Cordillera Occidental : Les Andes, guide d'Alpinisme - John Biggar - E-Book

Cordillera Occidental : Les Andes, guide d'Alpinisme E-Book

John Biggar

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Beschreibung

Le premier topo d’alpinisme couvrant l’ensemble de la cordillère des Andes, du Venezuela à la Patagonie et la Terre de Feu
Quel amateur de montagne n’a rêvé de découvrir un jour l’Amérique du Sud par ses plus belles montagnes?
Destiné aux alpinistes et aux randonneurs, la collection « Les Andes, guide d’alpinisme » reprend tous les sommets de plus de 6000 mètres d’altitude, les 5000 les plus importants et les principales montagnes de Patagonie et de Terre de Feu, sans oublier les principaux sites d’escalade et de bloc.
Au total, plus de 400 sommets décrits en détail, avec des milliers d’informations uniques ainsi que de nombreuses cartes et photos.
De l’océan Pacifique aux confins de l’Altiplano, des grandes parois aux volcans les plus faciles, de la montagne la plus proche à la cordillère la plus reculée, vous trouverez dans ce guide le sommet de vos rêves pour préparer et réaliser un voyage inoubliable !
Dans ce tome, retrouvez toutes les informations concernant la Cordillera Occidental.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Instructeur de montagne professionnel, John Biggar grimpe régulièrement dans les Andes depuis une quinzaine d’années. Lorsqu’il n’est pas en Amérique du Sud, il vit à Castle Douglas en Écosse où il dirige ANDES, une agence de voyages spécialisée en trekking, alpinisme et ski dans les Andes.

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Seitenzahl: 91

Veröffentlichungsjahr: 2014

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Amérique du Sud

Introduction

La cordillère des Andes est l’une des plus hautes chaînes de montagne au monde – seul l’Himalaya compte des sommets plus élevés. Les Andes s’étendent sur toute la côte ouest de l’Amérique du Sud, s’élevant souvent directement depuis l’océan Pacifique. Une grande partie de la chaîne est constituée d’un haut plateau situé entre 3000 et 4500 mètres d’altitude, sur lequel s’élèvent des chaînes de montagne éparses et des volcans isolés jusqu’à plus de 6000m.

Les Andes offrent aux alpinistes des expériences qui se situent à bien des égards à mi-chemin entre ce que l’on peut retrouver dans les Alpes et en Himalaya. En termes d’altitude, de difficulté et d’accès, les Andes se situent quelque part entre les montagnes plutôt civilisées d’Europe ou d’Amérique du Nord et les sommets sauvages de l’Asie. Elles constituent la destination idéale pour les alpinistes expérimentés à la recherche de la haute altitude et de sommets isolés, tout en évitant les problèmes bureaucratiques et les coûts liés à une expédition en Himalaya.

Dans les Andes, l’alpiniste trouvera la gamme la plus large des expériences de montagne. Il y en a pour tous les goûts, des volcans faciles aux grandes faces glaciaires. Le Pérou et la Bolivie sont des pays où la culture inca est encore très présente, tandis que le Chili et l’Argentine sont des nations modernes aux modes de vie très proches de l’Europe. Les Andes du Venezuela et d’Équateur surgissent des forêts tropicales, celles du nord du Chili dominent le désert le plus aride au monde, tandis qu’en Patagonie les montagnes sont entourées des forêts tempérées les plus humides et des plus vastes calottes glaciaires au monde endehors des régions polaires.

À PROPOS DE CE GUIDE

Cette nouvelle édition, la seconde à paraître en français, couvre l’ensemble de la cordillère des Andes. Elle contient les informations nécessaires pour réaliser l’ascension de tous les sommets de plus de 6000m et des sommets de plus de 5000m les plus connus et les plus accessibles, ainsi qu’une sélection des principaux sommets de Patagonie.

Ce guide est destiné à l’alpiniste désireux d’escalader des sommets importants des Andes par des itinéraires de difficulté moyenne. Le plus souvent, seule la voie d’ascension la plus facile est décrite en détail, les voies plus difficiles n’étant détaillées que dans les cas où elles se parcourent assez fréquemment. Les voies techniques les plus difficiles ne sont pas décrites, mais des références pour trouver ces informations sont données.

L’utilisation de ce guide requiert des connaissances élémentaires et une certaine expérience de la montagne et de la recherche d’itinéraire. Les descriptions données sont en conséquence assez brèves. De nombreux croquis et cartes illustrent les itinéraires décrits. Les informations reprises sont aussi fiables et exactes que possible, mais comme cet ouvrage rassemble plus de dix mille éléments d’information provenant de sources multiples, une fiabilité totale ne peut être garantie. L’auteur ou des amis proches ont personnellement parcouru la grande majorité des itinéraires décrits, tandis que diverses sources de confiance ont été utilisées pour les autres descriptions. Cependant, afin de réaliser un guide aussi complet que possible, certains sommets ont été repris pour lesquels il n’existe que peu ou pas d’informations disponibles. Pour ces sommets, l’itinéraire décrit se base sur l’observation et l’analyse de photos et de cartes. Ainsi, un sommet de plus de 6000m repris dans l’édition précédente de ce guide a été gravi pour la première fois grâce à notre description ! Souhaitons que ce nouveau topo suscite encore davantage de curiosité. Faitesnous savoir ce que vous découvrez ! Ce guide est à utiliser avec un guide de voyage général sur les pays visités qui fournira davantage d’informations sur les transports publics, les logements, etc.

• MISES À JOUR

Si l’auteur a fait tout son possible pour que ce guide soit parfaitement à jour et le plus précis possible, il est inévitable qu’il y ait certaines informations qui soient dépassées. Ainsi certaines voies d’ascension, spécialement les voies glaciaires, connaissent des conditions fort changeantes, tandis que des lignes nouvelles font régulièrement leur apparition.

L’auteur demande aux utilisateurs de ce guide de lui faire parvenir toute information nouvelle ou mise à jour susceptible de figurer dans une prochaine édition. Toutes les collaborations importantes recevront un exemplaire gratuit de la prochaine édition. Veuillez envoyer vos informations à :

n e v i c a t a Editions Nevicata – 42, avenue du Général de Gaulle – 1050 Bruxelles – Belgique tél +32 26449396 – [email protected] – www.nevicata.be

Vous pouvez commander des exemplaires de ce guide directement à l’adresse cidessus si vous ne le trouvez pas chez votre libraire.

• GUIDE DE TREKKING DANS LES ANDES

Du même auteur, co-écrit avec sa sœur Cathy Biggar, Les Andes guide de trekking est un guide qui propose une sélection des plus beaux treks de la cordillère des Andes et de Patagonie. Une véritable mine d’informations destinées aux randonneurs, illustré de nombreuses photos et cartes en couleur. Vous pouvez commander cet ouvrage auprès de votre libraire ou directement chez l’éditeur via le site www.nevicata.be.

• L’AUTEUR

Instructeur de montagne professionnel, John Biggar grimpe régulièrement dans les Andes depuis une quinzaine d’années. Lorsqu’il n’est pas en Amérique du Sud, il vit à Castle Douglas en Écosse où il dirige ANDES, une agence spécialisée en alpinisme, ski et trekking dans les Andes. Pour obtenir davantage de détails ou une brochure complète sur ces expéditions, veuillez vous adresser à :

John Biggar – ANDES 37a St Andrew Street Castle Douglas DG7 1EH ÉCOSSE tél +44 1556 [email protected]

COMMENT UTILISER CE GUIDE

Les Andes sont décrites du nord au sud et divisées aussi logiquement que possible en chaînes et en régions. Une classification d’ouest en est a été utilisée là où c’était nécessaire. Chaque chapitre commence par une introduction présentant les conditions rencontrées dans la chaîne ou la région concernée. Les villes ou agglomérations de départ font également l’objet d’une brève description.

• HORAIRES

Le nombre de jours indiqué pour réaliser l’ascension d’un sommet est celui requis pour effectuer l’allerretour depuis le point de départ cité dans la rubrique « approche  ». Gravir plusieurs sommets dans la même région permettra donc de gagner du temps sur les approches. Ces horaires supposent que les alpinistes sont déjà bien acclimatés à l’altitude du camp de base et en bonne condition physique, mais ils tiennent compte des jours nécessaires pour s’acclimater audelà de celui-ci. Comme la durée d’une bonne acclimatation varie considérablement d’une personne à l’autre, certains pourront trouver ces horaires trop longs ou trop courts. Ainsi par exemple, nous recommandons pour certains sommets élevés mais faciles comme le Pissis ou l’Ojos del Salado un horaire de 4 jours. Mais ils seront gravis en 2 jours par des gens super acclimatés et en 10 jours par d’autres… Ces horaires ne tiennent pas compte des retards pris lors de l’approche de la montagne, en raison de difficultés engendrées par la recherche d’itinéraire ou le mauvais temps. L’usage d’un 4x4 est envisagé chaque fois que possible. Pour assurer le succès d’une ascension, il est plus prudent de prévoir un ou plusieurs jours de réserve pour faire face à des retards dus à la météo, une approche difficile ou d’autres imprévus. S’il faut avoir recours à des transports publics, il est quasiment obligatoire de prévoir des jours supplémentaires. Les horaires donnés dans la rubrique « ascension » ne concernent que cette dernière et sont donnés en heures.

• NOMS DE LIEUX

Les noms de lieux utilisés sont généralement ceux que l’on retrouve sur la carte recommandée. Ceux-ci sont donnés selon les cas en espagnol, quechua, aymara ou mapuche, avec traduction française lorsque celle-ci est connue et possible.

• ALTITUDES

Les altitudes reprises dans ce guide sont à chaque fois celles de la source d’information la plus fiable. Ces sources varient suivant les pays (voir ci-dessous) et sont chaque fois recoupées.

Les principales informations proviennent de l’Instituto Geografico Militar de chaque pays (IGM).

La mission SRTM (Shuttle Radar Topography Mission) de la navette spatiale de la NASA en 2000 a permis d’obtenir de nombreuses données sur des sommets reculés et peu connus. Toutes les altitudes SRTM reprises dans ce livre ont une marge d’erreur d’environ 10 mètres. Mais en raison de certaines imprécisions, notamment pour les régions aux reliefs fort accidentés, ces relevés n’ont été retenus que dans deux cas de figure. Soit lorsque l’altitude SRTM est supérieure à celle précédemment connue (car on a ainsi une nouvelle altitude minimum), soit lorsque l’altitude SRTM est d’au moins 50 mètres inférieure à celle précédemment connue.

Le livre Mountaineering in the Andes de Jill Neate (1994) est utilisé en l’absence de toute information (et confirmé lorsque possible par les relevés SRTM).

Dans plusieurs régions des Andes, l’altitude exacte de certaines montagnes est encore sujette à débat. C’est le cas par exemple pour plusieurs sommets frontaliers entre le Chili et l’Argentine : les cartes argentines donnent parfois une altitude supérieure à celle reprise sur les cartes chiliennes. Les régions où le problème se pose le plus sont celle qui va du Mercedario au Tupungato dans les Hautes Andes et celle des Campos de Hielo en Patagonie. La préférence a été donnée aux cartes chiliennes vu que leurs relevés sont plus récents, plus détaillés et probablement plus exacts, même si ces incohérences ont tendance à diminuer.

Sources utilisées

– Venezuela et Colombie : livre de Neate et cartes IGMC (1 : 100000) lorsque possible.

– Équateur : cartes IGME (1 : 50000) les plus récentes.

– Pérou : cartes IGMP (1 : 100000) et cartes Alpenverein pour la Cordillera Blanca là où les cartes IGMP ne donnent pas d’altitude (NB : les altitudes Alpenverein sont en général 20-30m supérieures).

– Bolivie : cartes IGMB (1 : 50000 ou 1 : 250000) et cartes Alpenverein pour les régions de l’Illimani et de l’Ancohuma.

– Argentine : cartes IGMA (1 : 250000) et relevés SRTM, utilisés dans de nombreux cas pour confirmer ou corriger des altitudes.

– Chili (ainsi que les sommets frontaliers avec l’Argentine et la Bolivie) : cartes IGMCH (1 : 50 000 et 1 : 250 000), dont les relevés sont en général beaucoup plus récents.

– Patagonie et Terre de Feu : en général cartes IGMCH (1 : 250 000), sinon cartes japonaises Andes Patagonicos pour les Campos de Hielo, la région du Fitz Roy et la Cordillera Darwin. Données confirmées par les relevés SRTM lorsque possible.

• DEGRÉS DE DIFFICULTÉ

Les degrés de difficulté utilisés pour décrire les itinéraires d’ascension en conditions « normales  » sont ceux de l’UIAA (F, PD, AD, D, TD, ED). Mais en raison de la grande variété des terrains et des sources d’information, il peut y avoir de légères nuances dans l’attribution des degrés de difficulté entre certains massifs aux caractéristiques très différentes les uns des autres. Les demidegrés (AD+, D-, etc.) ne sont pas utilisés pour la description générale d’une ascension, car ils pourraient laisser penser à un niveau de difficulté précis qui ne reflèterait pas les conditions très variables que l’on peut rencontrer. L’abréviation NC est utilisée lorsque le degré de difficulté est « non connu  », une estimation de celle-ci étant cependant chaque fois donnée.

Cotations selon les degrés UIAA

Des informations précises sont également données quant à la nature du terrain rencontré (rocher, neige, glace, mixte).