Les abysses E-Book

Christelle Fox

• Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
• Kategorie: Für Kinder und Jugendliche
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2022

Seitenzahl: 92

Beschreibung

Petit Peter, Auguste, Petite Lili et leurs parents vivent dans les profondeurs de l’océan. Tout bascule dans leur vie lorsque survient un tragique évènement. Avec le temps, ils essaient de remonter la pente, mais le sort s’acharne et le malheur frappe de nouveau cette petite famille. Pour protéger les siens, Petit Peter devra partir à l’aventure et redoubler de prudence face à l’immensité des abysses et tous ses dangers. Parviendra-t-il à vaincre les obstacles sur sa route ? Que découvrira-t-il sous l’eau ?


À PROPOS DE L'AUTEURE


À la suite d’un évènement tragique, Christelle Fox s’est réfugiée dans la littérature. S’inspirant de sa vie de famille, elle nous propose Les abysses - Petit Peter et les dangers des abysses.

Leseprobe

Christelle Fox

Les abysses

Petit Peter et les dangers des abysses

Roman

© Lys Bleu Éditions – Christelle Fox

ISBN : 979-10-377-6219-1

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Je dédie ce livre à toutes les mamans parties en donnant naissance à un enfant, à tous les bébés qui ne pourront jamais prononcer le mot maman et à tous les papas qui élèvent leurs enfants seuls, sans maman. Gardez espoir.

Ce livre est destiné aux enfants, ainsi qu’aux adultes.

Enfants sensibles, attention, il convient surtout aux grands enfants.

Lecteurs, ouvrez grand vos esprits, vous allez avoir accès à un Nouveau Monde.

L’univers est là…

Chapitre 1

Dans un endroit sombre de la terre, là où le froid n’est pas l’hiver, là où le noir n’a d’égal que le froid glacial, dans les profondeurs de l’océan, vivait une petite famille composée d’un papa, d’une maman, et de trois enfants.

Ils vivaient tous les cinq dans une petite grotte très bien aménagée.

Devant l’entrée, on pouvait sentir la bonne odeur des plats cuisinés par la maman. Une fois le seuil passé, on distinguait une jolie cuisine.

En nageant un peu, nous arrivions dans une grande pièce aménagée d’une grande table et de deux longs bancs de chaque côté, avec des fleurs un peu partout.

Un peu plus loin, nous traversions un endroit bien plus étroit, assez long et rocheux.

Enfin, un beau salon s’offrait à nous, pour bien se reposer.

De là, nous pouvions apercevoir une montée ainsi qu’une autre entrée.

En nageant jusqu’en haut, il y avait deux chambres, l’une de chaque côté.

Quelle jolie grotte, elle reflète bien le bonheur qui s’y trouve.

Les habitants qui vivent dedans le diffusent bien. Leur bonheur n’a d’égal que leur amour les uns envers les autres.

En effet, on y retrouve un petit garçon, Petit Peter, c’est comme cela que ses parents l’appellent.

C’est un petit garçon rempli de joie, très intelligent, calme et posé. Bien qu’étant petit, il est le plus grand des enfants de sa famille.

Il est réfléchi et aide beaucoup sa maman. Toujours là quand on a besoin de lui, on sait que l’on peut compter sur lui à tout moment.

Quand sa maman est fatiguée, il n’hésite pas à l’aider. Quand sa maman est triste, il sait la faire rire en faisant le petit clown.

Et quand son papa a besoin d’un coup de main, il est le premier à tendre ses petites nageoires.

Depuis qu’il a débarqué, ses parents se demandent comment ils faisaient avant qu’il soit né.

Il est passionné par le karaté et à l’école il est toujours premier, cette année il est même devenu délégué.

Tout le monde l’aime tellement, il est parfait, mais une personne l’aime encore plus que tous.

Voici le plus beau portrait de Petit Peter

Chapitre 2

C’est son petit frère, Auguste. Il l’avait tellement voulu, il l’avait commandé au père Noël et s’était fait livrer.

Depuis, ces deux-là s’aiment de tout cœur.

Auguste est un petit garçon plein d’énergie, déjà bébé, il ne faisait que crier, jamais il ne pleurait.

Petit Peter se demandait pourquoi il ne pouvait pas jouer avec, lui qui l’avait commandé exprès pour ça.

Ses parents lui expliquaient qu’il n’était qu’un bébé pour l’instant, qu’il fallait patienter et qu’un jour il le pourrait.

Bien que Petit Peter fût encore très petit, il comprenait et prit grand soin de son petit frère comme s’il lui appartenait. Les deux étaient liés à tout jamais.

Ils grandirent ensemble quelques années et pouvaient enfin jouer.

Quand un jour, une merveille venue du ciel remplit cette famille d’une joie intense, d’un bonheur absolu.

Ce bonheur se nomma Petite Lili.

Elle avait de beaux yeux bleus tous ronds, elle venait compléter parfaitement cette famille.

Sa maman avait tellement souhaité l’avoir, et cela depuis des années.

Une petite fille dans la famille avec qui elle pourrait tout partager.

C’était une vraie pipelette, elle ne faisait que parler. Même bébé elle ne se faisait pas ignorer. Toujours à gazouiller. Elle était si belle et tout le monde l’aimait.

Ses deux grands frères la protégeaient. Petit Peter l’aimait de tout son cœur.

Les parents de Petit Peter aimaient leurs enfants plus que tout au monde, mais devaient malheureusement travailler beaucoup pour entretenir leur grotte, ramener de la nourriture à leurs enfants, organiser la protection de leur territoire.

Car là où ils vivaient, le danger rôdait partout. La nourriture se faisait rare. Ils pouvaient vite se retrouver eux-mêmes comme la nourriture d’un prédateur.

Toute cette joyeuse famille habitait dans les abysses1.

Chapitre 3

Un matin, papa décida d’organiser une sortie en famille.

Il dit à maman :

— Prépare un pique-nique, nous allons aller au parc jouer, nous promener et pique-niquer.

Maman dit :

— Oui ! C’est une super idée, on va bien s’amuser.

Maman prépara tout ce qu’il fallait dans la plus grande joie. Nous sommes partis tous ensemble jusqu’au parc avec papa, maman, mon petit frère et ma petite sœur.

On était tous fous, fous.

Cette sortie en famille était merveilleuse.

Nous sommes d’abord allés jouer dans des jeux faits de roches et de coraux.

Moi et Auguste, on s’amusait à faire tourner à tour de rôle Petite Lili sur un tourniquet et quand elle s’arrêtait et descendait de là, elle avait la tête qui tournait et ne savait plus nager, qu’est-ce qu’on riait.

Ensuite, on se courait les uns après les autres en riant.

Nos parents étaient contents. Ils se serraient l’un et l’autre en nous regardant.

Puis papa dit :

— Allez les enfants, maintenant on va se promener.

Nous avons nagé autour du parc, tout en cherchant un coin tranquille pour pique-niquer.

Nous voulions être dans un coin protégé, à l’abri du danger.

Papa et maman ont eu un peu de mal à se mettre d’accord sur l’endroit choisi, mais après quelque temps, ils ont fini par se mettre d’accord sur un endroit magnifique.

Un grand espace, à l’abri des regards, avec possibilité de s’enfuir juste au cas où.

Nous nous sommes installés là, en plein milieu, et avons dégusté ce que maman nous avait préparé.

Nous nous sommes régalés. On a tout mangé, il ne restait plus rien.

Maman et papa ont tout remballé. Puis ils ont décidé de partir.

Petite Lili ne voulait pas partir, elle voulait que cette journée dure pour toujours et se mit à pleurer. Bien sûr, pour la consoler, papa et maman décidèrent de rester encore un peu.

Nous sommes donc allés dans un grand espace vert et avons joué à se lancer une boule de corail qui passait par là. On a bien ri, entre Auguste et Lili qui ne nageaient pas assez vite pour attraper la boule et papa ainsi que maman qui essayait de les aider, moi j’étais le plus fort. Je laissais quand même ma petite sœur l’attraper pour lui faire plaisir.

Malheureusement, cette superbe journée toucha à sa fin. Il était l’heure de rentrer.

Chapitre 4

Aujourd’hui c’est le jour d’école pour les enfants des abysses. Comme d’habitude, Petit Peter, Auguste et Petite Lili doivent partir sans leurs parents à l’école parce qu’ils ont du travail et ne peuvent pas amener leurs enfants à l’école.

La journée commence par le réveil.

Une sorte de bruit de trompette retentit dans tout le village. C’est le responsable du réveil qui souffle dans un coquillage géant, il est chargé de réveiller tout le monde car tous les villageois ont une tâche différente à accomplir dans le village.

Il y a le réveilleur, mais aussi les cueilleurs qui cueillent la nourriture, les planteurs qui plantent des graines qui font pousser la nourriture, les nettoyeurs, les réparateurs, les sauveteurs, les protecteurs…

Le papa de Petit Peter est un protecteur ; il aime beaucoup son travail et protège les habitants du village en plaçant des sécurités par exemple, ou en faisant des rondes, pour surveiller si des méchants prédateurs ne viennent pas vers le village pour les dévorer.

La maman de Petit Peter, elle, est cueilleuse et parfois planteuse aussi. Elle aime planter des graines et surtout cueillir de la nourriture pour tout le monde.

Ainsi il ne manque de rien à la grotte et ses enfants mangent à leur faim.

Le bruit de trompette ce jour-là fit sursauter papa. Il se leva d’un coup, prêt à partir travailler sans même avoir déjeuné.

Maman se leva plus doucement, pleine de tendresse, elle vint nous réveiller par un tendre baiser. D’abord moi, puis Auguste et enfin Lili à moitié réveillée.

On s’installa pour le petit-déjeuner, maman nous servit ce qu’elle avait fraîchement cueilli la veille.

J’adorais ces moments simples de la vie. Tous à table, avec papa pressé de partir, maman calme, et nous trois souriant et aimés de nos parents.

Quand retentit un deuxième coup de coquillage géant, oui, c’était le réveilleur qui donnait le signal de départ.

Nous devions être tous prêts pour le signal.

Maman et papa se levèrent de table pour nous accompagner à l’entrée de la grotte. Un gros bisou aux parents, maman qui me rappelle comme à chaque fois :

— Peter surveille bien ta petite sœur sur la route.

— Oui, maman ! lui répondais-je tout le temps.

Et nous prenons le chemin de l’école. Sur la route, nous saluons les voisins poliment. Nous rencontrons des copains qui suivent le même chemin que nous pour aller à l’école.

Ce jour-là, Bertrand, un copain rigolo, nous racontait une histoire rigolote sur son frère, il disait qu’il avait mangé un truc vraiment pas bon qu’il avait trouvé par terre et avait tout recraché. On riait aux éclats.

Soudain, une sirène retentit d’un côté, tout le monde sursauta et tourna la tête du côté de cette sirène, on se regarda, puis je tournai la tête de l’autre côté, et là subitement, j’aperçus des méchants prédateurs qui se rapprochaient très rapidement de nous.

Géants, ils étaient géants, au moins 14 fois plus gros que moi.

Tout le monde se mit à nager dans tous les sens. Je cherche Auguste, il n’est plus là, je cherche Lili, je ne la vois pas, dans la panique enfin je la trouve, je la vois, elle est là, à quelques mètres de moi, elle pleure, elle a peur.

Je me dirige vers elle pour l’attraper et nous sauver…