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Missus et Miron sont deux magnifiques ânes qui vivent avec leurs doux propriétaires, Richard et Andréa. Alors que Missus cherche désespérément son âme sœur, il s’éprend de son colocataire. Commence donc une passion qui les consume. Seulement, mademoiselle Rossel, tyrannique et avide d’or, veut racheter celui qui en produit beaucoup. N’obtenant pas l’approbation de Richard, elle use de tous les moyens pour parvenir à ses fins. L’animal réussira-t-il à lui échapper ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Raphaël Jean-Philippe Toreille est né en 1998 à La Rochelle en Charente-Maritime. Il est originaire de l’île de Ré.
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R.J.P Toreille
L’âne et le Chapeau
Roman
© Le Lys Bleu Éditions – R.J.P Toreille
ISBN : 979-10-377-6939-8
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La mythologie, l’histoire, les auteurs et la vie quotidienne m’ont beaucoup inspiré dans ce livre.
Il était un beau jour où le soleil brillait sur le pays.
Non loin des côtes, dans un splendide village de l’île des années 1990.
Ce village, peuplé de nombreux habitants, et plus loin, un champ près d’une écurie où habitaient des ânes.
Au pied d’un grand mur, il y avait un âne magnifique avec sa fourrure aux courts poils de couleur grise.
Il avait également les yeux bleus comme le ciel, ainsi qu’un haut chapeau noir et un foulard bleu marine autour de son cou.
Il s’appelait Missus, et il était différent des autres ânes présents.
Il attirait beaucoup de visiteurs de passage pendant les vacances et des résidents.
Missus observait les voitures qui passaient devant lui quand soudain, un autre âne, qui se prénomme Miron, avec sa fourrure grise, s’approcha de Missus et lui demanda :
— Missus, que regardes-tu ? Tu observes bien quelque chose de précis ?
Missus regarda Miron avec un regard doux, puis retourna sa tête vers le haut en disant :
— Les véhicules et les passants que je regarde depuis plus de trente minutes.
Miron explique à Missus qu’il est nouveau et qu’il se présente avec amitié :
— Je m’appelle Miron, je suis arrivé hier, je suis content de pouvoir te rencontrer, Missus.
— Tu es arrivé hier, je me disais bien que je ne te connaissais pas, mais en tout cas, bienvenu à toi Miron. J’espère que nous allons bien nous entendre tous les deux, accueille Missus en le regardant.
Ensuite, notre héros tourna autour de Miron comme s’il avait remarqué quelque chose, mais quoi ?
— Tu cherches quelque chose sur moi ? se questionne Miron qui ne comprend pas.
— Non, rien de précis, ne t’inquiète pas mon ami, répondit Missus avec tendresse.
Soudainement, ils voient des passants les admirer en hauteur avec leurs appareils photo.
Missus décida alors d’aller les rejoindre, que Miron lui demande :
— Tu t’en vas, Missus ?
— Je vais rejoindre les passants, leur dire bonjour.
Missus trotta silencieusement en grimpant les collines pour s’approcher des passants, et Miron le suivit aussi afin de mieux prendre ses repaires, le premier jour de son arrivée.
Une fois les collines escaladées, Miron vit Missus se faire caresser la tête par des visiteurs.
Il avait compris une chose, c’est que Missus était bien différent des autres ânes présents.
Alors Miron s’approcha de Missus et des visiteurs, et dit avec douceur :
— Tu es tellement connu, c’est normal, tu es différent de nous, en raison de ton apparence, fait-il la remarque.
— C’est vrai, et je me doute bien, avoue Missus.
Les passants prirent une photo de Missus, en guise de souvenir qu’une femme dit à ses enfants :
— Allez en route, les enfants, il faut rentrer maintenant, explique-t-elle.
— Mais maman, s’il te plaît.
— Non, non, on rentre, ne cède pas la femme.
Les enfants caressent encore une dernière fois Missus et s’en vont comme tout le monde, que Missus les regarde partir, avec un air normal.
— Tu n’es pas triste ? questionne Miron.
Missus se retourna vers Miron avec un grand sourire, qu’il lui répond avec sincérité :
— J’ai l’habitude désormais, depuis longtemps, explique-t-il en gardant le sourire.
— Je comprends mieux maintenant, moi je n’ai pas encore l’habitude, avoue Miron.
Alors, Missus le rassura en disant qu’il s’y habituera bientôt.
Lorsqu’à un moment donné, Missus ressentit une étrange sensation en lui, ce que Miron avait vu de ses propres yeux, qu’il lui demande :
— Missus ? Qu’as-tu donc ? Tu es pâle.
— Ça va, j’ai juste remarqué quelque chose que je n’avais pas vu depuis très longtemps auparavant.
— Explique-moi, je suis là.
— L’amitié, Miron, je retrouve l’amitié qui m’avait manqué depuis de nombreuses années.
— L’amitié, tu n’as pas trouvé l’amitié avant ?
— Non, depuis six ans à présent que je n’avais pas vu cela, raconte Missus.
Missus était très joyeux de cette sensation, qu’il avait des larmes aux yeux qui coulaient sur sa fourrure.
Miron se positionne aux côtés de Missus et lui sèche les larmes, et lui propose de venir manger.
— Allez, tu viens, on va manger, propose Miron.
— Je te suis.
Miron marche doucement, suivi par Missus qui commence à éprouver des sentiments amoureux pour Miron.
Le soleil commença à se coucher, Missus regarda alors le crépuscule rougi.
Il se dit dans sa tête que c’est un magnifique coucher de soleil.
Les bruits des véhicules qui circulent encore sur les routes.
Plus loin, dans le port peuplé de mouettes, un homme d’une trentaine d’années avec sa femme marchent sur les pavés dans le port où les bateaux étaient sur l’eau.
Cet homme brun, avec des yeux noisette, vêtu d’une chemise et d’un pantalon, s’appelait Richard, et sa femme, brune très claire, aux yeux marron doré, habillée d’un tailleur, s’appelait Andréa.
Elle et son mari Richard s’occupent des ânes depuis de nombreuses années.
Elle fait remarquer à son mari :
— Il sera temps d’aller nourrir les ânes, Richard, il est tard.
— Oui, c’est l’heure de rentrer.
Ensemble, ils regagnent leur maison située dans les collines.
Ils traversent des rues et des rues pour revenir chez eux.
Le couple était dans une grande ville.
Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent devant une grande maison. Richard monta les escaliers de l’entrée en saluant son voisin, et Andréa le suivait.
Une fois rentrés, Richard s’assoit sur un canapé, très fatigué, sa femme lui dit :
—