Journal ouvert à ciel intime - Maryon Saez - E-Book

Journal ouvert à ciel intime E-Book

Maryon Saez

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Beschreibung

"Journal ouvert à ciel intime" est un concentré d’émotions sincères et intenses couchées sur le papier au fil des années. À travers ses pages, vous découvrirez les sentiments contradictoires que l’auteure a éprouvés en grandissant dans notre société, sous le prisme de son hypersensibilité. De l’amour à la tristesse, de la colère à la dépression, de la joie à l’amitié, cette œuvre représente l’authentique évolution d’une adolescente en quête du bonheur.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Dès son jeune âge, Maryon Saez a été diagnostiquée HPE et TDAH, ce qui lui a donné une perspective unique sur le monde. À travers l'écriture, elle cherche à immortaliser les émotions intenses qui ont jalonné son parcours jusqu'à présent.

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Maryon Saez

Journal ouvert à ciel intime

Roman

© Lys Bleu Éditions – Maryon Saez

ISBN : 979-10-422-3260-3

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

1

Accroche

Mon cœur s’enflamme, mon âme se consume,

Sous la force de ton regard, brûlant comme un brasier.

Et je t’implore de faire preuve de pitié, de me libérer,

De cet amour, qui m’enflamme l’être tout entier.

Mon être s’étiole, et la raison n’est plus,

Quand de ton corps, je devine les courbes.

Et quand, dans le noir, je te vois approcher,

Je sens ta chaleur enflammer, mon être tout entier.

Je ne souhaite que t’aimer à en mourir,

Mais je vais en mourir, avant d’avoir tout éprouvé.

Tu m’assassines quand tu me laisses, et

Quand je t’aperçois, je renais.

Les assauts de ton amour envoient mon âme au néant,

Qui ne peut, pourtant, vivre sans ton intérêt.

Je veux t’embrasser chaque seconde,

Tu me fais parcourir le monde en un baiser.

Je ne peux plus m’en passer et pourtant, je sais,

Que cette addiction ne peut que mal tourner,

Privé de toi, mon monde disparaît.

2

Premier espoir

Laisse-moi t’aimer, permets-moi de te montrer,

Qui je suis, ce que seul moi peux te donner.

T’ouvrir mon âme, ses failles et ses exceptions,

T’offrir le monde en un battement de cil,

Notre amour est mon unique Évangile.

Je ne peux t’oublier, je ne le pourrais jamais.

Comment oublier, quand on adule comme je t’ai adulé ?

Comment oublier, quand chaque atome de ton être m’a pénétré ?

Sans toi, le monde n’est qu’un désert aride.

Et je m’y perds, sans toi, tout m’est étranger.

Laisse-moi t’aimer, laisse-moi te montrer,

Le bonheur que procure un amour d’une telle ampleur.

Que dois-je faire pour t’attirer ? Te supplier ?

Sans toi, si tu savais, combien au fond je meurs.

Je réaliserai tout pour toi, au fond, tu le sais.

Je retournerai le monde entier pour t’offrir ce qui te plaît.

Et, si mon amour ne peut définitivement te combler,

Alors, je serais capable de trouver pour toi,

Celle qui te complétera.

Ta félicité engendre la mienne,

Je sais qu’éloignée de toi, je n’existe pas.

3

Harpon

Tu me perturbes et me désarçonnes,

Dans le noir, tes caresses me harponnent,

Comme si ta personne, connectée à ma peau,

Pouvait me faire frissonner, au moindre mot.

Serre-moi, s’il te plaît, ne me lâche plus.

Quand je ne ressens rien, je ne me sens pas vivre.

Embrasse-moi, s’il te plaît, ne t’arrête plus,

Mes désirs me rendent ivre.

Quand je me réveille, tu n’existes plus,

Loin de moi, tu ne soupçonnes même pas,

La place que tu occupes dans mes nuits,

Alors que tu passes chacune d’elles loin de mes bras.

4

Ardeur

Dis-moi comment te dire,

Ces choses que je ressens.

Comment te les décrire ?

Mettre des mots sur ces frissonnements.

Je ne peux te les expliquer,

Laisse-moi te les faire ressentir,

Te frôler, du bout de mes doigts,

Et que tu te perdes, bien au-delà.

Je veux faire monter ton désir,

Que tu ne supportes plus d’attendre.

Ressent ce feu brûlant, prends-y du plaisir,

J’imagine ton cœur qui palpite.

Lorsque tu te seras perdu, et que

Notre lit, sera le gage de nos nuits,

laisse-moi te dire ces belles choses,

Oublie-toi dans le creux de mes yeux.

Tu attises au fond de moi ce feu,

Il me rend folle, mais,

Qu’y a-t-il au monde de mieux ?

5

Dernier souffle

Tu me ronges de l’intérieur, insurmontable douleur.

Tu me fais vivre, autant que je me meurs.

Et pourtant, tu aurais pu transformer ma vie,

Comme l’enfer, qui se métamorphose en paradis.

Et même si ce n’était qu’un mensonge,

Faites-moi croire, que je vis au paradis,

Faut-il que je vous en supplie ?

Et chaque nuit, je désire ne plus me réveiller.

Oppressée, dans le noir, je n’ose plus penser,

Si tu savais, je n’ose plus danser.

Et chaque jour, dans ton regard, je me perds,

Navré de qui je suis, je brûle de t’appartenir,

Juste oublier dans ma bouche

Ce goût qui reste si amer,

Dans la solitude de mon être, je vis,

Je désespère.

Je n’ai de cesse de me déplaire,

Dans l’malheur, pourquoi se complaire ?

Je voudrais que tu ne me laisses jamais,

Pourtant, sans toi, tout aurait été plus aisé.

Je ne peux t’ôter de mes pensées,

Je pourrais attendre en vain pour t’aimer,

Mais j’sais que j’cours après une ombre,

Qui n’m’attendra jamais.

Sans toi, je ne saurai exister, je n’existe pas,

Sans toi, je suis sans vie, un simple pantin de bois.

Et je chancelle, et j’me noie,

Dans ma peine, je n’m’y retrouve pas,

Je m’égare, mais comment revenir ?

Je m’égare, pourquoi ne pas partir ?

Et je voudrais tant tout te dire,

Mais je ne peux pas,

Tant te dire comme je t’aime,

Mais tu ne m’écouteras pas,

Et je rêve chaque nuit,

De te prendre dans mes bras.

Tu me complètes en tout point et,

Quoi que tu fasses, je n’t’aimerai jamais moins,

Tu m’obnubiles et mon cœur n’est qu’à toi,

Mais jamais le tien ne m’appartiendra.

6

Jugement dernier

Je pourrais te dire n’importe quoi,

Pour que tu restes près de moi.

Je te sacrifierai tout ce que je suis,

Pour que tu sois à mes côtés, encore une nuit.

Peut-être, encore une vie.

Je ne t’attendais pas, tu es arrivé comme ça,

Je ne sais pas où te placer,

Je n’peux que te regarder,

Me perdre.

Regardes-moi,

Embrasses-moi.

Il n’y a qu’avec toi, que j’me suis retrouvée.

Sers-moi encore, sers-moi fort.

Embrasses-moi, comme si ta vie en dépendait.

Embrasses-moi, comme si on savait imploser,

Que le Monde comprenait.

Tu m’attires, je ne peux résister,

Comme des aimants, on finira collés, accrochés,

Dans un lit, contre un mur, n’importe où.

Là où tu souhaiterais m’emmener,

N’importe où, je te suivrais.

Ne résistes pas, j’ai besoin de toi.

Comme tout ce qui est interdit,

Comme la drogue,

Qui pénètre mes veines,

Qui altère mon jugement,

Comme un poison grisant,

Qui me perd,

Sûrement.

Qui me tue lentement,

Affectueusement,

C’est si bon.

Tu cherches à résister,

Mais si tu m’touches,

Tu devras m’aimer,

Ressentir c’qui nous est destiné.

Tu es un fantasme,

Une envie irréalisable,

À réaliser.

Quand je t’admire, je voudrais pourtant tout réaliser,

Créer pour mieux survivre, dans c’monde de péchés.

L’homme, ou le pêcheur inné, prêcheur de son malheur,

L’ange Déchu pleure.

Tout faire, voir le paradis, t’envoyer au ciel, te faire parcourir l’enfer,

Revenir et courir dans ces langues de fer.

Et avec moi, te faire revenir sur terre.

Je veux que tu te perdes, que tu oublies le temps,

Un temps,

Une seconde, perdue dans l’vent,

Que dans mes bras tu renaisses,

Et qu’de moi, tu ne puisses plus te passer.

Que mes lèvres hantent tes pensées,

Et qu’mon absence hante ces rêves que tu n’t’es jamais avoué.

Je voudrais, que dans des années,

Je sois le plus beau souvenir, de tes plus belles années.

Je veux t’apprendre la vie, à ma façon,

Te faire parcourir mes nuits.

Que tu rencontres mes ténèbres,

Comme si on avait mille et une vies,

Apprendre à vivre aujourd’hui.

Te montrer la lumière.

Je te montrerai des choses que personne n’a jamais vues,

L’œil du monde et l’univers en son sein,

Toi et moi qui construirons demain.

Je veux m’offrir à toi, viens boire un verre avec moi,

Laisse les gouttes d’alcool tromper ton jugement,

Apprends à t’abandonner, apprends à aimer c’qui nous fera exister,

Pour mieux nous achever.

Ne pars pas, ne reprends pas ton souffle.

Tout change autour de nous, regarde,

Regarde mon monde et parcours mon corps,

Avant que tout s’écroule, encore.

Ton regard seul me fait frissonner, comme si,

De tes mains, tu contrôlais déjà mon corps-pantin.

Je n’peux plus respirer, j’ai besoin de toi

Comme un alcoolique de sa bouteille,

Comme l’accro de sa dose,

Sans toi le monde est fade, et morose.

Je veux voir des couleurs danser,

Comme quand je ferme les yeux, et qu’tu me combles de baisers.

J’ai besoin de toi, quand j’suis dans tes bras,

Tu me parais loin, même quand tu es là.

Quand tu n’es pas là, le monde ne tourne pas.

Est-ce que tu ressens ce que je ressens là ?

Dis-moi que tu ressens comme moi.

Aimer ou mourir, à chaque fois.

Cette effervescence qui me rend accro à mes sens.

Je pourrais mourir maintenant que je ne regretterai rien,

Je t’ai rencontré.

Tu m’as fait tout voir, tout vivre,

J’ai parcouru le monde en caressant ton corps

Le reste n’est que souvenir.

7

Maestro

Il me suffit de frôler tes lèvres,

Pour que je me perdre au-delà de toutes frontières.

Et de la pointe de tes doigts,

Tu fais vibrer mon être tout entier.

Je deviens alors un instrument doué de sensations,

Pour toi, un instrument de vie et de sons.

Un instrument que seul toi pourrais animer,

Avec lequel tu jouerais,

La plus sensuelle des mélopées.

Je serais ton accordéon, ton saxo ou ton violon,

Et toi, tu serais le plus talentueux des artistes.

Il te suffirait de frôler mon corps ainsi désiré,

Pour qu’il émette le son le plus voluptueux jamais créé.

Alors tu me ferais respirer, vibrer, gémir et crier,

Ceux qui nous écouteraient, d’un désir si puissant,

Deviendraient alors fous à lier.

Et qu’ils essaient donc de nous séparer,

Jaloux de notre amour qu’ils ne peuvent qu’envier,

Nous sommes liés.

Ainsi devenue ton instrument doué de sens,

Ton violon doué de son,

Ton saxo qui t’aime plus qu’il ne le faut.

Je te rendrai fou, et tu dépendras de moi,

Mais toujours, je serais à tes côtés,

Car sans son artiste, un instrument ne vit pas,

Ils vont de pairs, ils nous appelleront Bonnie & Clyde

Parfois.

Enfin, je serais ta muse et,

Toi, le seul qui sait me faire chanter.

8

Crash-Test

Tu te mens à toi même, tu le sais,

Tu n’es plus celle que tu étais,

Petite, tu rêvais d’être quelqu’un,

Qu’on voudrait aimer, qu’on pourrait estimer,

Mais tu t’es perdue en ch’min.

Tu voudrais faire sourire le monde, n’est-ce pas ?

Mais tu n’œuvres que pour toi, je crois.

Tu voudrais faire le bien autour de toi ?

Mais tu as déjà fait trop de mal,

À ceux qui, autrefois, tenaient à toi.

Tu t’es inventé une belle vie,

Et dans tes mensonges, tu t’es noyée.

Si facile d’être un imposteur, plutôt que d’exister.

Maintenant, tu crois en ces inepties,

Mais plus en la réalité.

Tu crois avoir droit au bonheur,

Tu ne comprends pas pourquoi il t’échappe à chaque fois.

Pourtant, au fond de toi, tu sais,

Pourquoi le malheur est ton âme sœur ?

Tu ne sais que mentir,

Et penser à ta propre petite personne.

Mais quand on te le fait remarquer,

Tu te braques, et ne parles plus à personne.

Et au fond, ouvre les yeux. Je crois,

Que si tu te détestes tant que ça,

C’est parce que tu sais très bien

Qu’tu n’es pas quelqu’un de bien.

Tu te voiles la face,

Un peu plus, chaque jour qui passe,

Regarder cette vérité qui crève les yeux,

Te forcerai à rejoindre les cieux.

Et, ma petite, les échecs et les peines, tu les amasses,

Et dès fois, seule au monde, de ce petit jeu tu es las.

9

Faucheuse

Tous ces regards qui un jour ne seront plus.

Tous ces regards déjà morts depuis trop longtemps

Je les croise tout le temps, ô insipides mortels,

Vous êtes vides de sentiments.

Vous vivez vos vies comme de vils figurants,

Dans une pièce qui ne connaîtra jamais le succès.

Hautains et destructeurs, depuis l’aube des temps,

Vous ne vivez pas, vous attendez de trépasser

Et l’heure venue, vous n’aurez plus que des regrets à vos côtés.

Vos yeux, miroirs de vos âmes, m’ont déjà tout raconté.

Vous ne pourrez ni me mentir, ni me duper.

Vous qui êtes habitués aux mensonges, je vous enseignerai l’honnêteté.

Vous détruisez pour vous sentir vivant, mais où croyez-vous aller ?

Je vous vois, et aux portes de l’enfer, vous comprendrez,

Ce que cela fait, de souffrir toute l’éternité.

Vos tueries, vos génocides, et vos vices sont inscrits en lettres de sang,

Sur l’histoire de cette humanité que je ne peux que détester.

Vous qui avez l’audace de vous considérer comme le centre de l’univers,

Vous mériteriez que la Faucheuse descende sur terre,

Pour ramener aux enfers vos âmes damnées.

Ignorants, vous pensez que votre vie durera éternellement.

Que mourant, vous serez lavé de tous péchés, de vos cruautés pardonnées,

Sans vous soucier des répercussions,

Vous faites souffrir vos semblables sans raison,

Tant de peuples, de nations,

Pour une couleur de peau, une religion,

Que vous faites brûler sur le bûcher de vos esprits déments.

Je vous vois, et aux portes de l’enfer, vous comprendrez,

Ce que cela fait, de souffrir toute l’éternité.

La Faucheuse.

10

Celui-ci

Penser. Songer. Cogiter. Rêver. Imaginer. Toi.

Uniquement toi. Seulement toi. Toujours toi.

Continuellement toi. Définitivement toi.

À un tel point, tu sais.

C’est comme si tu étais là.

Près de moi. Mais tes bras. Loin de tout ça.

Une illusion de mon esprit. Qui refuse de te savoir loin.

De moi.

Imaginer. Concevoir. Interpréter. Espérer. Mes souvenirs.

Seule raison de mon vague sourire.

Rêver continuellement. De courir dans tes bras.

Ouvert seulement pour moi. Ma prison a un nom.

Des barreaux tellement accueillants.

Il fait si bon vivre dedans.

Je voudrais y passer l’éternité.

Syndrome de Stockholm me direz-vous ?

Mais personne ne me retient.

Je suis moi. Quand je suis là.

Enfermée dans cet amour insensé.

Passionnément passionné.

Ivre de cette ivresse d’aimer.

Définitivement accroché.

À celui. Celui-ci.

Dément amour comme celui-ci.

Et mon aimé, quelque peu démentiel.

Son esprit déplacé m’a séduite et.

Que vous dire ?

Il est celui-ci. Celui à qui je veux me donner.

Celui dont les défauts me font tomber.

Dans les mains de Lucifer.

Dingue de l’aimer. Dingue d’amour pour

Celui-ci. Il a frappé mon âme

Au fer rouge l’a marqué

M’a brûlé. J’aime quand il me brûle.

Un démon ? Un ange ? Il n’a aucun nom.

Il repose sur mes épaules, quand il le veut.

Entre mes jambes, parfois,

Il ne fait qu’un avec moi et c’est

Dans ces moments-là.

Qu’il me fait aimer le péché.

Damnée que je suis.

Je l’aime en sursis.

Il me fait aimer la douleur quand

Mon âme palpite de peur je

Ne peut être séparée de lui.

Calvaire ? Supplice ? Je ne peux le nommer.

Je ne peux décemment

Ne plus l’aimer il me faut

Cette dose. Drogue. Droguée.

Droguée de celui-ci.

Droguée de l’amour interdit.

Droguée de ses plaisirs supplices.

Droguée de peu, droguée de trop.

Droguée. Droguée. Droguée.

Je l’ai peut-être un peu trop aimée

Me direz-vous ?

Faut-il doser, quand il faut aimer ?

Faut-il aimer, pour exister ?

Faut-il exister ?

Il me fait exister

Comme jamais je n’ai été.

Je suis de sentiments faite.

Je suis dans ses yeux redessiné

Je suis de ses mains modelée

Je suis, de son être, dépendante.

Sa personne est affolante.

Il me fait désespérer.

J’aime pleurer, quand c’est pour celui-ci.

J’aime pleurer. J’aime le ressentir.

Comment vivre, sans ressentir ?

Pourquoi toujours ressentir ce qui

Devrais faire du bien ?

Comprenez mon attrait

Pour la douleur, les ténèbres

Et son côté sombre

Qui tentent mes ombres.

Il me fait du bien même

Quand d’autres diraient

Qu’il ne me fait que du mal.

Ses mots. Épées dans ma nuit.

Tristesse mes jours,

Lumières de ma vie.

Je veux ressentir

Tout ce qu’il veut me faire ressentir.

Je ne serais pas difficile.

Promis.

Juste lui et moi, une nuit.

Nous perdre,

Là où la vie nous oublie.

Et mourir éperdu

Mourir d’amour interdit.

Mourir d’une overdose

De celui-ci.

11

Scorpion

Je suis cette femme fatale qui rôde autour de ton cœur,

Plus tard, tu feras rimer mon prénom avec douleur.

Sache que tu m’appelleras fatalité bien avant l’Heure.

Je ne t’aime pas, et je ne t’aimerai sûrement jamais.

Seul l’amusement me plaît, de toi je ferai mon plus fervent jouet.

Et avant de partir, je t’avouerai que je ne sais plus aimer.

Tu dois savoir que, de l’amour, je n’aime que la séduction,

Ensuite je me lasse, telle est ma malédiction.

Tu ne regarderas que moi,

Mais jamais mon regard n’se posera sur toi.

Et si tu m’aimes, alors je deviendrai ton obsession.

Pourtant tu me chercheras désespérément