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Les histoires de ce recueil, destiné aux enfants, reprennent les aventures des divinités et héros de la mythologie grecque. Elles invitent le jeune public au voyage et à la découverte de ce monde fantastique qui était la base de la civilisation de la Grèce antique. De la sagesse d’Athéna aux métamorphoses de Zeus, du courage d’Andromède à la cupidité de Midas, de la beauté d’Hélène aux périples d’Ulysse, ces histoires et anecdotes contribuent, au plaisir de tous, à l’ouverture et à la compréhension de notre monde, ainsi qu’aux valeurs et morales qui le composent.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Exerçant la profession d’infirmier anesthésiste,
Yoann Blanquart consacre son temps libre à la pratique du sport et à la lecture. Il s’intéresse à tous les styles, genres et courants avec un faible pour la littérature française du XIXe siècle, les écrits de la Grèce Antique, l’histoire de France et les auteurs tels que Michel Houellebecq et Amin Maalouf. Pour le bonheur de ses filles, il se lance dans l’écriture du présent livre.
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Yoann Blanquart
Histoires de la mythologie grecque pour les enfants
et les parents
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Yoann Blanquart
ISBN : 979-10-377-1450-3
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À Camille et Louise
« Puisque ce sont des enfants, parle-leur de batailles et de rois, de chevaux, de diables, d’éléphants et d’anges, mais n’omets pas de leur parler d’amour et de choses semblables. »
Au hasard de la vie, Rudyard Kipling (1891).
Dans l’antiquité, les habitants de la Grèce croyaient en plusieurs Dieux. Les Grecs pensaient que ces Dieux contrôlaient la nature et la vie des Hommes. Pour eux, la volonté divine décidait des évènements et des phénomènes qui avaient lieu sur la Terre.
De fait, la mythologie grecque est un ensemble de mythes, d’histoires et de légendes auquel croyaient femmes, hommes et enfants de la Grèce Antique. Bon nombre de récits racontent les aventures et la vie d’une multitude de déesses et de dieux, mais aussi d’héroïnes et de héros, de guerrières et de guerriers fabuleux, auxquels se mêlaient souvent des créatures fantastiques.
Ces histoires mythologiques étaient la base de la religion de la Grèce Antique et des croyances des grecs sur le Monde.
Dans cette civilisation, le Roi des Dieux était Zeus, Dieu du Ciel et de la Foudre. D’autres divinités étaient responsables de la mer, de la nature, de la beauté, mais aussi des enfers et de la mort. Presque toutes ces icônes résidaient sur le mont Olympe.
De prestigieux auteurs et poètes de l’antiquité, tels Ovide, Plutarque, Sophocle, Euripide ou encore Eschyle, s’étaient inspirés de la mythologie pour nous faire voyager à travers leurs récits, racontant les légendes héroïques et olympiennes. Ils nous permettent aussi de comprendre les origines des croyances du peuple grec de l’antiquité.
Le plus connu et réputé de tous reste Homère qui a offert à l’humanité les récits fabuleux de l’Iliade et de l’Odyssée. Il reste, siècle après siècle, le plus lu des auteurs de l’antiquité. Il continue de nos jours à inspirer les artistes, et à faire rêver génération après génération, les enfants et les parents.
Avant la création du monde régnait le Chaos, univers ténébreux et gigantesque. Un jour apparurent la Terre Gaïa et l’Éros, divinité du cœur amoureux. Du terrible Chaos naquirent les Ténèbres et la Nuit noire qui en s’unissant donnèrent naissance au ciel supérieur et au jour. Gaïa, la Terre mère, mit seule au monde Ouranos, le ciel étoilé. Elle lui ordonna de la couvrir tout entière; le ciel étoilé dominait donc la Terre aux quatre coins du monde. Toujours seule, Gaïa enfanta Ouréa représentant les montagnes et Pantos la mer. Ayant créé l’univers, il restait à Gaïa à le peupler. De son union avec son fils Ouranos, elle donna la vie aux Titans, aux Cyclopes, au Tonnerre, à l’Éclair et à la Foudre. D’autres créatures monstrueuses et demi-dieux suivirent. Cependant, Ouranos refusait de laisser libres ses enfants. Il décida de les enfermer dans les Tartares, profondeurs de la Terre. Seul Cronos, un des Titans, se révolta. Il réussit à rendre impuissant Ouranos et libéra ses sœurs et ses frères. Du corps d’Ouranos flottant dans la mer se forma une blanche écume de laquelle naquit Aphrodite. Libéré d’Ouranos, Cronos épousa Rhéa, autre Titan délivré. Leur amour donna six nouvelles divinités qu’on appela les Olympiens. Hestia, Déméter, Héra, Hadès, Poséidon et Zeus étaient nés. Cronos avait peur de devoir céder son trône à un de ses enfants. Les autres Titans étaient également jaloux de ces jeunes déesses et dieux. Ils tentèrent donc, excepté Rhéa, de les éliminer. Zeus se rebella avec le concours de sa mère Rhéa et devint le nouveau dirigeant du monde. On le reconnut comme Roi des dieux. Ne pouvant régner seul sur l’univers, il partagea le monde avec ses frères. Hadès devint donc le dieu des Enfers et Poséidon le dieu de la Mer.
Zeus réfléchissait à la répartition des qualités qu’il aurait données aux hommes et aux animaux. Pourtant grand décideur sur le Mont-Olympe, il ne souhaitait pas endosser seul cette responsabilité. Pour cela, il eut une idée. Il fit appeler Prométhée et Épiméthée, deux frères qui avaient des origines divines. Il les pensait capables d’accomplir cette tâche difficile. Il leur demanda de décider des qualités et défauts qu’auraient les hommes et les animaux. Épiméthée, réputé pour réfléchir après avoir agi, s’occupa des animaux. Il leur donna la rapidité et de quoi se défendre. Il les arma de griffes et de crocs pour survivre mais ne pensa absolument pas aux hommes. Prométhée qui se chargeait de donner un souffle de vie aux différentes créatures arriva alors que son frère poursuivait la distribution. Bon et bienveillant, Prométhée décida qu’il veillerait à la providence des hommes qu’il trouvait défavorisés par Épiméthée. Après leur avoir donné vie, il se chargea de leur transmettre ses connaissances en architecture, en astronomie, en métallurgie et en art. Il leur enseigna tout ce qu’Athéna, déesse de la sagesse, lui avait appris. Zeus, qui observait la scène depuis l’Olympe, commençait à s’agacer des initiatives de Prométhée. Ce dernier continuait à donner vie aux hommes et à leur faire profiter d’une multitude de talents. Leur pouvoir s’accroissait grâce à l’aide de leur bienfaiteur. Malgré cela, Prométhée trouvait que les humains étaient toujours défavorisés par rapport aux animaux. Pour rattraper totalement la bêtise d’Épiméthée d’avoir oublié les hommes, il appela Athéna.
« Peux-tu m’aider à accéder à l’Olympe? » lui demanda-t-il.
Alors, la Déesse de la Guerre amena discrètement Prométhée parmi les dieux. Et là, sacrilège, il vola une braise incandescente. Son souhait? Offrir le feu sacré à l’espèce humaine. Il réussit à ressortir de l’Olympe avec ce qu’il avait dérobé. Il se dit alors que grâce à lui, les hommes auraient pu s’éclairer la nuit, quand le soir aurait enfilé son manteau bleu. Ils auraient pu aussi se réchauffer durant les longues journées d’hiver. Ils s’en seraient également servis pour travailler et cuire les aliments. Sans même en référer au Roi de l’Olympe, il offrit le feu à ceux qu’il chérissait déjà tant. C’en fut trop pour Zeus, habituellement si calme et compréhensif.
Il explosa de rage et se cria à lui-même: « Que Prométhée veuille leur bien et leur transmette son savoir, passe encore. Mais qu’il me vole chez moi, sur l’Olympe! »
La colère de Zeus était d’une noirceur colossale. Pour punir le protecteur des hommes, il décida de le faire enchaîner à un rocher. Il considérait désormais Prométhée comme un rebelle malveillant envers les dieux. Un aigle venait lui dévorer les entrailles toute la journée. Ce que le supplice avait de terrible… C’est que la punition était éternelle. Chaque nuit, quand paraissait la lune aux rides brillantes, le corps du prisonnier se régénérait. La souffrance reprenait dès l’aurore, quand le soleil se levait pour réchauffer la Terre des hommes. Malgré cela, Prométhée continuait de persister dans sa rébellion. Il disait qu’il allait continuer à faire de l’homme une espèce puissante, forte et intelligente. Il était persuadé qu’un jour, il aurait touché au but. Pour se venger, Zeus fit en sorte de créer la première femme avec l’aide des dieux. Elle avait eu pour mission de hanter la vie des hommes. Quant à Prométhée, il fut libéré de ses chaînes et de son supplice par Héraclès, à la fois humain et fils de dieu, horrifié par le châtiment qui lui avait été infligé. Loin d’avoir pardonné à Prométhée, ce fut Zeus qui lui en donna l’accord un jour de bonté divine.