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Dans la ville américaine de Chance Harbor, quatre adolescents découvrent qu'ils appartiennent au monde de la sorcellerie...
Il a été raconté que les sorciers ont disparu de la Terre depuis le XIVe siècle. Pourtant, dans la ville de Chance Harbor située à Washington, quatre adolescents portant dans leurs gênes de la sorcellerie s’y sont retrouvés d’une manière inconnue. Parmi eux, une descendante de la plus grande lignée de sorciers qui ait existé va devoir lever le mystère sur son identité, ses racines, sa famille. Pourquoi tant de secrets et de non-dits ? Qu’attend-on d’elle ? Où et comment ?
Découvrez, dans ce roman fantastique, la destinée surprenante d'une adolescente qui descend de la plus grande lignée de sorciers au monde !
EXTRAIT
Jade n’en revenait pas, c’était de plus en plus délirant et inconcevable, mais elle savait qu’elle ne rêvait pas car elle n’avait pas cette authentique capacité d’imagination. Alors qu’elle croyait être une adolescente tout à fait ordinaire il y a quelque mois de cela, voici qu’elle apprend qu’elle est une sorcière et tenu de la plus grande lignée qui existe. Elle découvre ensuite que sa tante elle-même en est une aussi et qu’elle a changé son nom de famille parce que les McKinley sont recherchés. À présent, elle apprend que son identité est erronée, qu’elle s’appelle véritablement Davina et que c’est une enfant de prophétie. Tout ceci était tenu du surnaturel et c’était loin d’être fini.
— Mon vrai prénom est Davina.
— Ce grimoire était à ta mère Jade. Renchérit sa tante la voyant partir ailleurs. Dedans, elle y a mis des choses que tu devras suivre à la lettre, des choses de la plus grande importance, elle a tout fait pour te protéger car à présent tu n’es plus seulement Jade, mais tu es aussi Davina, et elle vient de se réveiller en toi.
— Comment le sais-tu ?
— Tes yeux...
Jade regarda ses amis et se dirigea rapidement vers le miroir, elle s’arrêta à quelques mètres et s’avança de plus en plus quand elle se retourna. Ses yeux naturels étaient d’un gris très clair et magnifique, à ce moment-là ils eurent des reflets vert et bleu très discrets mais qu’on ne put louper.
— J’étais une adolescente comme les autres avant.
— Ça complique ce que nous avions prévu. Annonça Lydia. Nous avions pour but de ne pas attirer l’attention sur le nom de Jade. Il ne fallait pas que ça remonte aux oreilles des sorciers. Mais si à présent elle ne se rend pas compte à quel moment ses yeux changent de couleurs…
— C’est une très bonne initiative que vous avez prise là. Pour ses yeux, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Ils ont changé tout simplement parce que la vérité est au goût du jour. Parce qu’elle sait à présent qui elle est réellement. Pour toi Jade, rien ne va changer, reste Jade McKinley continue de vivre normalement. Tout ce qui se passe, ce qui s’était passé était prévu depuis bien des années. L’avenir aussi a été planifié, les seules choses qui le changeront seront tes choix.
À PROPOS DE L'AUTEUR
C’est en Picardie que
Claire Laperle a vu le jour en 2000. Elle a toujours vécu dans la Somme où elle a suivi toute sa scolarité, ainsi qu’un cursus dans le domaine de la littérature et l’art plastique. Claire a également comme passion le dessin en tous genres, c’est d’ailleurs elle qui a dessiné l’illustration qui fait la couverture de cet ouvrage.
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Claire Laperle
Davina
Tome 1
La légende des McKinley
Roman
© Lys Bleu Éditions – Claire Laperle
ISBN : 978-2-85113-807-1
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Les deux mois de détentes étaient déjà terminés. Comme chaque année la sensation des longues et interminables vacances, ne s’était pas fait ressentir. Alors que la rentrée des classes allait arriver, et que la plupart de la population terminait leurs achats scolaires. Jade McKinley était sur la route du nouveau départ. Nouvelle école, passage en première, habitation éphémère, nouvelles habitudes, nouvelles règles… Des tas de nouvelles choses se présentaient pour elle, tout ce dont elle avait horreur. Elle se réjouissait au moins de ne pas arriver en milieu d’année. Néanmoins, les points positifs se faisaient rares, même inconcevables. Jade avait trouvé son bonheur dans ce lycée si loin de chez elle, à Chance Harbor (Washington). Mais l’idée de quitter ses amies et sa famille « adoptive » était impensable à ses yeux. Il faut dire que Chance Harbor, était tout sauf la porte d’à côté. Jade eut une enfance très difficile, mais ce qu’elle conçoit de bien, c’est qu’elle en a très peu de souvenirs. Après avoir été placée dans un orphelinat, et dispersée de ville en ville et de famille en famille, elle trouva son bonheur à ses 7 ans, auprès des Brooke. Une famille charmante et attentionnée, la traitant comme leur petite fille. On lui avait toujours dit que ses parents avaient été tués dans un accident de voiture, et l’idée de ne pas les avoir connus la bouleversait énormément. Sa famille adoptive lui avait conseillé de se rendre chez sa tante, qui habitait à proximité du lycée et qu’elle avait gentiment confier sa maison à sa nièce préférée, pendant son absence pour un voyage d’affaires. Mais malgré ça, on pouvait lire sur son visage son mécontentement. Assise dans le bus, regardant par la vitre le paysage défiler et changer d’horizon, elle regrettait le fait que sa mère ne put faire le trajet en sa compagnie, et encore plus le fait de n’avoir fait qu’un seul baiser ce matin à son père, qu’elle n’eut pas revu de la journée, à cause de ses horaires de travail.
Après un long voyage ennuyeux et pensif, la fin se montra enfin. Dans un état second, Jade remarqua que c’était son arrêt après un temps de réflexion. Elle prit ses gros sacs ainsi que sa valise que le chauffeur a été gentiment décharger du coffre puis s’immobilisa sur la chaussée, regardant le véhicule s’éloigner, pour disparaître dans un virage caché par de jolis buissons fleuris. Observant les rues et les maisons inconnues, Jade remarqua un village totalement désert.
S’engouffrant dans les rues, on aurait pu entendre le son de sa respiration si elle n’auvait pas eu sa valise. Elle sut très vite qu’elle dût se débrouiller pour trouver la maison de sa tante, elle n’aurait même pas pu demander son chemin à un chien gardant sa maison. Les signes de vie se faisaient aussi rares qu’une pierre précieuse, après avoir vadrouillé dans chaque recoin de Chance Harbor, pendant un certain temps elle ne fit pas déçue de sa découverte. Elle crut même s’être trompée mais la clef lui fit prouver le contraire. Elle entra dans une maisonnette vraiment charmante, parcourue de fleurs et entourée d’un gazon bien tondu, accompagnée d’une petite fontaine qui émettait le doux bruit d’une rivière remuant par les courants à travers les rochers qui la stoppait. Doucement, elle y entra et son étonnement s’amplifia par le chaleureux intérieur qui la décorait.
La journée se fut longue et embarrassante, Jade n’avait que deux jours pour s’installer avant la reprise des cours. Elle posa ses affaires devant la porte et explora chaque pièce constituant la maison. Sur le frigo, elle vit parmi le blanc éclatant, un papier signé tenu par un aimant noir.
« Ma chère nièce, j’espère que ton voyage s’est bien passé, et que tu as trouvé la demeure sans trop de mal. Je t’ai laissé un plan tout prêt ainsi qu’un peu de nourriture le temps que tu t’installes. Ta chambre se trouve à l’étage, ton nom est inscrit sur la porte, tu ne peux te tromper. Je suis désolée elle n’est pas aménagée ni très glamour ! Re mode là comme tu le souhaites.
Ta tante Camille ! »
Finissant sa visite, elle monta ses affaires et aperçut son nom gravé dans du bois accroché sur une porte. Quand elle l’ouvrit, la chambre n’avait rien à voir avec la maison et son extérieur. Elle avait une bonne position, mais totalement neutre et froide elle était. Avec ses murs rose pâle et ses cartons empilés de chaque côté du lit ainsi que sur toute la surface de la chambre, on aurait pu croire que Jade venait d’emménager. N’ayant pas le courage de déballer ses affaires ni de manger, elle laissa tomber ses lourds bagages et se jeta sur le lit qui était le seul objet de fait, et d’élégant. Et c’est avec un profond soupir qu’elle ferma ses yeux.
Lundi 4 septembre 2017
Jade ne l’attendait pas plus que ça pourtant il est inévitable, et son réveil lui fit rappeler que le grand jour était arrivé en émettant un son affreux perçant les oreilles. C’est avec un profond soupir qu’elle se leva de son lit et quitta cette chambre glaciale qu’elle n’eut pas le temps d’aménager. Le week-end était passé à toute allure et Jade crut qu’elle n’avait fait que dormir.
Pendant sa toilette et son petit déjeuner, elle ne pensait qu’au lycée. Focalisée dessus, elle se posait des tas de questions. Comment allait se passer la journée ? Y aurait-il une bonne ambiance ? Se ferait-elle de nouveaux formidable et inoubliable amis ? Des milliers de questions lui tambourinaient la tête. Malgré tout ça, l’heure de se jeter à l’eau était arrivée. Jade avait la possibilité de se rendre au Lycée de Chance Harbor en bus ou à pied ce qui était assez pratique. Ayant trop de questions et de choses qui la perturbaient, elle voulait faire le vide avant d’arriver en cours afin d’avoir l’esprit vide et la conscience tranquille. Elle décida alors de s’y rendre à pied sous un temps frais et un ciel dégradé de rose, n’ayant que pour seul fond, le chant des oiseaux. Elle prit son sac, ferma la porte à clef et commença sa route. Tellement plongée dans ses pensées les plus profondes et sans réponses, du moins pour le moment, qu’elle fut surprise par l’arrivée d’une personne n’ayant fait aucun bruit à côté d’elle. Cette personne elle-même plongée dans ses pensées labouscula involontairement.
— Oh mon dieu, toutes mes excuses, je suis maladroite.
— Il n’y a pas de mal. Répondit Jade avec un doux sourire, levant légèrement les mains.
Après un petit temps d’arrêt, la jeune fille fixa Jade et lui fit un sourire de côté avec un air interrogateur.
— Tu es nouvelle ? Je ne t’ai jamais vu dans le coin.
Et tout en continuant leur conversation, les deux filles avancèrent après s’être remises de leurs émotions.
— Oui.
— Tout le monde se connaît à Chance Harbor, donc au lycée on ne te loupera pas.
— Très convaincant.
— Attends ! Tu vas bien à Chance Harbor !? demanda la jeune fille tout affolée.
— Oui, c’est ça.
— Je dirai que tu es en Première ?
— Exact.
— Donc on ne te loupera pour rien au monde.
— Moi qui voulais me faire toute petite.
— Je ne me suis même pas présentée ! excuse-moi. Phoebe Dashill.
— Jade McKinley.
— McKinley ? Enchantée ! Tu dois te poser mille et une questions sur Chance Harbor, sa ville son lycée. Il y a longtemps que tu es arrivée ?
— Non, depuis vendredi seulement et je t’avouerai que oui, ma tête est remplie de questions, mais je dirais plutôt que c’est sur la journée.
— Grande stressée ?
— Pas d’origine non, je suis plutôt quelqu’un de détendu.
— Impatiente ?
— Plutôt prévoyante.
Phœbe baissa la tête et rigola légèrement.
— Je vois. Eh bien, tu vas pouvoir répondre aux questions qui te tourmentent tant… Bienvenue au lycée de Chance Harbor.
Elle montra du doigt un immense bâtiment situé dans le fond d’un parc, entouré de grandes grilles touchant presque le ciel. Lui-même avait deux colonnes antiques qui laissaient place à de larges escaliers ainsi que la porte d’entrée qui donnait directement dans un long couloir. Un chemin goudronné, fleuri, menant des grilles à l’entrée traversant la gigantesque propriété. Ce lycée avait tout d’élégant. Phœbe regarda le lycée avec un énorme sourire quand elle interrompit Jade.
— Je dois te laisser, je suis dans le privé à côté il ne faut mieux pas que je traîne. Ravis de t’avoir rencontré Jade.
— De même, lui répondit-elle avec un sourire sympathique.
Jade la regarda s’éloigner et rejoindre ses amies, puis à son tour, elle prit son courage à deux mains, et s’avança sur ce long chemin goudronné qui n’avait que pour seule et unique fin le début de ses nouvelles aventures. Quand elle entra dans le lycée, l’intérieur ne contredit pas l’extérieur. Tout aussi élégant et clean. Que devait être le privé ? Un palais royal !
Parcourant les longs couloirs du lycée, cherchant les panneaux d’affichage, Jade se rendit vite compte qu’il y avait tellement de coins et de recoins d’étages et d’escaliers à tous les endroits, que l’on aurait dit un château. Il semblait plus grand que l’extérieur, c’était impressionnant. Elle trouva les panneaux près du bureau de la Principale, enfermés dans un cadre transparent accroché au mur. Une fois son nom trouvé parmi les centaines de personnes inscrites, elle se rendit à sa salle de classe qui était au rez-de-chaussée. Devant elle frappa et regarda une par une chaque personne assise à leur table, qui allait devenir ses soi-disant camarades pour une année.
Pendant un bon moment, des élèves rentraient à tour de rôle dans la classe et comme elle, prirent place. Parmi eux, Rebecca s’installa à côté de Jade qui lui fit un sourire.
Après deux heures passées en compagnie de Monsieur Clark, qui sera le professeur principal de Jade, tout le monde sortit de la classe et partit en direction de la grande cour qui entourait le noble bâtiment. Elle descendit les larges marches et observa l’immensité de cette cour. Son attention se porta sur un jeune garçon qui venait du privée et visiblement allait quitter la propriété. Cheveux mi-longs coupe garçon, blond, yeux gris perçant. Il était vêtu d’un marcel gris et d’une chemise kaki, manches remontés. Il avait un jean noir et de petites chaussures blanches à la mode. Il tourna la tête vers Jade qui fut attirée non par son charme naturel, mais plutôt par ses yeux. À ce même moment, son air interrogateur se dissipa par la surprise de Phœbe qui la fit sursauter et la fit atterrir sur terre. Jade se retourna apeurée et surprise avec un grand sourire.
— C’est toi Phœbe.
— Exact !
— On est dans la même cour ?
— Oui, le privé de Chance Harbor et lui-même se réunissent en une seule et même gigantesque cour. Des personnes oseront encore dire que c’est un petit lycée. Tu m’as l’air bien pensive, quand je suis arrivée tu étais immobile, dans un autre monde.
Hésitante, connaissant à peine Phœbe, Jade cherchait sa réponse en regardant le jeune garçon s’éloigner.
— Nee t’inquiète pas c’est juste le décalage horaire, ça me fatigue un peu...
— Tout va bien j’espère..., dit-elle posant sa main sur l’épaule gauche de son amie.
Au loin, un groupe de fille rappela Phœbe.
— Ah…, les filles me rappellent, tu veux venir ?! Je te les présenterai si tu veux. Ça te fera connaître un peu plus de monde, et des filles du privé ce n’est pas n’importe qui.
— Non c’est bon ça va aller Phœbe, merci quand même.
— Tu es sûr ? Elles sont super sympas !
— Je n’en doute pas mais je préfère rester ici un peu. C’est super gentil.
— Bon… Comme tu voudras, répondit-elle avec un sourire. Puis un peu gênée de laisser son amie seule, elle s’en alla.
Le reste de la journée fut extrêmement longue et peu intéressante. À la fin des cours en rentrant chez elle, elle tomba sur une librairie et décida de s’y rendre. Enfin une odeur qui lui parlait dans ce dépaysement, celle des livres. Il y avait aussi une ambiance qu’elle aimait par-dessus tout, le calme et très peu de monde. Elle commença à se balader parmi toutes ces écritures qu’elle disait être des trésors puis s’engagea dans une allée qui lui parlait encore plus. Celle contenant de la mythologie et des légendes, elle préférait vivre dans ce monde et croire que tout cela avait existé, son imagination avait la liberté d’imaginer ce qu’il voulait et ça s’avérer fabuleux. Elle prit alors un livre et commença à le feuilleter et lire quelques passages qui la captivèrent aussitôt. Quelques secondes après, elle s’éclipsa de son monde portant son attention sur ce jeune garçon qui venait d’entrer et aller passer à côté d’elle quand il s’arrêta. Faisant semblant de lire tout en écoutant et l’observant discrètement il s’approcha d’elle.
— Tu aimes ce genre de livre ? demanda-t-il étonné.
— Oui, j’aime ce genre de livre.
— Il ne faut pas croire tout ce qui est dit dans ces livres, ça peut être erroné, mal compris, mal formulé. C’est très vaste.
— Qu’y a-t-il de mal à ça ? De toute façon, personne ne saura jamais si tout cela a réellement existé, il n’y a ni témoins ni preuves, on ne saura jamais la vérité. Donc, pourquoi ne pas y croire et faire l’histoire à notre façon, lui répondit-elle d’un air agacé.
— C’est toujours mieux d’être fixé, je t’invite à approfondir tes recherches dans des livres qui pourraient être plus sûrs.
— Tu m’invites à approfondir mes recherches… Je vois, et où puis-je trouver de tels livres ? Il n’y en a pas quarante mille sortes à ce que je sache, répondit-elle avec un sourire moqueur. Je m’appelle Jade McKinley, dit-elle lui tendant sa main.
— Zack Shelton enchanté, c’est donc bien toi la nouvelle.
— Les informations vont vite visiblement.
— Comme tu as pu le remarquer, Chance Harbor est une petite ville avec très peu de monde qui parcoure les rues donc en effet elles vont plutôt vite.
Jade fit un sourire assez gêné par le silence qui s’installait entre eux et referma le livre.
— Tu ne comptes pas le prendre dis moi ?
— Mmh, si. Si je compte le prendre. Il me semble très intéressant.
Jade serra le livre contre sa poitrine et le passa à la réception puis s’en alla. Elle trouvait Zack très sûr de lui, très fier, peut-être même prétentieux, beaucoup trop. Tellement perturbée et scotchée par l’attitude de ce jeune homme, qu’elle ne fit pas attention et bouscula une jeune fille en quittant la bibliothèque, lui faisant tomber ses cahiers ainsi que ses feuilles de cours.
— Oh, mon dieu, c’est pas vrai, je suis désolée ! s’excusa-t-elle mal à l’aise ramassant les dégâts qu’elle avait causés sans même regarder la jeune fille en question. J’étais perturbée je n’ai pas fait attention, toutes mes excuses.
— Ce n’est pas grave. Vraiment ! Il n’y a pas de mal ça arrive, je suis aussi comme ça. Lui répondit-elle en l’aidant, remettant sa mèche derrière son oreille. La jeune fille se releva débarrassant Jade de ses cahiers qu’elle avait ramassés, quand celle-ci la regarda la jeune fille lui fit un grand sourire et lui tendis sa main.
— Lydia Haley, enchantée.
— Jade McKinley.
— Ravie de te rencontrer, si je ne me trompe pas tu es la nouvelle amie de Phœbe, elle m’a parlé de toi.
— C’est ça, tu connais Phœbe ?
— Oui, nous sommes au privée ensemble. J’espère que tu te plais au lycée et que tout se passe pour le mieux.
— Pour un premier jour, tout se passe bien merci. Le début est juste peut être un peu difficile, je connais personne et enfin tous les problèmes des nouveaux arrivants je suppose.
— Crois-moi, je sais ce que c’est j’ai été nouvelle aussi autrefois, ici même à Chance Harbor. Ce lycée accueille chaque année énormément de nouveaux élèves, on est presque tous nouveaux et puis d’autres prennent nos places par la suite, donc on devient des anciens.
— Tu as été nouvelle aussi au lycée ?
— Bien sûr, tout comme Phœbe et bons nombres d’entre nous. On est toutes les deux arrivées dès notre première année de lycée, répondit-elle avec un sourire apaisant.
Elle passa sa main au niveau de son cou et se rendit compte qu’elle n’avait plus son pendentif.
— Qui y a-t-il ? demanda Jade la voyant s’agiter.
— J’ai perdu mon pendentif, il a dû tomber ici je l’avais encore il y a quelques minutes.
— Regarde, ce n’est pas lui ? Répondit Jade en le ramassant.
— Si, c’est lui. La chaîne est cassée…
— Montre-moi. Elle s’est dessoudée, j’ai dû la tirer en te bousculant voulant te retenir. Je m’excuse, je peux te la garder ? J’irai la faire réparer.
— Ne t’embête pas j’irai.
— Non, non ça ne me dérange pas et puis c’est la moindre des choses. Je m’en veux vraiment, il est magnifique.
— C’est vraiment gentil de ta part Jade. Je vais devoir te laisser je dois aller faire des échanges de livres. Heureuse d’avoir fait ta connaissance.
— Moi de même.
Une fois Lydia rentrée, Jade admira le magnifique pendentif puis rentra pour de bon chez elle.