The Billion Dollar Obsession : Acte 3 E-Book

Pauline Costa

• Herausgeber: Pauline Costa
• Kategorie: Gesellschafts- und Liebesromane
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2021

Beschreibung

L'obsession d’Amélie pour Jay a commencé en toute innocence !

Abandonnée dans un orphelinat, Amélie savait que le magnat de l’énergie dont elle voyait l’actualité en première page viendrait un jour la sauver !

Mais pourquoi attendre que son fantasme devienne réalité... alors quand l'occasion de se rapprocher de l'homme de ses rêves se présente, comment peut-elle résister ?

Elle a beau être désormais dans le premier cercle de Jay, celui-ci cache un lourd secret, sa propre règle : “Avant de coucher avec une fille, il veut la voir en action avec un autre”...  Amélie acceptera-t-elle cette perversion ? A quoi est-elle prête pour séduire le milliardaire ?

Leseprobe

The Billion Dollar Obsession

Acte 3

Pauline Costa

Jay et moi sommes toujours très amoureux. Bien sûr, comme dans tout couple, il y a des hauts et des bas. Mais je me souviens avoir lu quelque part qu’en réalité il est plutôt sain de se disputer de temps en temps avec ses proches, et qu’une relation dans laquelle il n’y a jamais de désaccord ne pourra jamais devenir une relation profonde.  

Alors je tente de me rassurer comme je peux. Ma petite entreprise d’hôtellerie fonctionne plutôt bien. J’ai même pu engager du personnel. Petit à petit je pense que j’aurais la possibilité de m’agrandir pour créer quelque chose de bien. Peut-être pas un « empire en ce qui concerne le service » comme le dit souvent Jay, mais au moins quelque chose qui tient la route. Je n’ai pas trop d’ambition.

Qu’on me comprenne, j’ai tout de même un minimum d’ambition, je ne reste pas bloquée sur mes acquis, mais je ne veux pas être trop optimiste ou positive comme l’est Jay pour éviter d’être déçu. Si je dois vraiment monter un empire, je le verrais en temps voulu, et ce sera plutôt comme une sorte de bonus. En réalité, tant que mon entreprise arrive à survivre, je suis une femme heureuse. Je dois beaucoup à Jay en ce qui concerne mon évolution professionnelle.

C’est vrai que j’ai obtenu la plupart de mes clients grâce à lui. Il a beaucoup parlé de moi autour de lui, et étant donné sa réputation et sa grande influence, je n’ai pas dû attendre longtemps avant de crouler sous les appels.

Au début c’était un peu compliqué, car je n’avais pas recruté beaucoup de monde, et j’ai dû refuser certaines demandes, mais j’ai lentement réussi à réunir un certain nombre de personne.

J’aime beaucoup l’équipe que j’ai réussi à créer. Il y a une très bonne entente entre chaque membre du groupe, et ils sont tous très humains. Je ne voulais surtout pas avoir des requins avides de pouvoirs et d’argent dans mon entreprise.

Je ne supporte pas ce genre de personne. Plutôt contradictoire me dira-t-on, quand on sait que je sors avec l’un des milliardaires les plus en vue de tout le pays. Mais Jay n’est pas ce genre de type qui ne pense qu’à l’argent ou aux bénéfices qu’il pourra se faire en faisant tel vente, en plaçant de l’argent dans tel action, ou en rachetant tel entreprise. Étonnamment, il est plutôt humble par rapport au statut qu’il a. Mais de toute façon si ça n’avait pas été le cas, je n’aurais probablement plus rien à faire avec lui.

Au début de notre relation, ça a été un peu dur avec ses amis. Que l’on s’entende bien, ils sont tous plus ou moins adorables avec moi, mais ils ont été habitués à ce que Jay sorte avec des « pouliches », qui profitait bien souvent de son argent et de sa notoriété, et avec lesquelles il ne restait pas bien longtemps.

Donc il a fallu que je fasse mes preuves, et que je montre que je n’étais là pour aucune de ces raisons, mais bien par amour pour lui. Maintenant les regards sont beaucoup moins inquisiteurs, et je n’ai plus l’impression que tout le monde se méfie de moi de loin. Et c’est tout de même beaucoup plus agréable.

Avec mes parents, tout se passe relativement bien. Au début, je ne vais pas cacher que la reprise de contact a été très compliqué et très timide. Je ne savais pas vraiment quoi leur dire, et ils avaient l’air aussi gênés que moi. Il m’a fallu pas mal de temps pour apaiser la rancœur que j’avais nourri pendant toutes ces années à devoir vivre sans eux.