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"C’est mon foie, ma bataille" plonge les lecteurs au cœur des défis de
David Coraboeuf, dans sa lutte contre la stéatose hépatique détectée à la suite de calculs biliaires. Dans ce récit palpitant, explorez avec lui l’importance vitale du foie, indispensable pour le métabolisme, la circulation sanguine et l’immunité. Tout en découvrant les mystères de cet organe crucial, suivez ses efforts passionnants pour préserver sa santé, offrant ainsi un témoignage riche en suspense et en enseignements.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Homme aux expériences professionnelles variées,
David Coraboeuf a trouvé dans la lecture un havre de paix. Cependant, c’est l’écriture qui lui a offert le moyen de relater son difficile parcours jonché d’obstacles, sublimé par son expatriation au Canada. Persuadé de la pertinence de son récit, il y a incorporé des éléments médicaux pour éclairer le contexte sanitaire actuel.
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Seitenzahl: 44
David Coraboeuf
C’est mon foie, ma bataille
© Lys Bleu Éditions – David Coraboeuf
ISBN : 979-10-422-2062-4
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Préambule
Depuis fort longtemps, les médias alertent l’opinion sur la suralimentation et l’obésité qui en découle. Les impacts socioéconomiques et sanitaires en font un phénomène alarmant.
Les chiffres sont là pour décrire l’ampleur d’une situation préoccupante : 850 millions de personnes ont été déclarées en surpoids dans les années 80 et 2 milliards en 2013.
Ce sont plus 4 à 5 millions de décès constatés chaque année !
Si certains effets sont visibles, d’autres, plus discrets, sont aussi à prendre en considération comme la stéatose. Il s’agit de l’accumulation de gras dans les cellules du foie empêchant son bon fonctionnement. Il s’agit d’un organe vital, ne l’oublions pas !
Des explications médicales synthétiques seront évoquées dans les parties 2 et 3.
Rappelons le dicton d’Hippocrate : « La nourriture doit être votre médecine, pas votre poison ! » Médecin grec dans l’Antiquité, il est considéré comme le père de la médecine moderne. Son nom est associé au serment que prête tout futur médecin lors de l’obtention de son doctorat dans le cadre de l’exercice de son métier.
C’est fortuitement que j’ai découvert ma stéatose. Je raconterai cela dans la partie 1.
J’ai décidé de l’évoquer publiquement pour ceux qui n’ont pas connaissance de leur foie gras, car asymptomatique et indolore. Près d’un tiers de la population française serait impactée sans qu’aucun diagnostic n’ait été réalisé.
Je voudrais ainsi éviter de possibles complications à toutes celles et tous ceux qui liront ce livre et en parleront après à leur tour.
La quatrième partie sera consacrée aux actions que j’ai menées pour améliorer l’état de mon foie sur du long terme avec une diététicienne et ses précieux conseils.
En janvier 2020, je me suis octroyé quelques jours de vacances avant le début d’un énième contrat à durée déterminée.
Un dimanche matin vers 4 h 45, je me suis réveillé avec de vives douleurs abdominales ne sachant que faire pour y mettre fin.
Ne tenant plus, j’ai inconsciemment pris ma voiture direction l’hôpital. Les dix minutes de trajet ont été suffisantes en raison de mon attention réduite. L’heure matinale a évité un éventuel accident.
Après mon admission, une jeune interne est venue m’ausculter. Après un test urinaire et l’avis médical de son supérieur, le diagnostic tomba comme un couperet : j’avais des calculs biliaires. Ce sont des dépôts solides qui se forment dans la vésicule biliaire.
Ce phénomène sera expliqué plus largement dans la partie 2.
On me palpa alors le foie.
La cause fut assez vite établie, j’avais le foie gras ou stéatose hépatique non alcoolique (NASH) en terme médical. Autrement dit, saturé en lipides dû à une alimentation trop riche et/ou à un métabolisme défaillant. Ce début d’anomalie biologique peut avoir de lourdes conséquences et évoluer vers une cirrhose ou un cancer du foie si rien n’est fait au bout de quelques années.
Une première prise de sang et une échographie abdominale m’ont été prescrites.
Deux semaines plus tard, en me levant j’ai ressenti ces mêmes souffrances. Aucune position n’était tenable : ni debout, ni assis, ni allongé. Il fallait attendre que la douleur passe, mais combien de temps, aucune idée !
Je devais conduire pour aller travailler, mais j’ai vite rebroussé chemin tant c’était insupportable et dangereux. Je me suis arrêté dans un cabinet médical au hasard. Le premier médecin disponible m’a prescrit un arrêt de travail d’une journée et une seconde prise de sang.
Depuis cette date, aucune douleur n’est réapparue et heureusement. J’ai dû évacuer ces douloureux calculs biliaires sans m’en rendre compte. Tant mieux alors !
Désormais, il me fallait prendre le taureau par les cornes pour changer mon hygiène de vie et mon alimentation jugée trop riche au moins au vu de mes dépenses énergétiques…
Ma maladie n’est pas le fruit d’un malheureux hasard, mais la suite de petits excès alimentaires cumulés sur une assez longue période de cinq ans probablement voire plus ! À 34 ans, j’entamais ma trentième expérience professionnelle depuis mes 18 ans.
Mon parcours scolaire et professionnel n’a pas été un long fleuve tranquille. J’ai obtenu difficilement mes diplômes : bac technologique en biochimie à 20 ans, BTS Industries agroalimentaires (en alternance) à 24 ans et Licence professionnelle Qualité Sécurité Environnement un peu plus tard.