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Heureux, Raphaël et ses amis vivent dans une parfaite harmonie au château de Réas mais la visite du magicien et de ses élèves vient tout changer. En effet, cet homme a besoin d’aide pour retrouver son grimoire qu’il a perdu il y a 50 ans et qui se trouverait dans l’océan, près d’une forteresse au Nord. Alors, Raphaël et ses compagnons partiront de nouveau en aventure, accompagnés de ses disciples de dernière année. De son côté, Nomrad, le terrible et puissant roi de Palès, demandera à Daymon, un chevalier très redoutable, de lui ramener Raphaël vivant. Un piège diabolique et mortel sera donc tendu à ce dernier. Réussira-t-il à échapper à ce guet-apens ? Retrouveront-ils l’objet de leur quête ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Raphaël Jean-Philippe Toreille est né en 1998 à La Rochelle en Charente-Maritime. Il est originaire de l’île de Ré.
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Seitenzahl: 159
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R.J.P Toreille
Raphaël 7
Et le Grimoire Perdu
Roman
© Lys Bleu Éditions – R.J.P Toreille
ISBN : 979-10-377-5888-0
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Chapitre 1
Les jeux de Réas
Quelques mois sont passés depuis leur retour.
Dans cette magnifique nuit d’été nocturne, sous la lune et les étoiles qui brillent, nos héros étaient dans les villages, non loin du château de Réas pour savourer les jeux de Réas.
La danse, la joie, la musique, les jeux et les feux d’artifice étaient de la partie.
Le public était présent pour l’occasion et la famille royale de Réas également.
Raphaël dans sa tenue rose-magenta regarde Alice et lui dit :
— Les jeux de Réas, c’est une très bonne idée.
— Je pense que ça fait oublier tous les problèmes et prendre du plaisir à être joyeux, répondit-elle avec sourire.
Mais Marianne s’approcha d’eux et leur expliqua qu’il faut être les forains de la fête.
— Préparez-vous, la fête commence, explique la souveraine.
Mais le public présent, certains portent le drapeau royal de Réas.
Un drapeau à deux bandes horizontales blanc et bleu ciel, avec un phénix ayant une couronne et tenant, dans une patte, le cristal et dans l’autre, le sceptre de Réas.
Raphaël était captivé par le drapeau royal de Réas, il le trouvait magnifique.
Mais le prince Olivier, qui les a rejoints, voit son compagnon fixer un point.
— Raphaël, tu vas bien ? demande, Olivier, le prince de Réas.
Notre jeune héros le regarda avec bienveillance et lui avoua :
— Je trouve magnifique le drapeau de Réas.
— C’est le drapeau que mon père avait mis en vigueur le jour où il est devenu roi, raconte Olivier.
Ils se regardèrent droit dans les yeux et le prince prit les mains de Raphaël et cacha quelque chose, mais quoi ?
Alice intervint et dit sans anxiété :
— Je vais rejoindre Rose, elle a sans doute besoin de moi.
Et elle partit la rejoindre au stand que Rose dirige.
Marianne, elle, était pensive. Elle décida, elle aussi, d’aller à son stand afin de pouvoir amener les gens à s’amuser.
— J’y vais aussi, vous vous mettez en place dans cinq minutes, dit la monarque de Réas.
— Oui, maman, nous y allons, répondit son fils, le prince Olivier.
Et ils partirent rejoindre leurs stands.
Quelques minutes après, tout le monde s’amusait des jeux de Réas, nos héros étaient chacun dans un stand différent, et avec du sourire aux lèvres.
Les enfants souriaient, les adultes rigolaient, tout le monde était heureux.
Mais dans un stand, un enfant souhaita participer au lancer de cerceau mais ne comprit pas comment, on y joue.
Bella qui s’occupe du stand s’approcha de lui et dit :
— L’objectif, c’est de lancer le cerceau sur un des objets cadeaux.
— Merci, madame. Je vais essayer, dit l’enfant.
Bella prit dix cerceaux et donna à l’enfant, et elle lui prodigua de sérieux conseils.
— Concentre-toi, et si tu penses à ta cible, tu ne la rateras pas.
L’enfant se concentra et lança les cerceaux sur des peluches en forme de phénix, mais toutes ses tentatives échouèrent. Au dernier cerceau, il se concentra attentivement et lança. Il réussit à obtenir la peluche du phénix.
— Bravo, bien joué ! s’exclama de joie Bella.
Elle prit la peluche et elle la donna à l’enfant.
— Merci beaucoup, sauta de joie l’enfant.
Et il s’en alla rejoindre ses parents.
Mais plus loin, Charles qui tenait le stand du tir à l’arc expliqua devant tout le monde :
— Alors, vous prenez l’arc, vous tirez vers vous la flèche sur la corde et vous lâchez.
Des adultes, admirant le jeu, décidèrent de participer pour gagner des cadeaux.
Raphaël marcha dans tous les sens avec Olivier pour rejoindre les stands, puisqu’ils avaient du temps pour ouvrir le leur. Ils profitèrent de la fête et remarquèrent le professeur Kurt, assis sur une chaise devant des enfants ; il lisait un conte de fées pour les tout petits enfants, avec plein de bonheur en lui.
Raphaël et le prince Olivier s’approchèrent de lui et écoutèrent l’histoire que lisait Kurt.
Les petits enfants étaient émerveillés par conte que lisait le professeur Kurt.
Après avoir fini de lire, le couple princier s’en alla rejoindre rapidement leurs stands afin de l’ouvrir.
En traversant les chemins, ils virent Alice, Céline, Rose, Édouard et Marianne qui dirigeaient les stands, mais Raphaël était attiré par un objet magnifique.
C’était une magnifique peluche blanche, qu’il voulait.
Elle était dans le stand de Céline.
Ils s’approchèrent du stand et Raphaël dit :
— Magnifique, cette peluche, je la veux absolument !
Le prince Olivier s’approcha de Céline et lui paya vingt cranfs, avec le billet vert qui représente le serviteur Édouard.
Alors, Olivier dit :
— Donne-moi les balles !
— Olivier, pas de magie, tu ne triches pas ! ordonna Raphaël.
— Ne t’inquiète pas, mon cœur, répondit-il.
Le prince Olivier, muni de dix balles, se concentra avec attention et visa les conserves en pyramide et après plusieurs tentatives, il réussit à renverser toutes les conserves.
— Bravo, Olivier, tu veux quoi comme cadeau ? demanda Céline.
Raphaël regarda le prince de Réas et attendit avec impatience la peluche qu’il souhaitait absolument, alors notre jeune prince décida de prendre la peluche que son compagnon souhaitait avoir.
Céline prit alors la peluche et la donna à Olivier, qui la remit à Raphaël en disant :
— Tiens, mon amour, c’est pour toi.
— Oh, merci, mon amour ! cela me va droit au cœur, annonça Raphaël en joie.
Ensuite, les deux amoureux virent la grande roue occupée par Alice, ainsi Raphaël et Olivier décidèrent de monter sur la grande roue et payèrent leur.
— Magnifique vue non ? raconta Olivier, le prince de Réas.
— Je suis d’accord, et on voit la caverne souterraine de glace d’ici, répondit Raphaël.
Situés en hauteur, ils se prirent dans les bras et sourirent comme un merveilleux couple.
Plus loin, Marianne, qui occupait un stand pour enfants, vit beaucoup d’enfants venir dans son stand, plus pour la voir que pour s’amuser.
— Venez vous amuser, les enfants, ce stand est pour vous, dit-elle avec une joie immense.
Les enfants regardèrent la reine de Réas et s’amusèrent dans le parcours pour enfants sous les yeux d’Édouard, qui était joyeux à ses côtés.
Ensuite, Raphaël et Olivier quittèrent la grande roue et décidèrent d’aller aux montagnes russes.
Ils s’avancèrent et y montèrent, et une fois arrivés en hauteur, ils rirent et y prirent du plaisir.
Il était maintenant l’heure de préparer leur stand, celui du parcours en hauteur, dans la forêt illuminée.
Et ils partirent préparer le parcours.
Une fois mis en place, beaucoup de gens y sont venus pour faire le parcours en hauteur.
Raphaël et Olivier y avaient travaillé dur pour cette attraction.
Les habitants, très curieux de cette attraction, s’en approchaient et avaient hâte de découvrir ce que c’était.
— Mais qu’est-ce que c’est que cette attraction ? se demande un enfant très curieux.
— Sûrement, cela a un rapport avec la hauteur. Tu vois, il y a des choses accrochées dans les arbres, répond sa mère.
Beaucoup d’habitants étaient réunis devant ce grand rideau bleu.
Ainsi Raphaël et Olivier dirent avec joie :
— Bienvenue au stand du parcours en hauteur, et j’espère que vous allez bien vous amuser !
Raphaël tira en même temps le rideau et les habitants furent éblouis par l’attraction.
C’était bien un parcours en hauteur, où il y avait des choses gonflables.
— Maman, papa, je veux faire un tour ! disaient plusieurs enfants à leurs parents.
Les habitants se réunirent devant Raphaël, et chacun d’eux paya sa place, mais une habitante, en donnant un billet de cinquante cranfs qui représentait le phénix bleu sur le billet violet demanda à Raphaël :
— C’est sans danger pour mes enfants ?
— C’est sans danger, nous avons mis des cordes de sécurité ou le prince mettra à vos enfants un équipement de sécurité.
La femme, toute joyeuse, paya la place pour ses enfants, et après que plusieurs habitants eurent payé leurs places, ils retrouvèrent le prince Olivier de Réas, qui il leur expliqua les règles de sécurité.
Ensuite, notre jeune prince équipa chaque personne pour leur sécurité. Ainsi, les habitants parcoururent le chemin en grimpant dans les arbres. Ils étaient parfois surpris par les pièges rigolos mis en place.
Toujours dans la grande fête des jeux de Réas, il y avait un homme avec des yeux bleus et une cape à capuche. Il se faisait discret et observait attentivement la reine Marianne de Réas, en souriant, en se disant silencieusement :
— Je suis heureux de la voir ainsi.
Alors, il marcha doucement au milieu de la foule et retrouva Olivier et Raphaël qui observaient attentivement, en souriant de bonheur.
Raphaël rigola de joie de voir les habitants tomber dans leurs pièges quand, tout à coup, il aperçut l’homme sous sa cape et sa capuche, alors il commença à s’inquiéter.
— C’est qui ça ? se demanda Raphaël très sérieux.
Ensuite, notre jeune héros poursuivit l’homme, qui s’enfuit en courant à toute vitesse.
Une course poursuite s’engagea dans la foule, mais malheureusement Raphaël perdit sa trace, et avec un point de côté, il décida de se reposer sur un mur à l’abri des regards.
— Il m’a échappé, mais qui était-ce ? se questionna-t-il avec essoufflement.
Cependant une silhouette passa devant Raphaël et notre jeune héros de vingt-sept ans s’attaqua à cette personne avec violence et retira sa cape ; l’homme était découvert.
Mais qui était-il ? Pourquoi il était là ?
— Mais ? Mais ?
Raphaël était surpris, et l’homme demanda par pitié de ne rien dire à personne. Raphaël donna sa promesse pour qu’en échange l’homme lui communique quelques paroles qui seront très précieuses.
Plus loin, Olivier, qui s’occupe seul de l’attraction, avait remarqué que Raphaël n’était plus là, alors il demanda aux passants :
— Où est Raphaël ?
— Il est parti faire quelque chose, je pense, Votre Majesté.
Soudain, Raphaël arriva silencieusement et fit comme si rien ne s’était passé.
— Où étais-tu ? demanda Olivier, inquiet.
— J’étais parti manger un truc, répondit calmement Raphaël.
Ils oublièrent vite cette conversation, et sourirent tous de joie. Finalement, tout le monde prenait du plaisir à s’amuser.
Chapitre 2
Le banquet royal
La nuit suivante, sous les fleurs, Raphaël avec sa tenue rose-magenta depuis le balcon du château regarda attentivement la lune qui brillait dans le ciel en chantant avec les oiseaux, qui se posent sur ses épaules.
Il est rejoint par Rose qui s’approcha lentement et dit :
— C’est magnifique le ciel étoilé vu d’ici, raconte-t-elle.
— Oui, dans ce paysage, c’est magnifique, répond notre héros.
Mais Rose lui expliqua que le banquet royal est prêt, que tout le monde l’attend.
— J’arrive dans quelques secondes, j’admire le ciel nocturne.
Ils prirent quelques secondes, et Raphaël regarda Rose et lui dit :
— Bien, allons-y, dit-il pendant que les oiseaux s’en vont.
Ils marchent ensemble en rentrant à l’intérieur du palais, dans cette nuit étoilée.
Ils partent rapidement retrouver la reine Marianne et les autres dans la salle du trône.
Ils marchent dans les escaliers du château au milieu des tableaux accrochés sur les murs.
Mais un sujet interpelle Rose.
— Si seulement le roi de Réas était là avec nous.
— Il veille sur Marianne et Olivier, mais il restera présent au fond de leurs cœurs, explique notre jeune héros.
Ensuite, ils continuèrent leur chemin, et marchèrent dans les couloirs avec un sourire aux lèvres.
Arrivée dans la salle, un bruit se fit entendre, c’était la pluie et l’orage qui grondait.
Les éclairs firent leur apparition.
Sans s’occuper de l’orage, la salle du trône était transformée, avec les tables et les chaises, le banquet allait bientôt commencer.
La reine demanda à son valet :
— Édouard, je veux que tu ailles avec les soldats, à l’entrée du palais, pour fouiller chaque personne.
— Bien, majesté, répondit son serviteur.
Et il s’en alla avec des soldats obéir à l’ordre qui lui a été donné.
Pendant que les domestiques posaient les aliments sur les tables, Marianne était avec son fils devant la grande porte pour accueillir les invités.
Une fois tous installés, tout le monde discuta avec joie, avec le bruit de l’orage.
Édouard y était revenu avec les soldats, et des enfants se placèrent devant le trône face aux invités, et ils chantèrent l’hymne de Réas en chœur.
— Magnifique chant, dit Alice.
— Je suis de ton avis, ma belle, répondit Charles.
Après que l’hymne fut terminé, Marianne s’avança vers un pupitre en cristal avec l’emblème du phénix bleu et parla ainsi :
— Bienvenue à tous pour ce banquet royal, et comme vous l’avez remarqué, vous avez été fouillés et je vais vous dire pourquoi. Sachez qu’avec la menace de Palès et des forces du mal, aujourd’hui, l’armée de Palès et le monde des ténèbres essayent depuis plusieurs années de franchir les murs du château, mais sachez en restant unis, nous les vaincrons, annonce la souveraine de Réas.
Tout le monde était attentif et écoutait la souveraine parler, pendant quelques minutes, et après avoir parlé, les invités réfléchissent et quelques minutes après, le banquet royal commence.
Tout le monde prend la joie d’être heureux, même aux menaces de Palès.
Olivier mangea un truc pas très bon et dit :
— C’est beurk ça !
— Tu pourrais au moins ne pas nous couper l’appétit, intervient Raphaël en riant.
— Non, t’inquiète. Avec un peu de sel, ça passera. Euh tu peux me passer le sel, s’il te plaît ? demande le prince Olivier à Kurt.
Le professeur lui donna alors le sel et Raphaël remarqua que le prince mit trop de sel dans son poulet.
— Doucement, Olivier, tu en mets trop, dit Raphaël avec un regard bizarre.
Il regarda ensuite Charles en train de manger son poulet comme un cochon et Rose lui expliqua :
— Charles, tu manges trop vite, prends ton temps.
— Mais j’ai faim, répondit Charles avec un regard honteux, sous les yeux d’Alice et Bella qui étaient devant lui.
De nouveau, la reine reprit la parole, se plaça devant son pupitre en cristal, et dit :
— Mes amis, un peu de silence, s’il vous plaît, dit-elle.
Elle leva son verre et annonça :
— Mon fils Olivier, comme vous le savez, est l’unique héritier du trône. Alors Olivier, je lève mon verre pour t’annoncer que ton père va bientôt atteindre son soixante-dixième anniversaire, tu seras le nouveau roi de Réas, annonce-t-elle.
Heureuse, elle se rassoit à côté d’Édouard, son serviteur, et ils discutent de politique.
Mais Olivier était tellement heureux de cette annonce qu’il avait les larmes aux yeux.
Tout le royaume l’applaudit, et ensuite ils commencent le dessert du banquet royal apporté par les cuisiniers qui s’installent également avec tout le monde.
— Je vous remercie d’être tous présents pour cette grande cérémonie royale, s’exclame le prince Olivier assis face à son compagnon.
Il fut applaudi par les invités et nos héros, et le prince se mit à s’asseoir, tranquillement, mais le professeur Kurt qui était à ses côtés lui dit :
— Vous ferez un très bon roi.
— Je te remercie, je serai un très bon roi et Raphaël un merveilleux sous-roi, répondit Olivier, le prince de Réas, en regardant Raphaël, qui mangeait, doucement.
Mais notre jeune prince était très inquiet.
Il regarda Raphaël, car pour lui, il devait lui annoncer une merveilleuse nouvelle.
Un peu timide, il se tourna vers le professeur Kurt pour obtenir une réponse.
— Je veux demander quelque chose à Raphaël, c’est l’homme de ma vie, mais je ne sais pas comment lui annoncer, dit Olivier, le prince de Réas.
— Garde confiance en toi, Raphaël, tu le connais, il a la main sur le cœur, et il protège tout ce qu’il aime, tu le sais très bien votre majesté. Raconte, le professeur Kurt en rassurant le prince Olivier de Réas.
Souriant, le prince regarda, d’un œil Raphaël et se dit :
— Comment vais-je lui dire ? se dit-il.
Il réfléchit avec attention, en posant sa main gantée droite sur sa bouche en imaginant la surprise, que Raphaël aura.
Alors, il regarda Raphaël manger, mais notre héros n’avait pas remarqué que le prince était inquiet.
Il se tourna vers le professeur Kurt et lui dit :
— Je le ferai même s’il y a un risque.
— Courage écoute ton cœur et lui seul te guidera sur le droit chemin, conseille le professeur Kurt.
Le prince écouta son cœur, et prit le temps avant de lui annoncer la nouvelle qui pourra changer sa vie, et celle de sa propre famille.
Il se leva, et quitta la salle du trône, sous le regard inquiet de sa mère, Marianne, la reine de Réas.
Il marche silencieusement, dans le couloir, et se retrouve sur un balcon décoré.
Quant à un moment, la reine arriva dans le balcon, et voit son fils unique inquiet qu’elle lui demande :
— Olivier, tu vas bien, tu es inquiet ?
— Maman, je voudrais demander quelque chose à Raphaël, mais je ne sais pas comme lui dire. Répondit notre prince en regardant le paysage nocturne.
La souveraine, lui demanda de quoi s’agit-il, et son fils Olivier sortit de sa poche une boîte blanche, et l’ouvrit devant sa mère.
Dans cette boîte, il y avait, une bague en or, avec un cristal, que la monarque dit avec bonheur :
— Ce qu’elle est magnifique ! s’émerveille-t-elle, en regardant, la boîte qui contient la bague.
— Merci maman, mais, j’aurai voulu, que papa, soit encore là pour voir ça, il me manque tellement. S’attriste le prince.
La reine de Réas annonce que Philippe est toujours présent à leurs côtés, et qu’il veille sur eux encore aujourd’hui.
Le prince relève sa tête, et reprend confiance en lui, et se décide enfin à annoncer la grande nouvelle. Marianne doit savoir de quoi il s’agit.
Elle s’est montrée très heureuse, et avait hâte que ce jour y arrive, car selon elle, le plus important, c’est que son fils unique soit heureux à jamais.
— Rentrons, ils nous attendent maintenant, explique, Marianne, la reine de Réas.
— Je te suis, maman, parle son fils Olivier.
Ils rentrent dans le château pour rejoindre la salle du trône, mais il n’avait pas remarqué qu’un homme aux yeux bleus les avait surveillés.
Dans le château, Marianne et Olivier arrivent dans la salle du trône, que la souveraine avait remarqué quelque chose et elle demande :
— Il est où Édouard ?
— Nous l’ignorons, il était là un instant, répondent Rose et Alice, pendant que Charles et Céline les regardent.
— Il a dû aller dormir, se dit la reine.