Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
Dans un palace méditerranéen, le cadavre d’un Iranien est découvert, et le capitaine Achard de la Crim niçoise est appelé sur place. Dès le début, une mystérieuse femme est impliquée, ouvrant ainsi une première piste. Cependant, l’enquête se complexifie rapidement, révélant un empoisonnement. Le capitaine, accompagné de son équipe et de sa compagne Chantal, médecin légiste, oriente l’enquête vers des ramifications d’espionnage impliquant des islamistes et les services secrets français. L’ambassade est informée, mais un policier est assassiné à son arrivée à Cannes. Les questions affluent : qui est cet industriel iranien mystérieux, et qui sont les véritables assassins ? L’enquête rebondit sans cesse jusqu’à sa conclusion sur les hauteurs de Nice à Perra Cava, où la vérité éclate enfin, révélant des surprises inattendues.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Michel Germain, professeur émérite agrégé d’histoire à la retraite, a commencé à écrire en 1985, abordant divers sujets tels que la Seconde Guerre mondiale en Haute-Savoie et les années 1890-1914. Au fil des années, il s’est aventuré dans l’écriture de romans historiques, de romans de vie, et a exploré le roman policier il y a une dizaine d’années. En plus de son travail d’écriture, il a contribué à des vidéos, des films d’histoire et à des magazines. L’écriture est une passion à laquelle il consacre plusieurs heures chaque jour.
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 149
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
Michel Germain
L-52
Les enquêtes du capitaine Achard
Meurtre sur la côte
Roman
© Lys Bleu Éditions – Michel Germain
ISBN : 979-10-422-1170-7
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Il est 6 heures 25, ce mercredi matin de juin. Il fait un soleil resplendissant et déjà chaud. Rien que de plus normal sur la Côte d’Azur, pays où il ne pleut jamais. Le capitaine Achard dort encore. Il a prévu, avec son amour Chantal, d’aller courir, n’étant pas pressé par le boulot ce matin-là. Depuis leur amour découvert, tous deux ont décidé de vivre leur vie à fond et de se moquer du « qu’en dira-t-on ». Ce sont deux sportifs soucieux de leur forme. Ils vont donc, chaque fois qu’ils le peuvent, courir dans l’arrière-pays niçois ou sur le chemin des contrebandiers en bord de mer du côté de Cap d’Ail. Ce matin, le réveil doit les sortir du lit à 6 heures 30. Mais c’est le téléphone portable de Fernand qui réveille son monde. Une sonnerie stridente et stressante, lorsqu’on est encore dans les limbes nocturnes.
Au bout du fil, le commissaire Mat, chef de la brigade criminelle de Nice. Il réveille son meilleur élément, car il vient d’être informé d’une mort suspecte dans un grand palace de Menton.
— Vous foncez là-bas, capitaine et en passant vous prenez madame Bellacini…, dit le chef en précisant le nom de l’hôtel. Et de la discrétion Achard, je compte sur vous…
— OK patron.
Fernand Achard est, depuis quelques mois et la résolution de l’affaire des pendus en série, chef de groupe à la Crim de Nice. Il téléphone à deux de ses aides, Samuel Butler, un lieutenant confirmé possédant la science des déductions que tous appellent Sam, comme il se doit, et la lieutenante Juliette Grange, surnommée Juju, la reine de la filature. Un troisième membre est prévu pour venir renforcer le groupe lorsque les crédits les permettront. Il leur donne rendez-vous au palace Méditerranéo à Menton.
— Et soyez discrets. On n’est pas au carnaval ! C’est un palace ! Puis reposant son portable, il se retourne vers Chantal, encore endormie, et lui dit dans l’oreille, en souriant :
— Le commissaire veut que j’emmène madame la légiste…
— On va où ? répond-elle, en bâillant.
— À l’hôtel Méditerranéo.
— Tu me combles mon chéri !
Chantal est amoureuse de son Fernand depuis toujours. En tout cas, depuis qu’elle a divorcé, elle n’a cessé de penser à lui. Lui était également marié, mais son divorce vient d’être prononcé et depuis il revit. Depuis ce jugement, les deux amants ont décidé de vivre ensemble sans se cacher de qui que ce soit et le commissaire Khaled Makhlouf, dit Mat, chef de la Crim le sait probablement, mais c’est la discrétion même et un vrai gentleman. C’est lui qui a nommé, avec l’appui du divisionnaire, Fernand Achard à la tête d’un groupe qu’il veut très opérationnel. Ce dernier, la quarantaine à peine franchie, est plein de vigueur et son style en fait un enquêteur efficace hors pair. Le look méditerranéen, bronzé toute l’année, les yeux noirs et les cheveux aile de corbeau légèrement ondulés, on pourrait penser avoir à faire à un Sicilien. C’est un nissart pur sucre ! Dans le travail, il revit depuis qu’il s’est débarrassé de la Couleuvre, ce lieutenant cossard toujours à sa remorque. Mais surtout sa nouvelle situation sentimentale l’a libéré et le ravit au plus haut point, tout comme elle ravit Chantal.
Chantal, divorcée d’un ancien entrepreneur en bâtiment, vit sur les hauteurs de Nice dans le quartier de Gairaut. Elle a hérité d’une belle villa construite par son grand-père maternel, avant la guerre. En ce temps-là, le chemin de Gairaut traversait les cultures en terrasses et les oliveraies. Aujourd’hui, il saute de villa en villa et il est devenu le vieux chemin de Gairaut. Depuis son divorce, elle vit là seule avec son fils de 17 ans, Jérémy. Ce dernier, depuis qu’il est entré en terminale au lycée Albert Calmette, est devenu raisonnable. Il n’en a pas toujours été ainsi. On a l’impression que l’arrivée de Fernand l’a stabilisé. Cette année, il prépare assidûment son bac. Il n’est plus le gamin turbulent qui faisait tourner sa mère en bourrique. Fernand et Chantal vivent désormais ensemble sur les hauteurs de la ville. Fernand a mis sa maison en vente et ne sait comment il s’organisera plus tard. Pour l’heure, il vit le grand bonheur auprès de Chantal la légiste et ils ne se posent pas trop de questions, ni l’un ni l’autre.
Tous deux roulent maintenant vers Menton. Chantal, directrice adjointe de l’IML niçois, a emmené avec elle sa caisse à outils de première intervention, comme elle l’appelle.
L’hôtel Méditerranéo est merveilleusement bien situé face à la Grande bleue. Toutes les chambres donnent sur la mer. C’est un palace réputé, qui accueille les plus grandes stars du show-biz, mais pas que. Parfois des hommes ou des femmes politiques descendent ici incognito. Dernièrement la chancelière allemande est venue trois jours avec son mari. Le palace accueille également des princes du Golfe persique en grand nombre. Cela n’a rien d’extraordinaire, l’un d’eux est propriétaire de ce palais de luxe.
Le capitaine et Chantal rencontrent un brigadier de la police municipale et deux gardiens de la paix venus là, sur l’ordre de police secours. Ils ont sécurisé les lieux, sans rien toucher en attendant la police, la vraie, la Crim !
— Alors qu’est-ce qu’on a ? demande le capitaine.
— Un mort au deuxième étage…
Achard lui demande d’éloigner de la vue des clients, cependant encore endormis, les véhicules aux logos de la police. Il est 7 heures 20 et des clients sont encore sous les draps, mais ils ne tarderont pas à se réveiller. Le capitaine rencontre le veilleur de nuit, venu à sa rencontre. Un homme charmant, épanoui, frisant la quarantaine, qui, après de brillantes études de Sciences humaines, s’est ouvert à ce métier où il rencontre une pleine et entière satisfaction.
— Bonjour, je suis le veilleur de nuit de ce palace. C’est moi qui ai trouvé le corps…
— Vous avez une drôle de voix.
— Oui, j’ai attrapé la crève, il y a deux jours.
— Il faut vous soigner jeune homme…
— Oh, j’ai ce qu’il faut, poursuit-il en sortant un petit flacon de L52 de sa poche de torse. Ma mère, très portée sur l’homéopathie, me les achète toujours en prévision…
— On y va ?
Monsieur François, c’est son nom, explique la situation au policier, tout en le dirigeant vers l’ascenseur.
— Monsieur Hadé Nazzalhadj, explique le veilleur, m’avait demandé hier soir de le réveiller à 6 heures 30, pour sa séance de sports. J’ai fait sonner le téléphone comme prévu. D’ordinaire, il répond. Là, pas de réponse. Après le second essai, je suis monté à sa chambre, la 210. Et là, je l’ai trouvé, comme vous le voyez maintenant. Je ne suis pas un expert, mais il m’a paru mort ; alors j’ai appelé la police.
— Vous avez bien fait. Vous n’avez touché à rien ?
— Personne n’est entré dans la chambre, monsieur le capitaine. Le brigadier a placé un gardien en faction dans le couloir immédiatement…
— Parfait. Madame la légiste, c’est à vous.
Le capitaine fait quelques pas vers le balcon. Ganté, il ouvre la double porte-fenêtre et demande au veilleur de le rejoindre.
— Ne touchez à rien… Il est donc arrivé hier, vers quelle heure ?
— Un peu après minuit.
— Vous avez dit : « d’ordinaire il répond ». C’est donc un habitué ?
— Bien sûr, il vient plusieurs fois par an. Il vient depuis quatre ou cinq ans…
— Vous le connaissez bien. Qui est-il ?
— Pour ce que j’en sais, il est Jordanien. C’est un homme d’affaires. Il vend, il achète à peu près tout. Il est très généreux et très aimable. Hier, il est venu avec une dame. C’est rare qu’il vienne ainsi accompagné.
— Une dame ?
— Oui une très belle femme, jeune, avec une allure folle. Et monsieur François d’expliquer que la dame en question a passé, en principe la nuit dans la chambre voisine. Elle n’avait que très peu de bagage, un sac de voyage en cuir vert uniquement.
Le capitaine constate que la victime n’a qu’une petite valise de cabine et donc ne pensait pas séjourner longtemps en France.
En marchant vers la chambre voisine, le capitaine demande au veilleur de nuit de lui ouvrir la porte. Lorsqu’il entre, il découvre celle-ci vide et le lit défait. Dans cette chambre, comme dans la chambre du mort, une seule personne a dormi. Sur la table de nuit, il remarque un flacon de L52.
— Elle aussi avait la crève ?
— Elle se sentait fébrile avec des courbatures, alors je lui ai donné ce flacon… J’en ai toujours un d’avance… ma mère inspecteur, ma mère !
Achard revient dans la première chambre et questionne le médecin légiste.
— Alors qu’est-ce que tu peux me dire ?
— À première vue, il était seul dans son lit et il a été empoisonné. Achard regarde sur la table basse : sur celle-ci deux coupes et une bouteille de champagne. « Et la femme a disparu », se dit immédiatement Fernand. Il tient la coupable, reste à trouver le mobile.
— C’est vous qui avez servi le champagne ?
— Oui, Monsieur Hadé l’a commandé en arrivant.
Puis s’adressant au légiste :
— Tu peux me dire s’il y a eu des rapports sexuels ?
— Difficile à dire comme cela, mais je te dirai tout après…
— Après l’autopsie, je sais… À ce moment-là, les hommes de la police scientifique et technique déboulent. Messieurs, vous avez carte blanche ! Mais avec une grande discrétion ; nous sommes dans un palace. Je ne veux pas de sirène et encore moins entendre qui que ce soit, ni chanter ni faire des réflexions déplacées.
Puis s’adressant à monsieur François : Vous avez du monde en ce moment ?
— C’est presque plein ; seules 4 chambres sont inoccupées.
— Vous avez entendu messieurs ? Silence et discrétion…
Le capitaine redescendu dans le hall d’entrée avec monsieur François, il lui demande s’il peut lui faire deux cafés, dont un long. Et pour attendre, il se rend sur la terrasse arrière de l’hôtel, aménagée devant la piscine. Chantal le rejoint. Là, tous deux cogitent. Ils sont tout à la fois très complices et très complémentaires. Chantal connaît avant de les entendre les questions que son amant va lui poser.
Monsieur François arrive avec trois cafés.
— Si vous permettez, j’en prendrais un avec vous ? Cette histoire m’a bouleversé. C’est la première fois…
— J’allais vous le demander. J’ai encore quelques questions à vous poser. Pouvez-vous nous décrire la femme venue hier soir avec monsieur Hadé ?
Monsieur François, de par son métier de veilleur de nuit, a une très grande expérience dans son travail et il est très physionomiste. Il est très observateur et toujours de la plus grande discrétion. Il entend tout, il voit tout, mais ne dit jamais rien ; la discrétion des grands palaces. Toutefois aujourd’hui la situation est différente. Il assure qu’il s’agit d’une Française. Elle s’est présentée comme la secrétaire de monsieur Hadé et il est persuadé qu’elle a dit vrai. Il pense aussi qu’il n’y avait rien entre eux. Elle était très élégante et portait un petit sac de voyage en cuir vert. Elle n’avait pas de bijou et était maquillée sobrement. Elle était vêtue d’un tailleur gris perle cintré à la taille et d’une jupe stricte descendant jusqu’aux genoux. Elle portait des chaussures à faible talon. Monsieur François ajoute que cette jeune femme, la trentaine, était très speed et qu’elle a tout vérifié dans la chambre, avant de laisser entrer monsieur Hadé.
— Et ce monsieur Hadé, il a quel âge ?
— Je vais vous chercher sa déclaration. L’homme revenu, le capitaine lui demande s’il pourrait faire un portrait-robot de la femme enfuie. Devant la réponse positive, le policier fait quérir un spécialiste qui attendait dans un véhicule à l’extérieur. Les deux hommes s’écartent quelque peu et s’installent derrière un ordinateur portable. À ce moment-là, un policier de la Police scientifique, descendu de la 210, apporte le téléphone de la victime et il ajoute que son portefeuille est intact. Achard jette un coup d’œil sur le téléphone portable, mais ne peut rien en tirer de concret. Il demande au policier de tout emmener au labo. Il espère que le téléphone portable retracera le parcours de la victime.
Achard rumine de plus en plus : « quel est le mobile de cette femme, pour avoir empoisonné ce type ? Qui est réellement ce Jordanien. Hadé Nazzalhadj est-ce bien son nom ? Homme d’affaires qui vend et qui achète quoi ? » Autant de questions auxquelles il lui faudra répondre rapidement. Le temps presse d’autant plus que le commissaire vient téléphoniquement aux nouvelles. Le capitaine confirme qu’il s’agit d’un meurtre, que la scientifique est en train de passer la chambre au peigne fin et que le corps va être très rapidement transféré à l’IML. Après avoir rangé son Smartphone dans sa veste, il regarde la fiche sommaire de la victime. Il se confirme que selon ses dires, il s’appelle Hadé Nazzalhadj, qu’il est bien de nationalité jordanienne et qu’il est né à Zarka et qu’il a 37 ans depuis trois mois. Il réside à Amman, rue Al Bathaa.
— Tout cela c’est peut-être vrai, mais c’est peut-être faux, s’ouvre-t-il à Chantal. Je vais contacter l’ambassade dès mon retour. On peut rentrer. Je vais rendre compte au patron et toi tu attends ton client à l’institut. On se retrouve quand tu veux chérie ! Tu as mon numéro de téléphone, dit-il en riant et en l’embrassant.
Le capitaine et la légiste reviennent à Nice. Le policier laisse sa compagne devant l’Institut à l’hôpital Pasteur. Ils s’embrassent longuement, puis Achard repart vers le commissariat central.
De retour au bureau, le capitaine demande à Suzanne, la fidèle secrétaire du groupe et majore de police de son état, de plus en plus férue d’informatique, de trouver les coordonnées de l’ambassade de Jordanie à Paris.
Suzanne est entrée dans la police voilà plus de 30 ans. Elle n’a jamais aimé le terrain et pas davantage porté une arme. Son truc, c’est le travail au bureau, parfaite secrétaire, ne sachant jamais dire non, de comptant pas les heures supplémentaires non payées ; ce qui fait dire au commissaire qu’elle est amoureuse du capitaine. Elle est amoureuse de son job et, au fil du temps, elle est devenue la mémoire du service.
Le capitaine se rend dans le bureau du commissaire. Il explique qu’il s’agit bien d’un empoisonnement. Les expertises que va mener madame Bellacini, la légiste donneront des conclusions dans ce sens. Quant au mort, il lui confirme son identité et la fréquence de ses descentes dans l’hôtel, depuis plus de quatre ans maintenant. Le fait qu’il s’agisse d’un étranger complique l’affaire.
— Je vais contacter l’ambassade de Jordanie…, dit Achard.
— Oh oh ! Attendez, je vais d’abord en parler au Procureur.
Achard revient dans son bureau en se disant que l’affaire va encore traîner. Suzanne est toujours en train de chercher les coordonnées de l’ambassade avec internet. Elle a encore du chemin à faire. C’est vrai que, comme tout le monde à la brigade, elle est née au siècle dernier !
Le capitaine téléphone à Chantal pour lui demander de l’informer de l’arrivée de la victime à l’IML, mais aussi et surtout pour entendre sa voix et connaître ses intentions pour midi. Il a beaucoup de mal à vivre sans elle. Elle aussi.
La porte s’ouvre, le commissaire, sans entrer vraiment, informe que Mathusier, le procureur, a accepté la recherche en ambassade.
— Mais il nous demande d’y aller mollo. On marche sur des œufs.
— Faites-moi confiance, patron… Ah au fait, commissaire, où en est-on… Mais Mat est déjà reparti. Achard voulait simplement lui demander si un nouvel arrivant était annoncé. Il a besoin d’un cyberflic !
La majore Lafarge, alias Suzanne, lui donne enfin toutes les coordonnées qu’elle a trouvées. Au beau milieu se trouve un numéro de téléphone, sorti des pages jaunes ! Le capitaine regarde sa montre, il est presque midi, mais il tente l’opération. Il compose le numéro et attend. Au bout de quelques instants d’un intermède musical commence le chemin de croix : tapez un, tapez deux… Finalement il atterrit sur une voix qui, dans un français teinté d’accent oriental, lui demande ce qu’il veut. Le capitaine se présente et commence à exposer sa requête. Mais son correspondant est déjà reparti vers un autre service au moment où il a entendu parler de police. Un nouvel interlocuteur, qui semble visiblement plus âgé, demande au policier les raisons de son appel. Le capitaine de la brigade criminelle explique qu’un ressortissant jordanien a été assassiné dans un palace de la Côte d’Azur. Il fournit son nom et demande à l’attaché militaire de lui confirmer cette identité. Pour toute réponse l’homme lui dit :