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"À la conquête des mystères" est un voyage où vérités et légendes s’entrelacent. Il nous emmène à la découverte de lieux énigmatiques, dévoilant les secrets cachés de notre passé. En explorant des mythes, contes et récits ancestraux, il soulève des questions sur la coexistence des humains et des dinosaures, ainsi que sur la réalité de géants et de nains.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Yoackim a consacré de nombreuses années à la recherche et à l’analyse des civilisations anciennes. Dans cet ouvrage, il partage les découvertes et les leçons tirées de ses expériences.
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Yoackim
À la conquête des mystères
© Lys Bleu Éditions – Yoackim
ISBN : 979-10-422-4000-4
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Vérités sur le mensonge, des mensonges vrais…
Découverte d’un monde volontairement caché…
Yoackim Concept
Il existe des histoires, des contes, des utopies, des imaginations tel qu’il est bien difficile de savoir la vérité sur une chose classique, sur une construction ancienne, sur une cité perdue, sur les meurs et coutumes des ancêtres de la civilisation lointaine.
Que cette civilisation soit riche en paroles, en totems, en statues ou symboles ! Elle nous donne le reflet des dires de leurs grands-parents.
Parfois, il est compliqué de faire la part des choses entre la réalité et le mensonge, l’affabulation, ou l’incroyable découverte du fantastique.
Depuis plusieurs années, je cherche les vérités sur ce qui m’entoure, ayant eu toute ma vie, une sainte horreur des mensonges. Je me cantonne à effectuer les recherches nécessaires sur une aberration apprise en cours d’histoire, lorsque l’on avait dit que les hommes tractaient les blocs de 50 tonnes en les faisant rouler sur des rondins de bois.
Avec les copains de ma classe, nous avions fait une simple division pour en établir un poids relatif à nos petits bras afin d’en arriver au volume d’un parpaing. Nous avions la forêt pour nous fournir les billes de bois. Il ne restait plus qu’à mettre tout ça en application.
Bien entendu, vous vous doutez que nous ne sommes pas arrivés à faire bouger le cube d’aggloméré.
Nous avons fait ce genre d’expérience aussi, sur le sable mouillé de notre Côte Vermeille, de la région.
Le sable mouillé ne supportait pas le poids de l’agglo.
La jeunesse, c’est passé. J’avais dans mon esprit la sensation que cette vérité scolaire n’était pas la mienne.
Vous allez découvrir les choses cachées, mais toujours, en gardant la tête sur les épaules, afin de ne pas passer pour un complotiste ou faisant partie de la théorie de je ne sais quel adorateur d’un E.T. venu de je ne sais où ?
À ce jour, les spécialistes, chercheurs, archéologues et autres scientifiques arrivent enfin à mettre au jour une nouvelle hypothèse, possible ou plausible, de ces histoires invraisemblables que nous avons pu apprendre.
J’ai écourté volontairement certaines données mathématiques telles que le nombre d’or ou Pi, ou les formules chimiques des produits employés.
Lorsque je « bâtis » un livre, j’aime bien que le lecteur ait le plaisir de dévorer un chapitre sans interruption, je dois reconnaître qu’ici, les chapitres sont longs pour démontrer sur quoi, et comment se sont basés leurs recherches, mais il y a tellement de choses à dire.
Regardez les photos que vous pouvez trouver sur le moteur de recherche de votre choix. Vous repenserez alors que finalement tout est possible dans mon récit.
Je vous souhaite beaucoup de plaisir à la découverte d’un ancien monde à notre porte.
Bonne lecture.
Si l’on en croit ce cher et très cher écrivain, décrivant des scènes de la mer comme :
Ô flots ! Que vous savez de lugubres histoires ! Ou encore Flots profonds redoutés des mères à genoux ! On aurait tendance à vouloir devenir cette mère pleurée par ce marin perdu dans le flux et le reflux d’une mer aussi calme que terrible.
Cette histoire débutera où se terminent les autres. Si mon métier de gardien de phare m’a permis de voir les éléments déchaînés et apaisés de l’océan, il n’en est pas de même pour tout le monde. Ramasser des coquilles de moules sur la terrasse d’une tourelle que l’on dénomme phare, parfois ancré par des haubans au fond de la mer soutenus solidement aux « corps-morts », n’est pas rare dans cette tumultueuse mer qui nous emporte dans son antre des noirceurs profondes.
Les déferlantes sont d’une hauteur que même l’être humain sensé ne peut comprendre de telles situations ni circonstances. Il peut y avoir, dans des possibilités qui sont le plus souvent asservies par un gardien amoureux de son travail, de sa vie monotone tellement mouvementée parfois, lorsque le ciel, la terre et la mer ne font plus qu’un.
Il était donc une fois, dans les dédales du courant marin, qui avoisine le phare de la vieille, d’où le nom de vieillesse qui passe et repasse dans ce raz de sein, où périrent bon nombre d’hommes, femmes et enfants, tellement les forts courants de ce couloir nous emportent, sans même avoir eu le temps de voir si le bateau est toujours sous nos pieds.
Ce jour de carême où les vieilles de l’île d’en face sortent de l’église, un nuage lugubre, néfaste, noir, bleu, de couleurs abondamment sombres, qu’il n’y a pas de synonymes, pour apercevoir la mélancolie qui survole l’île et ses phares alentour, couvrant jusqu’à Armen, la symbolique et l’éternelle bougie meurtrière des gardiens.
Alors que nous avions parcouru les flots encore calmes, avant le déluge, le bien-être et tout ce qui peut rendre une famille heureuse, nous sommes revenus dans notre île, pour reposer nos âmes et nos cœurs.
Je me demande si la réalité n’était pas un rêve.
Le songe d’une nuit, l’illusion d’un autre temps, l’invraisemblable réalité d’un songe.
Je positionne ma canne à pêche et lance le bouchon au milieu de la mer protectrice de notre garde-manger, pour y attraper le menu de ce soir.
En ramassant plusieurs poissons sur le pont qui étaient tombés après le fort coup de vent brusque et soudain, mon regard est attiré par un objet brillant, une sorte de perle, un peu plus grosse, mais sans être plus dense qu’une balle de ping-pong.
Je la prends délicatement dans mes doigts gantés, lorsque cette balle rebondit quelques centimètres plus loin, puis encore un peu plus loin.
Je m’avance intrigué par cette étonnante partie de cache-cache quand cette balle se met à venir à la hauteur de mon visage comme si cette perle voulait me voir de près.
Je souris en fixant la luminosité de la sphère qui semble avoir grossi, elle est devenue une balle de tennis blanche et lumineuse.
Surpris ou étonné, je continue à la regarder en souriant. Je recule un peu en approchant délicatement ma main droite à sa hauteur.
La sphère part vers la gauche puis vers la droite, du haut vers le bas, du bas vers l’arrière de mon corps, revient devant et se met à grossir.
Elle devient plus grosse, plus petite, change de forme. Elle est carrée, triangulaire, hexagonale, toutes les formes géométriques dont certaines me rappellent le visage de mes amis, de moi-même, du plus grand des grands chênes de la forêt.
Cette boule n’est plus une boule, elle est tout sauf la petite balle de ping-pong que j’avais aperçu quelques minutes auparavant.
Je fixe l’objet et essaie de comprendre ce phénomène.
Un éclair vient à croiser mon regard sur cette chaloupe, servant pour une éventuelle relève du personnel qui ne se fera peut-être jamais.
(Il faut faire semblant de retirer la souffrance pour la demander et augmenter sa croyance ! Y.)
Une lueur vive, un phénomène indescriptible.
Est-ce une forme de vie inconnue ou simplement un effet de mon imagination ?
Mon esprit devient réfléchi. Je m’abandonne aux idées les plus farfelues.
Alors que mon bras droit reste immobile, je constate que mon bras gauche remonte vers cette chose, pour peut-être capter la bille avec mes deux mains.
Ma surprise est assez inhabituelle, la forme blanchie, se transforme à nouveau en boule blanche, mate, puis de plus en plus lumineuse.
Elle brille de mille feux.
Elle scintille même. Elle reste statique devant mon visage.
Je suis rarement surpris par quelque chose d’inconnu.
Pourtant, je suis dans l’étonnement le plus perplexe, tellement ébahi que machinalement, je positionne mes mains en creux afin de l’inviter à se positionner à l’intérieur.
La bille s’y installe, elle se positionne parfaitement entre mes doigts. Je la sens épouser les formes de mes mains puis disparaissent.
Je ressens toutes les formes, mais n’aperçois aucune vision de mon toucher.
Une voix calme et claire se fait entendre derrière moi, me disant : « Je suis toi. »
Doucement, les mains tendues, je me retourne pour savoir qui me parlait.
Je me retrouve avec moi.
Je suis en face de moi !
C’est un miroir !
Je souris, et à mon tour, je lui adresse d’un grand sang-froid.
« J’ai besoin d’un grand coup de peigne ! »
Aussitôt, ma longue chevelure retrouve ses ondulations naturelles comme si le barbier du village avait fait un miracle en un clin d’œil, malgré le vent forcissant de plus en plus.
— D’où venez-vous ?
— Nous avons suivi ta vie de gardien de phare en mer, et tu mérites d’avoir notre soutien.
— Pourquoi, que se passe-t-il ?
— Nous avons beaucoup de pouvoirs de transformation, mais pas celles des dieux.
— Si vous communiquez avec moi, c’est que vous avez peut-être besoin de quelque chose ?
— Oui !
— Allons bon, moi qui voulais prendre un peu de repos dans notre trajet jusqu’au phare pour en faire la relève… « Ma vieille planète Terre, me voilà sollicité par des extraterrestres. »
— Nous vivons sur cette bonne vieille planète depuis la création de celle-ci.
— Cela ne vous rajeunit pas !
Quatre milliards d’années ! Ne me dites pas que vous êtes immortels.
Alors quoi ?
— La planète se détruit de jour en jour, elle va dans quelques années exploser et se durcir.
Comme le fit jadis le satellite que vous appelez lune.
— Comment puis-je arrêter ce phénomène qui s’est déjà produit lors du grand cataclysme ?
— Cette fois, c’est pire !
— Comment ça pire ?
— Simplement, que cette fois-ci, tout va disparaître !
— Alors vous parlez d’une explosion ou d’une implosion.
— Oui, le noyau de la Terre se transforme et va refroidir le magma sous la croûte terrestre, pour devenir un bloc dur, comme de la pierre froide.
— Comment donc voulez-vous que j’intervienne dans cette force de la nature ?
— Si tu le peux !
— J’ai toujours trouvé des solutions aux problèmes écologiques, mythologiques, mais là, je ne vois pas du tout comment trouver une solution !
— Nous devons retourner vers ta deuxième famille !
(Un grand converti est heureux et fervent, qu’il a tant souffert de ne croire en rien ! Y.)
Ton fils est la meilleure arme que tu pourras utiliser avec l’équipe que vous avez, auprès de ton frère d’adoption.
— Mon demi-frère est un peuple à lui seul. Il représente plusieurs peuples, plusieurs nations.
Plusieurs planètes, de toute race, de toute ethnie.
C’est bien mon demi-frère de Paea dont vous parlez ?
— Oui !
— Bien sûr, puisque c’est un duplicata de moi-même.
Mais je ne vois pas ce que vous voulez à mon fils ?
Quel est donc votre idée ou votre plan pour faire cette transformation ?
— Il faut faire un essai sur un autre duplicata.
— Ben voyons, il faut donc créer une terre numéro deux dans un lieu inconnu !
— C’est exactement ce que nous devons faire pour faire des expériences afin que le noyau ne refroidisse pas le magma.
— Et où avez-vous l’intention de faire ce type d’expérience ?
— Nous avons pensé que nous pourrions aller à la limite de notre système !
Au-delà de Neptune se cachent plusieurs planètes de la taille de notre Terre !
— Je pensais que vous alliez faire le double de la planète Terre dans l’atelier de mon garage.
— Nos astrophysiciens ne voulaient pas découvrir de nouvelles planètes, mais des objets transneptuniens.
C’est-à-dire, tous les objets dont l’orbite est en majorité située au-delà de la planète Neptune.
Pluton est par exemple un objet transneptunien.
Ils ont découvert que son orbite était en quelque sorte « déréglée ».
— Allons bon ! « Comment diable » cette histoire-là est-elle arrivée ?
— Les objets tournoyant autour du Soleil respectent un certain nombre de règles, une distance maximale d’une distribution dans l’espace aléatoire, mais, sur un même plan.
— Soyez plus précis, c’est un peu de l’inconnu pour moi.
— La mesure des astrophysiciens étant 150 unités astronomiques.
Or, les éléments de la ceinture rocheuse en question sont groupés et situés pour certains à 525 unités astronomiques et, surtout, ne sont pas situés sur un même plan.
— Ce n’est pas un simple gardien de phare comme moi, qui va résoudre les problèmes des planètes dont tu parles.
— Si, tu le peux.
— Je vois que le bateau est figé, les collègues sont droits comme des « I », et je vous parle, dites-moi que je rêve !
— Non, tu ne rêves pas, il n’y a que toi qui peux sauver la planète.
— Les nuages ne bougent plus, il n’y a pas de vent, pas de mer, tout est paralysé.
— Vas-tu enfin te décider à nous aider ?
— Pourquoi moi ?
— Il n’y a que toi qui as ce pouvoir.
— Voilà bien quelque chose d’étrange, j’ai des pouvoirs, oui, mais de rebouteux, ce qui n’a rien à voir avec les plans sur la comète.
— Pourtant, toi seul en es capable.
— Capable de faire quoi ?
— D’inverser les planètes.
— Quoi, vous plaisantez, vous avez des pouvoirs sur le temps, et c’est moi, pauvre ouvrier technicien, qui va changer les plans de planètes, dont je ne sais même pas, où elles se trouvent ?
Vous voulez que je redresse le plan, ou que je rapproche les planètes, pour être dans le bon ordre des choses.
Je ne vois pas le rapport avec le refroidissement de la terre.
(Si l’on pouvait passer des heures à torturer un incrédule, il bénirait celui qui a fait croire en lui ! Y.)
— Tout vient de là.
— Pas possible ?
— Cette étude estime que ce nombre important d’objets dotés de paramètres orbitaux inattendus provoque des forces invisibles qui altèrent l’orbite des objets transneptuniens, situés très loin du Soleil.
Nous sommes surs que des planètes inconnues existent au-delà de Neptune et de Pluton.
Imaginez que le Soleil et ces planètes inconnues soient des aimants.
La ceinture rocheuse serait plutôt attirée par ces dernières.
Donc il serait plus simple de créer une autre terre, que de déplacer tout un système anarchique.
Il y a l’existence d’une planète 10 fois plus grosse que la Terre aux confins de notre système solaire.
— Il faut faire appel à « Superman ».
— Ne plaisantez pas. C’est très grave !
— Désolé mon ami, mais je ne vois pas ce que je peux faire, si ce n’est que de déplacer les planètes pour qu’elles soient sur la trajectoire normale de 150 unités astronomiques.
— C’est exactement ça.
— Je vais chercher ma baguette magique, et hop !
— Nous avons et faisons appel à vous ! Car vous seul pouvez réussir à remettre les planètes dans le bon ordre !
— Impossible !
Je n’ai jamais fait ce tour de force et qui nous prouve que le refroidissement de la terre ne poursuivra pas ce qu’elle a commencé à faire depuis plus de 5 000 ans.
Il semblerait que vous ayez une technologie très avancée !
— Pas tout à fait, nous avons le pouvoir de nous transformer, mais pas celle de déplacer les matériaux de plusieurs tonnes !
— Entre transformer une planète par des procédés chimiques pour y importer le bien-être de la Terre, et celui de déplacer plusieurs planètes, c’est une ambition sur laquelle nous devons travailler.
— Merci !
— Je ne vous promets rien, je ne suis pas un dieu.
— Si seigneur !
— Je ne suis pas né pour être le seigneur !
— Si seigneur !
— Je n’ai guère de solution à ce problème !
— Si seigneur, vous avez toujours trouvé une solution à tous les problèmes, d’ici ou d’ailleurs.
— Je crains que cette fois-ci le déplacement des planètes ne soit pas vraiment dans mes cordes !
— Seigneur ! Vous devez trouver une solution, la vie de nos peuples est une priorité.
— Je le conçois, mais je doute de pouvoir trouver une solution.
En ce moment, je me détends en pêchant dans cette mer d’Iroise, ou le poisson foisonne.
J’aimerais que vous me disiez un peu plus sur votre vie, vos us et coutumes comme l’on dit.
— Nous pouvons vous emmener dans notre dimension !
— Nous verrons cela plus tard, dans l’immédiat…
Quoique ! Je te suis !
(J’ai remarqué que la torture du doute est toujours suivie par les plus hautes faveurs, il ne faut jamais se décourager. Y.)
— Seigneur !
— Je vais être obligé de vous réduire.
— Arrête de me dire seigneur.
— Oui, bien sûr, c’est normal.
— Nous sommes un peuple remontant aux origines de la création de la planète.
Myanmymar aresconoidesest un minuscule insecte hyménoptère térébrant de la famille des Mymaridae considéré comme parasitoïdes oophage.
Nous avions, du moins nos lointains ancêtres, cette pratique d’avoir une nourriture composée d’œufs.
Nous sommes sur la planète Terre depuis plus de cent millions d’années.
Nous faisons très attention à notre sécurité, et n’habitons que dans des contrées sauvages ou l’être humain n’est pas encore venu nous capturer, ou nous charger de pesticides.
La forêt de Grand Arbre, où tu vis avec ta famille, est merveilleuse en ce genre. Il y a tout et pas de prédateurs pour notre peuple.
Nous voici à la dimension de la fourmi, mes gardes sont là, pour nous protéger dans le cas d’une éventuelle attaque de frelons ou d’oiseaux.
Comme vous pouvez le constater, seigneur, nous sommes de la taille d’une guêpe minuscule.
La totalité du corps mesure environ 535 microns, soit un demi-millimètre de long.
Notre tête fait presque cent vingt microns de largeur, composée d’yeux de bonne taille. Quant à nos antennes, elles ont huit segments, les palpes maxillaires et trois éléments.
Le plus surprenant est que vous ne soyez pas épiant du regard, sauf votre respect, seigneur.
— Jusqu’à ce jour, j’ai vu tellement de races et d’animaux différents, que plus rien ne m’étonne. C’est peut-être pour cela que je parle aux animaux, comme à vous qui faites partie des insectes minuscules certes, mais, hexapodes quand même.
— Nos ailes antérieures sont étroites, avec une nervure alaire présente sur les deux tiers de l’aile.
Les ailerons postérieurs sont également spécifiques et parallèles.
Les pattes montrent de longues phalanges ou tarses avec cinq segments.
Nos tibias ne sont pas très visibles, mais sont de la même longueur que les tarses.
L’oviscapte ou ovipositeur est l’appendice abdominal, généralement long et effilé, à l’aide duquel nos femelles déposent leurs œufs dans les endroits favorables à leur incubation.
Chez nous, il est de deux cent dix-huit microns de long.
Plusieurs espèces partagent les mêmes et principales caractéristiques.
Par contre, tous les mymaridés actuels possèdent des palpes maxillaires.
Nous sommes à l’intérieur d’un tronc d’arbre assez conséquent pour que notre peuple soit en toute quiétude.
Nous y sommes depuis cent trente ans dans cet arbre bis centenaire.
— Je vois que vous avez d’immenses salles aménagées de technologies performantes et de tout le modernisme que nous avons.
— Oui seigneur, nous travaillons sur l’invisibilité instantanée. Nous n’avons pas résolu le problème, il semblerait que pour vous, vous ayez dépassé cette fonction.
— Oui, il faudra demander aux spécialistes, afin qu’ils puissent vous aider sur ce nouveau procédé, c’est un peu grâce à vous qu’ils ont acquis ce savoir.
— Nous leur avons communiqué les bases.
(L’esprit humain est trop petit pour être compris par un sage, car le coquillage ne peut contenir l’Océan. Y.)
Voilà seigneur, vous savez tout de notre peuple qui vit dans cet arbre, et d’autres suivant leurs longévités, cela représente plusieurs siècles de vos années terrestres.
Nos pères nous transmettent génétiquement tous leur savoir avant de mourir.
Donc, à la saison prochaine, mon fils sera moi.
Je vous propose de m’occuper de votre repas de ce soir par un excellent bar aux fines herbes telles que vous et votre famille l’aimiez.
— Je n’en suis pas si sûre que toi mon frère (Marcel, frère d’adoption) !
— Tu es là mon ami, alors il faudra plus de poisson.
— Qui est ce peuple avec qui tu converses depuis un temps infini et que je ne vois pas ?
— Nous sommes du dessous et du dessus, nous avons beaucoup de possibilités pour avoir des habitacles sécurisés.
Lorsque vos gens sont en danger pour avoir mal étayé une galerie, un tunnel, nous le consolidons sans que vous ne le remarquiez !
— Vous… Oui, je vous vois, et comment vivez-vous à nos côtés, sans que nous le sachions ?
— Sans être visible, mais à ce jour, depuis que nous vous avons aidé, nous pouvons être en phase avec vous, car ensemble, nous combattrons le problème que j’ai exposé.
— Avant toute chose, nous devons nous restaurer et repartir sur…
— Nous savons tout cela, mais vous ne savez pas que nous sommes les peuples de l’infiniment petit sur cette planète qu’est la terre.
Ceci n’est qu’un petit rappel de notre bien-être, entre la terre et le système où nous vivons.
Je vous propose donc de tous nous réunir et trouver une solution à ce problème de dressage de plan ou de rapprochement des planètes, pour que tout rentre dans l’ordre.
(Une part de la vie doit être minime, l’autre doit être réservée aux activités. Y.)
Nous appartenons à la famille des Mymaridés.
Nous sommes des Hyménoptères Apocrite Térébrant.
Nous sommes pourvus d’ailes, ce qui nous confère un certain confort pour nos déplacements.
Nous sommes aptères et contrairement à cette variété d’insectes, nous ne sommes pas aveugles et avons l’apparence humaine.
Parfois, nous nous transformons, depuis que nous avons acquis ces pouvoirs, il y a plus de trente-cinq mille ans.
À l’origine, nous faisions la bagatelle de cent trente microns de long.
Nous avons opté pour la taille de douze centimètres, mais pouvons revenir à notre taille d’origine ou simplement à votre taille pour faciliter les contacts.
— Je crois que ce serait mieux pour tout le monde.
— Zic ! Cela, vous convient-il, seigneur ?
— Oui, passons à table.
— Nous avons prévu un festin pour tous, mes amis vont faire le service, cela nous aidera à trouver des solutions en parlant de ce grand problème.
Toutes les planètes de notre système solaire tournentautour de notre Soleil.
Ce mouvement est appelé révolution.
Sur Terre, la période de ce mouvement est de 365 jours, soit une année.
À la révolution autour du Soleil s’ajoute la rotation des planètes sur elle-même.
La période de rotation sur Terre est d’environ 24 heures, soit la durée d’une journée.
Supposons maintenant que l’on puisse geler le mouvement de rotation de la Terre.
C’est alors la révolution des autres planètes qui gravitent autour du Soleil qui provoque des déplacements visibles.
La position des planètes dans le ciel va changer au cours du temps.
Ce changement est léger, mais tout de même visible.
Pour expliquer le mouvement rétrograde des planètes, prenons un exemple.
Levez un doigt devant vous et bougez-le lentement vers la droite.
Déplacez alors rapidement votre tête dans le même sens.
Par un effet de projection, votre doigt semble se déplacer vers la gauche.
En effet, le mouvement rétrograde est le contraire de son déplacement de base.
Sur Terre, nous observons le système solaire et les informations que chacune d’entre elles contient.
Dicopomorpha echmepterygis : le plus petit insecte du monde avec une taille comprise entre 0.139 et 0,240 mm.
Megaphragma caribea : la plus petite guêpe du monde avec une taille comprise entre 0,181 et 0,224 mm.
Scydosella musawasensis : le plus petit coléoptère du monde avec une taille de 0,338 mm.
Euryplatea nanaknihali : la plus petite mouche du monde avec une taille de 0.4 mm.
Curculionidés : avec une taille de 0,5 mm.
Wasmannia auropunctata : petite fourmi de feu ou fourmi électrique, plus petite fourmi du monde avec une taille de 1,5 mm.
(Le monde qui nous entoure est plein de mystères que nous admettons, pourquoi repousser les vérités sublimes d’une exception. Y.)
Culex pipiens : moustique commun, plus petit moustique du monde d’une taille de 3 à 7 mm.
Puces : avec une taille comprise entre 1.5 et 3,3 mm.
Boreidae : avec une taille de 6 mm.
Brephidium exilis : bleu pygmée de l’Ouest, le plus petit papillon du monde avec une taille comprise de 12 à 20 mm.
(Si tu es embrassé de choses matérielles, tu seras agité de soucis continuels. Y.)
C’est là, le plus important, découvert par Isaac Newton, il décrit la gravitation comme une force responsable de la chute des corps, et celui du mouvement des corps célestes.
L’attraction entre des corps, ayant une masse, comme, les planètes, les satellites naturels ou artificiels.
Si on applique cette loi dans le cas qui nous intéresse, il y a une cassure dans le système reposant sur la loi.
La révolution synodique est définie par le temps nécessaire, pour qu’une planète revienne dans le même alignement que la Terre et le Soleil.
Pour la calculer, on applique la formule suivante :
Sois S, la révolution sidérale d’une planète, O sa révolution synodique et T celle de la Terre :
On peut aussi utiliser :
— Pour moi, c’est du charabia, mais poursuivez mon ami qui se nomme comment ?
— Maiz, je poursuis donc…
Le fait que l’on soit en mouvement n’a aucune sensation particulière.
La seule chose que nous pouvons physiquement ressentir, c’est l’effet de force d’accélération ou d’une réduction de cette force.
Lorsque nous sommes dans une voiture qui roule à vive allure, nous ne ressentons rien sauf, si celle-ci se met à freiner brusquement, nous serions projetées vers l’avant et, si nous accélérons tout aussi brutalement que pour le freinage, nous serions attirés sur le siège.
Sur la surface de notre Terre, notre déplacement n’est pas linéaire, droit ou en ligne, mais circulaire autour d’un axe de rotation.
Nous ressentons cette force que l’on appelle la pesanteur.
Elle correspond à la somme de deux forces distinctes.
La force qui attire le corps, dite gravitationnelle, et la force centrifuge (celle qui éjecte le corps).
La Terre n’est pas une sphère, alors la force gravitationnelle n’est pas la même partout.
— Ne compliquez pas mon ami, c’est déjà difficile à comprendre !
— Aux pôles, nous serons plus attirés qu’à l’Équateur, car nous sommes plus proches du centre.
La force centrifuge ne dépend pas de l’endroit où l’on se trouve.
La différence de force centrifuge à l’Équateur et aux pôles n’est que de 0,5 %.
C’est pour cela que nous ressentons la force centrifuge, plus que la force gravitationnelle.
— Il faudra que vous transmettiez tout cela à mon cerveau, je ne capte pas tout ce que vous me dites, si vous l’imprimez, peut-être le comprendrai-je mieux ?
(Les génies se sont saisis par la profondeur et se sont inclinés devant l’intelligence faite à un hommage à la bêtise humaine. Y.)
Dans notre système, certaines sont de plusieurs jours, mais aussi de plusieurs années pour d’autres.
Mercure/87,969 132 jours.
Vénus/224,701 jours.
Terre/365,257 jours.
Mars/686,960 jours.
Jupiter/4 335,355 jours (11,87 années).
Saturne/10 757,737 jours (29,45 années).
Uranus/30 708,160 jours (84,07 années).
Neptune/60 224,904 jours (164,89 années).
Pluton/90 613,306 jours (248,09 années).
Sedna/4 154 395,421 jours (11 374 années)
— Je vous vois venir avec vos gros sabots, vous voudriez que j’aille faire un tour sur Sedna !
Que je prenne mon vélo, et que j’y fasse un saut !
— Oui seigneur, si vous n’en voyez pas d’inconvénient, toutefois, il faudra vous munir de scaphandre à oxygène, nous ne savons rien de cette planète ou plutôt ce gros astéroïde !
— J’ai beau regarder, je ne vois pas vos sabots ni ma bicyclette.
On verra, dans l’immédiat, vous féliciterez votre cuistot, ce repas, avec quelques noix fraîches concassées, est tout à fait exquis.
Je pense avoir une solution…
J’aimerais avoir plus de renseignements sur cette histoire de plan orbital.
— Pour répondre à cette question, retournons à l’origine du système solaire.
— Veuillez ne pas trop compliquer vos explications, je vous écoute.
— Tout commence avec une nébuleuse de gaz composé d’hydrogène et d’hélium, de grains de silicates, de glaces et de matières organiques.
Le « diamètre » d’une nébuleuse standard mesure environ 5 à 500 années-lumière.
Au sein de cette nébuleuse, les zones qui atteignent une masse critique vont s’effondrer sur elles-mêmes.
Un certain nombre d’amas vont ainsi se différencier, condenser, puis évoluer en disques protoplanétaires dotés d’une étoile centrale.
— Une étoile centrale est, ce que j’appelle un Soleil !
— Comme vous voulez seigneur.
On estime qu’une nébuleuse peut compter, entre 1 à 500 disques protoplanétaires.
Si la force de gravitation intervenait sur la nébuleuse, et si son moment cinétique était exactement nul au départ, la contraction du nuage conduirait à une sphère, parce que la force de gravitation est une force radiale.
— Donc elle est orbitale et non radiale.
— Oui seigneur, il n’y a pas de raison pour que cette nébuleuse soit parfaitement symétrique…
Les particules qui le composent sont animées de mouvements aléatoires.
— … Et devienne donc orbitale.
— D’autre part, la conservation de son moment cinétique conduit à une augmentation de la vitesse de rotation des particules du nuage, au fur et à mesure de sa contraction.
(Je les avais faites pour de grandes choses… Créées pour une destinée sublime… Pour une force ultime… Ils languissent dans les ténèbres, prisonniers de leurs passions… Leurs nobles sentiments sont écrasés sous un monde de frivolités. Y.)
Lorsque le nuage se contracte, R diminue et la masse M reste constante donc, V augmente.
— Je ne sais ce que tu en penses, Marcel, mais je commence à disjoncter.
— Le patineur augmente sa vitesse de rotation sur lui-même lorsqu’il ramène ses bras contre son corps.
Les collisions entre poussières, blocs, etc., concentrent ces éléments dans un plan se rapprochant du plan de la bissectrice de cette orbite, donc de les rassembler dans le plan du disque protosolaire.
Plus cette contraction est forte, plus le centre du nuage devient chaud, jusqu’à ce que la température déclenche des réactions nucléaires.
Je schématise, mais c’est à ce moment-là que tout se transforme.
Une étoile est née !
— Heureusement que vous schématisez mon ami, sans quoi, j’en perdrais mon latin.
— Les fortes densités et températures du centre créent une pression de gaz élevée s’opposant aux forces de gravitation, donc à la contraction.
Le gaz de l’étoile ne se contracte plus.
L’étoile, en s’allumant, émet un très fort vent de particules, qui diminue ensuite pour former ce qu’on appelle le vent solaire, qui chasse vite le gaz, puis les poussières.
Les planètes qui se forment au sein de ce disque sont constituées de l’agglomération de poussières, d’astéroïdes planétésimaux et de gaz qui tournaient déjà.
— C’est d’une clarté, à faire pâlir un mort.
— Elles ont la somme de celles de leurs composants, et tournent donc autour du Soleil selon le sens de rotation de la nébuleuse initiale.
Ce sens de rotation initial dépend du vecteur, moment cinétique de la nébuleuse initiale.
Je ne vais pas développer plus loin, mais il est bon de savoir que cette vitesse est calculée avec la loi de Kepler.
— Vous faites bien de ne pas trop développer mon ami, j’ai du mal à vous suivre.
— Attention, nous ne parlons ici, que de vitesse linéaire moyenne, car il ne faut pas oublier que la vitesse d’une planète varie le long de sa trajectoire elliptique.
Les planètes de notre système solaire, excepté Vénus et Uranus, tournent sur elles-mêmes dans le même sens.
Sur 27 planètes et satellites majeurs, il y a donc deux exceptions (Vénus et Triton, qui ont une révolution et une rotation rétrograde), et un cas particulier (Uranus).
— Allons bon, il y a toujours de vilains petits canards.
— Cette démonstration est inspirée des réflexions de Newton, qui se demandait pourquoi les pommes tombaient et pas la Lune.
Il a observé que la trajectoire d’une pomme qui tombe est d’autant plus grande, que la vitesse linéaire horizontale est élevée.
Il avait même pensé que si la pomme était lancée assez vite, sa trajectoire aurait la courbure de la Terre et la pomme se serait mise en orbite.
— J’ai une solution qui risque être de longue haleine, pour que les planètes suivent leur capture.
— Tu as trouvé ?
— Le problème reste la distance, comment aller sur place ?
— Ce n’est qu’un infime obstacle, nous parcourons le cosmos depuis des générations, et si tu veux venir avec nous, il me sera agréable d’être dirigé par notre sauveur.
— Ce n’est qu’une idée, mais si vous avez la possibilité de faire un ancrage dans la planète principale, et de la remorquer doucement, pour que les autres suivent, alors le plan orbital sera rétabli.
(Leur immortalité avait reçu des ailes. Ils s’amusent à gratter la terre. Y.)
— Magnifique, il faudra prendre le temps, mais tout rentrera dans l’ordre des choses, j’en suis sûre.
— Mon hypothèse semble correspondre à votre demande, il est temps de rentrer sur la vedette de ravitaillement, pour que cette relève se fasse.
— Oui, nous allons remettre les éléments à leurs places.
Merci pour ton aide, je savais que je pouvais compter sur toi.
Ainsi cette aventure, d’une autre dimension, fut terminée pour laisser la place à cette famille de Paea, qui est venue porter « soutien moral » à notre ami Yohan.
— Nous voici sur le bateau et… Les nuages disparaissent, les collègues bougent, Marcel, avons-nous rêvé ?
— Je ne pense pas Yohan, je n’étais pas à bord tout à l’heure, et je vais saluer l’équipage.
— Où étiez-vous donc ?
— Je dormais dans la cale.
La relève fut faite, les gardiens prirent leurs fonctions et les amis, commencèrent à mettre en place les projets d’une balade futurs à travers le temps.
Visiter les fontaines bleues lors de leur descente du phare.
Nous retrouvons les compères un peu perdus dans les alentours du château où les vignes sont productrices du Pineau.
— Je connais le château Baulon, c’est un grand fief d’une vingtaine de journaux.
Je sais aussi qu’il y a des exsurgences bleues, ou résurgences, dans le parc du château.
Je sais cela pour y avoir fait les vendanges en étant plus jeune.
Il y a des souterrains et des enclaves partout autour des fontaines bleues.
— C’est parfait, nous partons immédiatement !
Il existe un moulin en dehors du château et de son domaine.
Je ne sais pas si ce moulin est partie intégrante du château, mais il serait bon que tu essaies de programmer ce site.
— Ce moulin existe depuis trois générations, il était, à l’époque, le plus utilisé du département, il avait pour rôle…
— Je ne te demande pas un historique du moulin, tu ne vas pas toi aussi, me faire le compte-rendu de l’histoire de France ou du monde avant d’arriver sur place.
Dis-moi où nous en sommes, et laisse-toi guider par mon instinct de chasseur.
— Je savais que je pouvais vous faire confiance !
— Ouais ! Si on veut ! Mais bon ! Où en est la destination que j’ai demandée ?
— Nous y voici ! Je ne connais pas le secteur, comment allez-vous procéder ?
— La première chose à faire !
Tu descends, et tu vas demander des renseignements aux habitants du coin, le plus de renseignements possible.
Je poursuis ma route un peu plus loin et je te rejoins dans le moulin avant le coucher du Soleil.
— À tout à l’heure !
Je ne programme rien, il suffit de me laisser conduire dans ces étroits tracés par les lapins ou blaireaux, que sais-je.
En suivant ces couloirs, je suis sûr que la direction est bonne.
Reste à savoir si mes amis pourront visiter les donjons, douves, oubliettes ou je ne sais quelle pièce de torture.
Les tunnels sont très humides, mais cela fera l’affaire pour ce soir.
La journée s’achève, et la lumière va bientôt éclairer les appartements habités du château.
Ma situation de repérage commence à payer, nous n’avons plus qu’à venir.
Les fenêtres du dernier étage s’éclairent, je ne vois pas qui est à l’intérieur, mais…
Il faudrait être parachuté sur le toit du château pour apercevoir les propriétaires.
(Combien de jeunes se sont flétris, tombés, perdus parce qu’ils ont vieilli leurs enthousiasmes. Y.)
Je comprends comment tu es arrivé sur les pattes de velours.
Tu connaissais le vieux moulin ?
— Oui ! Je vais te raconter l’histoire de ce château et du domaine dans lequel j’ai fait les vendanges quand j’étais jeune.
Prochain, départ, demain matin aux aurores.
Direction Saint-Dizant-du-Gua.
Le camping-car est confortable pour nous quatre, je vous raconterai lors de la visite.
Le lendemain…
(La tranquillité, tu ne saurais avoir si tu as l’esprit de lassitude. Y.)
Il faut tout d’abord passer les lourdes grilles en fer, la haute tour Renaissance, sur notre droite et on est dans le ravissement paisible et accueillant du parc de Beaulon.
Un chêne trois fois centenaire au début de cette allée, qui emmène au cœur du sous-bois.
Là, se trouvent les mystérieuses « Fontaines bleues ».
Sources naturelles des eaux profondes, calmes et sereines, colorées en bleu clair, comme par magie.
Les chants d’oiseaux, le cadre merveilleux de ce Soleil, vous font rêver aux légendes d’un lointain passé.
Le site est classé jardin remarquable.
Au retour de cette balade romantique, le pigeonnier avec ses 1 500 nids (appelés cellules ou boulins) disséminés et accessibles par son échelle tournante. Son époque remonte en 1740.
La façade nord du château bâtie en 1480 et son importante lucarne gothique.
Résidence des évêques de Bordeaux au 17e siècle.
Pour rythmer notre visite, nous serons accueillies dans un salon du château où vous pourrez déguster des cognacs et Pineau d’exception.
Cognac Millésimés, cognac VS, cognac VSOP, cognac XO, Pineau des Charentes rouge, Pineau des Charentes blanc, vieux Pineau des Charentes Rouge, vieux Pineau des Charentes blanc.
Bien entendu, nous allons prendre le temps pour visiter, scruter, admirer ces fontaines, ainsi que la beauté de ce jardin extraordinaire.
Tout en faisant la balade dans le jardin, vous allez être surpris par les chants, expressifs de joie des oiseaux.
Mes amis, nous sommes dans ce havre de paix, j’en ai profité pour amener une restauration « sur le pouce », style « déjeuner sur l’herbe ».
Je souhaite que cette visite nous détende, nous réconforte, et nous permette d’approcher une nouvelle période de garde dans l’Océan déchaîné, avec sérénité.
— Quel calme, ce n’est comparable à aucun site visité jusqu’à ce jour.
— Oui, mes amis, je savais que cela vous plairait, je vais passer à l’historique des Fontaines bleues, dont on dit qu’elles seraient habitées, par des fées.
(La patience est ce que nous faisons de mieux, même les génies ne sont pas révoltés devant le mystère. Y.)
Vers 1480, la famille de Vinsons a fait construire le château, il aura le nom de Beaulon en 1510, lorsque la seigneurie de Saint-Dizant appartient à la famille Beaulon.
Les jésuites de Bordeaux récupérèrent les terres pour non-paiement en 1591.
Ce monseigneur de Nesmond, évêque de Bayeux, devint par héritage, le seigneur de Beaulon, en 1712.
Le château fut, au XVIIe siècle, la résidence d’été des évêques de Bordeaux.
Le château de Beaulon devint la propriété de Christian Thomas en 1 965.
Des travaux de rénovation importante ont été effectués sur les bâtiments et les vignobles.
Classé monument historique en 1987.
Après cinq siècles d’existence, le domaine familial, depuis une quarantaine d’années, accueille les visiteurs.
Si mes souvenirs sont exacts, c’est sir Thomas lui-même, qui accueille les touristes, je le vois, nous irons faire la dégustation après.
Le corps de logis est surmonté d’une haute toiture d’ardoise munie de rampants à crochet.
La façade nord présente deux lucarnes de style très différent.
Celle de gauche est un témoignage médiéval, celle de droite est de style Renaissance, à colonnes torses.
Cette dissymétrie architecturale donne du charme à cette bâtisse de cinq siècles d’existence.
Selon le site du château de Beaulon, l’escalier monumental « à l’Italienne » a été rénové.
Il aurait toujours fait partie de la tour originale, toujours présente aujourd’hui.
Une tour cylindrique datant de 1740, appelée le pigeonnier, présente un toit conique recouvert de tuiles plates de terre cuite et percée de lucarnes à frontons de pierre.
Dans ce pigeonnier se trouvent 1 500 boulins (nids) en pierre de poterie.
Pour accéder aux nids, une échelle tournante est également une curiosité à ne pas manquer.
Le château de Beaulon a été inscrit à l’ISMH (Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques) le 16 décembre 1987.
Il y a 13 hectares de parc représentant un jardin à la française.
Le tout est labellisé « Jardin remarquable ».
À l’entrée du parc, le visiteur est accueilli par des conifères taillés, puis des bananiers qui profitent de la douceur du climat de la région.
Les Fontaines bleues sont des exsurgences ou des résurgences, dont la couleur bleu turquoise est due à la présence d’algues microscopiques.
Dans la clairière, les bassins des fontaines forment des entonnoirs de 5 à 20 mètres de profondeur.
La température constante de 13 °C coule avec un gros débit, formant l’étier de Beaulon.
Chaque fontaine porte un nom : Miroir des fées, Source vive, Fontaine aux fées, etc.
— Ça, nous savons tous qu’elles se réunissent ici, certains disent qu’elles y vivent toute l’année.
— Tu ne vas tout de même pas me dire que tu ne les as jamais vues.
— Je ne les ai jamais vues !
— L’aménagement a été étudié en jardin sauvage, avec des aulnes, des frênes, des érables et des vivaces du pays.
Les libellules pullulent dans ses bassins.
Elles sont très présentes dans tout le parc.
Les chais du château se visitent sur demande.
La vente de bouteilles ayant dix, quinze, ou vingt années de vieillissement donnent un goût inégalé au Pineau de la région.
(Les jeunes fuient dans leurs errances un amour et un bonheur qu’ils recherchent désespérément. Y.)
Le pineau du château Baulon est une spécialité rare, dans cette région !
— Tu vois Marcel, Edna, vous avez devant vous, une exceptionnelle, vision de la rareté d’un site, aussi merveilleux que celui-ci.
— C’est la première fois de ma vie que je vois les reflets du Soleil couchant dans des fontaines bleues.
— Oui, c’est d’une beauté fantastique, ce sera un des plus jolis sites que je vais vous faire découvrir, mon épouse et moi-même venons faire une petite visite périodiquement dans cet endroit charmeur et charmant.
Toutes les sources viennent du Massif central, souterraines, pour ressurgir à quelques kilomètres à peine, de l’estuaire de la Gironde.
Pour clore la visite, venez voir le magnifique pigeonnier, avec ses 1 500 nids, et l’échelle interne pour y accéder.
La journée s’achève, et la lumière va bientôt éclairer les appartements habités du château.
Ma situation de conteur commence à payer, je vous vois enclin à scruter les moindres détails et recoins de ce parc.