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Explorez les distances astronomiques avec émerveillement ! Imaginez un voyage à la vitesse éblouissante de la lumière, franchissant 300 000 km par seconde, soit 40 000 milliards de kilomètres en un an. Notre Lune, à 1 seconde-lumière, et le Soleil, à 8 minutes-lumière, ne sont que les premières étapes. Découvrez Proxima du Centaure, à 4,2 années-lumière, ou notre Voie lactée, s’étendant sur 100 000 années-lumière. Et au-delà, des milliards de galaxies attendent d’être explorées. Préparez-vous à une excursion fascinante à travers les confins cosmiques !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Malgré son attachement aux méthodes classiques,
Jean-Maurice Robillot écrit sur un Macintosh, alliant ainsi tradition et modernité. Son objectif est de transmettre son savoir accumulé au fil des années en tant qu’astronome, tout en explorant les enjeux de la climatologie terrestre et les défis futurs de l’humanité. Ses deux premiers ouvrages, L’hyperbole humaine – Vérone, 2021 – et L’étincelle de l’humanité – Baudelaire, 2024 –, illustrent son engagement dans cette voie.
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Jean-Maurice Robillot
Vie d’un Sapiens astronome
(1942-2024)
© Lys Bleu Éditions – Jean-Maurice Robillot
ISBN : 979-10-422-3348-8
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L. 122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.
À nos enfants
À Philippe
À Éric
Vos sourires et vos rires ensorcellent nos vies
Vos regards, vos questions, vos angoisses, vos rêves
Sont des levains dorés de notre faim sans trêve,
En chacun est corolle qui pleure et qui rit.
Oui, il y a des souffrances et bien d’indifférences ;
Trop souvent, l’on peut dire que l’horreur est humaine.
La Vie est Aventure qui se bat et qui sème
En folle interférence une explosion qui danse.
Nos vies sont brèves, comme pluies d’étincelles,
Mais notre amour pour vous transgressera la mort.
En aube hyperbolique, fini le corps à corps,
Et pour millions d’années, ouvrez encore vos ailes !
2002
Décembre 1967
Quand une jeune femme se jette dans vos bras avec un tel sourire,
votre cœur en explose, pour toute votre vie
L’Hyperbole humaine,
éditée par Vérone, 2021 ;
L’étincelle de l’humanité
, éditée par Baudelaire, début 2024.
On a dit qu’Ésaïe, prophète de l’Ancien Testament, aurait prédit la naissance de Yahweh (YHWH) ou Jésus, comme dieu d’Israël, en disant qu’il était « Dieu fait Homme ». On croyait alors que la Terre avait seulement 6 000 ans d’âge.
On peut aussi penser aux « Déesses Femmes » telles : Artémis, Aphrodite, Kali, Parvati, Isis, etc. Mais concernant la Terre, autant se référer à James Hutton (1726-1797) qui a fondé la Géologie terrestre par son livre « Theory of the Earth » en 1795… puis à Charles Darwin (1809-1882) ayant compris et publié « L’origine des espèces » en 1859… C’est récent, dans l’Histoire humaine !
Pendant très longtemps, nos interrogations s’exprimaient en une Histoire « biblique » de notre Terre… Laquelle était le symbole unique de la Vie dans l’Univers. Mais on pouvait penser à l’histoire de toutes les planètes autour de notre Soleil : Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune…
Ce système solaire est grand à l’échelle humaine. Notre Terre a 12 700 km de diamètre, et notre Lune de 3 500 km est en orbite à 380 000 km, et notre Soleil (d’un diamètre de 1,4 million de km) est situé à 150 millions de km de la Terre. On sait maintenant que notre soleil et ses planètes se sont formés il y a 4,6 milliards d’années. D’où nos interrogations sur l’origine de la Vie à l’échelle de l’Univers… lequel est lui-même en expansion !
Assez frappant en soi : la Voie Lactée (notre Galaxie) est riche de plusieurs centaines de milliards d’étoiles, et notre « Soleil » n’est qu’une étoile banale de taille très moyenne.
Enfin, on peut étudier l’évolution de l’ensemble de l’Univers : dont le « Big-Bang » remonterait à 14,7 milliards d’années ! Quant aux nombres de galaxies, et myriades d’étoiles qui la composent, cela se compterait en milliers de milliards… Tout cela est bien plus ancien que 6000 ans, et infiniment plus vaste que ce que l’on imaginait… Les notions de Dieux ou Déesses symbolisaient pourtant la Genèse, et les richesses et les complexités de l’Univers…
Mais qu’en est-il d’autres êtres conscients qui y auraient émergé (?) on ne connaît que l’histoire de nous-mêmes « homo sapiens » sur notre planète Terre… En 2024, nous sommes 8 milliards, dont 2 milliards d’enfantsde moins de15 ans.
Il y a eu, peut-être, d’autres aventures d’espèces pensantes durant le lointain Passé, et il y en aura d’autres dans le Futur !? Mais comment les imaginer ? Bipèdes comme nous ou très différents ?
Pour nous, l’eau est une question de vie ou de mort : notre corps en est formé à 90 %.En pensant au roman érotique de Dominique Aury « Histoire d’O », on pourrait dire que le la vie sur une planète, c’est une « Histoire d’Eau ».
Notre planète voisine, Mars, est assez désertique, mais on prévoit d’aller récupérer de la glace à son pôle Sud… Plus loin encore : sur les satellites glacés de Jupiter (Io, Europe, Ganymède, Callisto) l’eau ne manque pas, et encore moins sur Titan (gros satellite de Saturne) mais il s’agit déjà de voyages lointains…
Mais que dire de ce qui s’est passé sur notre Terre : de cette extraordinaire aventure qu’est l’émergence de la vie, et celle de la pensée ?!
Dès l’émersion d’une pensée consciente, transmissible par le langage, l’humanité a été frappée par la brièveté d’une vie comparée à une durée indéfinie du Monde ? Cette sensation indéfinie venait des répétitivités observées comme la rotation journalière des astres, le cycle des lunaisons et celui des saisons. Mais on pouvait aussi observer des phénomènes célestes brefs, comme les étoiles filantes, ou les éclipses du soleil et de la lune, sinon l’apparition de comètes, ainsi que des phénomènes terrestres brutaux : comme les raz de marée, les cyclones, le déluge du Bosphore, l’explosion volcanique de Santorin, etc.
Par la mémoire des phénomènes naturels, l’idée d’une répétitivité indéfinie était donc tempérée, contrebalancée, par l’existence de phénomènes imprévisibles à effets restreints ou catastrophiques, dans telle ou telle région du monde !
La prise de conscience de la mort individuelle s’inscrivait dans une répétitivité de génération en génération. Mais ensuite, par un apprentissage aidé du langage : une continuité fut assurée par la transmission des savoirs, des croyances et des rites, comme pour contrecarrer la part hasardeuse de la vie individuelle.
Ainsi dans les premières formes religieuses des peuples anciens (vivants de la cueillette, de la chasse et de la pêche), la représentation du Monde était de type animiste : les animaux et les phénomènes naturels, y compris célestes, y avaient une âme. Mais en Afrique ancienne, l’idée d’un dieu créateur existait déjà, ainsi que certains rites d’initiation pubertaires, circoncision et clitoridectomie.
Dans les premières civilisations qui se développèrent avec l’agriculture et l’élevage, l’Animisme se transforma en religions polythéistes où les Dieux principaux étaient des symboles des Forces de la nature, avec des représentations de démons ou de divinités, sous formes animales ou célestes. On pense notamment au Dieu Râ incarnant le Soleil en Égypte ancienne. Cependant, tout animal y avait perdu son âme et pouvait être considéré comme un être inférieur à la disposition de l’homme…
Par ailleurs, les rôles ritualisés de l’homme et de la femme entraînaient une dominance du masculin sur le féminin : dans un système patriarcal guerrier, contre un système matriarcal plus pacifique (?). D’autre part, l’idée d’une éternelle cyclicité s’opposait aux effets des hasards, transposés en influences divines ou démoniaques, bénéfiques ou maléfiques…
Et comme pour conjurer l’aspect hasardeux de la vie : des pratiques divinatoires, chamaniques ou astrologiques, s’étaient développées. Mais aussi l’esclavage : les esclaves étant considérés comme des « sous humains », avec des maltraitances y compris sexuelles… Dans certaines religions, le sacrifice d’enfants pouvait même être un acte rituel !
En Asie, certains modèles religieux prirent des formes plus subtiles, comme le Bouddhisme, le Taoïsme, le Confucianisme, dans lesquels une interrogation philosophique gardait une place. Mais cela n’évita pas des développements extrémistes et des affrontements guerriers. En Inde, la subdivision en « castes » codifiait sous forme religieuse et irréversible les hiérarchies sociales… Enfin, d’une culture à l’autre, les différences religieuses ne facilitaient pas la coexistence, mais plutôt : affrontements et guerres.
Issues du Proche-Orient, les religions dites monothéistes : juives, chrétiennes, musulmanes, dérivèrent les unes des autres et se subdivisèrent en multiples variantes. Pour la chrétienté par exemple : on connaît les variantes catholique, orthodoxe, protestante, mais aussi les mormons, les témoins de Jéhovah, etc. Ces religions monothéistes se réfèrent aux mêmes fondateurs, Abraham, Yahvé,Moïse, et certaines d’entre elles ont conservé des rites archaïques telle la circoncision et leurs divergences ont favorisé leurs affrontements au cours de l’histoire. Elles furent marquées par des sources historiques multiples : mésopotamienne, cananéenne et égyptienne, sans compter gréco-romaine ou néoplatonicienne.
Très tôt, trois choses m’avaient frappé dans ces religions monothéistes… D’une part, le Dieu était de naturecéleste et les animaux y avaient donc comme perdu leurs âmes ; et la place de la femme y est trop diminuée ; enfin les « croyants » se pensaient parfois les « fils de Dieu », et par dominance économique, ils se posaient en « rois de la création » comme l’a souligné Théodore Monod.
Après la mise en œuvre de l’imprimerie par Johan Gutenberg (1436) et en raison du développement agraire et technique, un sentiment de dominance sur la planète s’est cristallisé en Europe lors des progrès maritimes qui permirent à Christophe Colomb de découvrir les Amériques en 1492 (en fait déjà peuplées !) et à Ferdinand de Magellan de faire le tour océanique de la Terre en 1521.
Puis, en à peine plus d’un siècle, par Copernic, Kepler, Galilée, Newton, les connaissances scientifiques démarrèrent. Certains esprits en déduisirent une notion globale de la vie, tel Fontenelle dans son livre « Conversation sur la pluralité des mondes habités » (1686). Mais la volonté économique et la contrainte démographique poussèrent l’Angleterre, la France, l’Espagne, l’Italie et le Portugal, à s’étendre sur la planète en conquérant les Amériques et l’Australie et colonisant nombre de pays : en Afrique, en Inde et en Asie !
Cela s’accompagna de multiples guerres et déportations… On connaît les conduites plus qu’ambiguës des religieux dans ces affaires : ainsi, au XIXe siècle, même pour des esprits, dits éclairés : la sensation d’avoir la maîtrise de la planète ne pouvait que renforcer le sentiment d’être les rois de la création… Et les « savants » de cette époque pensaient qu’on avait tout compris de l’Univers !
Le XXe siècle, lui-même, a été le théâtre d’une croissance explosive de l’humanité, par une progression démographique de 1,6 milliard à plus de 6 milliards de personnes… Le début du siècle avait vécu le démarrage de l’aviation, et en Sciences : ce fut la découverte de la mécanique Relativiste, celle de la mécanique Quantique, puis la mise en évidence de l’expansion de l’Univers et aussi : sa complexité croissante, dans laquelle les réactions nucléaires dans les étoiles jouent un rôle ; par une richesse atomique et donc chimique.
On sait aussi que la première moitié du siècle a été secouée par des soubresauts économiques et deux guerres mondiales : la dernière marquée par l’holocauste juif en Europe puis la « guerre du Pacifique » menée par les USA pour vaincre l’expansion japonaise, qui se termina par l’utilisation de l’arme atomique à Hiroshima et à Nagasaki !
La deuxième moitié du siècle n’a guère été calme. Elle a été marquée par le courant du communisme avec des applications extrémistes : en URSS, Chine, Asie du Sud-Est, Cuba… Et aussi de conflits dérivés, comme la guerre au Viêt-Nam, et de douloureuses reprises d’indépendance par les pays colonisés par l’Europe…
On a en tête l’invraisemblable course-poursuite Est-Ouest concrétisée par l’armement atomique et un risque majeur : celui d’un « hiver nucléaire ». Et cela s’est traduit par une autre course : celle de la « conquête spatiale », qui eut au moins le mérite de faire prendre conscience de la fragilité de notre « petite bille Terre ». En parallèle, c’était aussi la croissance de l’exploitation des réserves de charbon, de pétrole et de gaz, et en se lançant dans l’exploitation de la fission nucléaire pour générer de l’énergie électrique.
On a observé des redéveloppements économiques exceptionnels en Allemagne et au Japon, mais en même temps la dissymétrie du développement sur la planète a entraîné un affrontement Nord-Sud et la croissance d’une opposition Orient/Occident.
On peut rappeler les prises de pouvoirs dictatoriales et despotiques dans certains pays, avec des exactions épouvantables : aussi bien en Amérique du Sud qu’au Viêt-Nam, au Laos, au Cambodge, mais aussi en Libye et au Soudan, et les affrontements de type guérillas en Amérique centrale (sauf auCosta Rica) ; puis les conflits ethniques au Burundi et au Rwanda, les problèmes en Inde, l’absorption du Tibet par la Chine, le conflit au Proche Orient entre Israël et Palestine, le conflit Irak/Koweït se traduisant par la guerre du Golfe, les problèmes liés à l’effondrement de l’URSS, l’éclatement de la Yougoslavie, etc.
En même temps, ce fut la mise en œuvre du transfert d’informations par l’informatique et du positionnement par les satellites ; mais aussi le développement du trafic commercial à l’échelle planétaire, avec des conséquences comme le développement d’entreprises Multinationales et des ruptures d’équilibre même dans les pays industrialisés, et diverses conséquences : comme la croissance du trafic de drogues et la transmission à l’échelle planétaire de la maladie du Sida…
Ce fut enfin la mise en évidence de notre impact sur la planète par les déforestations, le trou d’ozone, la croissance du CO2 atmosphérique et donc de l’effet de serre qui augmente.
Certes, à la fin du XXe, on a vu quelques efforts de paix échappant au racisme, notamment en Afrique du Sud, et le communisme extrémiste s’est un peu essoufflé (sauf en Corée du Nord). Mais les anciens pays de l’ex-URSS ont du mal à trouver un équilibre (Poutinesque) ? La Chine tente de se réajuster à une économie dite plus libérale, mais avec bien des excès ! Enfin, les vieux pays d’Europe tentent de bâtir une communautééconomique, politique et culturelle. Mais tout cela n’est pas aisé : la moindre différence économique, culturelle et/ou religieuse, favorise bien des dérapages…
Au début du XXIesiècle, un événement brutal a stigmatisé la difficulté pour que s’harmonise la planète : le 11 septembre 2001, ce fut la destruction des Tours Jumelles du World Trade Center de New York, et d’une partie du Pentagone à Washington par des avions civils détournés par une fraction d’extrémistes symbolisés par les Talibans en Afghanistan. La réaction menée par les USA pour éliminer les Talibans ne s’est pas fait attendre… Mais on se demande si un semblant de paix globale parviendra un jour à s’épanouir, surtout quand on voit récemment que le conflit Israël Palestine s’exacerbe, et qu’un fascisme d’extrême droite réapparaît ici et là.
Certes, on commence à comprendre que dans l’évolution de l’Univers, l’émersion de la pensée serait une brève étincelle !? On peut aussi considérer que l’espèce humaine est en train de vivre sa crise d’adolescence, c’est-à-dire qu’elle est contrainte de devenir adulte, avec des risques non négligeables !?
Angoisse
Angoisse,
Qui se serre en l’effort de s’énoncer
Genre humain cruel et inconscient,
Je t’aime cependant, tes élans
Me sont chers, ils sont miens.
Souffle,
Ton chant du monde est torturé
D’un lent péril qui monte
Aveugle, sourd, impitoyable.
Qu’en demeurera-t-il ?
Quelle forme imprimer au message ?
Comment désaltérer chacun
Aux dimensions de notre soif ?
Femme,
Eve du premier au dernier temps
Tout en moi t’appelle encore,
Que notre vie s’embrase
Si elle doit mourir.
Enfant,
Fils d’un amour et d’un espoir
Ma crainte affronte pour toi
Tout l’élan de mon être.
1965
On connaît le « Cogito ergo sum » en latin de René Descartes « Je pense donc j’existe » : autre façon de sous-entendre « qu’il faut cogiter » ! Et Charles Péguy l’a ensuite souligné en disant : « Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles », et aujourd’hui, on peut craindre comme Théodore Monod que : « L’humanité risque de disparaître».
Je me suis posé cette question dès 1962 (j’avais 20 ans) en début de la « guerre froide » et commençant à deviner notre épopée démographique ainsi que des bouletsculturels et religieux accrochés à nos basques… Dès cette époque, je comparais l’aventure individuelle à celle d’un peuple, ou à celle de l’humanité tout entière.
Comme vie individuelle, on prend instinctivement référence : à notre propre vie, à celles de nos proches, celles des gens que l’on connaît et celles tirées de récits d’aventuriers ou de penseurs… C’est la réaction émotionnelle et sentimentale qui nous touche d’emblée, avec des événements brutaux (ou merveilleux) qui marquent notre vie… Particulièrement à l’adolescence, car il nous faut des moments d’émerveillement et de rêve pour compenser ceux d’angoisse ou de souffrance. L’adolescence individuelle est marquée d’une capacité d’émerveillement et d’une soif amoureuse qui n’est guère transposable à l’adolescence de l’humanité elle-même ! Mais la part d’angoisse existentielle et le besoin de rêve sont transposables à l’humanité entière…
J’étais adolescent lorsque le démarrage de l’aventure spatiale a joué un rôle de rêves pour pas mal de gens, et cela s’est multiplié par des œuvres de Science-Fiction démarrées par Jules Vernes par son voyage vers la Lune ou par H.G. Wells par sa guerre des mondes et ses petits martiens, avant les œuvres d’Isaac Asimov ou d’Arthur C. Clarke…