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Un gardien a disparu à L’île aux Cerfs. Des chiens errants ont envahi les lieux et un curieux personnage les accompagne. Alors que les préparatifs pour un grand spectacle se pressent, il se passe des évènements étranges sur l’île le soir. Rico, Tania et Mori débarquent à Trou d’Eau Douce, village qui sert de point d’embarcation pour rallier L’île aux Cerfs. Ils découvrent par la suite que derrière le concert organisé par le nouveau Président du conseil de village se cache un piège pour transformer les jeunes participants en des loups-garous. Pendant ce temps, les hommes du M.A.L enquêtent dans les orphelinats.
Nos trois amis doivent alors réunir toutes leurs compétences pour empêcher ce drame.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Amarnath Hosany vit à l’île Maurice et est employé à la mairie de Quatre Bornes. Auteur jeunesse, il anime des ateliers d’écriture dans les écoles. Il est lauréat du prix du livre insulaire en 2015 et lauréat du prix Saint-Exupéry en 2019. Les Orphelins tome 2 est son vingtième ouvrage.
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Seitenzahl: 82
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Amarnath Hosany
Les orphelins
Les chiens de L’île aux Cerfs
Tome 2
Roman
© Lys Bleu Éditions – Amarnath Hosany
ISBN : 979-10-377-1659-0
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Sur la plage de Trou D’Eau Douce, plus précisément à l’ombre d’un filao, se dressait une tente. Rico se trouvait à l’intérieur. L’adolescent avait les yeux fermés et semblait plongé dans un autre monde. En effet, comme à chaque rendez-vous avec le Maître, le décor avait changé. Cette fois-ci, c’était un champ de cannes où le soleil et le vent imposaient leur ardeur.
Curieusement, la voix du Maître se fit entendre claire et nette au milieu des sifflements du vent dans les branches !
Rico était très attentif. Il enregistrait dans sa mémoire les propos du Maître dans les moindres détails. Il était formé pour ce genre d’exercice. De plus, l’expérience acquise lors de la dernière mission avait forgé son caractère.
Rico ouvrit les yeux et sortit de la tente que lui et Mori avaient érigée la veille, aussitôt après avoir mis les pieds sur la plage de Trou D’Eau Douce.
Mori l’attendait à l’ombre d’un filao, une énorme glace à la main. Son ami n’avait pas changé, sauf sur le plan physique. Il était devenu plus grand, plus costaud et tout cela se voyait à travers son débardeur et ses shorts. Comparé à Mori, Rico se demandait si lui avait grandi, car il avait l’impression d’être resté le même. Peut-être que sa tignasse bouclée qui avait doublé de volume pouvait indiquer aux autres que Rico est en pleine croissance. Il sourit sous cape et se dirigea vers le petit colosse. Le soleil était brûlant.
Ils s’avançaient en direction du débarcadère, où une certaine animation avait déjà commencé. Le reflet des rayons du soleil sur la mer et le sable aveuglait les garçons. Mori sortit alors des lunettes solaires de sa poche, tandis que Rico rabaissa sa casquette.
Des pirogues faisaient la navette entre le village et l’îlot le plus proche. Ils transportaient du matériel qu’un camion débarquait sur la plage. Le bruit incessant des moteurs couvrait les clapotis des vagues.
En s’approchant de plus près, nos deux amis remarquèrent que c’était de grands poteaux en métal de différentes dimensions. Ils s’installèrent juste à côté et suivirent le déroulement des opérations.
Mori finit sa glace, tandis que Rico prit des notes dans son calepin. Une brise légère soufflait de la mer.
Les deux amis firent le tour du point d’embarcation d’un air nonchalant. Mori se mit à grignoter un sandwich acheté à un marchand de la plage. Puis, Mori s’adressa à un des piroguiers.
Une autre voix se fit entendre. C’était un jeune homme, les mains chargées de matériel.
Rico fit un signe à Mori et ils s’éloignèrent.
À ce moment-là, l’autobus s’arrêta et libéra son flot de passagers. Parmi, une femme qui se précipita vers le débarcadère. Son attitude ne laissa pas les garçons insensibles. Elle se mit, aussitôt arrivée, à discuter avec les piroguiers en pointant son index en direction de l’îlot.
Rico et Mori revinrent sur leurs pas. La femme mit fin à sa discussion. Elle était en larmes.
Sur ce, la femme partit. Sa frêle silhouette semblait être guidée par le vent qui commençait à souffler fort.
Le soleil brillait haut dans le ciel ce matin quand Tania descendit d’un taxi. Trois autres passagers se trouvaient à bord. Le taxi-train, comme on les surnommait familièrement dans l’île, fit demi-tour et s’arrêta un peu plus loin. Un groupe de personnes se bouscula pour s’y engouffrer. Mori observait cette scène avec intérêt, tout en emboîtant le pas de Rico pour aller accueillir leur amie.
Celle-ci était coiffée d’un chapeau de paille, sa longue chevelure ondulant sur ses épaules. Elle était vêtue d’une robe à fleurs et chaussait des sandales. Tout le contraire des deux garçons qui portaient des shorts et des vestes sans manches. Son visage s’éclaira à la vue de ses partenaires.
Tania suivit ses guides jusqu’à la plage. Une légère brise sifflait entre les feuilles filamenteuses des filaos. Les vagues se faisaient aussi entendre, couvrant au passage les gazouillis des moineaux. Plusieurs tentes se dressaient à l’ombre, dont deux pour le trio. Les deux garçons se partageraient l’un, laissant l’autre à la fille.
Une fois tout le monde installé, la fille sortit une grosse enveloppe de son sac et la remit à Rico.
Une liasse de billets se trouvait à l’intérieur. Rico se mit à compter pendant que Tania continua à parler :