30 Mensonges sur l'Argent E-Book

Peter Koenig

• Herausgeber: Conzett Verlag
• Kategorie: Geisteswissenschaft
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2024

Seitenzahl: 152

Beschreibung

On a beaucoup écrit sur l'argent: comment investir, épargner, devenir millionnaire, sortir de l'endettement, trouver la liberté financière, changer le système monétaire, gérer une entreprise, se couvrir ou éviter de payer des impôts. Alors, en quoi le livre que vous avez entre les mains se distingue-t-il de ceux qui fourmillent déjà dans les librairies? S'adressant au profane comme à l'expert, «30 Mensonges sur l'Argent» s'inscrit dans une tendance nouvelle, qui voit les gens s'intéresser à l'argent non pas seulement pour en gagner davantage, mais pour mieux comprendre le monde monétaire de plus en plus contradictoire dans lequel ils vivent. Si vous êtes interpellé par des questions comme l'iniquité des revenus, l'évaporation des retraites, le fossé entre les riches et les pauvres, ou encore les scandales financiers, ce livre a l'ambition de vous apporter des réponses simples. Mais il va plus loin: non content de révéler les tromperies et «mensonges» que recèlent nombre d'hypothèses universellement admises sur l'argent, il les démonte!

Leseprobe

Edition originale américaine parue sous le titre :

30 Lies About Money

iUniverse, Inc., New York et Lincoln

© Peter Koenig, 2003

© Conzett Verlag Zürich 2024

eISBN 978-3-03760-059-7

Design couverture : Carolina Krieger

(sur l’idée de Harito M. Reisman)

Peter Koenig

30 Mensongessur l’Argent

Libérez votre vieLibérez votre argent

Traduction de l'anglais deFarrah Baut-Carlier

Sommaire

Préface

Introduction

Mensonge 1 :À qui profite l'épargne ?

Mensonge 2 :L'argent, c'est le pouvoir

Mensonge 3 :Ce n'est pas bien de s'endetter

Mensonge 4 :Il faut posséder au moins une certaine somme d'argent pour être heureux

Mensonge 5 :Ce sont les meilleurs produits et services qui rapportent le plus

Mensonge 6 :L'argent vous permet de vous protéger et d'assurer votre existence

Mensonge 7 :L'argent, c'est la sécurité

Interlude

Mensonge 8 :L'argent est créé par les gouvernements et les banques centrales

Mensonge 9 :L'argent en circulation est créé en frappant des pièces et en imprimant des billets

Mensonge 10 :L'argent est garanti par l'or ou par un autre produit de valeur

Mensonge 11 :Le PNB et d'autres statistiques économiques donnent une idée précise de la santé d'un pays

Mensonge 12 :Je sais où est mon argent

Mensonge 13 :L'amour de l'argent est la racine de tous les maux

Mensonge 14 :Le mensonge des riches et des pauvres

Mensonge 15 :L'argent, c'est la liberté

Mensonge 16 :Il faut travailler et gagner de l'argent pour faire ce que l'on veut

Mensonge 17 :Pour commencer un projet, il faut de l'argent, un plan d'affaires, du capital et un budget

Mensonge 18 :Tout le monde peut réaliser un profit

Mensonge 19 :Pour continuer d'exister, une entreprise doit réaliser du profit

Mensonge 20 :Le prix des biens et des services correspond essentiellement à leur prix de revient

Mensonge 21 :L'argent, c'est l'indépendance

Mensonge 22 :L'argent, c'est la dépendance

Mensonge 23 :Votre retraite et vos économies vous garantissent une vieillesse paisible

Mensonge 24 :Les réformateurs monétaires - mensonge n° 1

Mensonge 25 :Les réformateurs monétaires - mensonge n° 2

Mensonge 26 :Donne, Dieu te le rendra

Mensonge 27 :Les mensonges sur l'abondance

Mensonge 28 :L'argent est le problème,l'argent est la solution

Mensonge 29 :L'argent n'est pas important…mais il facilite la vie

Mensonge 30 :L'argent, c'est… tout ce que vous pensez

Postface

Mensonge 31 :Les hommes gèrent mieux l'argent que les femmes

Remerciements

Préface

Vous voici donc dans une librairie, où vous venez de prendre en mains cet ouvrage intitulé « 30 Mensonges sur l’Argent ». Jetez un coup d’œil autour de vous. Dans quel rayon êtes-vous ? Économie et finance ? Philosophie et psychologie ? Développement personnel ? Jeunesse ?

Cher Lecteur, ce livre va vous faire réfléchir. J’aimerais vous faire parcourir les allées du Jardin de l’Argent et vous faire découvrir tous ses charmes, ses potentialités, ses réalités et ses illusions. Le Paradis est à portée de main mais, pour l’atteindre, il faut faire preuve d’un grand discernement ! Au moment où je commence à écrire cet ouvrage, je l’imagine déjà trônant sur son présentoir en or, dans une section qui lui serait exclusivement consacrée à l'entrée de la librairie. Mesdames et Messieurs les libraires, prenez-en bonne note ! D’autres ouvrages pourraient le rejoindre au fil du temps. Le rayon s’appellerait : « Livres courts, simples et indispensables ». On y trouverait de la littérature, de la poésie et de la prose contenant l’essentiel au cheminement de l’âme. Des textes intemporels, qui éclaireraient le lecteur au plus profond de son être et le feraient pétiller de joie.

L’argent et l’âme

L’argent et l’âme – voilà bien le thème fondamental de cet ouvrage. Quelle étrange association, me direz-vous ! De prime abord, l’argent peut paraître un sujet bien futile en comparaison avec l’âme. Et peut-être vous demandez-vous aussi pourquoi il est question de « mensonges » dans le titre ? Quels rapports y a-t-il entre les mensonges, l’argent et l’âme ? Permettez-moi, pour vous l’expliquer, de m’appuyer sur certains éléments autobiographiques.

Aussi loin que je puisse m’en souvenir, l’accomplissement, la réussite et le bonheur m’ont toujours fasciné. Mais qu’est-ce que la réussite ? Ma définition en est simple : il s’agit de la coïncidence parfaite entre le but recherché et le résultat obtenu. Le plus souvent et dans la plupart de nos actes de tous les jours, nos réussites, nous les remarquons à peine. Nous sommes en quelque sorte des magiciens. Nous pensons à ce que nous voulons et au moment où nous le voulons, puis nous faisons le nécessaire pour le réaliser ou l’obtenir. Rien de plus facile. Dans ce contexte, l’argent joue un rôle auquel nous n’accordons guère d’attention. Un exemple tout simple : nous pensons que nous avons besoin de savon, nous allons au magasin et nous en achetons. C’est une réussite ! Et même si, habituellement, nous ne voyons pas les choses de cette manière, le processus qui commence au moment où nous pensons au savon et s’achève quand il arrive dans notre cuisine est en fait bien plus complexe que nous ne l’imaginons généralement, en raison de toute l’infrastructure sur laquelle il repose.

En ayant observé, dès notre enfance, la manière dont l’argent permet d’acheter ou d’obtenir ce que nous voulons, il est naturel de s’imaginer que ce même processus nous donnera toujours accès à tout ce que nous désirons. Pourtant, dans les cas où les qualités à posséder et les résultats à atteindre sont plus complexes, les stratégies simples que nous mettons en œuvre, comme celle qui consiste à nous procurer du savon, seront probablement inefficaces. Pourquoi parler de « mensonges » ? Parce que le langage de l’argent que nous parlons inconsciemment les uns avec les autres pourrait bien renfermer les plus grandes illusions de notre époque. « L’amour ne s’achète pas avec de l’argent1 », chantaient les Beatles. Cela peut paraître évident ; pourtant, nous sommes parfaitement susceptibles d’essayer d’acheter de l’amour, et de réessayer encore et encore si nous ne trouvons pas mieux à faire, et cela pendant toute notre vie. Et si ce n’est pas de l’amour, il peut s’agir d’autre chose. Ce livre s’attachera donc à démasquer les mensonges qui sont à l’origine des répétitions de ce genre. Chaque révélation vous libérera un peu plus, à la fois de vousmême et de l’argent.

Personnellement, j’ai commencé mon étude de la problématique de l’argent en 1984, à l’âge de 37 ans. Jusqu’à cette époque, ma vie avait été une réussite (au sens où on l’entend habituellement) tant sur le plan financier que professionnel. Issu d’une famille d’industriels juifs qui s’était réfugiée en Angleterre pendant la guerre, je fis preuve d’ambition dès l’adolescence. Bon vendeur, je travaillai dur, gagnai de l'argent facilement, réussis dans l’immobilier, occupai un poste à responsabilité dans une grande entreprise américaine et décrochai un diplôme d’administration des affaires pour me retrouver, au début des années 80, associé dans une petite société de formation et de conseil. À ce stade, toutefois, je fus confronté à deux défis qui dépassaient mon entendement : un manque persistant de liquidités dans ma propre entreprise – un phénomène que je rencontrais pour la première fois – et une prise de conscience progressive du fait que les hauts dirigeants qui constituaient ma clientèle avaient généralement du mal à tenir les engagements finement ciselés qu’ils avaient pris pendant mes consultations, surtout en cas de difficultés financières.

Contrarié par ces problèmes concrets, je cherchai à me faire conseiller et aider par des professionnels. En vain ! Je ne trouvai personne qui ait effectué des recherches suffisamment approfondies pour avancer une explication de l’influence du rapport à l’argent sur les individus et les organisations – sans parler de la société et de la civilisation – et de la manière dont ce rapport favorise ou entrave la concrétisation de nos objectifs, de notre réussite et de notre bonheur. J’entamai alors ce qui serait, pensais-je, un bref travail de recherche et d’expérimentation, d’abord sur moi-même et ma propre relation avec l’argent, puis avec de petits groupes. Ce fut une révélation que de constater tout d’abord l’extraordinaire jaillissement d’émotions inhérent au rapport que nous entretenons avec l’argent, puis la multiplicité des définitions, notions et idées qui entourent le sujet. Ce dernier aspect, d’ailleurs, semblait souvent empêcher toute discussion intelligente ; aussi commençai-je à soupçonner que les mécanismes du système monétaire que l’on m’avait enseignés sous l’étiquette « économie » à l’université et à l’école d’administration des affaires n’étaient peut-être rien d’autre qu’un « endoctrinement » commode et simplificateur, masquant le fait que les systèmes économiques et financiers étaient devenus tellement complexes et anarchiques que plus personne ne pouvait réellement expliquer comment ils fonctionnaient… ou échouaient !

Il fallut près d’une décennie pour dégager une approche intelligente de la recherche sur ces questions ; une approche qui permette l’introspection, l’apprentissage et le développement et qui non seulement réponde à mes propres interrogations, mais présente aussi une utilité concrète pour tout individu, groupe ou organisation ; enfin – c’était très important – une approche qui permette aussi à tout examinateur ou étudiant d’aborder le sujet de manière neutre, quel que soit son point de départ.

Cette approche est appliquée avec succès, depuis 1994, lors de séminaires sur l’argent s’adressant aux particuliers qui souhaitent mieux connaître leur propre rapport à l’argent et, depuis 1999, dans le cadre de conférences consacrées à l’argent et aux partenariats d’entreprise, destinées, elles, aux personnes désireuses de mettre cet apprentissage en pratique dans une organisation ou dans un contexte global. Ce livre ambitionne de mettre cette même approche à la portée de tous, sous une forme écrite simple. Il permet aussi de « boucler la boucle » en revenant à la question de l’âme dans le sous-titre « L’argent et l’âme » : l’objectif sera atteint si, en réfléchissant à votre rapport à l’argent avec l’aide de ce livre, vous vous sentez plus libre de faire voyager votre âme. Le succès se mesurera à l’effet « libérateur » des informations fournies, tant pour la personne qui les étudie que pour les flux monétaires sous son contrôle.

Cela peut paraître lourd et compliqué, mais…

Ce travail original de recherche et développement a duré bien plus longtemps que je ne l’avais prévu – il n’est d’ailleurs pas terminé – parce que, après y être entré, je me suis trouvé face à un champ d’investigation énorme et j’ai éprouvé le besoin non seulement d’étudier l’influence qu’exerce sur nous, en tant qu’individus, notre relation avec l’argent, mais encore de me pencher sur les rouages du système monétaire dans lequel nous jouons tous un rôle, ainsi que sur la relation qui existe entre notre rapport à l’argent et la conception de ces systèmes. Cela peut paraître compliqué à présent, mais ne vous laissez pas effrayer. J’essaie simplement de vous donner une idée de l’ampleur de la démarche, qui est véritablement globale, tout en honorant ma promesse de préserver la simplicité fondamentale de cet ouvrage.

L’argent est important, non il ne l’est pas, si il l’est, non il ne l’est pas…

Au fil des ans, il est devenu évident que l’argent joue bien, comme beaucoup le pensent, un rôle important dans la réussite de nos projets, mais – et c’est là le fond de l’affaire – d’une manière très différente de ce que nous imaginons habituellement. Je ne vais pas vous expliquer ici ce que j’entends par là, mais je vous promets que vous serez surpris par ce que vous trouverez dans ce livre et, si vous êtes un spécialiste du domaine financier, vous serez probablement parmi les plus étonnés ! Les « 30 Mensonges » représentent la quintessence de 17 années de recherches. Ils mettront à mal certains des mythes les plus répandus sur l’argent ou le système monétaire, tous adoptés par nombre d’entre nous à notre insu. Il est important de souligner que le livre ne porte pas de jugement sur le contenu de ces mensonges. Ceux-ci ne sont pas considérés comme « mauvais ». S’il peut être important de les mentionner, cependant, c’est parce que les idées erronées de certains d’entre eux, voire tous, peuvent tout simplement vous empêcher de réaliser certaines choses parmi celles qui vous sont le plus chères.

Comment lire ce livre

Tout comme l’enfant qui observe le processus d’acquisition du savon et arrive à la conclusion logique, mais inexacte que l’argent peut tout acheter, nous adoptons probablement nombre de ces conceptions et illusions dès notre jeune âge et nous ne les remettons jamais en question. Ensemble, elles forment une « toile » cohérente et élastique, dont les éléments sont étroitement imbriqués et qui se renforce avec le temps. À chaque idée fausse que ce livre révélera, vous expérimenterez peut-être une prise de conscience, une libération dans votre espace intérieur. La toile commencera alors à se démêler, tandis que vous vous libérerez et vous détendrez de plus en plus rapidement.

Le texte prend la forme d’un dialogue et renferme un processus complet, conçu pour être lu du début à la fin. Je vous recommande vivement de lire les chapitres dans l’ordre, afin de saisir pleinement l'esprit de leur contenu. Ne lisez pas trop vite. Le livre est intentionnellement divisé en brefs chapitres afin d’inciter le lecteur à s’interrompre pour réfléchir et assimiler. Certaines pages sont laissées vierges pour permettre de prendre des notes.

Au moment où j’écris ces mots, je me trouve à Polignano, dans le sud de l’Italie, sur la côte est, à 33 kilomètres au sud de la ville ancienne de Bari. Le crépuscule approche. Assis devant mon ordinateur portable, je contemple une mer Adriatique brumeuse et grise, sans savoir exactement de quoi les prochaines pages seront faites ; en cet instant, je suis à la fois honoré, rempli d’humilité et enthousiaste en pensant à l’aventure et au voyage dans lesquels nous allons nous embarquer ensemble.

NdT : “Can’t buy me love”

Introduction

Habituellement, l’auteur d’un livre commence par une introduction. Et dans tout bon ouvrage sur l’argent, la première question à aborder est celle de savoir ce qu’est l’argent. Toutefois, puisque ce livre sort de l’ordinaire, j’aimerais que vous écriviez l’introduction vousmême. Sur la page suivante (ou sur une feuille volante que vous vous enverrez à vous-même par courrier et que vous collerez dans ce livre), dressez rapidement une liste de choses que l’argent représente pour vous. Cet exercice ne vous prendra que quelques minutes et sera le seul du genre dans ce livre, je vous le promets. Notez simplement une dizaine d’idées sur ce que l’argent représente pour vous, les premières qui vous viennent à l’esprit, sans les juger.

L’argent, c’est :

MENSONGE1

« À qui profite l’épargne ? »

Commençons par un mensonge simple, qui n’est peut-être pas le plus important, mais qui illustre à quel point il est facile, faute d’une réflexion ou d’un questionnement suffisant, de croire des idées complètement fausses.

Ce mensonge s’énonce comme un problème mathématique.

MENSONGE1

« À qui profite l’épargne ? »

Voici donc le problème mathématique que j’aimerais vous soumettre : vous allez à la banque et vous versez 100 € sur votre compte d’épargne, qui vous rapporte 2 % par an. La banque prend vos 100 € et les prête à un autre de ses clients à un taux annuel de 5 %. À la fin de l’année, la banque perçoit 5 € d’intérêts de l’autre client, vous verse vos 2 € et garde les 3 € restants. Les frais de gestion de l’opération (qui ne vous sont pas facturés) s’élèvent à 1 €.

Votre argent vous a rapporté 2 % d’intérêts.

Question : combien l’argent de la banque lui a-t-il rapporté ?

Votre premier réflexe sera peut-être de répondre 3 %, un bénéfice qui peut d’ailleurs vous sembler raisonnable. Pourtant, cette réponse est fausse. Voici le bon calcul :

Bénéfice de la banque sur l’opération

Moins les frais exposés par la banque

Bénéfice net de la banque

À l’évidence, voilà un chiffre bien supérieur à 3 % ! Certains épargnants pourraient trouver scandaleux que la banque gagne 200 % et eux 2 %, mais vous pouvez retourner le calcul dans tous les sens : les chiffres sont là !

N.B. Il est difficile de mesurer les gains et retours sur investissement des banques en général, et d’une banque en particulier, pour les raisons suivantes :

1.Les experts ne sont pas d’accord entre eux sur la question de savoir si les banques prêtent réellement l’argent des épargnants, comme dans l’exemple donné ci-dessus, ou si elles prêtent de l’argent qu’elles ont créé elles-mêmes à partir de zéro, auquel cas les taux de rentabilité sont plus élevés encore. Lorsque les coûts de création et de prêt de l’argent tendent vers zéro, le retour sur investissement tend vers l’infini.

2.Les rapports et bilans trimestriels et annuels des banques font état des gains liés aux diverses commissions de service et à la différence entre les intérêts perçus et les intérêts versés sur les prêts et l’épargne. En revanche, ils ne détaillent pas les gains et pertes résultant du commerce spéculatif d’instruments financiers (les opérations dites « hors bilan »). Or, les montants en question peuvent être très importants et influent bien davantage sur la situation financière d’une banque que les bénéfices issus de ses autres activités. Ces opérations hors bilan offrent à la banque une latitude considérable pour présenter ses rapports et ses comptes conformément à l’image politique et économique qu’elle souhaite projeter.

Nous n’entrerons pas davantage dans le détail de cette question complexe, et loin de nous l’idée d’avancer que les banques réalisent des bénéfices démesurés. Nous disons simplement qu’il est totalement faux de supposer que la rentabilité de l’activité bancaire peut se mesurer, en gros, en déduisant les taux d’épargne des taux de prêt.

MENSONGE2

L’argent, c’est le pouvoir