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Toutes les clés pour réussir le bac de français ! Le Malade Imaginaire est une comédie écrite par Molière en 1673. Elle met en scène Argan, un homme riche et vaniteux qui feint d'être malade pour attirer l'attention de sa famille et de ses médecins. Le livre est rempli d'humour, de situations comiques et de personnages hauts en couleur. Il explore les thèmes de la santé, de la médecine et de l'hypocondrie, tout en offrant une réflexion sur les excès de la vanité et de l'avarice. Il est divertissant, avec une dose de réflexion sur la nature humaine. Si vous aimez la comédie classique, les histoires rocambolesques, les personnages excentriques et les situations comiques, Le Malade imaginaire de Molière est un livre à ne pas manquer.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, est considéré comme l'un des plus grands comédiens et dramaturges français de tous les temps. Il a écrit et joué dans de nombreuses pièces comiques telles que "
Tartuffe", "
Les Fourberies de Scapin" et "
L'Avare", qui ont encore un impact sur le théâtre et la culture populaire aujourd'hui. Il a également joué dans ses propres pièces et a dirigé sa propre troupe de théâtre, le Théâtre du Palais-Royal. Il a révolutionné le théâtre français en introduisant des personnages complexes et en explorant des thèmes sociaux et politiques. Sa vie privée était également riche en histoires et en controverses. Il est mort sur scène en 1673 lors d'une représentation de son dernière pièce "
Le Malade Imaginaire". Molière est considéré comme un génie de la comédie et une icône culturelle en France.
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Le Malade imaginaire
Molière
– 1673 –
NOTICE.
Voltaire a dit du Malade imaginaire : « C’est une de ces farces de Molière dans laquelle on trouve beaucoup de scènes dignes de la haute comédie. » Geoffroy a dit à son tour avec beaucoup de raison, en répondant à Voltaire : « Il faut retourner ce jugement. Le Malade imaginaire n’est point une farce, c’est une excellente comédie de caractère, où l’on trouve, à la vérité, quelques scènes qui se rapprochent de la farce ; et même, si la pièce était jouée décemment et sans charge, comme elle doit l’être, il n’y aurait qu’une scène de farce, celle du déguisement de Toinette en médecin. Dans cette pièce, qu’on voudrait flétrir du nom de farce, on voit combien l’amour désordonné de la vie est destructeur de toute vertu morale. Argan, voué à la médecine, esclave de M. Purgon, est aussi un époux sot et dupe, un père injuste, un homme dur, égoïste, colère. Avec quelle énergie et quelle vérité l’auteur trace le tableau des caresses perfides d’une belle-mère qui abuse de la faiblesse d’un imbécile mari pour dépouiller les enfants du premier lit ! Quelle décence, quelle raison ! quelle fermeté dans le caractère d’Angélique ! Cette comédie est l’image fidèle de ce qui se passe dans un grand nombre de familles. Enfin l’auteur a osé y attaquer un des préjugés les plus universels et les plus anciens de la société ; il a osé y combattre les deux passions qui font le plus de dupes, la crainte de la mort et l’amour de la vie : il a bien pu les persifler, mais, hélas ! il était au-dessus de son art de les détruire. Les usages qui ont leur force dans la faiblesse humaine, bravent tous les traits du ridicule. Molière, il faut bien l’avouer, n’a point corrigé les hommes de la médecine, mais il a corrigé les médecins de leur ignorance et de leur barbarie. Les représentations du Malade imaginaire ne diminuèrent pas le crédit des médecins de la cour : madame de Maintenon n’en eut pas moins de respect pour la Faculté ; le sévère Fagon, digne émule de Purgon, n’en purgea pas moins Louis XIV toutes les semaines ; les jours de médecine du monarque n’en furent pas moins des jours solennels, des jours d’étiquette ; et les écoles de médecine continuèrent longtemps à retentir des arguments des Diafoirus. »
« On sait, dit encore Geoffroy, que le Malade imaginaire est la dernière pièce de Molière. Cette pièce, qu’on a coutume de donner dans le carnaval, est en elle-même un peu lugubre et rappelle une grande perte. Quand Molière joua le rôle du Malade imaginaire, il était lui-même attaqué d’une maladie très-réelle. Depuis un an, il s’était réconcilié avec sa femme. La réconciliation d’un mari amoureux et jaloux avec une femme vive et coquette s’accorde mal avec le régime du lait. Molière oublia qu’il avait une poitrine, pour se souvenir qu’il avait un cœur ; mais il éprouva que le plaisir n’est pas si sain que le bonheur. Pour maintenir la bonne intelligence avec une femme très-difficile à vivre, il fit des sacrifices qui augmentèrent considérablement sa toux. La mort sembla vouloir venger ses fidèles médecins, plus vivement attaqués dans le Malade imaginaire que dans aucune autre maladie. »
Molière, en composant le Malade imaginaire, avait eu l’intention de « délasser le roi de ses nobles travaux, car on était au retour de la première campagne de Hollande, signalée par de nombreux triomphes. » La pièce, par des motifs qui ne sont pas connus, ne fut point représentée devant la cour, et elle fut donnée pour la première fois au public le 10 février 1673, le vendredi avant le dimanche gras. « Le jour de la quatrième représentation, le 17 du même mois, Molière, qui remplissait le rôle d’Argan, dit M. Taschereau, se sentit plus malade que de coutume. Baron et tous ceux qui l’entouraient le sollicitèrent en vain de ne pas jouer : « Comment voulez-vous que je fasse ? leur répondit-il ; il y a cinquante pauvres ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre, que feront-ils si je ne joue pas ? je me reprocherais d’avoir négligé de leur donner du pain un seul jour, le pouvant absolument. » Il fut convenu seulement que la représentation aurait lieu à quatre heures précises. Sa fluxion le fit si cruellement souffrir qu’il lui fallut faire de grands efforts intérieurs pour achever son rôle. Dans la cérémonie, au moment où il prononça le mot juro, il lui prit une convulsion qui put être aperçue par quelques spectateurs, et qu’il essaya aussitôt de déguiser par un rire forcé. La représentation ne fut pas interrompue ; mais immédiatement après ses porteurs le transportèrent chez lui, rue de Richelieu. Là, sa toux le reprit avec une telle violence, qu’un des vaisseaux de sa poitrine se rompit. » Il mourut suffoqué par le sang. Le Malade imaginaire appartient, quant au fond, entièrement à Molière ; mais les commentateurs ont indiqué, comme ayant fourni au poète le canevas de plusieurs scènes : 1o la pièce italienne, Arlechino medico volante ; 2o le Mari malade ; 3o Boniface ou le Pédant, pièce italienne, déjà imitée dans le Mariage forcé, qui avait aussi fourni à La Fontaine le conte du Paysan qui a offensé son seigneur. Si l’on en croit le témoignage d’un contemporain, Georges Backer, qui publia à Bruxelles, en 1694, une édition des œuvres de notre auteur, les médecins auraient fait des démarches très-actives auprès de Louis XIV pour empêcher l’impression de la pièce.
PERSONNAGES DE LA COMÉDIE.
ARGAN, malade imaginaire. Il est vêtu en malade1. De gros bas, des mules, un haut-de-chausse étroit, une camisole rouge avec quelque galon ou dentelle ; un mouchoir de cou à vieux passements, négligemment attaché ; un bonnet de nuit avec la coiffe à dentelle2.
BÉLINE, seconde femme d’Argan.
ANGÉLIQUE, fille d’Argan et amante de Cléante3.
LOUISON, petite-fille d’Argan, et sœur d’Angélique4.
BÉRALDE, frère d’Argan. En habit de cavalier modeste.
CLÉANTE, amant d’Angélique. Il est vêtu galamment et en amoureux5.
MONSIEUR DIAFOIRUS, médecin.
THOMAS DIAFOIRUS, son fils, et amant d’Angélique6.
MONSIEUR PURGON, médecin d’Argan. Ces trois personnage sont vêtus de noir, et en habit ordinaire de médecin, excepté Thomas Diafoirus, dont l’habit a un long collet uni ; ses cheveux sont longs et plats, son manteau passe ses genoux, et il porte une mine tout à fait niaise.
MONSIEUR FLEURANT, apothicaire. Il est aussi vêtu de noir, ou de gris brun, avec une courte serviette devant soi, et une seringue à la main. Il est sans chapeau.
MONSIEUR BONNEFOI, notaire.
TOINETTE, servante7.
1Nous empruntons ces indications de costume à l’édition des Œuvres de Molière, publiée chez George Backer.
2Acteurs de la troupe de Molière : Molière.
3Acteurs de la troupe de Molière : Mademoiselle Molière.
4Acteurs de la troupe de Molière : La petite Beauval.
5Acteurs de la troupe de Molière : La Grange.
6Acteurs de la troupe de Molière : Beauval.
7Acteurs de la troupe de Molière : Mademoiselle Beauval.
PERSONNAGES DU PROLOGUE.
FLORE.
DEUX ZÉPHYRS, dansants.
CLIMÈNE.
DAPHNÉ.
TIRCIS, amant de Climène, chef d’une troupe de bergers.
DORILAS, amant de Daphné, chef d’une troupe de bergers.
BERGERS ET BERGÈRES de la suite de Tircis, dansants et chantants.
BERGERS ET BERGÈRES de la suite de Dorilas, chantants et dansants.
PAN.
FAUNES, dansants.
PERSONNAGES DES INTERMÈDES.
DANS LE PREMIER ACTE.
POLICHINELLE.
UNE VIEILLE.
VIOLONS.
ARCHERS, chantants et dansants.
DANS LE SECOND ACTE.
QUATRE ÉGYPTIENNES, chantantes.
ÉGYPTIENS ET ÉGYPTIENNES, chantants et dansants.
DANS LE TROISIÈME ACTE.
TAPISSIERS, dansants.
LE PRÉSIDENT de la Faculté de médecine.
DOCTEURS.
ARGAN, bachelier.
APOTHICAIRES, avec leurs mortiers et leurs pilons.
PORTE-SERINGUES.
CHIRURGIENS.
La scène est à Paris.
PROLOGUE.
Après les glorieuses fatigues et les exploits victorieux de notre auguste monarque, il est bien juste que tous ceux qui se mêlent d’écrire travaillent ou à ses louanges, ou à son divertissement. C’est ce qu’ici l’on a voulu faire ; et ce prologue est un essai des louanges de ce grand prince, qui donne entrée à la comédie du Malade imaginaire, dont le projet a été fait pour le délasser de ses nobles travaux.
Le théâtre représente un lieu champêtre, et néanmoins fort agréable.
ÉCLOGUE EN MUSIQUE ET EN DANSE.
Scène I.
FLORE, DEUX ZÉPHYRS, dansants.
flore.
Quittez, quittez vos troupeaux ; Venez, bergers, venez, bergères ;Accourez, accourez sous ces tendres ormeaux :Je viens vous annoncer des nouvelles bien chères, Et réjouir tous ces hameaux. Quittez, quittez vos troupeaux ; Venez, bergers, venez, bergères ;Accourez, accourez sous ces tendres ormeaux.
Scène II.
FLORE, DEUX ZÉPHYRS, dansants ; CLIMÈNE, DAPHNÉ, TIRCIS, DORILAS.
climène, à Tircis ;et daphné, à Dorilas.
Berger, laissons là tes feux : Voilà Flore qui nous appelle.
tircis, à Climène ;et dorilas, à Daphné.
Mais au moins, dis-moi, cruelle,
tircis.
Si d’un peu d’amitié tu payeras mes vœux.
dorilas.
Si tu seras sensible à mon ardeur fidèle.
climène et daphné.
Voilà Flore qui nous appelle.
tircis et dorilas.
Ce n’est qu’un mot, un mot, un seul mot que je veux.
tircis.
Languirai-je toujours dans ma peine mortelle ?
dorilas.
Puis-je espérer qu’un jour tu me rendras heureux ?
climène et daphné.
Voilà Flore qui nous appelle.
Scène III.
FLORE ; DEUX ZÉPHYRS, dansants ; CLIMÈNE, DAPHNÉ, TIRCIS, DORILAS ; BERGERS ET BERGÈRES de la suite de Tircis et Dorilas, chantants et dansants.
PREMIÈRE ENTRÉE DE BALLET.
Toute la troupe des bergers et des bergères va se placer en cadence autour de Flore.
climène.
Quelle nouvelle parmi nous,Déesse, doit jeter tant de réjouissance ?
daphné.
Nous brûlons d’apprendre de vous Cette nouvelle d’importance.
dorilas.
D’ardeur nous en soupirons tous.
climène, daphné, tircis, dorilas.
Nous en mourons d’impatience.
flore.
La voici ; silence, silence !Vos vœux sont exaucés, LOUIS est de retour ;Il ramène en ces lieux les plaisirs et l’amour,Et vous voyez finir vos mortelles alarmes.Par ses vastes exploits son bras voit tout soumis ; Il quitte les armes, Faute d’ennemis.
chœur.
Ah ! quelle douce nouvelle ! Qu’elle est grande ! qu’elle est belle !Que de plaisirs ! que de ris ! que de jeux ! Que de succès heureux !Et que le ciel a bien rempli nos vœux ! Ah ! quelle douce nouvelle ! Qu’elle est grande ! qu’elle est belle !
DEUXIÈME ENTRÉE DE BALLET.
Tous les bergers et bergères expriment, par des danses les transports de leur joie.
flore.
De vos flûtes bocagères Réveillez les plus beaux sons ; LOUIS offre à vos chansons La plus belle des matières. Après cent combats, Où cueille son bras Une ample victoire, Formez entre vous Cent combats plus doux, Pour chanter sa gloire.
chœur.
Formons, entre nous, Cent combats plus doux, Pour chanter sa gloire.
flore.
Mon jeune amant, dans ce bois, Des présents de mon empire Prépare un prix à la voix Qui saura le mieux nous dire Les vertus et les exploits Du plus auguste des rois.
climène.
Si Tircis a l’avantage,
daphné.
Si Dorilas est vainqueur,
climène.
À le chérir je m’engage.
daphné.
Je me donne à son ardeur.
tircis.
Ô trop chère espérance !
dorilas.
Ô mot plein de douceur !
tircis et dorilas.
Plus beau sujet, plus belle récompense Peuvent-ils animer un cœur ?
Les violons jouent un air pour animer les deux bergers au combat, tandis que Flore, comme juge, va se placer au pied d’un arbre qui est au milieu du théâtre, avec deux Zéphyrs, et que le reste, comme spectateurs, va occuper les deux côtés de la scène.
tircis.
Quand la neige fondue enfle un torrent fameux,Contre l’effort soudain de ses flots écumeux, Il n’est rien d’assez solide Digues, châteaux, villes et bois, Hommes et troupeaux à la fois, Tout cède au courant qui le guide : Tel, et plus fier et plus rapide, Marche LOUIS dans ses exploits.
TROISIÈME ENTRÉE DE BALLET.
Les bergers et bergères du côté de Tircis dansent autour de lui, sur une ritournelle, pour exprimer leurs applaudissements.
dorilas.
Le foudre menaçant qui perce avec fureurL’affreuse obscurité de la nue enflammée, Fait, d’épouvante et d’horreur, Trembler le plus ferme cœur ; Mais, à la tête d’une armée, LOUIS jette plus de terreur.
QUATRIÈME ENTRÉE DE BALLET.
Les bergers et bergères du côté de Dorilas font de même que les autres.
tircis.
Des fabuleux exploits que la Grèce a chantés
Par un brillant amas de belles vérités Nous voyons la gloire effacée ; Et tous ces fameux demi-dieux, Que vante l’histoire passée, Ne sont point à notre pensée Ce que LOUIS est à nos yeux.
CINQUIÈME ENTRÉE DE BALLET.
Les bergers et bergères du côté de Tircis font encore la même chose.
dorilas.
LOUIS fait à nos temps, par ses faits inouïs,Croire tous les beaux faits que nous chante l’histoire Des siècles évanouis ; Mais nos neveux, dans leur gloire, N’auront rien qui fasse croire Tous les beaux faits de LOUIS.
SIXIÈME ENTRÉE DE BALLET.
Les bergers et bergères du côté de Dorilas font encore de même.
SEPTIÈME ENTRÉE DE BALLET.
Les bergers et bergères du côté de Tircis et de celui de Dorilas se mêlent et dansent ensemble.
Scène IV.
FLORE, PAN ; DEUX ZÉPHYRS, dansants ; CLIMÈNE, DAPHNÉ ; TIRCIS, DORILAS ; FAUNES, dansants ; BERGERS ET BERGÈRES, chantants et dansants.
pan.
Laissez, laissez, bergers, ce dessein téméraire ; Hé ! que voulez vous faire ? Chanter sur vos chalumeaux Ce qu’Apollon sur sa lyre, Avec ses chants les plus beaux, N’entreprendroit pas de dire :C’est donner trop d’essor au feu qui vous inspire ;C’est monter vers les cieux sur des ailes de cire, Pour tomber dans le fond des eaux.Pour chanter de LOUIS l’intrépide courage,
Il n’est point d’assez docte voix,Point de mots assez grands pour en tracer l’image ; Le silence est le langage Qui doit louer ses exploits.Consacrez d’autres soins à sa pleine victoire ;Vos louanges n’ont rien qui flatte ses désirs : Laissez, laissez là sa gloire, Ne songez qu’à ses plaisirs.
chœur.
Laissons, laissons là sa gloire,Ne songeons qu’à ses plaisirs.
flore, à Tircis et à Dorilas.
Bien que, pour étaler ses vertus immortelles, La force manque à vos esprits,Ne laissez pas tous deux de recevoir le prix, Dans les choses grandes et belles, Il suffit d’avoir entrepris8.
HUITIÈME ENTRÉE DE BALLET
Les deux Zéphyrs dansent avec deux couronnes de fleurs à la main, qu’ils viennent donner ensuite aux deux bergers.
climène et daphné, donnant la main à leurs amants.
Dans les choses grandes et belles, Il suffit d’avoir entrepris.
tircis et dorilas.
Ah ! que d’un doux succès notre audace est suivie !
flore et pan.
Ce qu’on fait pour LOUIS, on ne le perd jamais.
climène, daphné, tircis, dorilas.
Au soin de ses plaisirs donnons-nous désormais.
flore et pan.
Heureux, heureux qui peut lui consacrer sa vie !
chœur.
Joignons tous dans ces bois Nos flûtes et nos voix :
Ce jour nous y convie ;Et faisons aux échos redire mille fois : LOUIS est le plus grand des rois ;Heureux, heureux qui peut lui consacrer sa vie !
NEUVIÈME ENTRÉE DE BALLET.
Faunes, bergers et bergères, tous se mêlent, et il se fait entre eux des jeux de danse ; après quoi ils se vont préparer pour la comédie.
8C’est la traduction de l’adage latin tiré de Tibulle : In magnis et voluisse sat est. La Fontaine a dit de même, en terminant son Discours à M. le Dauphin :
Et, si de t’agréer je n’emporte le prix,J’aurai du moins l’honneur de l’avoir entrepris. (Auger).