C’était nous - Manon Guyollot - E-Book

C’était nous E-Book

Manon Guyollot

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Beschreibung

Une solide amitié lie Flavien, Éden, Élise et Matthias. Pourtant, après les résultats du baccalauréat, leurs chemins sont amenés à se séparer. De ce fait, ils veulent faire une dernière chose ensemble, une activité mémorable : participer à LA soirée de l’année, organisée par un mystérieux inconnu. Seulement, ils sont loin de se douter des surprises que leur réserve cette ultime sortie.


À PROPOS DE L'AUTEURE


Écrire est pour Manon Guyollot un exutoire, un moyen de remise en question et d’instruction. Avec C’était nous, elle met en avant ses émotions et souhaite insuffler une dose d’espoir aux personnes qui se sentent seules pendant les moments difficiles.

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Manon Guyollot

C’était nous

Roman

© Lys Bleu Éditions – Manon Guyollot

ISBN : 979-10-377-6901-5

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Chapitre 1

— Allô
— Flavien, tu es réveillé ?
— Non mais il est quelle heure-là ?
— Flavien, il est 9 h 40 ! Tu sais quel jour on est au moins ?!
— Euh oui, on est le 5 juillet, enfin je crois.
— OK et tu sais ce qu’il y a aujourd’hui, le 5 juillet 2017 ?
— Non, quoi ?
— Flavien, ce sont les résultats du bac aujourd’hui, enfin plus précisément dans 20 minutes, dépêche-toi de te préparer !
— Oh merde… j’avais oublié, à tout de suite.

Moi, je suis Flavien, je suis quelqu’un de plutôt posé et calme, parfois en recul et renfermé. Je ne dégage pas autant de joie de vivre et de vivacité que mes potes ou même que les autres personnes de mon âge pourtant je suis bien dans ma tête et dans mon corps. Avec mes potes, on se connaît depuis une éternité si bien qu’ils sont devenus ma famille, celle que je me suis choisi et je ne les changerais pour rien au monde car on est complémentaire ensemble, unis. Je les aime plus que tout.

Je suis Flavien mais je suis surtout en retard. Cependant, je ne peux m’empêcher de scruter ma chambre. Les murs bleus, ma bibliothèque remplie de mangas, ma petite étagère où sont empilés mes CD, je dois avouer que j’ai un registre assez varié allant du rap à la variété française en passant par le reggaeton ou encore le rock’n’roll…

Et puis il y a aussi mon bureau où mes cours trônent dans tous les sens empilés les uns sur les autres et sur la chaise de bureau se trouve un monticule de fringues plus ou moins propres et plus ou moins mis entre 0 et 3 fois. Je me décide finalement à me lever et à m’habiller. En sortant de la chambre je tombe sur celle de ma sœur, je m’attarde un peu devant, de toute façon je ne suis plus à ça prêt, je suis déjà en retard. Elle à l’inverse ses murs sont roses, des posters à l’effigie de son boys band préféré trônent sur les murs, elle a une coiffeuse avec une belle boîte à bijoux et du nécessaire de maquillage et de coiffure, sur un mur où exceptionnellement il n’y a pas de poster de son groupe favori il y a plein de photos d’elle avec ses amis, de notre famille, quelque paysage, des animaux… C’est elle qui les a prises et elles sont vraiment belles. Une bibliothèque remplie de bouquins, un bureau avec des cours et des stylos, le tout parfaitement rangé et pas un seul vêtement par terre. Attendez normalement ce n’est pas l’inverse. Moi avec les fringues rangées et elle avec les fringues en bordel. Enfin bon bref…

Au bout du couloir se trouvent quelques photos de ma sœur et moi, de nous avec nos parents, des photos de vacances… Puis il y a la salle de bain toutebanale et la chambre de mes parents. Chambre neutre, une chambre des parents quoi, photos de ma sœur et moi, de mes grands-parents paternels et maternels… Ce que j’aime le plus c’est aller au fond de la penderie, vraiment tout au fond, il y a une grosse boîte où se trouvent tous les dessins que nous avons faits avec ma sœur, tous les cadeaux de fêtes des Mères et Pères que nous avons faits petit, nos doudous, nos dernières tétines… Beaucoup de choses de nous quand nous étions enfants. Ça me rappelle de beaux souvenirs. J’adore l’ouvrir quand j’ai le cafard.

Bon aller faut vraiment que j’y aille cette fois. Je me dépêche d’aller prendre une douche et de m’habiller. En descendant le vieil escalier en bois, je ne peux m’empêcher de sourire alors que le bois grince sous mes pas. Finalement, je m’attarde sur l’immense pièce qui fait office de cuisine salon salle à manger. Je ne peux de nouveau m’empêcher d’observer les alentours. La cuisine ouverte avec l’îlot central qui contient le lavabo avec un gros plan de travail où on peut manger aussi. En face de la porte d’entrée à l’autre bout de la pièce, il y a une énorme porte-fenêtre qui offre une vue magnifique sur le jardin. Le salon salle à manger est banal. Des meubles (table, chaises, fauteuils, canapé, télé…) et bien sûr des photos. Les couleurs sont neutres pour agrandir la pièce, donner une certaine impression d’espace, de grandeur mais surtout de modernité. Je ne peux m’empêcher de m’attarder sur tout, les moindres détails, les bruits… Je veux tout garder en mémoire dans ma tête avant de partir à la fac et de ne revenir que très rarement. J’ai les larmes aux yeux, la boule au ventre. Je ne sais pas expliquer ce qui se passe en moi à cet instant précis, une tonne d’émotions me traversent, me submergent. Je sors de mon espèce de léthargie et je me dépêche de partir. Éden va me tuer, je suis vraiment en retard.

Quand je passe dans la cuisine, je vois que j’ai un mot de mes parents.

Flavien, n’oublie pas de nous prévenir lorsque tu auras tes résultats, nous t’avons laissé de l’argent pour que tu puisses aller boire un verre avec tes amis mais avec modération. Essaie de ne pas rentrer trop tard, tes grands-parents vont sûrement passer pour te féliciter et nous aimerions fêter ça avec toi avant que tu partes à ta soirée. D’ailleurs, il va falloir qu’on en parle de cette soirée. Bisous mon chéri, à tout à l’heure. Maman et Papa.

J’adore mes parents. Ils sont super mais ils sont aussi souvent absents. Je sors et je cours jusque chez elle. En chemin, je n’arrête pas de penser aux résultats. Quand j’arrive devant chez elle je vois qu’elle m’attend et vu la tête qu’elle fait je sais qu’elle boude.

Chapitre 2

Éden, c’est la fille rationnelle, intelligente, calme et réfléchie de notre groupe d’amis. Elle est celle qui nous ramène sur terre quand on part trop vite trop loin. C’est la plus petite du groupe, pourtant je vous assure qu’elle a un courage et une détermination d’enfer, un aplomb impressionnant et elle est d’un soutien et d’une fidélité sans failles. C’est une jolie petite blonde (bien que, pour elle, elle est châtain très clair) aux cheveux frisés mi-longs et aux yeux bleu clair. Elle est petite et toute fine mais aussi forte qu’un taureau. Elle peut déplacer des montagnes et se transformer en tempête pour défendre ou aider les gens qu’elle aime. Le mieux c’est que c’est ma petite copine. Aujourd’hui, elle a laissé ses cheveux détachés, ça lui va vraiment bien. Elle sait que j’adore quand ses cheveux mi-longs, blonds et bouclés sont détachés. Je m’approche d’elle et je l’embrasse. Je sens bien qu’elle est énervée.

— Enfin Monsieur Flavien se décide à se lever de son lit.
— Oh pardon Éden, je suis vraiment désolé, j’ai oublié de mettre mon réveil mais ça va, je suis là et on a même encore 5 minutes devant nous.
— C’est le temps qu’il nous faut pour y aller Flavien et il y aura déjà plein de monde…

La colère a laissé place à de la tristesse, à de la déception. Je m’en veux. Elle voulait vraiment arriver en avance pour être bien placée pour voir les résultats. Elle est vraiment inquiète. Je sais que ça compte beaucoup. Elle a passé beaucoup de temps à réviser, elle a sacrifié plusieurs sorties en amoureux ou même entre amis, elle a passé les jours où il y avait le plus de soleil enfermée chez elle au lieu de venir au lac avec nous. Elle est passée à côté de toute cette année juste pour être sûre d’avoir son bac. Elle a une volonté phénoménale et une envie de réussir à toute épreuve. Jamais elle ne baisse les bras, jamais elle ne s’est lassée de ses bouquins, non jamais, elle est déterminée. Je ne sais pas comment elle fait, elle est admirable et je l’aime vraiment. Elle est mon rempart, mon pilier et je sais que si j’ai mon bac ça sera grâce à elle. J’ai commencé mes révisions tard et grâce à son organisation et son planning en béton j’ai réussi à tout réviser et à tout comprendre avant le début des épreuves. Elle est vraiment fantastique cette fille. Je l’aime infiniment. Je m’en veux d’avoir oublié de mettre mon réveil. Je vais tout faire pour me rattraper et ça va commencer par arriver juste à temps pour l’affichage des résultats.

— Je sais comment on va faire pour arriver à l’heure et être les premiers devant les tableaux d’affichage.
— Ah bon ? Et comment parce que là je vois… Tu fais quoi là Flavien ?

Éden est morte de rire. Je la porte sur mon épaule comme si elle était un sac à patates et je commence à courir et elle, elle continue à rire et à crier. Les gens se retournent sur notre passage mais ça en vaut la peine puisqu’on arrive juste avant l’affichage des résultats. Je pose Éden au sol, et on essaie de se frayer un chemin jusqu’aux tableaux. Le directeur arrive avec les secrétaires et ils commencent à poser les listes. Une fois affiché, le directeur prend la parole.

— Félicitations à tous ceux qui ont réussi, à plus tard pour ceux qui vont aux rattrapages et à l’année prochaine pour ceux qui ne l’ont pas. N’oubliez pas que ce n’est pas une fatalité de ne pas avoir le bac. Ce qui compte c’est que vous finissiez par l’avoir et peu importe le temps que ça prendra ou le nombre de fois où vous échouez parce que c’est la finalité qui compte. Ne baissez jamais les bras et affrontez la vie avec courage et bravoure. Et si vous tombez un jour, n’oubliez pas de vous relever car vous en êtes tous capables.

Tout le monde applaudit au discours bref mais sincère et vrai du directeur. Il sait trouver les bons mots pour nous réconforter. Puis tout le monde se jette sur les listes. Ça va peut-être vous paraître bizarre mais j’ai vraiment peur de voir les résultats. J’ai une boule dans le ventre qui s’est formée. Et si jamais je ne l’avais pas ? Qu’est-ce que je vais faire ? Je sais que ce n’est pas un drame de redoubler surtout avec ce que le directeur a dit mais je ne sais pas si j’arriverai à recommencer une nouvelle année avec des gens qui ne sont pas mes amis et que je ne connais pas. Et ça craint si je suis le seul de la bande à ne pas l’avoir, d’ailleurs en parlant de bande j’aperçois Matthias et Élise qui regardent les listes aussi. Et puis du coup, je réalise que je ne pourrais pas aller à la fac à la rentrée, je perdrais un an et le pire c’est que je serais séparé d’Éden si j’échoue. Ma boule au ventre ne cesse de grandir, il faut que je réagisse. Si je l’ai tant mieux et si je ne l’ai pas et bien je recommencerai l’année prochaine et j’aurai un meilleur dossier pour rentrer à la fac. Je prends mon courage à deux mains et j’avance doucement mais sûrement vers ce qui va déterminer mon avenir. Cette maudite boule au ventre grandit encore et encore. Je regarde la liste où est censé être mon prénom et puis soudain alors que je n’y croyais plus je me trouve enfin. J’ai regardé le nom de la liste peut-être que je suis sur la liste de recalés ou des rattrapages mais non je suis bien sûr la liste des admis. Et croyez-le ou non mais je l’ai eu ! Je l’ai eu ce putain de bac ! Bon sans mention mais je l’ai eu et c’est le principal. Sur le moment, j’avoue que j’ai vraiment du mal à réaliser, alors je reste planté là devant le panneau d’affichage avec une larme qui coule le long de ma joue. J’ai mon cœur qui cogne de plus en plus fort contre ma cage thoracique et puis tout d’un coup j’ai assimilé l’information, je m’enlève de devant le panneau, je vais là où il n’y a quasiment plus personne et je me mets à hurler :

— Je l’ai eu ! Je l’ai eu !

Je reste en recul, j’attends d’être rejoint par mes amis, je saute partout, je n’arrive pas à y croire. C’est tellement beau que ça en paraît irréel. Vous pensez sûrement que j’en fais des tonnes mais non. Après avoir passé un an à subir les remarques désobligeantes des profs quand tu as une mauvaise note, à subir le stress que mettent les profs pour nous forcer à réviser et à l’avoir, le stress de savoir si on est accepté pour poursuivre nos études là où on le souhaite, la pression des parents qui souhaitent absolument que leurs enfants réussissent, le stress que l’on se met soit même pour réussir et ne pas décevoir les gens que l’on aime, quand tout ça retombe, ça fait du bien et c’est dur à imaginer qu’on ait traversé tout ça et qu’on s’en soit sorti. L’année de terminale est vraiment une année riche en émotions. Je vois Éden qui arrive vers moi en courant et en hurlant.

— Flavien, je l’ai eu ! Je l’ai eu !
— Moi aussi Éden ! Moi aussi ! Je suis fier de toi, tu le mérites plus que n’importe qui mon cœur.
— Moi aussi je suis fière de toi et tu le méritais aussi.

Elle saute dans mes bras, je la fais tourner encore et encore, nous rigolons, nous sommes heureux, nous sommes bien, je l’embrasse longuement et langoureusement. Cet instant est juste parfait, je suis le plus chanceux et le plus heureux des hommes. J’ai tout ce qui faut dans la vie : des parents géniaux et gentils, une sœur pas trop pénible, des amis en or, une copine qui m’aime et que j’aime, j’ai le permis, le bac, je suis pris en fac de langue au même endroit que ma copine, j’ai une famille complètement folle et excentrique mais qui est tellement formidable et unie. J’ai 18 ans, je suis libre de faire ce que je veux tant que je respecte les règles et en plus ce soir je suis invité à une soirée qui est soi-disant la soirée de l’année. Franchement qu’est-ce que je peux demander de plus ? À mon avis, rien. Je n’arrive pas croire que c’est fini et qu’on va entrer à la fac. Maintenant, c’est le début d’une nouvelle vie. J’espère que Matthias et Élise l’ont eu eux aussi, d’ailleurs, ils arrivent vers nous.

— Alors vous l’avez eu ? s’empresse de demander Éden.
— Moi oui mais sans mention, répond Élise.

Élise c’est un tourbillon, elle agit et parle toujours avant de réfléchir. Mais elle s’en fout ! Elle se moque de ce que les gens pensent et disent à son propos. Elle est têtue et obstinée mais tout comme Éden, elle est d’un soutien et d’une fidélité sans failles et peut déplacer des montagnes et se transformer en tempête pour défendre ou aider les gens qu’elle aime. Elle est le binôme infernal de Matthias.

D’ailleurs, le « moi » ne laisse absolument rien présager de bon pour Matthias. En plus, ce dernier regarde ses pieds. Tout de suite, je pense qu’il ne l’a pas eu enfin j’espère que si, que c’est une blague de sa part. Il lève la tête pour nous répondre, mais je vois que sa mine est décomposée et là, je me dis qu’il ne l’a pas eu. Non, non ce n’est pas possible, je suis sûre qu’il rigole ou peut-être pas. J’aurais peut-être dû aller réviser avec lui quand il me l’a demandé. Si ça se trouve, c’est à cause de moi qu’il ne l’aura pas, je me sens coupable d’un coup. Puis il parle enfin.

— Mais moi… Il marque une pause.

Le silence s’installe et dure. Putain il garde vraiment le suspense.

— Mais faites pas cette tête mes petits canards moi aussi je l’ai eu !

Oh merde ! Il nous a bien fait marcher. Matthias est un subtil mélange entre Éden et Élise mais version masculine. Il peut être tout à rationnelle, intelligent, calme et réfléchit mais en général c’est surtout pour faire des conneries ou de la merde et une fois que l’idée est là, le démon aussi. Il se transforme en véritable tourbillon ! Et rien mais alors rien ne peut l’arrêter surtout quand Élise entre en jeu et l’encourage, le suit. Il devient complètement borné et têtu. Malgré tout, lui aussi est prêt à tout pour nous.

Je lui saute dessus.

— Eh ben mon cochon, tu auras mis du temps avant de nous le dire.
— Ouais et j’en suis fier. Non mais sérieux les gars vous n’avez pas marché dans ma connerie vous avez carrément couru quoi ! Vous pensiez vraiment que je ne l’avais pas eu ?! Je ne suis pas si con que ça si ? Bon et vous alors vous l’avez ?
— Pourquoi tu en doutes ? Bien sûr ! On est les meilleurs ! Qu’est-ce que tu crois ? répondit Éden.

Tout le monde rigole. Éden a toujours le mot pour rire. Elle est vraiment parfaite cette fille.

— Bon, on va boire un coup pour fêter ça ? Propose Matthias.
— OUI !! C’est avec enthousiasme que nous répondons tous en même temps.
— OK, pas besoin de crier. Vous êtes déshydratés à ce point mes petits canards ? Alors, allons-y !