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Issam est un jeune garçon à l’imagination débordante et au caractère fougueux. Destiné à être le prince de la contrée magique de Perse, il se retrouve doté de pouvoirs magiques incroyables et difficiles à maîtriser !
En rendant visite à sa vieille tante Gertrude, affectée par une étrange maladie, le petit prince reçoit la mission de trouver sept mystérieuses boules de cristal pour la guérir. Ainsi, du haut de ses neuf ans, Issam commence une aventure parsemée de surprises qui le mèneront tout droit vers sa destinée inattendue…
À PROPOS DE L'AUTEUR
Inspirée par le monde qui l’entoure, Bouchra Farrah lève sa plume et invite les tout-petits dans son monde merveilleux.
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Seitenzahl: 50
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Bouchra Farrah
Le petit prince de Perse II
La porte magique et les sept boules de cristal
Roman
© Lys Bleu Éditions – Bouchra Farrah
ISBN : 979-10-377-5119-5
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Tout se passait merveilleusement bien. Nous coulions une vie heureuse, sans encombre, agréable en tous points. J’étais dans la découverte et l’apprentissage de ce qu’était une petite sœur, ma petite sœur ! C’était extraordinaire. Tout était petit chez elle, de sa tête à ses pieds. Sa chambrette était sertie de rose : du rose sur les murs, du rose sur les vêtements, du rose sur les jouets. Il n’y avait pas que du rose mais c’était la couleur qui dominait. Maman m’avait dit que les nouveau-nés voyaient flou de près comme de loin, que leur vision était brouillée et qu’il fallait que les bébés soient stimulés par des couleurs pétantes plutôt que des couleurs sombres et ternes. Les couleurs vives sont bien meilleures, ai-je pensé, sûrement pour parfaire la vision.
Luna aimait s’amuser avec différents jouets. Son préféré était un petit trousseau de clés multicolore : à chaque fois que je secouais ce trousseau de clés, elle écarquillait ses grands yeux et se tortillait dans tous les sens pour pouvoir l’attraper. Une journée avec la petite Luna était très simple. Ses quatre principales activités étaient dormir, manger, jouer et aller au pot.
Ma petite sœur grandissait à vitesse grand V. Elle apportait de la gaieté dans un monde où tout était plutôt calme et simple. Elle prenait une grande place dans nos vies, mais c’était une vraie partie de plaisir que de s’occuper d’elle.
Ce que j’ai vécu durant cette journée était rocambolesque. Qui aurait pu croire qu’un enfant de neuf ans, à peine, puisse vivre cette belle aventure ? Je suis sorti grandi de cette expérience, pour plusieurs raisons : d’abord j’ai découvert mes origines perses, puis un nouvel environnement bien complaisant, « la vie de château ». Mais vous ne connaissez pas la dernière ? J’ai l’honneur et le plaisir d’annoncer la nouvelle qui, pour moi, est la plus génialissime de toutes ! J’ai acquis, par devoir je pense, des pouvoirs magiques que je ne soupçonnais pas. Il est vrai que je n’en étais qu’à mes premiers essais, des petits tours par-ci, des petits tours par-là, mais j’adorais cela. Le tout me dotait d’un sixième sens que je ne gérais pas encore : des images, des visions… J’étais encore dans une phase d’expérimentation. Tout ceci était bien beau, mais je devais l’expliquer à maman. Je devais lui donner un aperçu. J’avais mille et une questions à lui poser. Savait-elle quelque chose sur ce pays ? Avait-elle eu puis perdu ses pouvoirs ? Était-elle bien la reine de tout un peuple ? Toutes ces interrogations étaient autant d’énigmes auxquelles elle devait apporter une réponse. J’avais gagné en assurance et je devais lui faire part de mes trouvailles, mais à ma façon. Les grandes vacances étaient quasiment terminées. La rentrée des classes arrivait à grands pas. J’avais hâte ! Non pas parce que je m’ennuyais, bien au contraire, mais parce que l’école était une institution merveilleuse. Les maîtresses et les maîtres étaient un livre ouvert de connaissances, et surtout des exemples pour chacun d’entre nous. « … » Je me suis rappelé un souvenir un peu lointain que j’ai décidé de réveiller, et de classer comme l’un des moments les moins agréables de ma vie. Dans le top 3 des mauvais souvenirs, celui-là arrivait en dernière position. Qui a décrété qu’il fallait apprendre à lire avant la fin du CP ? C’est une aberration ! Et surtout quel stress pour nous, futures petites têtes d’adultes ! Moi, je savais lire depuis mes 4 ans, mais cela ne m’a pas épargné l’angoisse de cette année de CP. Mais finalement, cette méthode consistant à nous presser comme un citron pour ne tirer que le meilleur de chacun d’entre nous marchait plutôt bien. J’ai décidé que lorsque je serai grand, très grand, je continuerai d’aller à l’école. Car j’en suis certain, on ne finit jamais d’apprendre. Je pense que la vie est un long fleuve tranquille sur lequel nous n’avons de cesse de découvrir de nouvelles choses, et ce qu’il y a de bien, c’est qu’il y en a pour tous les goûts.
J’ai beaucoup lu, pendant les vacances, des livres pour ma petite sœur mais surtout pour moi. Je ne m’en lasserai jamais. Je lis absolument de partout et surtout n’importe comment. Mais je crois que c’est aussi ton cas, n’est-ce pas ? Oui, c’est bien à toi à qui je cause. Oui, oui, toi qui me lis. Avec tes yeux braqués sur moi, prêts à lire les syllabes, puis les mots ou encore les phrases qui commencent par une majuscule et se terminent par un « . ». Ce sont souvent les mêmes histoires qui reviennent. Les auteurs ont le don de nous captiver, de nous faire aimer leurs habitudes et leurs choix. Les personnes qui racontent des histoires nous fascinent avec leur univers, leur façon de voir la vie avec un regard neuf et avec les yeux bien grand ouverts. Ils arrivent à nous faire aimer leur couleur préférée. Ma couleur préférée, c’est le rouge. Mais quand je lis, j’arrive à aimer toutes les couleurs : les mille couleurs de l’arc-en-ciel sont alors celles que je préfère.