dans ses bottes roses et sa mini-jupe, et l’instant d’après, je la portais dans mes bras comme une jeune mariée.
« Clint ! » cria-t-elle en riant.
Je me frayai un chemin à travers la foule vers les toilettes parce qu’il me faudrait me nettoyer un peu. Peu importe le sang qui me couvrait. Elle était infirmière et je doutais que cela la dérange, mais quand même. La porte de droite menait aux toilettes, celle de gauche à la réserve. Je choisis celle de gauche, de sorte que nous ne soyons pas dérangés.
Mon appétence soudaine pour les effets dramatiques se poursuivit quand je n’eus pas le courage de la reposer après avoir ouvert et franchi la porte. Ce n’est qu’après avoir trouvé l’interrupteur et refermé la porte que je laissai ses pieds retrouver la terre ferme. Je verrouillai la porte—pas que j’aie l’intention de lui faire quoi que ce soit, mais je voulais simplement ne pas être dérangé. Ouais, c’est tout, ne pas être dérangé avec la jolie petite infirmière.
« Wahou, tu vas bien ? Ce type était un connard fini ? » Sa voix essoufflée résonna contre ma poitrine comme un mélange de soie et de miel. Elle me fixa de ses yeux intenses, les plus bleus que j’aie jamais vus. « On ferait bien de t’emmener à l’hôpital pour te faire examiner. »
Je grimaçai tant je trouvais son inquiétude pour moi adorable. Je ne saignais déjà plus alors je me dirigeai vers l’évier de service pour me nettoyer un peu. Ayant pris quelques serviettes en papier au distributeur, je m’essuyai le visage. Il restait quelques taches sur ma chemise, mais elles ne partiraient pas avant de passer à la machine. Je pouvais l’enlever si elle me le demandait. Putain oui.
Je me penchai pour approcher mon visage du sien.
« Tu peux m’examiner ici, sucre d’orge, et m’éviter de passer entre les mains d’un toubib. Putain, nous pouvons même jouer au docteur si tu veux ? »
Je souris quand elle rougit, ce que j’avais remarqué à la lueur de la seule ampoule nue.
« Oh, eh bien, je ne sais pas—» dit-elle, mais je pris ses pouces dans ma main pour les amener sur l’os de mon nez. D’un geste assuré, elle le remit en place. Elle ne tressaillit pas, ne cilla même pas pour ce faire.
Je remuai mon nez comme un lapin.
« Je savais que tu pouvais faire ça pour moi. »
« Tu vas bien ? » Elle glissa ses mains contre ma poitrine. Ce contact déclencha quelque chose en moi. Bien sûr que j’avais bandé en un instant, mais il y avait autre chose. Une connexion. Je mis cela sur le compte du whisky. Les métamorphes dessoulaient très vite, mais quand même. Je ne réagissais d’ordinaire pas si… viscéralement aux femmes humaines. « C’était très chevaleresque de ta part de t’interposer. »
Je souhaitai soudain que cet enfoiré m’ait frappé ailleurs qu’au visage, ce qui n’aurait pas altéré mes facultés olfactives, alors que mon loup avait tant envie de la respirer. J’aurais parié qu’elle sentait bon.
Douce comme une friandise.
Partout.
« Je vais bien, sucre d’orge. » Mes mains vinrent d’elles-mêmes se poser sur ses hanches. Je n’aurais pas dû la toucher. Pas alors qu’elle avait bu.
Mais j’avais bu moi aussi.
Sans compter qu’elle était la meilleure amie de la femme de mon frère de la meute.
Mais sa taille sembla parfaitement épouser mes paumes. Elle avait de la chair autour des os et cela me démangea de toucher chacune de ses courbes douces et lascives. Elle verrouilla son regard bleu sur moi tout en respirant doucement et rapidement. De petits halètements qui me donnèrent envie de la plaquer contre le mur pour les rendre encore plus intenses.
« Et toi ? »
« Moi aussi, » dit-elle rapidement, les pupilles dilatées. « Je vais plus que bien. » Elle se lécha les lèvres. « En fait, il se pourrait que tu m’excites en ce moment même. »
Putain, oui. Une femme qui savait ce qu’elle voulait et qui n’avait pas peur d’exprimer ses envies. Je bandai devant tant d’honnêteté.
« J’ai adoré comme tu as soulevé cet enfoiré d’une seule main. » Elle pencha la tête vers la porte fermée. Heureusement, l’épais panneau de bois étouffait le bruit et la musique du bar.
Je faillis grogner. Je bandais comme un roc, et elle s’était tant approchée de moi que je sentais la chaleur de son corps, ses courbes douces à seulement quelques centimètres. Elle était petite, mais tellement attirante.
« Sucre d’orge, tu repousses les limites de mon self-control. » Malgré mes mots, je serrai son corps contre le mien. « Peu importe à quel point j’ai envie d’aller plus loin, nous avons bu tous les deux et je ferais mieux de te ramener chez toi avant qu’il nous arrive des ennuis. »
Elle me sourit, les yeux mi-clos.
« Des ennuis, hein ? » susurra-t-elle. « Et si j’étais justement en quête d’ennuis ? »
Cette fois-ci, j’étais sûr d’avoir laissé échapper un grognement. Putain. De. Merde.
On m’avait déjà fait des avances auparavant. Mais Becky avait failli me faire jouir rien qu’en me parlant. Elle était toute habillée, et ne m’avait même pas embrassée.
« Je ne suis pas aussi ivre que ça. » Elle appuya sa divine poitrine contre mes côtes. « Cela fait une heure que je suis à l’eau. »
Je pris une grande inspiration, mais… rien. Je n’avais jamais eu autant envie de respirer une femelle de toute ma vie. Pourquoi cet enfoiré avait-il visé mon nez ? J’aurais pu respirer le parfum de sa chatte, savoir si elle mouillait pour moi en un instant. Je trouverais un autre moyen, et mes doigts me démangeaient déjà à cette idée.
Mon esprit s’emballa—le genre de réaction qui ne se produisait jamais avec les femelles—encore moins les humaines. Putain, ma queue prit le relais. Je réalisai seulement l’instant d’après que j’étais en train d’utiliser toute ma puissance animale pour la soulever et la déposer sur une table qui devait servir à… comme si j’en avais quelque chose à faire. J’étais seulement reconnaissant qu’elle se trouve là, et que je puisse ainsi m’installer entre ses cuisses écartées. Sa jupe en jean remonta et je découvris une petite culotte rose dont le centre était déjà mouillé.
Ouais, elle mouillait pour moi. Je me léchai les lèvres, pressé d’y goûter.
Elle eut un petit rire nerveux et passa sa main derrière ma tête pour m’attirer près d’elle. C’était le consentement que mon loup et moi-même attendions.
Elle n’était pas ivre. Elle me l’avait dit et son comportement était celui d’une femme chaude et excité, pas celui d’une ivrogne. Je ne voulais pas profiter d’elle, ni de la situation dans la réserve. Ce ne serait pas très chevaleresque de ma part. Mais finalement, c’était peut-être elle qui essayait d’abuser de moi.
Et cela me convenait très bien.
Je n’étais pas préparé à la douceur de son baiser. Ni à son intensité. Ses lèvres étaient douces et avaient un goût de fraise et de vodka. Sa langue impétueuse glissa entre mes lèvres, et cela causa ma perte, même si je ne tenais déjà plus qu’à un fil.
Et soudain, je ne pus plus me retenir. J’avais dû consommer plus d’alcool que je le pensais. Ou peut-être avoir trop longtemps rêvé à ma propre compagne… heureusement, en un instant, je retrouvai ma concentration. Cette petite humaine m’offrait sa bouche pour que je la saisisse, alors c’est ce que je fis.
Je l’avais bien méritée.
J’embrassai follement la petite infirmière jusqu’à ce qu’elle remue contre moi, ses chevilles plaquées contre le bas de mon dos, m’attirant contre la plus douce partie de son anatomie.
« Clint, » gémit-elle contre mes lèvres d’une voix chargée de désir.
« Oui, sucre d’orge ? » Je lui tins la joue, prêt à reposer mes lèvres sur les siennes dès qu’elle aurait parlé. Je ne sentais toujours rien, ce qui me rendait fou. Je savais que son parfum serait délicieux et enivrant. À croquer.
Ses yeux tombèrent sur la bosse dessinée sur mon pantalon. Celle qui appuyait contre sa culotte en satin.
« Montre-moi ce que tu caches là-dedans, » murmura-t-elle d’une voix rauque.
Je ne devrais pas faire ça. Je ne l’aurais pas fait en temps normal, mais ma queue pensa pour moi.
Ses doigts experts avaient fait sauter le bouton et descendu la glissière avant même que j’ai eu le temps de lui dire que nous ne devrions pas.
« Aouch, sucre d’orge, boire et–oh. » J’étouffai la dernière syllabe quand elle attrapa la base de ma queue dans son poing. Ses petits doigts m’enserraient.
« Tu as un préservatif, cowboy ? » Son sourire était confiant et rassurant, son geste sûr. Elle avait des projets pour ma queue.
Un frisson de plaisir me parcourut. Je m’allongeai dans sa main quand elle me branla doucement. Quelques gouttes de fluide clair perlaient déjà à l’extrémité.
Mon cerveau avait peine à traiter autant d’informations, mes synapses réagissant doucement, mais je finis par fouiller dans ma poche arrière pour en sortir un.
« Oui, M’dame. »
Elle me le prit des mains et l’ouvrit d’un coup de dents avant de le dérouler. J’ignorais si elle avait fini de le mettre en place tant la vague de désir qui déferla en moi était puissante, volcanique. Je la voulais. Maintenant. Je voulais la sentir trembler de plaisir quand je la baiserais à n’en plus finir.
« Viens par-là, » susurrai-je en la soulevant pour qu’elle chevauche ma queue. Empoignant toute la rondeur de ses fesses, je la fis reculer jusqu’à ce que son dos rencontre le mur.
« Oh mon dieu, oui. » Elle s’accrocha à mes épaules pour se tenir pendant que je repoussai sa culotte sur le côté avant de plonger dans sa chaleur.
Oui. Oui.
Un grognement retentit dans la pièce. Les basses de la musique du Cody s’évanouirent. Ma vision se rétrécit. Plus rien d’autre n’avait d’importante sinon la douceur de cette humaine consentante que je venais de plaquer contre le mur avec ma queue.
Surtout quand elle se mit à pousser de petits cris de contentement. Hum. Hum. Clint.
Oh putain, elle était si bonne. Si parfaite.
Pourquoi ne m’étais-je jamais laissé aller avec des humaines auparavant ? Cela en valait vraiment la peine. J’enfouis ma queue dans sa chaleur jusqu’à la garde, ressortit doucement avant de recommencer. Je la regardai tout du long, m’assurant de lui donner ce qu’elle attendait. Je ne me laissai pas aller aussi fort que je l’aurais voulu, par peur de lui faire mal. Peu importe, la baiser était toujours divin. À chaque mouvement de bassin, je perdais un peu plus de contrôle jusqu’à me retrouver à la coller au mur en la protégeant de mes mains.
Elle enfonça ses ongles dans mes épaules, ses jambes enroulées autour de mon dos, les talons de ses bottes de cowgirl rivés contre mes fesses. Elle poussait toujours ces petits cris qui me rendaient fou.
Putain de merde. Cela n’avait jamais été aussi bon. Aussi fou, comme si j’étais presque… sauvage pour elle.
« Je vais jouir, sucre d’orge. Tu en es loin ? » Je n’allais certainement pas la laisser pour compte.
« Maintenant, cowboy, » ordonna-t-elle comme si elle avait attendu.
J’accélérai, la pilonnant pour de bon, pendant que ses cris résonnaient dans mes oreilles. Je jouis dans un grognement—du genre qu’une humaine ne devrait pas entendre, mais peu importe vu que je lui faisais perdre la raison. Ses cris égalèrent le mien et je n’avais aucun doute que quiconque remonterait le couloir comprendrait en un éclair ce qui se passait à l’intérieur. Sa chatte épousa ma queue comme un gant, aspirant mon sperme jusque dans mes couilles. Je lui donnai tout et ne m’arrêtai pas avant que celles-ci soient complètement vides.
« Oh mon dieu, c’était bon, » réussis-je à articuler quand ma vision revint. Je luttai pour reprendre mon souffle en la reposant par terre.
La petite humaine me sourit. Ses joues étaient rouges, ses yeux embués et je bandai à nouveau rien que de savoir que c’est moi qui lui avais fait ça.
« Oh oui. »
Je me retirai doucement, jetai le préservatif dans la poubelle avant de reculer pour remettre mon pantalon pendant qu’elle replaçait sa petite culotte et sa jupe. Je n’avais presque rien vu d’elle et je voulais déjà recommencer avec elle, mais nue cette fois-ci. Elle ajusta son haut, puis ses cheveux. Elle semblait apprêtée, mais tout le monde en dehors de cette pièce saurait qu’elle venait d’être bien baisée.
Je me sentis soudain très arrogant à cette idée. Et j’avais envie de la faire rayonner comme ça, encore et encore, ce qui me rappela que ce n’était pas dans mes habitudes de baiser de petites humaines au hasard.
Elles avaient des sentiments. Je ne pouvais décemment pas commencer une relation sérieuse avec l’une d’entre elles alors que j’étais déjà à la recherche de mon âme-sœur. Et je ne la trouverais peut-être jamais.
Merde.
Et j’espérais sérieusement que Becky n’en ferait pas les frais.
« Je te raccompagne ? » demandai-je. « Tu as soif ? »
Et tout devint soudain très bizarre.
« Non. » Becky passa froidement devant moi et déverrouilla la porte.
« Je suis venue avec la limousine, tu te souviens ? » Elle regarda par-dessus son épaule et me fit un sourire. Elle me rassurait, moi. « Ne le prends pas trop à cœur. Nous avons passé un moment ensemble, c’était très agréable. Fin de l’histoire. »
« Tout à fait. » Je posai une main sur sa hanche pour lui indiquer la sortie. « J’ai complètement adoré. » J’avais perdu la partie supérieure de mon cerveau. J’ouvris la porte, laissant les bruits de la réalité nous rattraper soudainement.
J’avais apprécié bien plus que je n’aurais dû. Ma bite avait encore envie de cette petite chatte. Ce qui signifiait que je ferais bien de tenir mes distances avec Becky pour éviter toute tentation.
Parce que ma maman m’avait appris à ne pas jouer avec les émotions de petites humaines prises au hasard, même s’il s’avérait que j’étais tombée sur une sacrée coquine.
CLINT
Quatre mois plus tard
Je m’assis sur le bord du lit de ma chambre d’hôtel pour nettoyer mon arme et introduire les balles en argent dans la chambre. Les hommes de main du Conseil des Métamorphes étaient peu nombreux et notre implantation variait selon la position de nos meutes respectives. Certains tuaient sous leur forme animale, d’autres préférant leur forme humaine. C’était mon cas, et l’idée que je me faisais de la justice des loups : c’était une balle en argent. Sans savoir pourquoi, je trouvais cela plus… civilisé.
Cela ne voulait pas dire que je ne savais pas me servir de mes mains nues. Ou de mes crocs.
Cela m’était déjà arrivé.
Mais aujourd’hui, j’espérais pouvoir me servir de mon arme et rendre justice de la manière la plus indolore et la plus prompte possible. Je remis l’arme dans son holster et enfilai une veste pour la dissimuler. Le vent me souffla dans les oreilles au moment où je sortis. Le Wyoming en novembre était venteux. Non, ce satané vent y soufflait tout le temps. Novembre était techniquement considéré comme un mois d’automne, mais il faisait déjà un froid de loup qui sévirait jusqu’en mars.
Ce n’était pas mon terrain de chasse préféré. J’étais venu y traquer Jarod Jameson, un métamorphe incontrôlable, meurtrier de plusieurs gérants de supérette depuis douze jours.
Malheureusement, je l’avais manqué de peu à Gillette. Un autre employé avait eu la gorge arrachée. La caisse avait été vidée. Le FBI était saisi, la frontière de plusieurs États ayant été franchie, et je devais contenir cette affaire au plus vite.
Les fédéraux n’y connaissaient rien aux métamorphes, et Jameson devait être puni selon notre loi. Être mis hors d’état de nuire, pour ne plus représenter une menace pour le monde des métamorphes. Ni pour les humains.
Tard la nuit dernière, j’avais exploré la scène de crime sous ma forme de loup pour renifler les lieux. J’avais réussi à passer outre les nettoyants utilisés ainsi que l’odeur de saucisses pourries afin de retrouver sa trace. Je la connaissais maintenant et je saurais le reconnaitre si je le croisais. Je n’avais besoin ni de vidéosurveillance ni de portraits robots pour identifier le type.
C’était un métamorphe loup, comme moi. Enfoiré. Je détestai que notre espèce mette à mal la paix qui régnait dans notre univers. Mais cela le rendait plus facile à retrouver, et à exécuter. Un loup pensait comme un loup.
En tant qu’homme de main, je savais comment traquer un renégat.
Je n’avais vu aucune trace de pattes dans la neige autour du bâtiment, alors je pensai qu’il se déplaçait en voiture. Je savais déjà grâce aux enregistrements des caméras de surveillance qu’il attaquait sous forme humaine. Il devait certainement se transformer partiellement pour arracher la gorge de ses victimes.
Quelle que soit son histoire, il devait être mis hors d’état de nuire.
Aujourd’hui.
Avant qu’il ne fasse encore du mal à d’autres humains et ne révèle notre existence aux forces de l’ordre.
Ma théorie impliquait qu’il soit sous l’emprise de drogues. D’où les braquages aussi sauvages qu’imprévisibles et les meurtres au hasard dans de petites supérettes. J’ignorais quel était son cocktail de narcotiques, mais cela l’avait rendu fou. Assez sauvage pour tuer des innocents essayant juste de gagner leur vie.
Peu importe son raisonnement, cela n’avait aucune importance. Le Conseil m’avait envoyé l’éliminer. Nous ne tolérions ni les renégats, ni les meurtres d’humains.
Il respirait encore mais sa fin avait sonné.
J’entrai dans un restaurant et son odeur m’assaillit immédiatement. La chance était avec moi. Le souci était que lui aussi avait dû me sentir. Il devait sentir la présence d’un autre métamorphe. Sur lui. Le fait qu’il ait échappé au FBI malgré le nombre d’exactions commises montrait qu’il n’était pas seulement incontrôlable, mais aussi malin.
Je fis demi-tour et sortis. Il était plus prudent de l’attendre dehors et de laisser la surprise jouer en ma faveur. Quelques clients témoins de la scène ne seraient pas l’idéal non plus.
Au sein de la meute, seul Rob connaissait mes fonctions. Certes, les autres savaient que celle-ci existait au sein de la meute, mais nos identités étaient secrètes. Bien que chacun souhaite garantir la sécurité et la sûreté de la meute, personne ne voulait savoir que sa meute abritait un assassin.
Boyd et Colton n’en avaient aucune idée. Pas plus que mon frère, Rand, mes parents, ou tout autre. Pour eux, je travaillais au ranch. M’occupant des chevaux. J’étais délégué de la meute au Conseil. Un simple cowboy menant une vie paisible.
Putain, loin de là.
Je traversai le parking en terre battue jusqu’à ressentir à nouveau son odeur sur une vieille Honda Civic. Formidable, je connaissais désormais sa voiture. Je retournai à mon camion pour me garer face à la porte du restaurant, mais près de la rue. Puis j’attendis.
Vingt minutes plus tard, un type se dirigea vers l’entrée, un pic en bois entre les dents. Ce n’est pas parce que je l’avais flairé que je connaissais son apparence. Je faisais mon travail, et je le faisais bien. Ce serait stupide de n’identifier le métamorphe renégat que par sa seule odeur. Mon esprit me ramena soudain quatre mois en arrière, quand j’avais baisé ce joli petit lot, Becky, dans la réserve du Cody’s bar. J’y repensais souvent en fait, souvent avec la bite à la main. Je n’avais pas pu la sentir à ce moment-là et j’en avais encore honte. Je me demandais encore ce que cela aurait pu être si j’avais eu la pleine possession de mon odorat.
Au moment où le type, s’arrêta au milieu du parking pour remettre son pantalon en place, je vissai un silencieux sur mon pistolet. L’endroit était assez reculé pour que je puisse l’attirer derrière le bâtiment et accomplir cette satanée mission.
Je trottai vers le type dont le visage rond luisait de gras de bacon.
« Jarod Jameson ? » demandai-je, même si je l’avais senti. Je pointai le canon de mon arme sur la poche de sa veste.
Il se mit à grogner mais il dut ensuite sentir mon odeur de loup car il se raidit et l’odeur métallique de la peur transpira de son corps.
Ouais, tu peux avoir peur, connard.
Je relevai la tête.
« Marche vers l’arrière. »
Ses mouvements étaient saccadés. Il contourna le restaurant tandis que je pointai toujours mon arme sur lui et donnai quelques coups de canon pour qu’il avance au-delà des poubelles. Je vérifiai une dernière fois que nous étions seuls.
« Jarod Jameson, vous avez enfreint la loi des métamorphes, et le Conseil vous a condamné à mort, » récitai-je.
Malgré mon arme braquée sur lui, il fit volte-face et me taillada avec une dague bien trop rapidement, même pour un métamorphe.
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