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Inspiré par une dizaine de figures parentales,
Dibson Ndjiodi a toujours su qu’il n’existe pas une seule manière de vivre. Cet ouvrage rassemble ses expériences éclectiques et ses introspections, mêlant phénomènes paranormaux, loi d’attraction et synchronicité. Composé de 82 réflexions, ce recueil est une compilation de ses observations soigneusement évaluées pour vous. Suivez-le dans ce voyage fascinant et laissez-vous emporter par ce qui se trouve derrière le rideau.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Dibson Ndjiodi écrit pour analyser le monde sous le prisme de ses connaissances. Sa plume incite chacun à questionner l’existence et à trouver le chemin vers un épanouissement complet.
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Dibson Ndjiodi
82 perles de réflexions
© Lys Bleu Éditions – Dibson Ndjiodi
ISBN :979-10-422-3650-2
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Les mots marqués du symbole « 1 » sont des notions exprimées de façon détaillée en fin de livre. Elles ne sont pas indispensables, mais permettent une meilleure compréhension du message. Celui-ci s’avérant être l’expression de mon état d’esprit, à un moment donné, compte tenu de mon vécu à cet instant T.
Certains mots annotés « 1 » détenant plusieurs sens, la définition qui y est apportée, est celle qui convient précisément pour encenser le propos en question. Elles n’expriment cependant pas toutes ses significations. Lorsque j’ai employé un sens différent donné à un même terme, j’y ai rattaché la définition adéquate, afin de préserver l’intelligibilité de mes dires. Pour ceux dont la définition m’apparaissait trop vague, je me suis permis de l’affiner pour la rendre plus précise.
Nota bene : À l’évocation de certaines des réalisations suivantes, avant la parution de cet ouvrage, le caractère évident de la raison de certaines d’entre elles m’est apparu subjectif. Ceci en fonction des manières d’interprétation, plus ou moins différentes des miennes. Conférant à vous et moi, de façon générale, une perspicacité distincte. Je vous invite donc à faire preuve de réflexion, ainsi que de discernement. (Attestant d’intentions s’appliquant à révéler des méthodes2, état d’esprit, pervers chez certains, et parfois dangereuse pour le genre humain, toutes particularités confondues.) Particulièrement pour les évènements qui vous paraîtront insensés. Leur raison en est la plus simple. J’ai toutefois veillé à ce que l’expression qui suit, soit spécifiée au mieux.
La Bibliographie est la liste (non exhaustive) des livres que j’ai lus. Elle n’est pas ordonnée de façon chronologique.
Les apartés, et sous apartés, ont pour rôle de vous amener à apprécier le sujet traité, avec plus de sensibilité3, perspicacité4. Elles sont en quelque sorte de grosses nota bene, une mise au point sur un élément important.
Certaines phrases, comportant beaucoup de mots annotés, il est d’après moi meilleur de les lire une première fois, avec la définition de ceux-ci, pour en saisir l’essence. Puis d’y revenir dans un second temps, pour en retirer la quintessence5.
Enfin, certaines perles s’étoffant les unes les autres, ces liens sont indiqués par le symbole « ∆ ». Comme pour les renvois en notes de fin, il n’est pas obligatoire de s’y rendre pour comprendre le sujet. Ces liens ont la même finalité que les apartés.
Pour chaque livre que j’ai lu, je me suis toujours interrogé sur le parcours de son auteur. Me questionnant à propos de quelle pouvait être la personnalité6 de celui dont je lisais les écrits. Pour cette raison, il me paraît judicieux de procéder à une présentation explicite7 de moi-même.
Mon nom complet est Dibson Clément Prosper Ndjiodi, je suis né le 6 octobre 1994 à Le Creusot, d’un père Congolais et d’une mère française, bourguignonne. J’ai grandi dans une ville de Saône-et-Loire, Blanzy, d’environ 6000 habitants, jusqu’à mes 14, 15 ans.
Concernant mes parents, mon père, doctorant en droit, et ma mère, médecin généraliste, se sont séparés lors de ma dixième année. Sans jamais, n’y l’un n’y l’autre retrouver une autre, moitié. Ma garde a été attribuée à ma mère.
Mon père, a dévoué, et dévoue encore sa vie aujourd’hui à son projet, altruiste8, sur « La mise en valeur des ressources naturelles et le développement au Congo ».
Le privilégiant à mon éducation, il ne s’est que très peu occupé de moi. Ma mère, assumant seule les dépenses d’un foyer de trois personnes, compensa donc ce manque à gagner, par son travail. Ce qui lui aura sûrement valu quelques typicités910. Pour cette raison, elle n’avait aussi que peu de temps à consacrer à autre chose.
Nota bene : Aussi, avec le recul permis par l’âge, aujourd’hui, je pense que les parents d’hier se faisaient une fausse idée de ce qu’est d’avoir un enfant. Si ce n’est pas une illusion transcendant11 les générations, accrue par l’évolution perpétuelle du mode de vie. Ou bien même, la raison de la parentalité. Pour ma parente, Costalorienne12 d’origine, elle n’aurait su pressentir ce qu’était d’avoir un enfant, et qui plus est, métis, dans un environnement 13« racé14 ».
Durant les 10 premières années de ma vie, j’ai été élevé par 5 différentes nourrices, sur des périodes plus ou moins longues.
Ma génitrice, issue d’une fratrie de 5 enfants, je passais aussi quelques fois des vacances chez certains de mes oncles et tantes, cousins cousines, ainsi que chez mes grands-parents.
La relation de mes parents a plutôt été atypique15. Compte tenu du parcours de mon père, ayant fui la guerre, pour les raisons, et de la façon dont leur couple s’est achevé, à part lui, je n’ai rencontré aucun membre de ma famille congolaise. La politique menée dans sa patrie, y participant aussi.
J’ai été principalement le seul enfant avec des origines africaines jusqu’à mes études secondaires.
Malgré quelques frasques racistes, douloureusement classiques pour les enfants de ma teinte, mes premières années scolaires se passaient « convenablement ». Aussi normalement qu’il est possible dans un pays acceptant une vérité plus ou moins objective. Une réalité invisible tant que l’on se trouve être cajolé d’illusion.
Nota bene : à la suite des échanges avec des homologues colorés, ressortissant de villes, approximativement de même taille, ces conduites étaient inhérentes aux enfants de nos générations. Dans les villes Rurales, d’une part, en raison de leur inaccoutumance à la mixité sociale. A contrario, ce comportement16 n’a pas été rencontré dans une métropole par une autre personne, de couleur brune, durant sa jeunesse. Lui étant pourtant plus âgé. La tolérance m’apparaissant auparavant comme d’une autre nature, plus proche d’un apartheid en quelque sorte. Un communautarisme assumé. Les mentalités se trouvant aussi sûrement moins désinhibées17.
D’autre part, ces comportements excluants sont attribuables à une sensibilité18 particulière, agrémentée par le vécu, fonction en partie de la densité de population19 de l’endroit. La personne de la métropole lyonnaise n’ayant pas eu le même parcours, bien que des origines identiques aux personnes énoncées en perle 27.2. Vécu dissemblable d’après moi, en raison de la taille de la ville.
En outre, dans la bouche des enfants, réside aussi la vérité des parents.
En primaire, ma scolarité a été classique. Sans difficulté émotionnelle, ni rien de particulièrement négatif. J’ai toujours eu des copains avec lesquels je partageais de bons moments, etc. Un enfant lambda. Ma popularité a commencé en CM2.
Pour vous dire, cette année-là, je suis allé à l’Assemblée nationale, pour participer au Parlement des enfants20.
Au collège de Saint-Exupéry, dans la ville de Montceau-les-Mines, tout le monde pouvait fréquenter tout le monde. Il n’existait pas encore de groupe « fermé », ou pression sociale clivante21. Rien ne justifiait de se disputer de façon persistante. Ou possiblement aussi, nous n’avions pas encore été rudoyés22 par la vie. Les différends se réglaient par une mise au point verbale, puis les personnes prenaient leurs distances l’une avec l’autre, la plupart du temps. Calmement.
L’évènement le plus marquant a été un meurtre, pour une histoire de scooter, ayant eu lieu dans un établissement voisin. Ce qui nous a choqués et a donné lieu à une marche blanche. À part cela, il y a eu quelques bagarres, mais surtout beaucoup de rire et de joie. Avec le recul, c’était l’une des parties de ma vie que j’ai le plus appréciées.
Après avoir validé le brevet des collèges, je quittais la Saône-et-Loire pour intégrer le lycée d’Arsonval, à Brive-la-Gaillarde. J’avais été sélectionné en Bourgogne, par un recruteur sportif pour intégrer un club de rugby de cette région Limousine. J’avais 14 ans révolus. J’y restais mes deux premières années de second cycle secondaire. La première à l’internat la semaine, et en famille d’accueil le week-end. La seconde, dans un foyer des jeunes travailleurs, où nous étions un étage complet de rugbyman de tous âges. Environ une vingtaine.
À 15 ans, gratifié trop tôt, d’une autonomie trop grande, conféré par le logement mis à disposition par le club, je me dispersais dans divers fumisterie23, comme les boîtes de nuit, ou encore la fumette24.
Y ayant été initié l’année précédente, j’allais m’y adonner régulièrement avec mes coéquipiers. Ce que j’allais ensuite continuer avec d’autres, pendant un bon bout de temps.
Bien loin des quelques mois, puis quelques années, durant lesquelles j’avais prévu en 5e, à la base, d’expérimenter seulement la cigarette, pour observer la difficulté à s’en détacher. L’addiction ayant souvent repoussé cette échéance.
D’autre part, certains d’entre nous, dont moi, faisaient l’objet de brimades, ayant donné lieu à quelques points de suture, de la part de sportifs de 3, à 7 ans plus âgés.
Nota bene : [Renvoie de la note de fin lv et lxi∆31]
Des traitements injuste et cruel, infligé avec acharnement, aussi abject25 que traditionnellement accepté. Couvert par l’esprit26 inhérent au bizutage27, enfumant28 bizuteurs et bizutés.
Une perversion29 semblable dans sa déviance à celle ayant été pratiquée dans l’école nationale de police d’Oissel30. Les coups, portés par des « amis » s’assénant31ici sous couvert d’endurcir son destinataire, dans l’optique d’une meilleure performance sportive. Le rugby nécessitant une certaine rusticité. Une coutume non rare à mon époque, et encore pire naguère dans ce club.
Ceci, dans la structure où avaient été mis à notre disposition des logements, hors d’atteinte de l’autorité de n’importe quels parents.
Tout cela combiné avec une fréquence de pratique que je trouvais trop élevée, à raison de 6 jours sur 7, pendant un temps. Aliénante32. Ce qui suffit à avoir raison de mes aspirations à devenir rugbyman professionnel.
Je retournais donc habiter dans ma ville natale de Saône-et-Loire, à 17 ans, pour y passer mon année de terminale dans la même ville que celle de mon collège.
Nota bene : J’ai effectué chaque année de lycée dans un établissement différent.
J’y validais là mon bac Science et Techniques de la gestion (appelé STG à l’époque, STMG en 2023). Je poursuivais ensuite mes études à Le Creusot, où je validais un DUT de technique de commercialisation (Bac+2).
Mon diplôme en poche, à 19 ans, je rejoignais la fille dont je m’étais rapproché dans le Limousin, dans le département du Languedoc-Roussillon. À Juvignac, avec elle une courte période, pour ensuite m’installer dans une des villes côtières du pays de l’or, durant quelques années.
Concernant le travail, j’ai eu plus de 7 métiers différents.
En bon bourguignon, j’ai d’abord fait les vendanges dans cette région. Puis j’ai obtenu un CDD pour un remplacement en banque.
Après cet emploi, je partais pour le sud de la France, pour les beaux yeux de la fille suscités. Je décrochais un autre CDD dans le même secteur. Contrarié par cette expérience, en partie pour les vicissitudes33 plutôt malheureuses du métier, je n’ai pas poursuivi. Aussi, mon couple se défaisant, il allait me falloir trouver un logement pour poursuivre mon épopée au bord de la Méditerranée.
Après une courte inactivité, le temps de trouver un appartement, je me dirigeais vers le secteur de la grande distribution. J’y obtenais un CDI, en tant qu’agent de maîtrise34 chez Lidl.
Je commençais à y creuser mon trou.
Nota bene : Le couple dans lequel j’étais, et qui m’avait fait quitter le nid n’étant plus, je butinais par-ci par-là. Jusqu’à tomber au cours de la phase durant laquelle j’exerçais se travail, sur une femme de 15 ans mon aîné. Des sentiments se créant, elle me permettait aussi, sans doute inconsciemment, de compenser les manquements affectifs, rencontré plus jeune, par le fait de ma parente déficiente35 par la force des choses.
Ingénue36, j’étais affligée par le gaspillage inhérent37 à ma profession en grande distribution. Refoulant, ou tout du moins inconscient de ma pensée en arborescence, je rivalisais toutefois, à mon échelle, d’ingéniosité pour ne devoir jeter que le moins possible.
Pendant cette période, à 21 ans, ma conjointe me persuadait de participer à un concours de beauté nationale en 2016. Bien que je n’aie jamais été attiré par ce genre d’évènement, j’y participais pour promouvoir la lutte contre le gaspillage alimentaire, auquel j’étais quotidiennement confronté. Semblablement à la manière dont les Miss défendaient une cause, j’avais trouvé la mienne. J’échouais avec toute ma bienveillance38 face à une personne souhaitant faire de la téléréalité.
Cette expérience m’ayant beaucoup enrichi, malgré son échec, je comprenais que notre système39 préférait à l’abnégation40, l’égocentrisme41 auréolé et l’argent.
Amené à m’éveiller spirituellement42, je quittais mon travail dans cette enseigne, pour premièrement donner plus de sens à ma vie.
Je m’initiais ensuite plus profondément au mysticisme43, principalement par la méditation, la lecture, et un lâché prise44, mêlée d’une piété45 grandissante. C’est à ce moment-là que j’en venais à noter les réflexions suivantes, induites par les cogitations46 que je prenais plaisir à effectuer.
J’entreprenais à la rentrée suivante une reprise d’étude en droit, dans le sud de la France.
Pénétré des mêmes intentions magnanimes47 que durant le concours, mais cette fois plus fervente48.
Disposant d’une marge de progression non négligeable en orthographe, et évoluant dans l’univers particulier qu’est le droit, j’échouais à mes examens.
Nota bene : Soyez d’ailleurs bien conscient que la rectitude de la lettre de ce texte est plus due à l’équipe de correction de la maison d’édition, que je remercie infiniment, qu’à toutes autres personnes.
Je me « réfugiais » alors dans le dernier segment que je pensais encore honnête, le BIO.
Ceci suivant un raisonnement erroné qui me laissait penser que, parce que ses distributeurs commercialisaient des produits normalement plus sains, ils étaient dotés d’une morale normalement plus saine.
Je passais environ 8 mois dans ce type de magasin, en tant qu’employé polyvalent. Suffisamment pour m’amener à une autre prise de conscience lors de ma 23e année.
Un produit invendable, mais consommable, représente une perte sèche49 pour un magasin, lorsque celui-ci est consommé gratuitement, à la place d’amener le consommateur à l’acheter.
Puisque ce dernier comble un besoin auparavant payant, sans le monnayer.
Que ce soit en grande distribution ou non, dans le BIO ou non.
Allant de désillusion en compréhension, je décidais cette même année de m’acheter un van pour l’aménager. Je le baptisais le Saint-Georges50. Ceci dans l’optique d’y vivre avec un impact carbone le plus faible possible, et m’éloigner de cette société qui ne faisait que me décevoir. Par l’autosuffisance5152.
Je fis ma transition d’un appartement à ce véhicule, durant un job saisonnier dans un snack, sur le bord de plage, dans la ville où se trouvait mon appartement.
La saison près de la Méditerranée terminée, je revenais en Bourgogne, peu de temps après mes 24 printemps, en passant par l’Aquitaine.
Avec les économies réalisées grâce à ce début de vie sans loyer, j’avais entrepris les démarches pour acquérir un terrain forestier à Saint Cires sur Gironde.
Lieu que je choisissais pour son climat propice à l’agriculture, et sa proximité de l’océan. Terrain nécessaire pour m’autosuffire d’une façon que ma propension53 au respect des consignes, des règles, des lois, présentait comme socialement admissible, avant que celle-ci n’en vienne à changer.
De retour en terre connue, je renchaînais directement par une mission intérim, où un ancien ami m’avait proposé de me mettre à l’œuvre. J’allais faire l’objet d’un favoritisme, apparemment d’usage dans son secteur.
Nota bene : Un copinage que j’allais réaliser, plus tard, être classique dans notre pays.
Je vivais alors entre Nuit saint Georges, en Côte-d’Or, proche de mon lieu de travail, dans mon van, et chez ma mère, dans le département mitoyen, à Blanzy, lors de mes congés. C’était là, la première fois que je travaillais en intérim, et découvrais une flexibilité insoupçonnée, concernant ce type de situation.
Cette profession se révélait d’ailleurs être une sinécure54, tant que je m’y trouvais être le bienvenu. J’allais rester dans cette entreprise, en tant qu’ouvrier polyvalent intérimaire jusqu’à mes 26 ans environ, tout en effectuant d’autres métiers, lorsque mon emploi du temps me le permettait. L’objectif étant de gagner de l’argent rapidement.
Nota bene : Un « libertinage55 » considéré comme un adultère56 relatif aux personnes physiques57, dans le monde des personnes morales58 des entreprises. Ce que j’ai pu observer dans le premier snack de plage, ainsi qu’à l’usine…
Grâce à mon emploi du temps modulable de vacataire59, j’effectuais un premier voyage sur mon terrain en Aquitaine, fraîchement acquis, durant la fermeture estivale de l’usine. J’avais 24 ans. Je faisais à cette occasion la connaissance de mon voisin Néo-Aquitain. Un chasseur assez stéréotypé et pour le moins envahissant…
À ma 25e année, gagnant ma vie correctement, je faisais l’acquisition d’un bateau, dans la région méditerranéenne que j’avais quittée.
Rétrospectivement, je pense que cette « succès story » original n’a pas manqué d’attiser l’envie60 de mon entourage. Au vu des comportements de ceux ayant suivi une voie plus générale. Après la sécession d’avec mon groupe d’appartenance, pour une divergence d’opinion expliquée perle 5.2, je me retrouvais seul. Sans ami à proprement parler.
L’année de mes 26 ans, au moment où tout était en place pour commencer à aménager cette bribe forestière, le premier confinement fut déclaré le 17 mars 2020.
Ne disposant pas du laps de temps nécessaire61 à un départ en toute sérénité pour réaliser mon projet, je préférais faire preuve de patience.
Nota bene : La période à laquelle je souhaitais arriver nécessitant de coïncider avec celle de la mise en terre des cultures.
Sans domicile fixe, et déprimé que le sort s’acharne contre moi, je retournais donc chez ma mère.
Durant le confinement, mon projet d’éco-lieu6263 en Aquitaine en pause, j’en profitais pour arrêter, tant bien que mal tout ce qui se fume, et m’avait causé des désagréments. Désagréments possiblement dus à la satisfaction simple, sans préoccupations du qu’en dira-t-on, que j’en faisais. Ne sachant pas à l’époque que l’autre était si important pour son paire.
Nota bene : Objectivement, beaucoup de choses procurant contentement64, sans heurts n’y interaction avec l’autre, chagrine ce dernier. Comme le non-recours au logement, à la médecine, commerce, argent, ou encore nourriture non conventionnelle par exemple. Comme si celui-ci ne vivait que par un certain « parasitage65 », au travers de l’attention que l’autre lui porte. (Une interdépendance m’apparaissant comme le fonds de commerce du système.)
Je ne défends pas là l’usage de substances nocives pour le corps. Toutefois, force est de constater que la béatitude66 qu’elles produisent est impopulaire, même lorsqu’elle est courtoise67. Tout comme le ravissement68 conféré par l’abstraction, dans les exemples susmentionnés.
Cette attitude69, autodestructrice, m’aura duré de mes 12, à 26 ans. Bien loin des quelques temps, et de la simplicité de sevrage que j’avais prévu d’expérimenter.
Ce fut difficile, mais pas impossible.
Nota bene : Sur la fin, ma consommation s’élevait à environ 6 joints, et un peu près autant de cigarettes par jour. Mon corps m’apparut ensuite se restaurer sur quelque deux années.
Le confinement levé, je changeais de métier pour effectuer une brève période en tant que coupeur de pierre.
Je m’éloignais de l’usine en raison de ma scission amicale, impliquant la personne qui m’avait pistonné à l’embauche.
Je me retrouvais dans cette carrière, sous la coupe d’un supérieur avec qui nous n’avions pas d’affinité. M’étant en plus fait voler ma bicyclette là-bas, je retournais à ce premier emploie d’ouvrier polyvalent.
Surmontant mon différent, et passant en poste de week-end cette fois-ci. Poste se trouvant être encore mieux rémunéré.
Nota bene : N’ayant trouvé comment faire autrement que d’informer le chef d’atelier de l’usine, des motivations m’ayant amenée à quitter l’organisation pour y retourner, à mon retour, l’ambiance n’était pas la même. Ni meilleure ni moins bonne, mais plutôt penaude70 de cet évènement. Le racisme7172 et tout se gravitant au tour étant conventionnellement tabou, de par la charge émotionnelle complexe qu’il présente.
En 2021, travaillant seulement samedi et dimanche, je fabriquais pendant mon temps libre une Shoony housse7374.
Je m’achetais aussi un 4x4 cette même année. Ces objets étant des « outils », nécessaires à mon projet d’autosuffisance. J’avais 27 ans.
Cette construction finie, n’ayant d’amitié ne me liant nulle part, je continuais à travailler les week-ends en Bourgogne, pour passer la semaine sur mon bateau, de temps en temps.
Animé par l’art de me suffire à moi-même, et répondant, naïvement, aux audits de mes collègues se rapportant à ce sujet, je m’attirais de nouvelles foudres.
Possiblement dû au brassage des courants d’air chaud et froid, suscité par mes va-et-vient entre les régions nord et sud. Très certainement en raison des bénéfices conférés par le chemin de l’autosuffisance.
Comme si le fait que je puisse réussir à m’autosuffire, m’amenant à ne plus avoir besoin de cette interdépendance, amenait tout un chacun y étant astreint75, donc plus ou moins opposé, à subtilement manigancer pour me confectionner l’image de l’assisté de la société, pour ensuite me jeter la pierre.
Nota bene : Ceci à tort, puisque je travaillais et payais ce que je consommais, jusqu’à ce que je me retrouve contraint de consommer les produits des magasins.
Cette dépression de l’atmosphère ambiante, m’amena à quitter ce travail.
Libéré de ce joug, je partais pour la région atlantique, plein de motivation concernant la concrétisation de mon plan76. À mon arrivée, je découvrais que le voisin s’était plus ou moins approprié mon lieu, et que ma présence n’était, et n’avait jamais été la bienvenue.
Observant les pantalonnades77 dont celui-ci était capable, je finis par me résoudre à me débarrasser de cette parcelle, par piété, à contrecœur.
Par la suite, à l’été 2022, sans travail, je ne souhaitais pas attiser les médisances au sujet de mon groupe de carnation78. Je retrouvais donc un CDD saisonnier dans un snack de plage, différent du premier.
Je m’y trouvais maltraité, mais prêt à endurer.
Toutefois, l’ombre de la dépression planait toujours.
Nota bene : En premier lieu, par le départ de mon groupe « d’amis », blessé de trahisons et d’injustices, maculé79 de jalousie, sur fond de racisme. En second lieu, par les désagréments dus au confinement, ayant contrarié mon plan. Le travail en lui-même faisant de moins en moins sens.
Réalisant que je n’avais pas à me laisser molester80 pour plaire aux détracteurs des basanés de ma génération, j’abandonnais finalement ce poste de préparateur de sandwich.
Ne trouvant plus de raisons intéressantes à vivre, j’expérimentais des choses pour lesquels la mort ne me gênait pas. Je jeûnais de façon plus en plus draconienne81, ou encore me nourrissais de la nature environnante. De plantes sauvages, de fruit, et de fruit de mer exclusivement. Le but était de me développer personnellement, ou « mourir de bonne foi ». J’entreprenais aussi un voyage à pied avec un sac à dos, de Juvignac à Bordeaux. Tout ceci dans l’optique de m’autosuffire davantage, au cas d’une réussite. Ce qui fut des challenges extrêmement intéressants et enrichissants.
Le destin aura fait que je revienne de ce voyage inédit, à l’issue incertaine. Ayant accompli tous les objectifs que je souhaitais, j’entrepris la mise au propre de ces perles de réflexions.
Seul élément que je n’avais pas achevé, tout en itinérant entre le Languedoc-Roussillon et la Saône-et-Loire.
Au fur et à mesure de ces exposés, me rendant compte de leurs particularités, je m’interrogeais sur une potentielle « spécificité » quant à moi-même. Je passais donc un examen psychologique pour m’aider à en déterminer qu’elle pouvait en être la cause.
Les résultats en dirent qu’il est fort probable que mon comportement soit dû à une sensibilité plus élevée que la moyenne. Un « Haut Potentiel intellectuel ». Ce qui induit que c’est moi l’élément dissonant, et non pas le groupe m’entourant.
Enfin, après avoir finalement jeté mon bateau, et effectué un autre voyage à pied, sur quelque 100 km durant 8 jours, du lieu où j’ai quitté le navire à Roissey, je clôturais mon compte bancaire, et me resédentarisais chez ma mère, en attendant le retour de correction de cet ouvrage.
Nota bene : Envoyé le 24/07/2023, et que j’attends toujours au 03/06/2024...
J’y effectuais dans cette même région, les dernières retouchent avant impression. Le livre se trouvant avoir été accepté par la maison d’édition, durant l’hiver chevauchant ces années.
J’ai bien évidemment aussi, continué à vivre depuis.
Pour ce qui est du sujet de cet ouvrage, plus que de ma personne dont elles émanent, il s’agit de ces réflexions en elles-mêmes. Par ce livre, mon objectif est d’amener tout un chacun à réfléchir sur des sujets divers et variés. Sujet que j’avais commencé à méditer en 2016 (distingué en gras), jusqu’à mon retour en Bourgogne, à bord du Saint George, en 2018. Tout en proposant un écho contemporain, par le « moi » de l’année 2023, 2024.
À travers ces raisonnements, ces affirmations, j’espère apporter un nouvel angle de vue à des thématiques qui vous auraient peut-être déjà interpellé. Ou pas du tout.
J’ai aussi souhaité expliciter différent comportement, perçu comme malicieux82, tout du moins énigmatiques, tiré de l’analyse des observations qui m’ont été possibles d’en faire.
Ceci grâce à mes différentes expériences, effectuées au travers de mon corps métissé83, brun.
Les attitudes antipathiques84 rencontrées, usant souvent de discrimination85, Il en sera donc question, ainsi que de façon plus générale, du rejet. L’un pouvant s’effectuer par l’autre.
Nota bene : Appliquée à un groupe humain, cette différenciation tend à revêtir un caractère pernicieux86, rabaissant par défaut87, en raison du commerce que l’humain a fait de ses égaux, dans un environnement concurrentiel. Environnement déteignant sur lui, le plaçant en compétition avec tout un chacun.
De par mon apparence spécifique, pour ma part, elle s’effectue la plupart du temps, basiquement, sur un critère ethnique.
L’adversité renvoyant par essence88 à ce que l’un ne retrouve pas chez l’autre. La couleur de l’individu étant substantiel89, celui n’ayant pas été rassuré pour en faire abstraction, renvoie son vis-à-vis inévitablement, à ce qu’il observe premièrement.
Nota bene : La discrimination, raciste ou non, étant un moyen commode pour témoigner un ressentiment à quelqu’un.
Ce comportement, blâmé, et légalement sanctionnable, sous conditions, son usage se doit d’être dissimulé, astucieux. Ceci, dans l’optique de rendre possible la compréhension, avec le bénéfice du doute, si les mots ne peuvent être exprimés autrement qu’exclusivement à la personne ciblée, par l’usage de formulation élaborée. L’échappatoire de « une voix contre l’autre » ne pouvant être employé dans ce cas.
Rendant l’observation de ces mécanismes par l’autre, hors du cœur de cible90, difficilement conscientisable91.
L’ombre dans laquelle peut manœuvrer le dissimulateur, étant considérablement réduite, lorsque les consciences92 sont éclairées.
Nota bene : Ce qui explique la propension qu’a le racisme à prendre une forme plus ou moins pulsionnelle93. Pour pouvoir demeurer, à minima, sous son aspect « pseudo-instinctif », « inscrit dans la coutumes », déculpabilisant l’humain du 21e siècle.
Des attitudes fourbes, non forcément obligatoirement par l’application de racisme, mais par le biais94 le plus à même de faire vibrer les « cordes » perçues comme sensible. Comme vous le lirez dans quelques perles. Ce comportement ayant avant tout pour fonction de témoigner une opposition, de façon plus ou moins provocante, haineuse. Sa description s’en effectue donc par le prisme du racisme, apparemment jugé comme plus efficace aux yeux de l’autre, me concernant, mais revête en réalité des formes diverses et variées, s’adaptant à chaque instant, spécifiquement, à l’individu ciblé. Se trouvant être, parmi diverses autres choses, de l’insincérité. La perle 5.2 et 25, entre autres, étant deux différents exemples des moyens pouvant être utilisés pour signifier95 cette opposition, cette révulsion. Révulsion pouvant se trouver être consciente ou instinctuelle96, libidinale97, en direction d’un individu, ou de ses aspirations.
Persuadé98 que la pensée de chaque être humain est une pensée arborescente, j’ai bon espoir que ces réflexions vous amènent à ramifier la vôtre. Des branches qui vous seront personnelles, de votre sève, utile à vous-même, et j’ose l’espérer, au monde.
Je vous rappelle aussi que, comme chacun d’entre nous, je ne détiens aucune vérité absolue. Elle ne saurait d’ailleurs être autre chose qu’une perception relative à mes sens, interprétations et expériences, encrées dans le papier. Je ne souhaite ici autre chose, que vous partagez ces ébauches.
Je trouve aussi intéressant de restituer le contexte dans lequel j’engageais l’esquisse de ces idées, avec l’intention d’en faire un livre.
Ceci pour en rendre une comparaison de mon état d’esprit d’avant, avec celui que j’aborde maintenant, au moment de sa rédaction, et faire état de mes dispositions.
Ces premières perles de réflexions me venaient après le concours de beauté suscité, et l’arrêt de mon emploi en tant que manager en grande distribution.
En 2016, au chômage pour la première fois, et m’extirpant d’une pression difficile au travail, je prenais une véritable bouffée d’oxygène. Je m’ouvrais à la vie, et souhaitais utiliser ce temps libre afin de me développer personnellement.
Je m’apprivoisais à la lecture, la méditation, aux sciences ésotériques99, ainsi qu’à la contemplation des merveilles du monde. En venant à philosopher avec moi-même, par plaisir, sur divers sujets.
Je découvrais, et me mettais à écouter ce que je pense être la voie du Seigneur. Me rendant à l’évidence bien après, à la suite de la lecture de sa description, par Neal Donald Walsh, dans son livre « Conversation avec Dieu. Je prenais note de ces « perles de réflexion » avec la conviction d’en faire un recueil, sur ses intuitions100. Recueil que voici.
Observons la rédaction de cet ouvrage.
Lors de son esquisse, j’étais dans un environnement agréable. La mer était proche, je ne manquais de rien, et mes « oiseaux de mauvais augure » était éloigné.
Concernant les circonstances dans lesquelles je réalisais cette prise de notes, j’étais en train de m’éveiller à la réalité du monde, ainsi qu’à sa spiritualité. Travaillant à m’introspecter101.
Disposant d’un environnement et de circonstances propices, le souvenir que j’ai de cette esquisse est très positif. Aussi, cette rédaction m’a permis de me familiariser à une façon différente de traiter un sujet, par les prismes102 de plusieurs temporalités, degré de maturité.
L’un consécutif à la période de 2016 à 2018, et l’autre à 2023, 2024.
Comparativement au moment de la prise de notes, la rédaction au propre s’effectue dans un environnement différent. Entre la Saône-et-Loire et le Languedoc-Roussillon.
Je n’ai jamais eu de réelles prédispositions ou attrait en ce qui concerne le travail scriptural103.
De plus, la région Bourguignonne me renvoie à mes années scolaires. J’appréciais plus l’école pour y retrouver mes amis, que pour l’enseignement. Enfin, le bord de mer se trouve plus propice à ma sérénité, y rattachant de bons souvenirs vis-à-vis de la détente.
Le choix du lieu en ayant été à ma guise, il en est meilleur que quant au moment de l’écriture initial.
En outre, prenant plaisir à l’écriture en Saône-et-Loire, ceci me permet d’épurer les mémoires peu accommodantes que j’y ai formées.
Pour ce qui est des circonstances104, disposant d’une liberté amplement plus grande, affranchis d’autocontraintes sociales105, présentes lors du premier jet, elles apparaissent aussi meilleures.
Ici, un mélange des circonstances, de l’environnement et de mon attrait pour cette nouvelle expérience qu’est l’écriture, constitue les fondements de mon jugement. Ces éléments en font une expérimentation, paradoxalement106 analeptique107 et laborieuse.
Expérience plus contre-intuitive que la précédente, par sa mise en rapport d’éléments qui, à première vue, sont opposés, comme le sont l’amour et la violence.
Nota bene : À moins que ma caractérisation de ce qu’est l’amour, soit effectuée de façon biaisée. Bien que j’en doute, la légende veut que de l’amour à la haine, il n’y est qu’un pas.
Pour avoir rencontré plusieurs êtres ayant vécu cette situation, questionner succinctement, ce sujet délicat m’apparaît tout de même avoir été surmonté non sans mal. Ces personnes en gardant des séquelles, plus ou moins marquantes et marquées, et toujours un mauvais souvenir. Toutefois, ces Femmes n’exprimaient pas un état d’esprit auquel moi, garçon, j’aurais sûrement été amené dans cette situation.
En conservant une blessure émotionnelle108 de nature opposée à celle à laquelle je m’attendais, altérant, transmutant leur rapport à la chose de manière positive.
Cela, tout en conservant l’attribution du caractère déplaisant à cette initiation.
Un non-sens pour l’homme que j’étais.
Plus compréhensible grâce à la considération109 apportée par le peaufinage de cette réflexion, à mesure de ces relectures, ainsi qu’au retour d’expérience, largement diffusée, telle que celle de Loana.
Nota bene : Aussi pertinent110 que perspicace, ce partage ne devrait nécessiter de courage111 que pour surmonter la souffrance du ressassement de la mauvaise expérience.
Un non-sens, plausiblement dû au fait que la conception que j’ai du sexe, en tant qu’homme, ne serait être la même que celle des femmes. L’homme n’ayant pas pour vocation à « accueillir » pour sa reproduction, ma physionomie constituait sans doute la source de mes préjugés. D’une part. D’autre part, il me semble que la propension à endurer les afflictions112, à discerner113, est aussi un facteur déterminant quant au fait de se résoudre. Le critère sur lequel s’opère le discernement, vis-à-vis du passage à l’acte, en étant ici le consentement. M’étant toutefois impossible de porter un jugement en connaissance de cause sur un ressenti féminin, il m’apparaîtrait tout de même sensé de laisser à la Femme, exclusivement, le soin de juger ce qu’elle considère comme un viol114. Au-dedans et au-dehors des tribunaux.
Cela ouvrirait la porte à l’éducation de l’un et l’autre, de façon pérenne et jouissive, aussi bien physiquement que socialement parlant. Amenant possiblement Monsieur à gérer sa semence, et l’un et l’autre à repenser le concept de parentalité pour un modèle sociétal plus en accord avec l’esprit du siècle présent.
N’ayant volontairement pas imprégné mon ex de 15 ans mon aîné, ne m’y trouvant pas disposé115, j’ai beaucoup culpabilisé de lui avoir quasiment supprimé toutes chances d’être mère, en ne sachant m’effacer. Ceci, bien que j’eusse depuis longtemps anticipé la chose, il m’a été impossible de résister à ses larmes lorsque j’ai souhaité rompre, avant que notre relation ne prenne des proportions, et très difficile d’y mettre un terme, un laps de temps suffisant, avant que vienne le sien. Nous trouvant être quand même attachés.
Plus de temps lui aurait potentiellement permis de trouver un partenaire, apte à être père, avant cette échéance.
Nota bene : Avec du recul, et un peu plus de courage de sa part, comme de la mienne, il lui aurait été possible de parvenir à ses fins. Soit par ses propres moyens, en retrouvant un amant, soit en me jetant à l’eau. Au péril de l’équilibre familial, psychologique, etc., de l’enfant. Ne me trouvant pas être prêt à être parent. D’où mes réticences. En supposant que certains parents le deviennent lorsqu’ils sont prêts.
Les fécondations in vitro de sa procréation médicalement assistée échouant, ayant été sollicitées pour me donner, et sachant que la maternité était son rêve, je finissais par accepter. Bien que nous ayons rompu, et après avoir premièrement décliné l’invitation, pour finalement cédée, rongée de remords.
Je pressentais que l’enfance de cet enfant ne serait au minimum être plus malheureuse que la mienne.
(Ayant eu de jeunes années confortables, en bon roitelet116, de droit conféré par mon statut d’enfant unique. « Royauté » qui aura induit divers écarts chez moi. Aussi dû à mon modèle parental.) Son bas âge n’aurait cependant pas vu d’amélioration vis-à-vis du mien, avec ce modèle.
J’en arrivais à un dilemme dans lequel j’avais plusieurs possibilités :
Ne rien faire, et ne pas assumer ma part de responsabilités.
Ce qui ne changeait rien à ma culpabilité importune117.
Être le père de cette enfant, par altruisme et repentir, me dévouant à lui.
Ayant souhaité rompre avec son hypothétique maman, les questions de sa raison d’être auraient été cocasses118. L’enfant aurait eu un modèle parental classique, mais creux.
Nota bene : Ne condamnant pas ce mode opératoire, il m’est toutefois difficilement concevable, en raison de la vie qui se trouve être la mienne.
Pouvant possiblement tendre à une conception de l’enfantement encore plus éloigné, de celle qui l’aurait engendré. Ce qui me semblait être viable, bien que plutôt maladroit.
Être le père de cette enfant et m’en laver les mains.
Ce qui aurait sûrement été la pire des solutions, au regard du modèle que donnent bien trop de pères dans notre société.
Être père et appliquer le même modèle parental que celui de mes parents.
Sans aucune évolution dans la méthode, qui m’avait plusieurs fois amené à penser que j’aurais été bien plus en paix, si je n’étais pas né.
(D’autres hypothèses sont aussi possibles, mais je m’écarte déjà loin du sujet de cette perle.)
Je choisissais la deuxième solution.
J’en venais donc à essayer de faire un enfant par altruisme, en me « forçant » plus ou moins.
Ce qui n’est pas simple, et que j’ai vécu un peu comme si je « tendais le bâton pour me faire violer » …
Cette histoire n’ayant pas abouti, je ne serais toutefois être convaincu119 de la bonté du geste. Le temps aide cependant beaucoup à relativiser.
Concernant la question relative au mal, ou au bienfait de créer un enfant vis-à-vis de la condition actuelle de la race120 humaine, m’apparaissant toujours comme dénuée de sens, elle dépasse ces concepts. Cependant, au regard des évènements survenus depuis cette période, je pense plutôt avoir eu de la chance de ne pas procréer de façon prématurée.
Ceci m’apparaissant, en partie, comme un geste écologique, me permettant aussi de me préserver de reprocher à ma progéniture d’avoir contrecarré mes projets personnels, et de ne lui être que partiellement consacré. De lui en vouloir, sans lui avouer.
***
Pour relier cet épanchement à cette perle, cette histoire m’a fait comprendre que le paramètre d’agrément « extorqué121 » est celui qui causerait le trauma. J’ai vécu cette histoire plutôt comme « traumatisante » en raison de mon « non-consentement consenti » par culpabilité. Ainsi que de la confusion qu’il a induite. Ce qui a modifié ma vision du sexe, de façon générale. Concevant maintenant le sexe dans sa globalité, (sentiment, progéniture, relation, éducation, etc.), je ne peux faire abstraction de ce qu’il engendre normalement, lorsqu’il n’est pas dénaturé, par l’illusion propagé par la société. (Une banalité).
Lui réattribuant la valeur que je n’aurais jamais dû lui détacher.
Forniquer122, avec une partenaire avec laquelle je ne souhaiterais me projeter dans une situation parentale, m’apparaît aujourd’hui désastreux, émotionnellement, compte tenu de ses répercussions. La disgrâce123 de cette « luxure124 » se réfléchissant à mes yeux sur l’image de la parentalité.
Nota bene : Ce qui peut être plausiblement dû aussi à mon âge, mes hormones étant moins incandescentes, et moi plus emphatique.
En outre, avoir une femme avec un/des enfants d’un autre homme, m’amènerait à me voir comme l’usurpateur de « l’aura paternelle ».
Nota bene : Bien que le fait d’incarner cette image amènerait l’enfant à une plus grande tolérance. Jugeant du pair d’une autre couleur au travers du traitement que je lui aurais prodigué. Dans le cas d’un couple mixte évidemment. Ce qui me semble être la meilleure façon de promouvoir la mixité sociale. Sans compter que les humains sont naturellement attirés par leurs congénères présentant des caractéristiques génétiques, éloignées des leurs.
Légitimant aussi, d’une part, le fait de faire des enfants pour ensuite ne pas en assumer la paternité.
D’autres parts, validant le fait d’accorder autant d’intérêt à la paternité, que d’aller prendre un verre au café. Quelqu’un se chargeant des conséquences embarrassantes, laissant le temps au principal concerné de digérer. Pour revenir par la suite, vêtu d’une relative légitimité. L’autre se retrouvant en bouc émissaire bien utile.
Aussi, au regard du climat social dans notre pays, j’attiserais d’après moi la jalousie. Au minimum celle du père, vis-à-vis de moi, si ce n’est de l’ensemble de la communauté noire, si celui-ci persiste dans un manque d’humilité125. Toujours dans le cas de l’union précitée.
Enfin, un coït simple, « sans prise de tête », ferait la promotion de la banalisation de cet acte à visée créatrice. Acte qui n’a d’ailleurs nul besoin de moi en plus, pour être désacralisé de façon générale.
De plus, il me semble que les premières expériences sexuelles, ne soient pas perçues/vécu de la même manière par les femmes et les hommes.
Pour avoir échangé les souvenirs de ma première fois avec l’une de mes conjointes, après me les avoir soutirés, ceux-ci diffèrent.
Dans mon cas, mon premier amour m’a paru avoir plus d’appréhensions que moi quant à cette première.
Sûrement dû au mensonge que je lui avais raconté, au sujet de ma virginité. Par orgueil et honte d’être puceau.
Pour ma part, averti de sa chasteté, j’étais serein.
Nota bene : À 15 ans, mon mensonge était motivé par l’idée de maintenir une pseudo-réputation. Véhiculé par le stéréotype126 de « L’Africain sexuellement performant » dû au folklore autour de son pénis.
Ce qui, je n’avais pas prévu, avait induit chez elle une sorte de légère crainte concernant une « performance » à atteindre. Inconcevable pour moi, tant le plaisir éprouvé durant l’acte était dû principalement à l’homme. À mesure de 70, 80 %.
Son appréhension était aussi due à des raisons théologiques, au sujet du sexe hors mariage, toutefois moins qu’à la peur de la douleur du premier rapport.
La copine, avec qui je partageais cette initiation, avait, elle, eu une tout autre expérience. Expérience qu’elle ne m’a pas partagée, malgré la promesse de son récit.
Il m’a simplement été communiqué les impressions de ces copines, celles-ci lui ayant dit que cette histoire, ressemblait pour elles à un viol…
Nota bene : Possiblement lui avaient-elles dit cela par méchanceté.
Ma partenaire en avait toutefois gardé un bon souvenir. Interpellé par cette histoire, je tentais de la cuisiner, sans rien vraiment en obtenir. Si ce n’est qu’elle avait aussi des appréhensions par rapport à ce début.
Ce qui tendrait à valider l’hypothèse d’une perception différente de l’acte, chez filles et garçons.
Les filles étant plus stressées, de ce que j’en ai retiré de ma première fois, dissimulée sous ma supercherie, et de cet autre récit.
Nota bene : Cette première fois « brutale » aura possiblement nourri l’appétit sexuel de mon ex, cachottière, que je trouvais considérable. En tant qu’humain moyennement vorace sexuellement.
Concernant le sexe, et la façon dont il se pratique, je pense que le discernement des humains à ce sujet, provient principalement de l’éducation.
Une éducation que je qualifierais de toute mince, pour ce qui en a été de la part de mes parents, et du système scolaire que j’ai connu.
À travers mon œil masculin, j’estime que notre jugement de l’acte sexuel, s’effectue suivant des facteurs qui diffèrent selon notre genre, d’une part. D’après les présupposés que nous nous faisons de la chose d’autre part, et enfin sur nos a priori.
Ces facteurs sont difficilement perceptibles en raison de l’infinité de nuances de personnalité et de tempérament127 qu’il existe.
L’explication du sentiment retiré de cette première fois, en est pour cette raison impénétrable, mis à part à l’humain ayant vécu cet essai.
Ce jugement aura aussi de moins en moins tendance à être induit par le rapport que les parents ont vis-à-vis de la chose. L’apprentissage de ce discernement, se soustrayant à la compétence des parents, par le tabou qu’ils peuvent lui conférer, au profit de l’hyper sexualisation de la société.
J’ai ici deux anecdotes concernant la matérialisation des désirs, plus connue sous le nom de la loi d’attraction129.
Dans mon appartement, ayant décidé de quitter mon lit simple pour un clic-clac double, je me retrouvais sur un matelas plus douloureux pour mon dos.
Ayant pris récemment connaissance de cette loi, je l’expérimentais. Je formulai une demande afin de trouver un second matelas deux places, pour doubler le premier.
Me trouvant être très volatil130 en cette période d’été, j’oubliais rapidement ce souhait. Quelques jours après, le lendemain, si je me souviens bien, je découvrais un matelas en bas de chez moi.
Impressionné par cette première matérialisation, dont le résultat s’avérait extraordinaire, je décidais de continuer à éprouver cette loi. Je demandais cette fois un billet de banque. Pas un billet de 10 €, trop simple, je demandais un billet de 20 €.
Selon la logique que la valeur conférant habituellement une plus grande attention à l’objet en question, son égarement en était moins probable.
Dans la journée, je m’en allais lire en bord de mer. Sur un banc que je n’avais pas l’habitude de fréquenter, loin des commerces, et autres endroits où l’on manipule ses deniers. (Ce qui augmente les chances de les égarer). Je trouvais le fameux billet souhaité, sous le banc, le jour même. J’étais stupéfait.
Encore aujourd’hui, je n’ai aucune explication rationnelle à cette apparition, si ce n’est celle de l’égarement. M’apparaissant toutefois comme une drôle de coïncidence.
Pour en revenir à l’inspiration, celle-ci s’est manifestée plus ou moins de la même façon. Lorsque je ne l’attendais pas, ou plus. Un peu comme lorsque nous nous endormons.
Nota bene : Par opposition, celui qui cherche à s’endormir consciemment, aurait apparemment grand mal à y parvenir.
Pour ce développement, l’inspiration se présente naturellement.
N’ayant aucune pression, ou obligation d’un résultat, elle m’arrive dans un moment de « lâcher prise ».
Après avoir émis cette réflexion, sans que je n’en attende aucune réponse en particulier.
Idem pour le reste. Toutes choses venant à point, à qui sait attendre.
Aujourd’hui encore, bien longtemps après, je me souviens du premier ressenti à la question de cette perle.
Ressenti qui me signifiait en toute simplicité « comme ça ». De façon aussi simple, courte, et précise que celle-ci.
À l’époque, cette pensée m’était venue à la suite de la rencontre d’un vétérinaire, riche de voyage. J’avais environ 22 ans, et le regardais avec des yeux emplis d’admiration.
Nota bene : Ce regard, cette émotion et cette réaction étaient admiratifs, car j’avais moi-même un vécu dont j’étais satisfait pour l’âge que j’avais.
En 2016, je comparais alors mon parcours à celui de mes amis de l’époque, plus sédentaires que je ne l’avais été. La maxime induisant que c’est en se frottant aux autres cultures que l’on s’enrichit prenait, tout son sens.
Le fait d’être présenté à différentes choses, induit forcément une réflexion sur son paradigme131. Tout du moins, invite à une mise en parallèle avec celui d’autrui. Je ne serai donc pas le seul humain, Dieu merci, à me remettre en cause sur des questions existentielles132.
Nota bene : Raisonnement de ce temps d’ailleurs, plutôt présomptueux133 de ma part. Possiblement dû à ma jeunesse.
N’ayant rencontré que peu de personnes qui avaient voyagé et intégré une autre culture à ce moment-là, cette réflexion m’apparaissait valable. Au vu de l’environnement social égocentrique que je quittais en 2022.
Cette propension134 à l’auto-analyse, me paraît aujourd’hui plus développée chez les êtres réunissant plusieurs spécificités, comme :
Une sensibilité permettant de conscientiser la présence d’une culture différente de celle de ces ancêtres, et de l’appréhender en tant qu’un ensemble de choses vivantes.
Un affect
135
, une opinion favorable vis-à-vis de cet élément distinct, que représente la culture.
Un attrait pour les voyages de nature modeste.
Par cette adaptabilité, ces personnes m’apparaissent plus aptes à cette approche de la vie, pluridimensionnelle. Ne rejetant pas en bloc, d’emblée, le « différencié ».
Toutefois, sur la fin de l’accomplissement du « word136 » de cet ouvrage, il m’a été donné d’observer un peu plus la réaction de mon homologue, face à ce décalage. En percevant un retour comme agrémenté de négativité.
À bien y réfléchir, rétrospectivement, ce mépris137 quant à des accomplissements différents devait déjà être présent auparavant. Masqué par mon discernement juvénile.
Considérant mon développement au même stade que les personnes de ma génération, bien que différent dans ses trajectoires, il ne pouvait pas pour moi être source d’affliction.
Cette observation s’est effectuée lorsque je faisais état, en restant modeste, de mon accomplissement littéraire.
Nota bene : Réticent à l’idée de parler du sujet de « la peau de l’ours avant de l’avoir tué », je me suis fait évasif concernant cette activité. Aussi, l’expérience m’avait déjà démontré que les typicités, propageaient bien souvent inconfort.
Ne fréquentant plus personne, ces interactions sociales se sont effectuées exclusivement en voiture, lors de covoiturages. La révélation de cette activité, fut très instructive sur le tempérament de mes locuteurs. Au vu des émotions138 suscitées.
Sur les cinq personnes observées, les trois contrecoups envisageables (validation, neutralité, invalidation) se sont manifestés.
Lors du premier trajet, les deux personnes que je transportais ont été curieuses, plus ou moins admiratives ; et sincère.
Me questionnant à son sujet, appréciant un échange interactif sur certains de ces thèmes, faisant le lien avec leur parcours.
Des tempéraments émanant de personnes plus âgées que moi. 56 années pour la première, une fameuse architecte lyonnaise, chargée d’un gros chantier. 32 pour la seconde personne, un homme travaillant dans l’informatique, et ayant créé une entreprise.
Ces personnes me semblant toutes deux décorées d’accomplissement, épanouies. S’inscrivant dans la description des individus tendant à s’auto-analyser, d’après les dires échangés avec eux.
Nota bene : Il est possible que d’autres éléments aient aussi influencé leurs réactions. J’avais un poussin dans ma poche de chemise, et les circonstances on introduit le sujet avec plus de raffinement.
Lors de la seconde évocation, nous étions 4 dans la voiture, moi y compris, et sans poussin. Mes covoitureurs étaient âgés de 23, 25 il me semble, et de 34 ans. Un étudiant, une personne travaillant en restauration, et l’autre, intermittente du spectacle. Deux garçons et une fille.
Les deux premiers me sont apparus relativement intéressés par un éventuel jugement désobligeant et dédaigneux139. En proie à une sorte de « jalousie ».
Nota bene : Possiblement par la présence d’une fille dans cette voiture, ou par la nature de cette réalisation. Toute certitude étant impossible.
La personne issue de la restauration m’ayant posé la question concernant mes occupations, et l’intermittente du spectacle, empêché de l’éluder140. Je répondais donc honnêtement.
Après deux secondes de silence, une question de l’étudiant ayant pour but de confirmer s’il avait bien entendu, ils m’ont paru tous trois embarrassés. Comme intimidé.
L’interrogateur, mis face à son investigation, celle-ci m’apparut pernicieuse. Recherchant une certaine prédominance perverse à mon avis, au regard des réactions qui suivirent de lui. Une investigation de la sorte, possiblement induite de par l’image de désœuvré que je renvoyais. Voyageant sur une période propice aux personnes en congé, sans-emploi. Cette inquisition permettant d’appliquer une sorte d’étalonnage141 concernant nos activités, par un jugement de valeur, se retrouvant dérouter142.
Il écourta rapidement, m’interrompant dans la réponse, pourtant concise, à la question qu’il m’avait lui-même posée, prétextant un appel urgent à passer.
Les deux autres restaient muets. L’étudiant repris brièvement sur ces acquis, puis un mutisme général d’une trentaine de minutes s’installa. Comme si ce sujet avait vidé les deux plus jeunes de leurs énergies, s’étant ensuite endormie.
Possiblement pour se « retirer » dans une zone mentalement plus confortable. L’inconnue étant incommode.
L’autre personne, m’ayant tiré le vers du nez, m’avouant par la suite avoir somnolé, fut indifférente, honnête et courtoise.
Elle, plutôt pour surfer sur l’ambiance s’étant installée.
Au réveil, les trois firent étalage de leur savoir, et concrétisations à tour de rôle.
Comme si ce qui était sorti de ma bouche me conférait une certaine supériorité, les amenant à se sentir dévalorisés, malgré moi, et enclins à prouver leur valeur.
Nota bene : Alors qu’écrire un livre n’est pour moi nul autre chose qu’un témoignage de sa personnalité, couché sur papier. Tout le monde en étant capable, avec assez de motivation.
Pour conclure sur cette perle, ce genre de remise en question m’apparaît être fonction d’une certaine satisfaction personnelle par rapport à nos accomplissements. Satisfaction permettant de parer jalousie et comparaison enfantine.
Chacun étant unique, les faits des uns ne doivent pas influer sur l’image que les autres ont d’eux-mêmes, de façon dénigrante. Car le caractère compétitif de la vie n’est qu’une illusion, propagée par le système capitaliste.
Ceci explique que les validations, concernant cet accomplissement, d’une façon générale, aient provenues le plus souvent de personne avec une différence d’âge importante à la mienne. Celles-ci ayant acquises je pense, qu’elles n’eussent jamais quoi que ce soit à prouver à quiconque.
Ce qui, toutefois, n’est pas obligatoire, et n’empêche pas qu’elles puissent concevoir qu’il soit nécessaire de pouvoir faire état de certains accomplissements dans la vie. Leur sentiment d’accomplissement, satisfait, les aura préservés de se froisser.
Aussi, indépendamment de l’âge, l’éducation semble jouer un rôle déterminant. L’étudiant, trahissant une forte influence de son père, m’a semblé être le plus attristé de ces allégations.
M’ayant dit à la fin du trajet (cette révélation quant à sa sujétion parentale s’étant effectuée au début), à propos d’un autre sujet, qu’il n’était pas apte à juger (de façon plus ou moins générale). Jugement qui est pourtant une chose propre à l’homme. Ce qui dénote d’une certaine tendance à la subjugation143 parentale classique. Se dépossédant de son libre arbitre, par manque de discernement.
Comparativement, la doyenne fut celle qui eut la réaction la plus normale. Étant honnêtement indifférente.
Ou plutôt « convenablement » indifférente. C’est-à-dire sans simagrées144, concernant cette neutralité. Consciente que son libre arbitre lui est indéfectible, probablement par sa maturité.
Il est aussi possible qu’une certaine gêne vis-à-vis de ce sujet, lui soit survenue de par les deux autres mâles, plutôt rebutés par le thème. Celle-ci étant la seule fille, si elle avait été intéressée, elle aurait possiblement déclenché une sorte de « malaise » dans l’ambiance masculine de la voiture. Dans un souci de jalousie libidinale, inhérent au groupe masculin, lorsque le regard d’une femelle est plutôt dirigé vers l’un, plutôt que l’autre.
Cette réflexion me venait après le rendez-vous chez le vétérinaire de la perle précédente, avec qui j’avais sympathisé. La comparant à la rencontre de mon voisin d’immeuble, elle, beaucoup plus superficielle.
Le voisin, d’environ 5 ans plus vieux, moins voyageur et plus orgueilleux que le vétérinaire, se révélait quelque peu agaçant. J’avais pourtant rencontré ce soigneur animalier, dans des circonstances moins favorables.
(Lors d’un rendez-vous pour mon chien, légèrement blessé à la patte.)
Tandis qu’avec mon voisin, nous nous étions rencontrés par hasard, sur un parking, durant mon jour de repos.
Nota bene : Il faut savoir que j’aime les heureux hasards.
À mon regard, j’estime que ce qui distingue une mauvaise, d’une bonne rencontre, dépend plus ou moins des mêmes facteurs que ceux de la perle numéro 1145.
L’opinion se forge ici principalement sur l’image que renvoie la personne, ainsi que celle qu’elle nous renvoie de nous-mêmes.
La sagesse d’on rayonnait le vétérinaire, par son vécu, lui permettait de ne pas voir en moi, un rival. Discuter avec lui m’avait aussi valorisé.
En partie par la comparaison qu’il faisait de moi avec son fils, plus diplômé, et voyageant à travers le monde.
Comparativement, mon voisin, lui, semblait avoir des choses à prouver. Il me renvoyait le plus souvent une image dégradée, trahissant une certaine envie malsaine.
Après mûre réflexion, bien qu’il m’ait été fatigant, il m’aura tout de même permis de m’améliorer. Ceci par l’ajout de son portrait à mon panel de profils psychologiques146.
Grâce à lui, j’ai pu comprendre et être familiarisé aux attitudes, et motivations des personnes avec ce type de personnalité.
À la suite de cette considération, une rencontre se jugerait-elle suivant l’appréciation de la somme des moments passés avec l’individu ? A posteriori ?
Personnellement, je me base principalement sur ce que dégage la personne, pour apprécier quel genre de rencontre elle est. Sur le moment présent, sans procéder à une rétrospective. Un pur jugement de valeur.
Il est aussi possible, suivant la façon de voir les choses, que chaque rencontre soit une simple rencontre, ou une bonne rencontre.
Pour conclure, je ne pense pas qu’il y ait réellement de bonne ou de mauvaises rencontres. Je pourrais ici paraphraser Édouard Baer, mais je préfère vous inviter à la réflexion.
Je n’en avais pas conscience à l’époque, mais ce raisonnement allait avoir, une importance toute particulière sur la suite de mon existence.
J’ai d’ailleurs médité dessus bon nombre de fois ces dernières années, tant cette question me rendait perplexe. Et qui plus est à l’ordre du jour. De ces méditations ressort que l’orgueil et les inconvénients qu’il induit, y jouent un rôle important. Si ce n’est pas le rôle principal. J’en étais venu à cette conclusion, à la suite d’un échange avec une personne qui persistait à croire, en une fausse croyance, pourtant, factuellement147 démontré. Elle finissait ensuite par se fâcher, face à la vérité.
La même chose se reproduisait quelques années plus tard, avec un autre personnage. Lui me soutenant son mensonge, droit dans les yeux et dans ces bottes, face à la preuve pourtant irréfutable148 que je lui apportais.
Nota bene