Érosion sociale - Amani Germain N'zi - E-Book

Érosion sociale E-Book

Amani Germain N'zi

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Beschreibung

"Érosion sociale" vous plonge au cœur des réalités troublantes de nos sociétés modernes en déclin. Les protagonistes, abandonnés par leurs parents biologiques et rejetés par la société, sombrent dans un désespoir profond. Alors que tout semble perdu, leur existence prend un tournant inattendu grâce à la rencontre avec un homme de foi, porteur d’un message transformateur sur Jésus-Christ. Découvrez une histoire poignante où la foi et l’espoir surgissent là où on les attend le moins, offrant une lumière d’espérance dans un monde en pleine érosion.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Amani Germain N’zi cherche à réveiller les consciences et à encourager un retour aux principes moraux fondamentaux et aux prescriptions divines. "Érosion sociale" est un appel à la réflexion sur la rédemption et le réveil spirituel.

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Amani Germain N’zi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Érosion sociale

Roman

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Amani Germain N’zi

ISBN : 979-10-422-4202-2

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

Préface

 

 

 

Le rejet de la Parole de Dieu le Créateur entraîne la mort, les guerres, les maladies, les calamités et la dépravation des règles de morale sociale considérées comme fondamentales pour l’ordre même de la société. Le monde d’aujourd’hui est dans un état sodomite, des hommes agissent comme des femmes et certaines d’entre elles se comportent comme des hommes. En effet, l’humanité ploie sous le poids de la violence. Chaque jour, nous parviennent des nouvelles à propos d’évènements particuliers : catastrophes naturelles, famines, guerres, coups d’État, luttes tribales, nettoyages ethniques, crimes, épidémies, etc. Aucune solution satisfaisante n’est trouvée aux problèmes sociaux, politiques et économiques tant au plan national qu’international. Nous vivons ainsi une époque très agitée où l’humanité entière est en proie aux convulsions et atrocités. Les guerres, les conflits, les maux de nos sociétés ont pour principale racine l’amour de l’argent, l’égoïsme. Il s’ensuit la cruauté : aujourd’hui, tuer son prochain est devenu un jeu d’enfant et certaines personnes s’y adonnent à cœur joie. Les hommes sont ainsi devenus insensibles, puisqu’ils sont irréligieux, étrangers à la vie de Dieu. Ils marchent avec orgueil et vivent selon la vanité de leur cœur.

L’éducation des adolescents est compromise par les perversions des sociétés modernes. Les progrès technologiques, loin de juguler ces fléaux, tendent au contraire à les conforter. En effet, les films d’horreur, d’espionnage et de pornographie que distillent les chaînes de télévision nationales et Internet contribuent à pervertir les mœurs. La corruption est devenue la règle et la justice l’exception. Or, la justice doit être le repère, la boussole qui guide nos actions individuelles et collectives. Elle suppose qu’en tout échange, partage ou paiement, chaque individu se mette à la place de son semblable en décidant si l’arrangement doit lui plaire. Ce grand souci de l’autre revient à ceci que le semblable doit toujours être pris comme une fin et jamais comme un moyen. Cet amour profond suscite en nous le respect pour tous les intérêts du prochain et une scrupuleuse application à ne lui faire aucun mal.

La Parole de Dieu ne contient aucune fable habilement conçue. Les récits qu’elle contient sont des faits réels, dont les narrateurs étaient des témoins oculaires. Les prophéties bibliques se sont effectivement accomplies, d’autres sont en cours de réalisation et d’autres s’accompliront plus tard. C’est poussé par le Saint-Esprit que de saints hommes ont écrit de la part de Dieu. Dieu confirme ainsi Sa Parole en l’accomplissant.

En revanche, le présent ouvrage fait intervenir des personnages imaginaires, mais en se fondant sur des faits réels, vécus dans nos sociétés modernes en dégénérescence. C’est une véritable parabole qui a pour but de vitupérer les tares des sociétés humaines dans le monde entier, qui ont abandonné presque les prescriptions divines et qui connaissent ainsi une véritable érosion au plan des valeurs éthiques.

Séparés de Dieu, les déboires des deux principaux personnages, abandonnés par leurs géniteurs, adoptés, puis abandonnés par la société, ont pris fin lorsqu’ils ont rencontré un homme de Dieu qui leur parla de Jésus. Jésus est donc le Refuge auquel il faut recourir lorsque tous les espoirs sont perdus. Il ouvre toujours un chemin là où tout semble fermé. Il est le Chemin, la Vérité et la Vie. Jésus est notre Espérance. Il revient bientôt. Ce grand évènement de l’histoire du salut est sur le point de s’accomplir. Nous devrions nous soucier de marcher avec Dieu et d’être prêts en tout temps à le rencontrer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une découverte macabre

 

 

 

 

 

Klosran, un sexagénaire, réputé pour sa grande générosité, vit dans un village appelé Dagbadou, situé à vingt kilomètres d’une ville très animée connue sous le nom de Têclôdan. Le vieil homme, est en réalité, un cultivateur, mais il s’adonne de plus en plus au métier de chasseur en raison de la longueur des saisons sèches dans sa région dont la végétation est essentiellement caractérisée par des savanes arborées et de quelques forêts claires. La rareté des averses dans cette zone a déjà provoqué l’exode de plusieurs paysans vers des contrées plus fertiles et reculées. La chasse, seconde activité de Klosran est compatible avec sa fonction de cultivateur dans la mesure où elle est une pratique nocturne. Celui-ci a une femme belle de figure, mais de très petite taille appelée Blakpé qui représente pour lui une aide indispensable. Ils sont indissociables et l’amour qu’ils témoignent l’un pour l’autre est l’expression d’un tandem réussi malgré leur condition de vie précaire. Malheureusement, cette femme soumise et docile n’a pas eu d’enfant depuis une trentaine d’années de mariage.

Klosran décida un jour d’aller à la chasse après une fine pluie. Il prit sa gibecière et sa torche, mit son fusil en bandoulière et emprunta un sentier après s’être légèrement éloigné du village. Après plusieurs heures de fouille et de marche à pas feutrés, Klosran n’aperçut toujours pas le moindre animal et sa partie de chasse prit l’allure d’une flânerie. Il emprunta une autre piste dans le fourré qui l’entraîna jusqu’à l’orée de Têclôdan, qui à cette heure tardive de la nuit, demeurait une ville bruyante. Les bruits des véhicules et les cris des citadins lui parvenaient. Le tumulte des affaires urbaines dérangeait le vieillard cacochyme, qui n’ayant rien obtenu après environ quatre heures de recherche, se résigna et prit la résolution de retourner au village. Mais il entreprit d’abord de se reposer un tout petit peu. Il s’assit alors au pied d’une grande termitière qui se trouvait juste derrière lui. Epuisé, il y sommeilla malgré les jérémiades des nombreux moustiques envahissants qui réclamaient un peu de son sang. Il dormit, confiant de l’imperméabilité de son accoutrement qui le mettait à l’abri des piqûres de ces insectes. Mais quelques instants après, un bruit sec et soudain mit un terme à son repos. Celui-ci se réveilla en sursaut, prit son fusil et se posta derrière la termitière dont l’hospitalité ne fut qu’une chimère. Il se tint coi et scruta longuement l’endroit d’où venait le fracas qui a troublé sa quiétude. Il est sur le qui-vive, le doigt pointé sur la gâchette en attendant sa proie. Il était visiblement heureux, mais sa joie était mitigée de frayeur, car au bout d’une demi-heure, il ignorait toujours la nature de celle-ci : « Est-ce un gibier, une biche ou un boa ? » s’interrogeait-il médusé. Las de se tenir longtemps dans la même position, il décida de se rapprocher de sa proie avec une témérité et une précaution dont seuls les chasseurs de Dagbadou détiennent le secret. Ensuite, il illumina furtivement cet endroit à l’aide de sa torche. Il réalisa alors qu’il venait de se coucher à côté d’un dépotoir de la ville. Il poussa plus loin son inspection à l’issue de laquelle, il fit une découverte macabre : il s’agissait d’une corbeille contenant deux bébés solidement attachés, deux êtres innocents qui n’ont pas demandé à naître et qui, à peine le cordon ombilical rompu, venaient d’être jetés par une femme irresponsable dans les objets de rebut de Têclôdan. Klosran n’en revenait pas, lui qui pendant des années a prodigué toute sa fortune chez les guérisseurs en vue d’obtenir un enfant. Le sadisme de la mère de ces nouveau-nés suscitait en lui une irritation viscérale. Il s’empressa de secourir ces deux êtres en danger manifestant ainsi l’altruisme et la philanthropie qui l’ont toujours caractérisé. Il prit les deux enfants et avec son couteau, rompit leurs liens, enleva sa chemise et les emmitoufla paternellement. Il mit tous ses instruments de chasse en bandoulière et tint soigneusement les bébés dans ses bras, sa torche suspendue à sa tête. Il reprit ensuite le chemin du village, embarrassé par les vagissements des bébés auxquels se mêlaient les huées des hiboux en quête de mulots et de souris. Après quelques heures de marche, il atteignit la grande voie qui menait au village. L’aurore s’allumait quand le chasseur arriva près d’une flaque d’eau. Il comprit alors qu’il était très proche du village, car cette petite marre lui servait de repère. Il vit ensuite un autocar en provenance de Dagbadou. C’était l’unique véhicule de transport du village qui arrivait. Cette voiture assurait la liaison entre Têclodan et Dagbadou une fois par jour en raison du mauvais état de la route. Klosran s’arrêta pour la laisser passer, car la voie était exiguë et bordée de mauvaises herbes. Il releva ses pantalons par crainte de l’eau du chemin et ses jambes maigres vêtues de chaussettes rouges finissaient en d’énormes chaussures fangeuses. Après une demi-heure de marche, il atteignit enfin le village, visiblement exténué par la charge pesante qu’il tenait dans ses bras. Sa partie de chasse fut une véritable odyssée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’adoption