Caché dans la clarté - Tom Fool - E-Book

Caché dans la clarté E-Book

Tom Fool

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Beschreibung

Les habitants d'une contrée devront sans le savoir sauver leurs vies, puis, de fil en aiguille, combattre une conspiration extérieure qui se fera en dépit d'une aide que personne ne soupçonnait. Cette aide ne sera pas prise au sérieux, ce qui engendrera une fin proche pour toute une ville, voire une région. Un enlèvement de plusieurs habitants passera inaperçu aux yeux des autres mais lorsqu’ils reviendront chez eux, rien ne sera plus pareil pour ces protagonistes qui ne peuvent vivre dans leur passé. Ils souhaitent malgré tout apporter leur aide à ceux qui ne comprennent pas le surnaturel.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Ancien pompier exerçant à Paris, Tom Fool a vu pas mal de drames qui l’ont marqué à jamais. Il se sert de l’écriture pour extérioriser ce vécu. Ses histoires sont basées sur des légendes urbaines qui ne peuvent être mises en doute car malgré le mot légende, l'on ne peut contredire ces faits. L’auteur s’intéresse en outre au cinéma, surtout aux fictions qui relèvent du thriller ou du fantastique, un mélange qui l’inspire dans la production de ses œuvres. Enfin, Tom Fool aime parler de sujets qui ne sont que peu souvent abordés par notre société.

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Tom Fool

Caché dans la clarté

Roman

© Lys Bleu Éditions – Tom Fool

ISBN :979-10-377-1817-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Avant-propos

Comment pouvoir se convaincre que le paranormal existe ? Même en l’observant, personne ne souhaite comprendre ce qui n’est pas conforme à ses yeux.

Les choses existent, pour ne pas y croire, nous restons incrédules. Ainsi, lorsque l’on commencera à y croire, il sera vraiment trop tard.

Alors, il est bien temps d’accepter la réalité si l’on veut continuer à vivre sur cette planète.

Une journée d’enfer

— Bonjour chérie, je te l’ai dit hier ! je vais à la pêche ce matin ! tu t’en rappelles ? Ce message vient de Tom, tout timide qui ne souhaite pas froisser sa moitié.
— J’ai mon pote Jack qui a son nouveau matériel, il veut s’en servir. Tu le connais… il va vouloir m’épater avec ces trucs ! voilà ce n’est pas un problème, je ferais comme si c’était magnifique.

C’est quelqu’un de très simple qui n’a besoin de rien. Ce retraité en sursis avec quelques mois à faire attend la « quille » pour mieux profiter de ses loisirs.

Il continue à se concentrer sur ses quatre fils dont deux doivent bientôt partir. Leurs vies bien lancées leur donnent des ailes car ses deux fils partent prochainement à l’armée, dans la marine exactement, parce qu’ils aiment ça. C’est grâce à leur père, par l’amour de la droiture et des choses bien faites.

La préparation se met en place car il n’est pas seul à partir pour la pêche. Son ami Jack est aussi de la partie ainsi qu’Edmond qui s’intéresse lui à la nature.

Il faut dire que ce coin de paradis où nous nous trouvons est pour moi un doux rêve.

Cet endroit n’est autre que Saint-Dominique-du-rosaire, petite municipalité régionale de comté de la province de Québec, endroit magnifique remplie de nature très belle, bien placée. Un rêve comme celui-là, je ne souhaite pas le rater, jamais personne ne s’est plaint.

Un travail en tant que pompier le met en plus de bonne humeur. Il est heureux de pouvoir aider son prochain et celui-ci adore faire ce métier depuis plus de trente ans.

Nous sommes en cette année 1975 où ces moments sont encore plus doux. Sandrine, femme au foyer, se plaît dans sa campagne accompagnée de ses enfants. Les promenades gèrent son quotidien pas toujours rose. L’endroit l’apaise, ça se passe très bien.

Il faut partir car la pêche, en cette saison est très dure et l’endroit peu plaisant. Des trous sont souvent cachés par la neige.

Tout est prêt cette fois, les boissons, les sandwichs et le thermos de café. Sandrine a pensé au principal et reste l’ange gardien idéal.

La voiture chargée, Tom embrasse très fort sa femme qui lui demande de faire très attention en ce moment, car beaucoup d’animaux traversent les routes et le sol est très glissant pendant ces périodes de gel.

Tom prévient son ami Jack qu’il se trouve en chemin. La pêche, la nature, c’est la première préoccupation de ses amis.

Après Jack, il ne faut surtout pas oublier l’ami Edmond, Oh ! Ils adorent rigoler un bon coup ensemble, les blagues fusent, l’amitié est au rendez-vous. Ils aiment bien boire un bon petit coup de temps en temps comme tout le monde. Pour cela, les bonnes bouteilles s’entassent dans le coffre.

Tom arrive devant l’habitation d’Edmond qui garde tout son barda auprès de lui, il jette tout dans le coffre du 4x4 de Tom, puis s’installe dans ce véhicule.

Ces cannes à pêche prennent de la place, mais ce photographe en herbe préfère prendre ses appareils photographiques avec lui, car il attend de pouvoir prendre une belle photo d’un monstre. Cet homme a toujours ses croyances, sa mémoire lui rappelle qu’un jour, une apparition le laissa sans voix et la peur que l’on se moque de lui le renferma dans le secret.

Comment peut-on croire, lorsque la vue d’un être bizarre vous arrive, on n’a pas trop envie de passer pour un demeuré, surtout, on n’ose pas raconter cela à n’importe qui.

Edmond a bien essayé de parler à sa propre femme de ses cauchemars ainsi qu’à plusieurs contacts mais, après bien des récits, continue de se renfermer sur lui-même. Par la force des choses, il préfère en parler à son ami Jack qui de son côté ne fait pas mieux que les autres.

Jack prend son récit pour un « conte de bonne femme », voilà ses propres termes.

Ils habitent tous une petite bourgade, ces fabulations font plutôt jaser, puis attirent les ragots, même dans ce coin si magnifique. Ici, ces histoires-là, on n’en veut pas.

Ces amis, une fois réunis, partent pour le lac d’Abitibi. Cet endroit reste magique, c’est une étendue d’eau tellement grande avec une forêt de pins gigantesques qui entoure ce lac. La faune y est tout aussi magnifique.

Cette région tellement grande n’est pas, où peu, surveillée. Il y a dans cette province, peu de policiers. Peu d’êtres humains traînent dans ces parages, ces gais lurons ne partent que pour le week-end car il faut reprendre le travail dès lundi, cela reste très sérieux.

Toute cette épopée se précise et ces amis bien soudés ne se doutent pas que de très haut, ils sont surveillés, épiés et personne ne peut se rendre compte de ce qui va arriver.

Ils ont obtenu de la municipalité d’Amos, le chef-lieu des environs, de pouvoir amarrer un bateau de pêche qui a été acheté par tous les trois et dont ils ne s’en servent que pour leur sortie. Ces trois amis ont donné l’autorisation pour que la police s’en serve en cas de besoin, c’est à cette condition que le bateau peut rester à quai.

Le voyage se passe bien, il y a environ cent kilomètres entre leur ville et le lac, c’est pour cela qu’ils partent de bonne heure. Ces gais lurons veulent profiter à fond de cette journée.

Un peu de brume apparaît le matin dans cette région en période d’hiver, il faut faire très attention. Des ours ou d’autres animaux traversent les routes, c’est la fin de la gestation et l’hibernation qui au contraire devient la priorité, la faim commence à se faire sentir pour ces prédateurs.

Jack se rendort, il vient de passer une mauvaise nuit, Edmond quant à lui aime la nature, il l’adulait même et n’arrête pas de prendre des photos. C’est une passion, son désir est de pouvoir un jour capturer une autre image incroyable.

« J’y arriverais », pense-t-il, se rappelant d’une photo d’un monstre marin dans la brume qu’il avait prise. Il s’empressa d’envoyer cette image à des personnes considérer comme des professeurs d’université reconnus, ainsi qu’à des photographes professionnels chasseurs d’êtres lacustres, ceux-là connaissent bien ce domaine qu’est la cryptozoologie. Mais, même toutes ces personnalités n’ont pas voulu accepter cette vérité.

— Votre photo n’est pas vraie !

Voilà leur réponse et son acharnement à montrer cette vérité l’oblige à continuer.

Lui, il croit à l’existence des monstres marins, ainsi que d’autres phénomènes de sciences occultes qui amènent ses croyances.

Certaines histoires de personnes sensées font croire que ces apports existent bien, le monde n’est pas fou, seulement différent. L’hallucination collective existe seulement dans le cas de personne complètement folle.

Edmond pose certaines questions à Tom et lui demande, ce qu’il pense des extraterrestres ! Sur des personnes qui en voient à plusieurs reprises ! Et s’il en a déjà vu lui-même !

Tom est très concentré sur sa conduite et ne dit pas tout de suite ce qu’il pense de tout cela. Il réfléchit et, ne voulant pas dire trop de bêtises, sa tête dodeline, répond que de toute façon le gouvernement cache toujours la vérité et que lui n’a jamais rien vu :

Pourquoi me demandes-tu cela ! rétorque Tom qui reste très concentré sur la route. Le brouillard devient de plus en plus dense, il faut une attention toute particulière. Au moindre faux pas, la voiture glisserait et nos amis partiraient sur le bas-côté.

Edmond explique son intérêt sur certaines histoires dites paranormal.

Tom ne le connaît pas encore assez pour le juger. Après tout, c’est plus un ami de Jack et Tom ne le voit que très peu.

Ils arrivent dans une zone qui rappelle au conducteur de mauvais souvenirs.

Il se rappelle avoir vu, lui ainsi que ses collègues, des accidents très graves à cet endroit. Alors, consciemment, il ralentit.

Jack se réveille pour demander où ils se trouvent car il souhaite s’arrêter. L’appel de la nature se fait sentir.

Oui, tu as raison, faisons une pause. Il ne reste plus que vingt kilomètres, prenons notre temps ! signale le conducteur. Trouvant un chemin libre au niveau de la forêt, il s’arrête.

Les blagues fusent à propos de ces forêts magnifiques. Tom cri de ne pas aller trop loin pour faire ce besoin naturel, sinon un animal peu à tout moment attaquer ou mordre les fesses. Cela fait rire tout le monde qui n’ose partir trop loin :

Tout en se cachant derrière un arbre, ils se mettent à blaguer avec encore plus de conviction, puis rient très fort. Ils sont seuls, alors ils se permettent toutes fantaisies.

C’est à ce moment qu’un cri inhumain se fait entendre dans cette immense forêt, celui-ci résonne très fort, dans ce lieu, l’écho est multiplié.

Un moment de peur traverse les joyeux camarades, ils s’arrêtent de rire, le silence se fait très pesant. Ce cri est pour eux celui d’un animal, ce qui rassure ces hommes sans grande conviction.

Nos trois amis se posent la même question : à quoi cela peut-il bien ressembler ?

Ils connaissent tous les animaux de cette forêt, depuis toutes ces années passées ici. Là, ce n’est ni un animal connu ni un homme.

Ils repartent doucement sur la pointe des pieds. Tom marche sans le faire exprès sur une branche morte qui craque sous ses pieds, le bruit de ce craquement s’amplifie et devient un bruit d’ailes très lourdes un peu plus loin. Des ailes qui fendent le vent. Ils pensent que ce n’est pas un oiseau connu, car ce bruit très important ressemble à une machine qui claque.

Ils regardent à travers les arbres qui perdent leur feuille à chaque coup de vent mais ne voient rien. Ces bruits se fondent dans cette forêt. Ils se baissent et se cachent derrière un arbre, car ils s’inquiètent.

Une fois ce bruit éloigné, ils remontent en voiture sans rigoler, le silence se fait très lourd.

Tom démarre puis passe très vite la première, ils partent sans regarder derrière eux.

Chacun a des pensées toutes différentes, tout en regardant dans le ciel pour scruter, comme la crainte de voir cette bête, tout reste normal pour autant.

Edmond prend la parole une fois le stress évacué, et raconte que des amis qu’il connaît ont eu ce genre de désagrément une fois, lors d’une ballade proche de vieux locaux désaffecter, vers Saint-Dominique-du-rosaire.

Ils aperçurent un être bizarre et depuis ils n’en parlent plus simplement par peur de se faire passer pour des cinglées.

Jack sait ce que son ami a déjà vu.

Cela lui parcoure un frisson dans le dos rien que d’y penser.

Il lui somme de le raconter à Tom qui ne veut rien entendre, mais Edmond insiste pour bien expliquer son histoire :

— Tu sais en 1967, j’étais avec des amis, qui ont observé un phénomène étrange, dans le ciel !
— Oui, tu as vu un Ovni, c’est ça ?

Là-dessus, Tom déconne, ce qui arrête net Edmond dans son récit.

— Tu ne devrais pas te moquer, tu sais, moi j’y crois ! signale Jack. Là-dessus, tout le monde se détend, car ils arrivent au lac d’Abitibi. Ce matin, le soleil a un mal fou pour percer la couche de brouillard encore présente. Reste que ce lieu tellement magique fait oublier leur mésaventure.

Les trois amis restent sous le charme de cet endroit avec en plus ce magnifique bateau. C’est une belle machine pour six personnes avec trois couchettes et assez de réserves pour une semaine. D’ailleurs, le repas va vite faire oublier cet arrêt dans la forêt.

Il leur arrivait en été de pouvoir remonter plusieurs lacs immenses, là, ils observaient toutes sortes de choses.

L’on ne peut s’imaginer ce qu’il y a sous ces eaux, énormément d’observations se sont produites dans ces environs.

Après leur repas matinal bien arrosé, ces gais lurons s’installent, après avoir vérifié à tous les niveaux et que le bateau soit fiable, ils commencent à partir pour une ballade de deux jours, remplis d’amusement et de poissons, ainsi qu’une bonne soirée bien arrosée. Ils connaissent des lieux sympas pour s’arrêter, où la pêche est fructueuse.

Il fait très froid, les trois baroudeurs ont tout prévu, des anoraks grands froids, des gants pour rester dehors. Il n’y a pas de glace sur ce lac et l’on voit très bien dans cette eau claire, tout est très propre là-bas.

Il faut pour cela traverser une partie de ce lac pour trouver du gros et pouvoir être tranquille.

Se trouver au milieu de cette étendue d’eau où l’on peut voir l’extrémité des étoiles en pleine nuit, c’est ça la nature. Avoir comme toit les étoiles célestes, voilà le vrai repos pour nos amis.

Après un bon moment à naviguer, le coin tant convoité par Tom se montre. Il ralentit et quelques minutes plus tard, arrête le moteur pour se laisser aller sans bruit, c’est d’un calme magnifique.

Pendant ce temps, Jack entreprend de sortir ses cannes, ses lancers très beaux, très grands, pour la pêche au gros car il pêche souvent en mer.

Il s’est toujours dit qu’il changerait tout son vieil attirail un jour, cela est fait maintenant, il peut le crier sur les toits, que son matériel est le top actuel, et les deux autres savent que ce pêcheur invétéré va se vanter de ces canes neuves.

— N’est-ce pas qu’il est beau ce matériel ? Hein les gars ?

Oh oui, qu’il est beau ce matériel ! réagis Edmond, lui n’est pas un pécheur dans l’âme, plutôt observateur, photographe. Il écrit de temps à autre, pas des romans, mais des reportages sur le paranormal, des indices qu’il fournit à des enquêteurs sur telle et telle information que certains aiment connaître. Cela, Edmond sait le faire.

Notre ami reporter sort aussi son matériel, mais plutôt que des cannes, il sort ses appareils photo vraiment très class fournis avec des trépieds, équipés de viseur avec téléobjectif à forte puissance. C’est cela son équipement, il peut prendre des milliers de photos et garde dans sa grosse mallette des centaines de pellicules.

Voilà, tous sont fiers de leur matériel, Tom lui, a de simples cannes, c’est assez pour pouvoir passer de bons moments.

Ils lancent leur ligne à l’eau, puis se reposent. C’est la base de cette rencontre, pouvoir se parler, se reposer et passer une bonne soirée entre copains. Ça suffit à leur bonheur.

Tom réfléchit, il ne peut plus attendre car une question le hante depuis ce matin, cela le turlupine et il veut connaître maintenant l’histoire D’Edmond qu’il a coupé dans son récit.

Ce photographe le regarde avec insistance, Tom demande pourquoi ce regard comme un monstre qui se montre en quelques secondes.

Notre photographe fonce sur Tom qui sent pendant un instant que celui-ci veut lui casser la figure, mais Edmond prend son appareil pour mitrailler le ciel derrière Tom.

Il avait déjà vu quelque chose dans le ciel et prenait au moins vingt photos sans rien dire.

Nos deux autres compagnons ne remarquent rien de particulier.

— Je ne sais pas ce que c’était, mais j’ai cru voir une soucoupe ! dit-il, les deux autres se mettent à rire tout d’un coup.
— Arrêtez de rire, vous verrez quand je développerai ces photos ! vous verrez !

Rétorque Edmond qui est certain de ce qu’il a vu, pour cela il ne souhaite pas le garder pour lui seul et espère que ces premières photos montreront bien la réalité.

— J’aurais confondu peut-être, pense-t-il.

Les deux autres se remettent proches de leur canne à pêche et s’arrêtent de rire, l’un d’eux s’ouvre une bière nerveusement ainsi que pour ses deux autres amis, puis s’assoient sur le bord du bateau pour contempler le paysage.

Edmond, réfléchis et questionne Tom de nouveau :

— Tu m’as posé une question tout à l’heure ! dit-il.
— Ah, oui, répond Tom, je veux que tu me parles de ce que tu as vu il y a quelques années, en 1967 c’est en mars que tout a commencé, tu t’étais arrêté là dans la voiture.

Edmond signale qu’à plusieurs reprises, il remarqua un être volant tout en prévenant qu’aucun geste ne correspondait à un oiseau standard, surtout vu la taille énorme.

Il connut un pompier qui aperçut lui aussi cet étrange animal, ce pompier s’appelle Bob Flatz, se sachant, cet expert technique visita un vieux local abandonné par la municipalité et lors de son arrivée avec une autre personne, il remarqua cet étrange animal que d’autres aussi ont vu à plusieurs reprises.

Ils observèrent tous deux cette chose, car ils ne peuvent l’expliquer autrement.

Cette chose avait des ailes et poussait un cri…

— Un cri comme celui de ce matin, c’est cela qui m’a fait penser à vous en parler, parce que j’ai eu cette même impression le jour où je l’ai entendu.

Mais ce pompier je le connais ! chuchote Tom, beaucoup de personnes côtoient cet ancien de la caserne qui parle avec tout le monde.

— Oui, dit Edmond, il te connaît aussi.
— Eh bien si tu le vois, tu pourrais lui en parler s’il veut bien.
— Donc je te disais que je suis revenu sur ce lieu pour prendre des photos, c’était pour la municipalité, ces gens voulaient des photos pour leurs reportages sur ces bâtiments désaffectés.
— J’étais très heureux de pouvoir travailler à ce moment-là, étant petit reporter, je voulais gagner un peu de fric, ça me faisait du bien.
— Étant sur cette petite route, je me retrouvais complètement perdu et en rencontrant des jeunes, je leur ai demandé la direction de ce bâtiment ils étaient très sympas, alors ils décidaient de m’accompagner à ce vieux corps de béton complètement pourri !
— Ayant beaucoup de terrain autour L’administration voulait que je prenne tout en photos, j’en aurai eu pour des heures.
— Au moment où les jeunes arrivaient, ils faisaient pas mal de bruit à ce moment-là, cet être étrange s’envolait devant eux, ils avaient eu très peur, cet être s’arrêtait devant nous en hauteur, nous fixait dans les yeux, et avec son cri perçant de souris géante, partait dans la brume, ce qui m’avait marqué c’étaient ces yeux d’un rouge sang très clair, qui était immenses, on ne voyait que ça d’ailleurs !
— Il nous a fait très peur, moi, j’étais comme pétrifié devant ce « monstre » que je ne connaissais même pas en livre.
— Il était aperçu par plusieurs personnes, moi ce jour-là, je n’ai pas pu prendre de photos, j’étais complètement abasourdi par cette apparition du diable.
— La peur laisser la place à la curiosité ensuite, il était parti tellement vite, que nous nous sommes regardés tous Avec ces jeunes garçons et filles, nous ne savions quoi dire.
— Nous ne savions quoi penser non plus, mais ce qui était sûr, c’est que personne ne voulait raconter cette étrange visite à qui que ce soit.
— Nous allions ensuite vérifiez dans ce vieux bâtiment s’il y avait autre chose d’étrange, mais, rien, aucun objet suspect, aucune trace de cet étrange animal !
— Comment raconter cette histoire aux gens qui me donnaient ce boulot, ils m’auraient fait un procès pour mauvaise publicité, bref, j’ai rien dit depuis presque dix ans de cette histoire et personne ne le savait à part Jack.

Voilà l’histoire d’Edmond qui souhaite maintenant raconter cette vérité invraisemblable, ce qu’ils ont entendu ce matin a sûrement un rapport avec cela.

Tom et Jack frissonnent, ils se rappellent ce cri affreux entendu ce matin et se remémorent.

La soirée arrive à grands pas, malheureusement la pèche pas formidable les rends en même temps assez triste, quelques touches mais pas de miracles, il fait très froid, peu de poissons remontent dans un grand lac où tout peut arriver.

Ils décident de bientôt remballer, en attendant le temps de boire un bon grog se fait sentir c’est plutôt recommandé en cette saison, une bonne gnôle accompagne le voyage et même à trois, cette bouteille ne sera pas assez pour en plus se réconforter de toutes ces histoires pas drôles du tout.

Tout en buvant ce nectar absolument divin ils ne font aucun bruit même la forêt devient très calme.

Des bruits étranges venant de cette forêt qui se trouve en face d’eux les figent, leur regard se focalise dans cette pénombre car l’impression d’être observé en même temps les obsède.