J.D. Ponce sur Siddhartha Gautama : Une Analyse Académique du Dharma - J.D. Ponce - E-Book

J.D. Ponce sur Siddhartha Gautama : Une Analyse Académique du Dharma E-Book

J.D. Ponce

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Beschreibung

Cet essai passionnant se concentre sur l'explication et l'analyse du Dharma, de Siddhartha Gautama, l'une des religions et l'un des enseignements philosophiques les plus influentes de l'histoire et dont la compréhension, en raison de sa complexité et de sa profondeur, échappe à la compréhension à la première lecture. Que vous ayez déjà lu le Dharma ou non, cet essai vous permettra de vous immerger dans chacune de ses significations, ouvrant une fenêtre sur la pensée éclairée du Bouddha et la véritable portée de ses enseignements immortels.

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Veröffentlichungsjahr: 2024

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Ähnliche


J.D. PONCE SUR
SIDDHARTHA GAUTAMA
UNE ANALYSE ACADÉMIQUE DU
Dharma
© 2024 par J.D. Ponce
INDICE
CONSIDÉRATIONS PRÉLIMINAIRES
Chapitre I : LA SOCIÉTÉ DANS L'INDE DE BOUDDHA
Chapitre II : PAYSAGE POLITIQUE À L'ÉPOQUE DE SIDDHARTA
Chapitre III : CARREFOUR DES TRADITIONS INTELLECTUELLES
Chapitre IV : APPROCHE DES ENSEIGNEMENTS DE BOUDDHA
Chapitre V : LA PREMIÈRE NOBLE VÉRITÉ – DUKKHA
Chapitre VI : LA DEUXIÈME NOBLE VÉRITÉ – SAMUDAYA
Chapitre VII : LA TROISIÈME NOBLE VÉRITÉ – NIRODHA
Chapitre VIII : LA QUATRIÈME NOBLE VÉRITÉ – MARGA
Chapitre IX : IMPERMANENCE (ANICCA)
Chapitre X : LE NON-SOI (ANATTA)
Chapitre XI : KARMA ET RENAISSANCE
Chapitre XII : 12 LIENS D'ORIGINE INTERDÉPENDANTE (NIDANAS)
Chapitre XIII : NIRVANA
Chapitre XIV : La propagation précoce du bouddhisme
Chapitre XV : INTÉGRATION DANS LA PHILOSOPHIE ORIENTALE
Chapitre XVI : L'IMPACT DU BOUDDHA EN OCCIDENT
Chapitre XVII : 50 CITATIONS CLÉS DE BOUDDHA
CONSIDÉRATIONS PRÉLIMINAIRES
Siddhartha Gautama, le premier bouddha connu, serait né au VIe siècle avant J.-C., dans l'actuel Népal, au sein d'une famille royale appartenant au clan Shakya. Son père était le roi Suddhodana, roi du petit royaume de Kapilavastu, et sa mère, la reine Maya, connue pour sa gentillesse et sa douceur. Il est le descendant de l'un des dirigeants régnants de la république Shakya, et ces personnages étaient éminents parmi les aristocrates guerriers de l'époque.
L'héritage royal de Siddhartha était composé de grandes richesses, de luxe et d'un régime dictatorial. Il vivait dans des palais grandioses dotés de magnifiques jardins et de structures fantastiques, connaissait déjà la politique de cour et les responsabilités inhérentes à la fonction de prince.
Outre ces privilèges, des érudits, des philosophes et des chefs spirituels furent recrutés pour lui assurer une éducation morale et intellectuelle. Il apprit diverses matières, dont la littérature, les arts martiaux, ainsi que l'administration publique et sociale, le préparant ainsi à une vie de leadership.
La lignée royale de Siddhartha lui permit de comprendre le réseau d'alliances et de rivalités qui constituait la géopolitique indienne antique. En grandissant, les attentes et les obligations dynastiques lui inculquèrent un sens aigu du devoir et des convenances, intensifiant le conflit intérieur entre les aspirations matérielles et spirituelles. Ces responsabilités s'accompagnèrent d'une lourde charge, entravant la libre circulation de sa vie et déchirant son esprit désorienté. Profondément ancré en lui, résidait encore la guerre des rêves terrestres et de la quête de l'âme. L'émerveillement qui entoura la naissance de Siddhartha est peut-être le point de départ le plus facile de sa vie. Ou peut-être les tarières lui racontèrent-elles des histoires inquiétantes ? Lorsque la reine se laissa aller, on raconte qu'elle rêva d'un magnifique éléphant d'albâtre entrant dans son ventre, puis rentrant chez elle, avec un majestueux arbre à sal en fleurs dans les jardins de Lumbini, sur le chemin. On raconte qu'immédiatement après sa naissance, il jaillit du flanc de sa mère sans douleur. C'était sa marque de fabrique, sans égal. Il annonçait silencieusement son arrivée sur cette planète.
Encore très jeune, Siddhartha était habitué à tous les privilèges d'un prince, jouissant à la fois d'une grande richesse et de la beauté de la vie de palais. Sa première éducation était axée sur les arts martiaux, incluant le combat physique, la littérature, la religion et même l'étiquette digne d'un prince. En grandissant, Siddhartha commença à démontrer ses talents de jeune homme astucieux. Il excellait dans un nombre croissant de matières et était bien accueilli socialement grâce à son affabilité.
Jusque-là, la vie de Siddhartha avait été faite de confort et de luxe. Il ignorait encore ce que la vie au-delà des murs du palais lui offrait. Mais les contraintes soudaines de la vie royale allaient bientôt être levées de manière fictive, le propulsant dans un voyage unique qui allait transformer à jamais les aspirations spirituelles et philosophiques humaines.
Les quatre vues :
Les interactions du prince Siddhartha avec le monde extérieur allaient bouleverser le cours de sa vie. Le vieillard, le malade, le défunt et l'ascète errant constituent les Quatre Visions. Ces visions brisèrent le cocon d'autosatisfaction qui le retenait prisonnier de son palais royal. Vieillards souffrant du temps, individus malades, cadavres et ascètes sont autant de spectacles que Siddhartha peut contempler. Ces manifestations le troublèrent. L'illusion d'être invincible et indestructible n'était plus envisageable. Il comprit que la douleur, la souffrance et la décadence sont des composantes essentielles de la vie. Ces constatations bouleversantes le forcèrent à réfléchir profondément à l'essence de la souffrance humaine et à s'y attaquer, en quête d'une réponse.
Le corps fragile du malade offrait une image saisissante du vieillissement, posant un défi direct à Sidhartha, qui devait accepter sa jeunesse. Face à cette silhouette frêle et maladive, on ne peut que penser à son évolution vers son état actuel et à la véritable réalité de la vie, que l'on ne peut qualifier que de terriblement fragile. Assister au cortège funèbre força le prince à considérer avec force la vérité encore plus décourageante de la mort, où nier sa mortalité est impossible. La rencontre avec l'ascète fut la première à catalyser son imagination des possibilités d'abandon face à la déception, à la souffrance et à la misère profondément ancrées dans la société. Ces perspectives de souffrance, toujours bienveillantes et profondément humanitaires, sont peut-être les plus difficiles à concilier lorsque l'une des causes de la souffrance est humaine. Les rencontres de Siddhartha avec les Quatre Visions lui apportèrent une compréhension et une sagesse profondes, lui permettant de consacrer sa vie aux énigmes de l'être et de trouver un moyen de se libérer de la douleur.
La Renonciation :
Le choix de Siddhartha Gautama, quitta la vie de prince au palais pour s'engager dans le monde spirituel, transformant sa vie, est un événement marquant dans l'histoire du bouddhisme. Son abandon marqua un écart important par rapport à la voie normale d'un prince et contribua grandement à son cheminement spirituel. Perdre et acquérir des biens matériels et le confort devinrent secondaires pour Siddhartha, qui, avec une volonté et un courage irrésistibles, entama son voyage vers les abysses de la réalisation de soi et de l'ascèse.
Ce n'était pas seulement une forme de mouvement physique hors des murs du palais, mais aussi un mouvement hors des identifications complexes qui avaient jusqu'alors enchaîné Georg Simmel à la réalité sociale. C'était peut-être la forme de désobéissance civile la plus puissante qu'un jeune homme rebelle, désespéré de découvrir une réalité au-delà des apparences matérielles, lui avait laissée en tant que monarque et de s'emparer de la vérité profonde, au-delà de tout confort terrestre. Un destin préétabli, rempli de plaisirs, l'attendait. Le vide laissé dans le royaume par son acte suscita de nombreuses interrogations parmi le peuple, puis de l'intérêt, tandis qu'il commençait à réfléchir aux histoires et aux débats concernant le prince qui avait tout choisi, mais qui avait initialement recherché quelque chose d'indicible, mais qu'il avait atteint.
Ce moment transformateur dans la vie de Siddhartha illustre comment, universellement, les êtres humains recherchent un sens et une satisfaction bien au-delà de la simple valeur monétaire. Son abandon du palais symbolisait le conflit intérieur acharné qui l'opposait aux désirs liés à la joie éphémère et à l'exploration de soi. Cela le conduisit à lutter contre les contraintes du quotidien tout en cherchant à révéler la véritable essence de la nature. La sortie de Siddhartha du palais marqua le début d'un voyage qui allait plus tard transformer sa vision du monde et nourrir la quête d'éveil la plus puissante au monde pendant des siècles.
La première étape de son cheminement intégrait l'ascétisme :
Le renoncement de Siddhartha Gautama à la vie domestique ne signifiait pas seulement qu'il s'éloignait du confort de la vie de palais, mais aussi qu'il s'engageait dans une longue quête de la vérité spirituelle au-delà des souffrances des chevaux. Vivant dans le déni du confort princier et soutenant la détermination de Siddhartha à résoudre l'énigme de l'existence, il pratiqua une ascèse fervente.
Guidé par sa volonté, Siddhartha s'est joint à un groupe d'ascètes et s'est engagé dans des jeûnes prolongés, la méditation et l'automutilation. Il s'est livré à un renoncement brutal et à des efforts physiques douloureux, tout cela dans le but d'atteindre un niveau spirituel supérieur. Siddhartha a entrepris des formes extrêmes d'ascétisme, animé d'un désir ardent de dépasser les aspects superficiels de la vie et de comprendre les vérités qui se cachaient sous la surface.
Malgré son engagement envers les pratiques ascétiques, Siddhartha connut de nombreuses déceptions. Ses tentatives d'atteindre l'illumination par des auto-punitions excessives échouèrent, ce qui le força à considérer son objectif spirituel sous un angle différent. Il comprit, en partie par lui-même, qu'il était vain de recourir à un traitement aussi cruel et brutal pour atteindre l'illumination.
Cette période de la vie de Siddhartha marque une étape importante dans le développement de ses idées philosophiques. Elle décrit les échecs de l'ascétisme pour atteindre l'éveil, ce qui lui servit plus tard de précurseur pour l'idéation de la Voie du Milieu, une approche qui équilibre l'autosatisfaction et l'autopunition. L'étude du mode de vie ascétique a non seulement aidé Siddhartha à saisir l'essence de la souffrance et de l'existence, mais a également manifesté sa perspicacité et sa détermination dans la quête de la vérité.
La recherche de l'illumination :
En quête d'illumination, Siddhartha commença à collaborer avec plusieurs maîtres et à pratiquer différentes techniques visant à une compréhension profonde de l'esprit. Après avoir abandonné son mode de vie noble et son ascétisme, Siddhartha entama une quête vigoureuse pour comprendre le sens de la vie et éliminer la souffrance qui règne dans le monde. Durant cette étape importante de son cheminement, il rencontra de grands maîtres spirituels qui, tous, le guidèrent différemment et qui, avec lui, façonnèrent l'évolution de sa philosophie et de sa pratique spirituelle.
L'une des figures marquantes qui aida Siddhartha dans sa quête spirituelle fut l'enseignement d'Alara Kalama, un maître célèbre pour son absorption et ses structures intellectuelles concentrées. Sous la direction de Kalama, Siddhartha s'efforça d'atteindre le summum de ses capacités méditatives, relatives à une conscience et à des processus de pensée accrus. Bien que ces techniques lui aient conféré une compréhension profonde des phénomènes mentaux et un potentiel d'expériences transcendantales, son incapacité à échapper aux limites de la souffrance le laissa insatisfait.
Plus tard, Uddaka Ramaputta devint un autre de ses mentors vénérés après avoir démontré sa maîtrise des instructions métaphysiques. Grâce à ses conseils, Siddhartha atteignit une sérénité et une immobilité inégalées dans l'acuité mentale, les états extérieurs de maîtrise totale et de douceur exquise, ou Samadhi. Malheureusement, ces nouvelles découvertes ne contribuèrent pas à résoudre le problème fondamental de la souffrance.
Guidé par un zèle inébranlable pour dévoiler les énigmes de l'existence et apaiser la souffrance profonde qui hante chaque créature vivante, Siddhartha poursuivit sa quête sans relâche. Il pratiqua des restrictions auto-imposées et des exercices rigoureux, ainsi que l'introspection, espérant transcender les limites de la vie mortelle et atteindre le plus haut niveau d'illumination. Parmi ces pratiques figuraient de longs jeûnes, une autodiscipline rigoureuse et l'endurance prolongée dans des conditions difficiles, autant de pas vers un état d'être supérieur.
Malgré la loyauté et les efforts investis dans ces pratiques ascétiques, Siddhartha en vint bientôt à une profonde désillusion quant à la possibilité que ces étapes, bien qu'extrêmement audacieuses et implacables, lui apportent une quelconque réalisation ou compréhension lui offrant la libération. Cette analyse approfondie, alliée à une détermination extrême, conduisit Siddhartha à accepter la Voie du Milieu, une méthodologie qui tente de surmonter les conséquences des excès et de l'abnégation extrême.
Cette odyssée, à la recherche de l'illumination auprès de différents maîtres et stratégies, s'est avérée être un autre signe de l'engagement de Siddhartha et de sa profonde compréhension des faiblesses inhérentes aux différentes approches de la spiritualité. Ces expériences, qui se décrivent comme telles, ont ouvert la voie à un changement de paradigme dans sa vie, qui a abouti à l'illumination suprême sous l'arbre de la Bodhi.
La voie médiane :
Pour Siddhartha, le chemin vers l'illumination devint plus clair et plus précis dès l'instant où il connut la Voie du Milieu. Après avoir passé des années à pratiquer l'ascétisme et à apprendre auprès de grands gourous, il comprit que l'excès et l'extrême négligence de soi ne facilitaient pas la véritable libération de la douleur. Par conséquent,
La simple prise de conscience des concepts de la Voie du Milieu modifia profondément l'attitude de Siddhartha envers son travail de guide spirituel. Il admit qu'une vie confortable et bien financée sous le palais ne pouvait procurer sérénité et satisfaction réelles. En revanche, il était conscient qu'une austérité extrême conduisait à une faiblesse physique extrême, à une fragilité cérébrale et à l'absence de tout développement spirituel. Cette prise de conscience transforma profondément la compréhension de la philosophie de Siddhartha.
La « Voie du Milieu », telle qu'elle a été formulée par Bouddha, ne se limite pas à l'abstinence de l'auto-mortification et des plaisirs sensuels, mais représente plutôt l'aboutissement du dépassement des extrêmes de l'auto-indulgence et de l'abnégation. Elle encourage la modération dans tous les domaines, y compris, mais sans s'y limiter, les aspects émotionnels, physiques et intellectuels. La Voie du Milieu rejette les mentalités d'auto-mortification et d'auto-indulgence tout en cultivant un état d'esprit de compassion et de sagesse. De plus, elle favorise l'approche MRE (pleine conscience, réflexion et éthique) de la conduite en société. La reconnaissance de la Voie du Milieu a facilité l'accès à la Siddle. Pour cultiver l'harmonie avec soi-même et la MRE, Siddhartha a accordé une grande importance à l'éveil.
Prélude aux Lumières :
Après avoir traversé des périodes d'hédonisme et d'abnégation extrême, le moment était venu pour Siddhartha de combler le fossé qui le séparait des vérités déroutantes concernant l'existence et la souffrance. C'est alors qu'il entreprit une série révolutionnaire d'exercices mentaux et physiques, préalables à sa quête d'éveil et de son engagement futuriste. Chaque exercice lui offrait la possibilité de libérer sa volonté débridée.
Dans ces tentatives, il a examiné de plus près et avec une grande attention la souffrance humaine et les sources du mécontentement, dans sa quête d'une méditation utile. Il a mis l'accent sur la culture magistrale d'une pleine conscience inébranlable. L'objectif qu'il poursuivait sans relâche exigeait une discipline inégalée, une persévérance inébranlable et un dévouement sans faille.
De plus, Siddhartha possédait une force incroyable pour surmonter les obstacles et dissiper les malentendus accumulés dans son esprit. Il possédait une volonté inébranlable de questionner et d'affronter constamment ses peurs, ses désirs et ses attachements les plus profonds. Il cherchait à se débarrasser des couches étouffantes de conditionnement et de souffrance. Son engagement profond dans ce processus était incomparable, reflétant sa volonté de se libérer de la réalité mondaine de la vie.
Alors que Siddhartha se préparait aux étapes les plus avancées de sa quête, sa détermination s'épanouissait telle une fleur magnifique. Tous ceux qui l'accompagnaient restaient émerveillés par l'éclat captivant de sa détermination. En voyant son périple, on ne pouvait que s'émerveiller du courage dont il faisait preuve face à ses incessants défis. Il incarne ces immenses fardeaux, témoignage de la remarquable capacité de l'âme humaine à se métamorphoser et à se transcender.
Méditation sous l'arbre Bodhi :
Il décida de méditer profondément et de s'instruire près des lieux de repos de l'arbre, un lieu autrefois unique pour son rôle spirituel et éducatif. À chaque pas, Siddhartha se préparait à la détermination qu'il allait devoir déployer. Se sentant bien au chaud, en paix et serein, il entama un douloureux cheminement vers la réalisation de soi.
Sous l'ancien arbre de la Bodhi, Siddhartha entraîna son esprit avec diligence et concentra son attention sur la révélation des mystères de l'existence. Il entreprit une pratique disciplinée et aborda sa conscience avec une concentration inébranlable, luttant contre les illusions et l'ignorance qui souillérent sa perception depuis des siècles. Son désir de découvrir la vérité tout en atteignant la libération demeura constant, surtout après avoir consacré chaque jour et chaque nuit du temps à surmonter les profondes barrières mentales qui l'empêchaient d'atteindre la vision profonde.
Le chemin ardu de la méditation sous l'arbre Bodhi fut marqué par une série de luttes et de conflits intérieurs. Au début, il fut extrêmement difficile en raison des diverses distractions et tentations qui cherchaient à entraver sa progression. Néanmoins, son objectif de comprendre pleinement l'essence de la vie humaine et de briser les chaînes métaphoriques de la souffrance maintint son esprit motivé et inflexible.
Siddhartha a connu des métamorphoses touchant la condition humaine durant son séjour sous le vénérable arbre de la Bodhi. De plus, tous les éléments et les raisons sous-jacentes de ces états découlaient d'émotions, de perceptions et d'expériences singulières. Sa prise de conscience du contraste saisissant entre les possessions matérielles et la vérité qui se trouvait au-delà lui a permis d'accepter la nature impermanente de tous les phénomènes.
À chaque nuit qui passait, tandis que les constellations changeaient et que la lune s'agrandissait et rétrécissait, la veillée de Siddhartha sous l'arbre de la Bodhi touchait à sa fin. Des années d'efforts et de sacrifices incessants se concrétisèrent en un moment d'introspection et de changement profond, précédant le tournant majeur de l'éveil et la fin de la souffrance.
La Nuit des Lumières :
L'aura apaisante de l'arbre Bodhi scintillait sous la douce lumière de la lune tandis que Siddhartha Gautama s'adonnait à une profonde méditation. La nuit était calme, seulement interrompue par le léger bruissement des feuilles sous le vent. Siddhartha était assis, empreint d'une détermination farouche, prêt à affronter les profondeurs de son esprit, au-delà de toute perception. À ce moment-là, les chaînes de la tromperie et de l'ignorance commencèrent à se desserrer, ce qui allait bientôt entraîner un changement phénoménal. L'intensité de sa méditation stimula sa progression vers une compréhension profonde et la dissolution de la confusion qui l'étouffait commença peu à peu à se produire.
Ce conflit intérieur sans fin reflétait la douloureuse et ancienne bataille entre les forces obscures et l'illumination de la sagesse. Malgré les tentations et les doutes qui tentaient de le détourner de sa quête d'une compréhension supérieure, Siddhartha tint bon. Il resta concentré sur son cheminement en quête de vérité et de libération. Comme le ciel nocturne l'observait, une grande partie de son dévouement tout au long de ce voyage demeura inébranlable, lui permettant de se tenir à l'orée du changement et de la réalisation. Cette seule déclaration renferme une puissance et une profondeur immenses.
Le temps qui passait continuellement donnait l’impression que la tension montait de plus en plus, tandis que simultanément ces vagues de désir montraient clairement qu’elles n’avaient aucune intention de permettre la poursuite vers l’illumination.
Alors qu'il s'abandonnait au cosmos, c'était comme s'il recevait une impulsion d'énergie, encourageant lentement l'expérience humaine à se rétracter au profit d'un éveil transcendantal. Ses constructions humaines commencèrent à se transformer pour la manifestation ultime d'une réalité sans illusions, tandis que le désir de l'univers commençait à l'entourer, se rapprochant de plus en plus du sommet de la matérialisation.
Sous l'arbre de la Bodhi, tandis que le monde dormait la nuit, Siddhartha vivait une métamorphose spirituelle : l'éveil. Une énergie revitalisante perça le brouillard de l'ignorance et illumina les vérités fondamentales de l'existence. Cela réunit tout ce qu'il avait inlassablement recherché au cours de ses vies antérieures en un instant sacré. Siddhartha annonça la vaste lumière de l'esprit éveillé après sa libération des chaînes de la souffrance. La structure délicate et interconnectée de la vie et de l'existence, ainsi que la profondeur de la libération et de la souffrance, transformèrent le monde de Siddhartha et marquèrent la nuit de l'illumination. L'aboutissement de la vie d'un prince ordinaire et de celle d'un ascète fit de lui le soleil radieux que nous connaissons aujourd'hui comme le Bouddha éveillé.
Le moment de l’éveil ou le « Bodhi » a eu lieu après la méditation profonde sous l’arbre Bodhi.
Le moment où Siddhartha, confronté à une profonde souffrance, choisit de demeurer en profonde méditation sur la première noble vérité fut véritablement spectaculaire. À l'aube, il reçut des aperçus saisissants de la réalité et des causes de la souffrance. Après cette étape, il développa une perception profonde et une clarté intellectuelle grâce à des expériences riches et transformatrices qui lui apportèrent une compréhension profonde. Sous la conduite du Bouddha nouvellement éveillé, le monde fut doté de la capacité de percevoir avec une sagesse claire le facteur qui accompagne toute chose ainsi que le facteur qui la régit : la loi universelle de causalité.
Sa profonde réalisation l'a progressivement libéré du cycle des réincarnations illimitées, ouvrant ainsi la voie au reste des êtres vivants. L'étape transformatrice de l'illumination était plus qu'une simple compréhension intellectuelle ou émotionnelle, mais une reconstruction complète du cadre métacognitif et de la conscience de l'être.
Fort de sa sagesse et de sa compassion nouvellement acquises, le Bouddha envisagea la souffrance comme partie intégrante de l'existence tout en reconnaissant la possibilité de la transcender. Son éveil permit la formulation ultérieure de la Voie du Milieu, une attitude équilibrée et globale envers la vie, évitant les deux extrêmes que sont l'abnégation excessive et la sensualité excessive. L'éveil du Bouddha éclaira également la voie de la modération, de l'action éthique, du développement mental et du repos, qui posa les bases de ses enseignements sur l'Octuple Sentier.
Bien que personnel au Bouddha, le moment de l'éveil revêtait une signification plus vaste. Il devint, et demeure, une pierre angulaire de la philosophie et de la pratique bouddhistes, offrant un modèle aux personnes qui souffrent et aspirent à la libération et à l'illumination. Les enseignements qui en découlèrent continuent d'animer et d'accompagner le cheminement vers la réalisation de soi et l'éveil spirituel d'innombrables personnes. Les conséquences de l'éveil du Bouddha, spontanées, interpellent, jour après jour, les pratiquants à travers le temps, leur offrant l'opportunité d'explorer la sphère de leur cœur et de leur esprit et d'actualiser le potentiel d'illumination qui sommeille en eux.
Tourner la roue du Dharma :