Korrigans et compagnie - Tom Fool - E-Book

Korrigans et compagnie E-Book

Tom Fool

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Beschreibung

Un garçon très sympa, une marraine extraordinaire, une mère tout aussi fantastique se retrouvent au milieu d’un combat que des êtres ne pourraient faire sans eux. De l’autre côté, des êtres mythiques ainsi que des ombres de pierre leur barrent le chemin. La quête que doit commencer Alexandre se passe dans et hors de notre monde, est-ce un rêve ? Pas pour cet enfant de huit ans. Par ailleurs, comment réagiront sa mère ainsi que sa marraine Sophie qui seront, malgré elles, dans le coup ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Ancien pompier exerçant à Paris, Tom Fool a vécu de nombreux drames qui l’ont marqué à jamais. Il se sert de l’écriture pour extérioriser ce vécu. Ses histoires sont basées sur des légendes urbaines qui ne peuvent être mises en doute, car malgré le mot légende, l'on ne peut contredire ces faits. L’auteur s’intéresse en outre au cinéma, surtout aux fictions qui relèvent du thriller ou du fantastique, un mélange qui l’inspire dans la production de ses œuvres. Enfin, Tom Fool aime parler de sujets qui ne sont que peu souvent abordés par notre société.

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Tom Fool

Korrigans et compagnie

L’autre dimension connue

Roman

© Lys Bleu Éditions – Tom Fool

ISBN : 979-10-377-1889-1

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Ces légendes qui peuvent faire sourire n’en sont pas pour autant fantasmagoriques, mais bel et bien un fait. Quelques personnes les voient comme des fantômes, d’autres comme des dieux et certains les ont certainement côtoyées, choyées voir nettoyées ou encore certains les ont vu voler, mais vers où ?

Cette légende remonte en un temps où l’on brûlait des sorcières, où l’on voyait le mal en certaines personnes. Mais maintenant, comment appellerions-nous cela ?

La croyance

— Écoute Alex, tu ne dois pas t’approcher du bord ! Tu t’en rends compte, tu as failli tomber ! Non mais alors !

— Mais ! Mais ! Maman, je… je ne l’ai pas fait exprès… j’ai vu ce monstre bouger… j’ai…

— Ne me raconte pas de bêtises ! Si tu espères me faire avaler ça, tu te trompes !

Alexandre, garçon de huit ans, né dans la région parisienne ne se plaît pas trop dans le Nord. En avance pour son âge, il regarde trop de bandes dessinées qui l’impressionnent mais est trop fier pour le reconnaître, comme beaucoup de garçons de son âge.

Sa mère quant à elle, ne croit absolument pas à ces foutaises, à ces esprits ou légendes qui ne sont pas dans l’esprit lucide des adultes.

Paris, quel bel endroit, avec plein de jolis monuments à visiter, de magnifiques jardins ainsi que de beaux musées. Son histoire immense fait d’elle une capitale historique.

La joie se lit sur son visage car dans le cadre d’une de ces visites, plus exactement, tout en haut de Notre-Dame de Paris, ce petit garçon se montre tout feu, tout flamme et ne tient pas en place. Sa mère le gronde car elle a eu la peur pour sa vie.

C’est lors de la visite de la galerie des chimères qui joint les tours Nord et Sud, que le jeune Alexandre aperçut ce jour-là une « gargouille vivante » quelle belle blague ! Ces créatures du diable furent inventées de toute pièce par un personnage Français au XIXe siècle.

C’est justement la thèse d’Étienne, jeune étudiant, qui actuellement cherche à obtenir une bourse. Il travaille comme guide dans cet édifice et gagne sa croûte. Il est avec un ami de longue date, Boris qui lui aussi, étudiant en histoire se consacre aux légendes et chimères.

Ce matin-là, il y a de plus cette conférence au musée de l’homme sur les légendes et chimères. Ils y sont tous deux invités pour rencontrer le professeur Yolida. Celui-ci exerce en Suède, mais en étant souvent à l’université de Paris, ce monsieur remarque ces deux garçons très assidus. Il désire les avoir dans son équipe pour diverses raisons avec principalement certaines visites dans différents pays qui ont ces cultures et légendes de différents monstres.

Ils remontèrent au mythe du dragon qui fut, en France la légende des monstres au moment de l’inquisition. Boris, lui remonta jusqu’au XIVe siècle et la création de cathédrales. C’est cette complémentarité que certains professeurs recherchèrent en ce jeune étudiant.

Leurs désirs à tous deux, furent de faire partie d’un groupe de travail qui en valait le coup et ce professeur Yolida se trouva vite avoir une grande réputation pour tous ses travaux assez imaginaires. Du reste, beaucoup de confrères le prirent carrément pour un fou dans le domaine.

À son actif, les glaces polaires, le triangle des Bermudes et autres qui firent de lui un éminent professeur de l’exploit. Sa dernière « trouvaille » : sa théorie sur la terre creuse, terme qu’il reprend à tombeau ouvert. Cette théorie remonte pour beaucoup, à des temps anciens mais pour lui cela remonte aux mythologies nordiques ainsi qu’au christianisme. Cette terre creuse a encore des entités dans son antre.

Il est traité de fou pour ses dires, mais son vœu est d’arriver à démontrer cette vérité que certains n’osent dire.

La journée incroyable

Cette famille se trouve en province maintenant, les déboires de la vie lui ont dicté de s’éloigner de la ville. Ainsi elle se retrouve dans une campagne très intéressante pour le repos mais loin de tout. Cette campagne assez sombre et humide lui donne les plaisirs de la nature.

— Bonjour, maman, comment vas-tu ? Moi j’ai fait un cauchemar… j’ai… j’ai vu un monstre qui venait me chercher… et… et il m’emmenait loin dans le ciel, j’ai… je volais très haut et…

— Bon ! Bon arrête-toi mon lapin, c’est… ce n’était qu’un mauvais rêve, ne t’inquiète donc plus… c’est cette peur que tu as eue hier, ce… c’est passé !

— Tu veux déjeuner quoi ? Dis-moi !

Cette mère élève seule Alexandre depuis que Simon, son mari est porté disparu en mer, depuis deux ans déjà. Elle se bat auprès de l’armée pour obtenir des informations, mais rien, rien ne filtre pour le moment.

Elle se révolta pas mal pour obtenir des réponses, mais personne ne souhaita réellement l’aider dans ses recherches. N’ayant que peu d’argent pour pouvoir faire face, elle se trouva dans l’expectative et ne put que se résigner à la réalité du moment. Mais pour cette femme très percutante, sa clarté et son objectivité ne firent aucun doute. Son intuition féminine est toujours là pour lui rappeler que son mari vit encore dans ce monde. Où ? Cela, elle fut incapable de le savoir, mais il est là, quelque part sur cette terre.

— Tu vas aller à l’école ! Ne crois pas que je vais te garder à la maison parce que tu as eu peur d’un cauchemar ! En plus, il faut que j’aille à une réunion sur ces disparitions… nous devons recevoir une information auprès de l’armée ! Il paraît que certaines femmes de disparus auraient vu un Général, celui-ci doit nous en dire plus ! Tu vois je ne vais sûrement pas te garder ! Allez dépêche-toi !

Je t’emmène… en passant, je m’arrête chez tante Bonie… Voir ses copines avec qui il s’entend merveilleusement le rassure pendant cette pause, mais après la récréation il fallut retourner en classe où il s’ennuyait, cependant, un moment de silence le met en alerte en entendant une voix.

— Saurais-tu me guider vers mon monde ?

Alexandre eut ce rêve tout éveillé, quelqu’un lui parla à l’oreille et ce réflexe le fit tomber de sa chaise. Tous ces copains et copines rirent en le voyant à terre. Lui se sentit comme envahi par une voix très râpeuse, un frisson lui parcourut le dos pendant plusieurs instants.

— Relève-toi Alexandre ! Arrête de faire le pitre… tu vas être puni ! signale la maîtresse.

Ce pauvre garçon très jovial et coquin en général ne put dire cette fois ce qu’il se passa, son intelligence lui fit dire que de toute façon il ne sera jamais pris au sérieux.

Cette journée d’école ne le laisse plus indifférent maintenant et il a hâte de rentrer chez lui pour se blottir dans son lit.

— Je suis venu pour vous demander avant toute chose de m’accompagner au pôle… là-bas, nous irons étudier le globe et ferons le tour de la question sur la terre creuse ! Vous connaissez n’est-ce pas ? Qu’en pensez-vous mes amis ?

Les deux jeunes étudiants regardèrent ce professeur comme on regarde un objet inconnu, ils ne purent dire un mot tellement cela était incompréhensible.

— Ben… nous… nous sommes entendus parler de cela… mais… je n’y crois pas… les recherches… on ne peut pas avaler ce tissu de mensonges !

— Bien ! Bien ! Alors, venez à ma réunion de travail dès ce soir à la salle blanche d’accord ?

Les deux jeunes se regardèrent et hochèrent leurs épaules ensemble comme pour signaler leur accord. Mais après le départ du professeur, ils se posèrent la question.

Est-il lucide ? Ils le sauront assez tôt.

À cette réunion, il commenta une vidéo que tous avaient déjà vue. Mais cette fois, les images montrèrent comme des entités présentes dans un nouveau monde, cependant tellement troubles qu’on ne pût distinguer si ces apparences se trouvaient être des personnages ou de simples distorsions de ces images. Le professeur défendit sa thèse, mais les preuves ne satisfirent pas encore les personnes présentes.

Il reprit pourtant la théorie d’un navigateur, un amiral au-dessus de tout soupçon, qui en 1947 fit un vol en Antarctique au cours duquel il réussit à définir certains faits. Malheureusement, ceux-là furent étouffés jusqu’à ce que ce professeur Suédois ait pu recueillir d’autres preuves de ce grand explorateur.

Il fut accueilli par des personnages tout à fait normaux. Mais seulement par leurs aspects, leurs intelligences furent bien supérieures à la nôtre. Ce fut comme si ces êtres connaissaient les humains depuis leur création.

Ces habitants de la terre creuse gardent une possibilité incroyable de se promener dans notre monde sans se faire voir. Ils regardent, corrigent nos erreurs.

Ce professeur voit une opportunité d’aller vérifier ses dires sur place, car pourquoi inventer une chose pareille avec une authenticité telle que des calculs ainsi que des programmes de vols et de signaux radars ressemblent en tous points aux preuves recueillies. Ses dires furent restés secrets pendant plus de vingt ans, mais de tels secrets ne peuvent rester indéfiniment dans le cerveau des gens.

Après plus d’une heure de débat, les deux amis commencèrent à croire en certaines vérités de ce professeur. Ils ne doutèrent plus de ses paroles et devinrent même curieux en lui posant des questions.

— Qui croyez-vous trouver là-bas… professeur ?

— Je ne peux vous répondre… mais je suis sûr qu’il y règne un monde à part. Pourquoi cet amiral serait revenu avec tant de précisions de cet endroit que l’on ne peut voir ?

Ses deux amis se sentirent du voyage, une aventure incroyable fut à portée de leurs mains. Ils n’eurent plus qu’à la préparer, car tous furent investis de trouver quelque chose, même si cela devait créer un doute.

Alexandre déjà rentré de l’école se blottit dans ses draps. Sa mère quant à elle arrive aussi dans le couloir, enlève son manteau, mais n’a pas le temps de souffler que son garçon lui saute dessus pour lui expliquer son aventure d’un moment. Comment expliquer qu’une voix très réelle se trouve dans sa tête ?

Un doute l’envahit, son esprit n’est pas dérangé, il se trouve juste un peu fatigué avec ce mauvais rêve de la veille. Il raconte plutôt sa journée de travail.

— Alors… tu as quoi comme devoirs ? Dis… donne ton cahier je !

— Maman ! J’ai eu un problème tout à l’heure… j’ai…

— Tu as fait quoi encore comme bêtise !

Sa mère fut aussi très tendue. Elle a eu quatre enfants, quatre garçons que l’on ne peut élever sans avoir du courage. Trois quittèrent vite la maison pour prendre leurs envols, Alexandre venait de faire les frais d’une journée assez dure.

— Rien… je suis tombé de ma chaise et je me suis fait engueuler… c’est tout… hooo là, là !

Il se sentit rejeté et se retrouva seul face à son problème du moment, mais plus rien ne se fit entendre. Alors il alla dans sa chambre au premier étage, là il travailla très sérieusement à ses devoirs.

— N’aie pas peur, mon garçon… je ne suis là que pour obtenir de l’aide…

— Haaahhaa qu’est-ce… maman ! Au secours…

— Qu’y a-t-il ? Qu’est-ce qui se passe !

— Tu n’as pas entendu… là, il y a quelqu’un dans ma chambre… je l’ai entendu comme tout à l’heure… à l’école !

— Mais non il n’y a personne dans ta chambre… quoi ! Tu as eu quoi à l’école ? Alors, pourquoi ne pas me l’avoir dit tout à l’heure !

— Va voir sous mon lit… s’il te plaît maman !

Sa mère alla quand même vérifier. Alexandre eut un air abattu, son regard en dit long.

— Bon… il n’y a rien du tout… calme-toi et viens reprendre ton travail !

Elle ne doute pas de son enfant, mais s’inquiète, elle se trouve à l’écoute.

Alexandre se gratte la tête, son devoir commence à lui donner mal au crâne, mais en se levant pour prendre un autre cahier, il voit son stylo écrire tout seul, comme un trucage de cinéma. Il reste figé, la peur le bloque, ses cris cherchent à sortir mais rien, pas un son.

Il regarde le stylo bouger tellement vite qu’il se met dans son lit les couvertures sur son visage, la peur l’envahit tel un spasme, mais après quelques secondes le stylo tombe à terre.

Alexandre se lève en quatrième vitesse et veut descendre les marches deux par deux mais regarde plutôt son cahier. Son devoir de Français se trouve finit, les cases sont cochées, les traits dans les endroits correspondants, tout est parfait comme un enfant qui répond à la perfection.

Ses yeux observent le plafond, regardent de nouveau sous son lit, dans l’armoire en l’ouvrant tout doucement, comme s’il s’attend à voir quelqu’un ou quelque chose, mais rien, rien d’apparent.

— Je voudrais te dire qui…

— Tais-toi ou je crie… tu es où ? Pourquoi tu veux me faire peur !

— Non mon garçon… je ne souhaite pas te faire peur ! J’ai besoin de toi car tu es un enfant très rieur et très bon… c’est sur toi que mon choix s’est fixé… c’est tout ! Tu dois m’aider à repartir dans mon monde qui est loin d’ici ! Et du même coup nous aider à récupérer une clef que seul un enfant pourrait attraper !

— Mais tu peux me dire comment tu veux que je t’aide… je n’ai que huit ans et encore… je vais les avoir dans quelques mois… comment tu veux que je fasse ?

— Tu vas pouvoir m’emmener loin d’ici car je suis recherché par un monstre, tu l’as vu sur le grand bâtiment de l’église, tu sais la grande cathédrale là-bas !

— Ha… ouais, je savais bien qu’il bougeait celui-là !

Après bien des paroles, Alexandre se sent un peu mieux, même s’il ne comprend pas tout, il commence à se sentir à l’aise. Cette voix le sentit et commença à lui raconter son histoire.

— Alexandre ! Viens manger maintenant… demain, c’est l’école… tu iras dormir après… allez !

Il alla vite manger pour mieux revenir voir son nouvel ami qu’il commença à apprécier. Après bien des péripéties, cela se passa mieux.

— Hé ben dit donc tu manges bien vite… comment cela se peut !

— Ben… je dois lire un chapitre de mon livre pour demain…

— Nonnn, je vais le faire seul… merci, maman mais je dois apprendre… c’est la maîtresse qui l’a demandée.

Sa mère devenait sceptique à propos de cette envie soudaine.

— Alors qu’est-ce que tu veux… dis-moi.

Alexandre n’a plus aucune crainte à ce moment-là pour revenir dans sa chambre et là, une peur indescriptible lorsqu’il entend un cri d’oiseau. Pas n’importe lequel ! Un oiseau de proie qui semble des plus dangereux, c’est du moins comme cela qu’il le capte ! Ce cri d’outre-tombe lui fait descendre l’escalier en pleurant et criant de peur. Sa mère se lève du canapé en quatrième vitesse.

— Que se passe-t-il ?

— J’ai encore entendu du bruit… comme si quelque chose ou quelqu’un était là-haut… maman. Je ne veux pas dormir dans cette chambre !

Alexandre ne peut revenir dans cette pièce où le démon le fait mourir de peur quand il est seul. Même un adulte ne pourrait vivre une telle épreuve.

Après un moment de détente dans le salon, Alex, comme sa mère regarde un dessin animé. Comme tout enfant normal, il se trouve investi par ces épisodes qui l’emmènent dans son monde à lui.

— Il faut aller se coucher maintenant ! Tu vas dans ta chambre !

— Nooonn maman ! Je veux dormir avec toi !

— Tu es grand ! Alors tu vas dormir dans ton lit ! Si tu as un problème… on verra… d’accord !

Alexandre se résigne et repart dans sa chambre à contrecœur. Ses pieds rentrent tout doucement dans cette pièce qu’il commence à ne plus aimer. Ses jouets, ses posters sont pourtant un vrai plaisir, mais là, il saute dans son lit et se cache sous les couvertures. Sa mère entre temps s’approche afin de lui faire un bisou qui annonce une douce nuit.

— Alexandre ! N’aie pas peur ! C’est moi le lutin Hélmol, je suis de la famille des AGNORINS ! Je suis pourchassé par un Moustu. C’est un monstre de pierre, une gargouille, celle que tu as vu bouger. Heureusement, elle ne peut sortir que lorsqu’il fait nuit !

— Je ne m’inquiète pas… je pourrais retrouver ma maison tôt ou tard, mais je préférerais que tu m’aides toi, tu as un cœur gros comme ça !

— Mais je suis un enfant ! Comment je peux t’aider ?

— Tu devras éviter qu’un de ces monstres vienne jusqu’à ton esprit ! Sinon il pourra venir jusqu’à moi et investira mon propre cerveau ! Ils ne devront jamais pouvoir venir jusqu’à nous ! Tu comprends ?

— Ben… pas trop !

Après quelques explications très longues, Alexandre commença à s’endormir. Ce fut pour lui une magnifique histoire et cette fois la peur se confond avec un récit de sa maman. Son esprit part dans un rêve rempli de contes d’enfants et de fantaisie, mais aussi d’une course pour aider ses nouveaux amis.

Ce rêve ressemble à un royaume d’un genre nouveau. Des milliers de lutins font une haie d’honneur devant un chevalier couvert d’une armure éclatante. Cette armure sertie de blanc, comme sertie de diamants servant de pouvoir contre des ennemis qui voulurent lui jeter des sorts.

Ces ennemis voulurent également le transformer en un être volant tout droit sorti des enfers.

Ce chevalier se trouva sur une licorne qui reluisit et se montra comme un maître de la lumière.

Il contra les ténèbres par sa beauté et montra son pouvoir de chevalier. Ce bon guerrier fut le seul à affronter ces monstres. Ces démons lui apparaissaient comme des gargouilles, des êtres bizarres tous différents les uns des autres. Ainsi, il put distinguer des dizaines de familles différentes, dont certaines cherchent à posséder le pouvoir.

Alexandre ressemble à ce chevalier qui reste très fier, mais aussi très beau. Il sauve ce peuple qui se trouve être un peuple pacifiste et dont les intelligences ne servent qu’au bien des humains.

Le monde dans ce rêve est aussi beau que ces dessins animés qui reflètent la magie aux yeux d’un enfant.