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L'obsession d’Amélie pour Jay a commencé en toute innocence !
Abandonnée dans un orphelinat, Amélie savait que le magnat de l’énergie dont elle voyait l’actualité en première page viendrait un jour la sauver !
Mais pourquoi attendre que son fantasme devienne réalité... alors quand l'occasion de se rapprocher de l'homme de ses rêves se présente, comment peut-elle résister ?
Elle a beau être désormais dans le premier cercle de Jay, celui-ci cache un lourd secret, sa propre règle : “Avant de coucher avec une fille, il veut la voir en action avec un autre”...
Amélie acceptera-t-elle cette perversion ? A quoi est-elle prête pour séduire le milliardaire ?
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The Billion Dollar Obsession
Acte 2
Pauline Costa
Après m’avoir donné sa réponse, Jay a eu la grande gentillesse de me raccompagner en limousine jusqu’à notre lieu de rendez-vous, afin que je puisse récupérer ma voiture. J’étais encore plus ou moins sonnée de tout ce que j’avais fait. Ou plutôt de tout ce que j’avais fait avec un homme sous les yeux d’un deuxième homme qui a amplement profité de la situation pour se faire plaisir.
Si on m’avait dit il y a quelques années que je me retrouverais dans ce genre de situation, je me serais probablement mise à rire comme une espèce d’hystérique. Mais voilà. Je l’ai fait. J’en suis là.
Le trajet jusqu’au restaurant, à l’arrière de l’immense voiture de Jay s’est révélé très gênant. Plus pour moi que pour lui. Il sirotait un verre de whisky, et avait l’air tout à son aise. Après tout, j’imagine que lui a l’habitude de ce genre de situation. Il m’a bien parlé de sa condition comme étant « sa règle ». C’est donc que je ne dois pas être la première fille à me retrouver dans cette posture.
Et je ne suis probablement pas non plus la première à accepter. Je me demande si beaucoup d’autres femmes parmi celles qui m’ont précédées ont refusé. Il doit bien y en avoir au moins une ou deux qui a dû très mal réagir. Peut-être même que certaines se sont enfui en courant en se disant qu’elles étaient face à une espèce de pervers avec des déviance sexuelles plus que louches. Peut-être que j’aurais dû me dire la même chose.
Heureusement, je n’ai pas connu mes parents. Ça me fait donc une bonne chose : je ne peux pas me dire que si ma mère savait, elle aurait honte de moi. Je ne peux même pas mettre de prénom sur celle qui doit être ma « génitrice », alors encore moins faire des hypothèses sur ce qu’elle pourrait ressentir.
Enfin bon, je suis dans une situation particulière, et je ne sais pas vraiment ce que je dois en penser. Il va vraiment falloir que j’en parle à Bertrand. Lui saura me dire très honnêtement s’il trouve ça tordu, et si j’aurais dû fuir. En attendant, je ne regrette rien. Je revois encore Jay s’approcher de moi et me dire :
– Eh bien… Je dois bien avouer, pour être totalement honnête que ce que j’ai vu ne m’a pas du tout déplut.
Quand il m’a dit ça, j’ai senti une montée d’angoisse me parcourir. Il prenait ce ton que prennent les banquiers avant de nous annoncer une mauvaise nouvelle. Je me disais déjà que j’avais fait tout ça pour rien, que je ne pourrais plus jamais me regarder dans un miroir… Mais il avait poursuivi.
– Mais je ne veux pas que nous le fassions. En tout cas pas maintenant, pas tout de suite, pas juste après. J’aimerais vraiment te revoir, mais j’aimerais que nous prenions au moins le temps d’aller dîner quelque part, avant que je te fasse officiellement « rentrer » dans le premier cercle.
Il m’a fallu quelques instants avant de vraiment saisir tout ce qu’il était en train de me dire. Puis ensuite il m’a fallu beaucoup de sang froid pour contenir la vague de joie qui m’a traversée. J’aurais pu lui sauter au cou si je n’avais pas eu un minimum de self-control. Heureusement, j’ai réussi à garder la tête froide.