L'imitation de la bienheureuse Vierge Marie - Thomas A. Kempis - E-Book

L'imitation de la bienheureuse Vierge Marie E-Book

Thomas A. Kempis

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Beschreibung

On a pu remarquer que l'auteur de L'Imitation de Jésus-Christ ne parle pas une seule fois de la dévotion à la Vierge Marie. Était-ce oubli ou négligence ? Ni l'un ni l'autre. Thomas A Kempis (1430-1471), chanoine de Cologne et abbé du Mont-Sainte-Agnès, dont l'église est dédiée à la Vierge, a écrit des chapitres entiers sur la dévotion à Marie, dans ses oeuvres diverses. Ce livre parcourt la vie de la Vierge Marie en suivant les mystères joyeux, douloureux et glorieux. Cherchant à favoriser l'intimité spirituelle et la connaissance de la mère de Jésus, il conduit à Dieu avec entrain. Facile d'accès, cet ouvrage n'avait pas connu d'édition grand public depuis plusieurs dizaines d'années. Cette nouvelle édition a été soigneusement préparée afin de favoriser le plaisir de la lecture sur papier et liseuse numérique. Traduction, préface et annotations de Célestin Albin de Cigala.

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TABLE DES MATIÈRES

L'IMITATION DE LA VIERGE MARIE

PRÉFACE AU LIVRE DE L'IMITATION DE LA B. VIERGE MARIE

INTRODUCTION HISTORIQUE DES ÉDITIONS LATINES DU LIVRE DE L'IMITATION

TRADUCTIONS FRANÇAISES DE L'IMITATION

MYSTÈRES JOYEUX

De L'imitation De La Vierge Marie

Des Devoirs Envers Marie

Des Vertus et des Offices d’un Bon Serviteur de Marie

Des Grandeurs Et Des Gloires De Marie

De Nos Devoirs Envers Marie

De la Puissance et des Pouvoirs de Marie

Des Grandeurs Et Des Privilèges De Marie

Des Beautés Et Des Illustrations De Marie

Des Figures Et Des Symboles De Marie

De La Divine Maternité De Marie

MYSTÈRES DOULOUREUX

Du Pieux Patronage De Marie

Des Joies Et Des Allégresses De Marie

Des Exultations Et Des Tressaillements De Marie

De l’Amour et de la Douleur de Marie

Des Exemples et des Conseils de Marie pour Chercher et Trouver Jésus

Des Douleurs et des Souffrances de Marie

Des Amertumes Et Des Angoisses De Marie

Comment il faut Souffrir à l’Exemple de Marie

Comment il faut Servir Jésus à l’exemple de Marie

Comment il faut Agir à l’Exemple de Marie

MYSTÈRES GLORIEUX

De La Vie Intérieure De Marie

Des Œuvres Et Des Exemples De Marie

Comment il faut Prier et méditer à l’exemple de Marie

Comment Il Faut Honorer Et Glorifier Marie

Comment il faut aller à Jésus par Marie

De L'intercession Maternelle De Marie

De La Fréquente Invocation De Marie

De la Médiation de Marie auprès de Dieu

De La Divine Intervention De Marie

De L'éternelle Royauté De Marie

L'IMITATION DE LA VIERGE MARIE

T raduction rythmique d'après l'original de Thomas A Kempis avec HOMÉLIE après chaque chapitre par l'abbé d'Albin de Cigala. Ouvrage couronné par l'Académie Française.

Palais de l'Institut, Paris, le 24 juin 1908,

Mon cher Docteur,

J'ai l'agréable mission de vous annoncer que l'Académie Française, dans la réunion de ce jour, a accordé à votre Traduction rythmique de I'IMITATION DE JÉSUS-CHRIST, le Prix Janin, destiné à "la meilleure traduction d'un ouvrage latin".

Vous avez donné à ce livre ancien et toujours nouveau, une beauté nouvelle, en lui rendant sa forme primitive.

Vous avez travaillé non seulement à la manière d'un Mélodie qui dissèque les textes, mais aussi à la façon d'un Médecin qui analyse l'âme pour guérir le corps.

Soyez-en félicité !

G. Cardinal Mathieu, Chancelier de l'Académie Française

PRÉFACE AU LIVRE DE L'IMITATION DE LA B. VIERGE MARIE

Le Livre de L'IMITATION DE JÉSUS, le plus beau des livres sortis de la main des hommes, devrait avoir pour pendant L'IMITATION DE MARIE. Mais nous ne l'avons pas entièrement fini : nous ne le possédons qu'ébauché, dans les œuvres de Thomas A Kempis.

Le siècle qui vit naître L'IMITATION DE JÉSUS-CHRIST - le XVe - est le siècle qui vit s'achever la plupart des églises gothiques dédiées à la Vierge, en France et dans les Pays-Bas, depuis Notre-Dame de Paris jusqu'à la cathédrale de Cologne.

C'est l'époque la plus florissante du culte de la Vierge, l'âge d'or de la dévotion mariale. Le nom de Marie se trouve toujours à côté de celui de Jésus, comme sur l'étendard de Jeanne-d'Arc, qui est de cette date (1409-1431).

Or, on a fait remarquer, avec peine, que l'auteur de L'IMITATION DE JÉSUS-CHRIST ne parle pas une seule fois de la dévotion à la Vierge Marie, dans ce livre divin qui traite de tous les sujets de la mystique chrétienne.

Était-ce oubli ou négligence ? Ni l'un ni l'autre. Thomas A Kempis (1430-1471), chanoine de Cologne et abbé du Mont-Ste-Agnès, dont l'église est dédiée à la Vierge, a écrit des chapitres entiers sur la dévotion à Marie, dans ses œuvres diverses.

Mais les copistes qui ont transcrit les trois premiers Livres de l'Imitation, achevés par Kempis, ainsi que le quatrième resté incomplet, n'ont pas su disposer en ordre les passages traitant de la dévotion à la Vierge Marie, dans l'immense production de l'auteur.

Ce travail, qui n'est qu'un travail d'analyste, nous l'avons entrepris. Nous avons pu extraire des différents ouvrages de Kempis, des chapitres entiers sur la dévotion à Marie, écrits dans le même langage poétique et rimé que celui de L'IMITATION. Tout semble indiquer qu'ils étaient destinés à former un Cinquième Livre du Traité de la vie intérieure, après celui de l'Eucharistie. On y trouve la même doctrine de théologie élevée et la même grâce de poésie communicative en ses formes scandées.

Cet argument, à lui seul, prouverait que l'IMITATION est de Thomas A Kempis et non point de Gerson. Seul, Kempis, écrit en versets rythmiques et mesurés, à la façon des auteurs mystiques de cette époque, Gerson n’a composé que des ouvrages de grammaire, en phrases de syntaxe.

Kempis écrit en vers : Gerson décalque en prose, L'IMITATION DE JÉSUS-CHRIST est un poème sur le modèle des Psaumes. Il en est de même de L'IMITATION DE LA VIERGE. Mais ce poème est en chants épars dans un vaste concert. On en perçoit la mélodie, sans en avoir l'harmonie réglée comme dans L'IMITATION DE JESUS-CHRIST.

Nous l'avons disposé selon l'ordre des Mystères de la Vie de Marie : mystères joyeux, mystères douloureux et mystères glorieux.

La lecture en sera ainsi plus facile. C'est ici surtout qu'il est utile de rappeler l'avis de l'auteur : « Il faut lire non seulement avec l'esprit, mais surtout avec le cœur. »

Nous avons tenté d'enclore le nôtre au dedans de celui de notre Mère.

Ainsi puissiez-vous faire, vous tous et vous toutes qui lirez !

Dr ABBÉ ALBIN DE CIGALA. De la Faculté de Paris. Docteur en théologie et en philosophie. Paris, janvier 1927.

INTRODUCTION HISTORIQUE DES ÉDITIONS LATINES DU LIVRE DE L'IMITATION

L'IMITATION DE JÉSUS-CHRIST est un ouvrage mystique qui apparaît pour la première fois au XVe siècle, au temps où paraît Jeanne d'Arc.

Il est écrit en latin et ne porte aucun nom d'auteur. En quelques années, on le trouve soudain reproduit en deux cents Manuscrits, épars dans les Monastères d'Allemagne, de France et d'Italie.

Or, si on lit attentivement les Manuscrits de l'Imitation et si on les compare, on voit bientôt qu'ils sont écrits en phrases rythmiques, toujours assonancées, souvent même doublées de la rime. Quand le rythme est détruit dans un texte, il est bien rare qu'un autre Manuscrit ne donne pas la version en mesure : l'erreur provient donc des Copistes.

Nous n'avons pas, en effet, jusqu'ici, le Manuscrit de l'auteur ; mais de la collation des textes, il ressort que le texte primitif latin du livre de l'Imitation est en vers rythmiques, irréguliers dans leur forme, mais toujours harmonisés par la concordance et la rime. Nous ne saurions mieux les comparer qu'aux vers des Fables de La Fontaine.

Cette manière d'écrire était d'ailleurs la seule usitée à cette époque, pour les ouvrages sérieux. Nos vers latins classiques avaient disparu de la langue et partout florissait la rime qui devait faire la fortune des vers français.

L'Imitation est ainsi le premier chef-d'œuvre ciselé dans ce langage latin mesuré et sonore, que les femmes elles-mêmes semblent pouvoir comprendre, sans avoir étudié la langue, tant l'harmonie et la douceur bercent l'oreille et charment le cœur.

TRADUCTIONS FRANÇAISES DE L'IMITATION

Mais est-il possible de transporter dans une autre langue, ce charme évocateur d'idées L'IMITATION a été traduite dans tous les idiomes, et toutes les fois elle a perdu quelque chose de sa grâce.

C'est peut-être en français qu'elle fut le plus souvent rendue. La plus ancienne version, parue sous le titre de "L'Internelle (?) consolation", a pu même passer pour l'original, aux yeux de certains critiques superficiels.

L'IMITATION, nous l'avons vu, est écrite tout entière en vers rythmiques, d'après un système d'accents et de parallélisme parfaitement établi.

Nous avons renié de rendre en français ce parallélisme évocateur d'idées. Mais, pour y arriver, les vers étaient trop gonflés et la prose trop rampante, nous avons employé la forme mixte, qui tient à la fois de la prose et du vers, le Rythme. Cette allure cadencée des phrases, martèle les nuances de la pensée en note harmonieuses, et fait ressortir la valeur des sentences.

Nous avons pu ainsi, non seulement traduire tous les mots du livre latin - ce qui n'avait jamais été fait -mais encore marquer dans cette gradation binaire, la marche scandée du texte primitif, toujours fidèle à la méthode rythmique des proverbes.

Nous avons divisé dans notre édition, chaque chapitre en plusieurs points, selon les idées exprimées dans le texte. C'est la première fois qu'un pareil travail est fait : nous nous sommes aidés, pour les sommaires, des rares indications des Manuscrits et des titres des chapitres.

Chaque point est subdivisé en paragraphes distincts numérotés, d'après le sens même du passage, Sommalius et les premiers éditeurs n'avaient pas toujours observé cette règle et s'étaient contentés de diviser le texte en stances uniformes.

MÉDITATIONS ET HOMÉLIES

Une autre innovation de notre édition, c'est l'Homélie ajoutée à chaque chapitre. Au lieu de donner des pensées détachées comme la plupart des traductions, de Gonelieu, de Lamennais et autres, nous avons résumé dans un commentaire suivi, le sens de chaque point et la valeur de chaque idée : c'est la méthode homilétique si gracieuse en sa forme et si profonde en ses enseignements.

Nous avons cherché à employer le moins de paroles possible, mais en telle sorte, que chaque mot fût évocateur d'une idée spéciale, de façon à pouvoir devenir le sujet d'un nouveau point de méditation.

Après l'Homélie sur l'ensemble du chapitre, nous avons donné une ou deux Méditations sur les points importants notés dans les détails.

Nous avons cherché, dans les Méditations et lesHOMÉLIEs, les sentiments et les pensées psychologiques plutôt que les considérations métaphysiques, moins accessibles à l'âme, et rarement émouvantes pour le cœur.

ÉPILOGUE ET SOUVENIRS

La lecture de ce livre divin deviendra ainsi, nous l'espérons, plus facile et plus profitable. Ce qui arrête souvent un grand nombre de personnes dans cette étude, c'est précisément l'abondance trop grande des matières.

Nous avons seulement fait œuvre d'architecte, en disposant les éléments de l'édification spirituelle : à chacun de construire sa propre sanctification.

Ce travail commencé en des heures de tristesse angoissée : sur un Livre qui nous avait été donné par une main amie, au jour d'une séparation, a été le témoin de bien des larmes et le confident de bien des consolations.

Nous souhaitons que tous ceux qui l'ouvriront, y trouvent aussi un baume à leur douleur.

Quel est le cœur d'adolescent ou de jeune fille, de jeune femme ou d'homme mûr, quel est même le cœur de vieillard qui n'ait ses heures de tristesse ?

A tous, ce livre dira : aimez et espérez.

Puisse notre version faire aimer davantage l'IMITATION, en la faisant mieux comprendre ! Nous n'avons pas eu d'autre but en notre vie ; et nous voudrions qu'après notre mort, notre voix s'unisse encore à la voix de l'auteur, pour parler à tous, d'espérance et de souvenir.

Nous avons travaillé ici à la manière des Mélodes, qui, ne pouvant écrire des poèmes, se contentaient de reproduire, dans leurs chants, les harmonies qu'ils entendaient.

Comme l'hymnographe byzantin, le pauvre moine Romanus, nous ne demandons à Dieu pour récompense de notre travail, que de pouvoir, un jour, nous présenter à Lui, avec l'humble titre de Mélode de l'Imitation.

Dr abbé Albin de Cigala

Lis, ô mon fils, ou plutôt chante en lisant,

Ces doux versiculets en l'honneur de Marie.

Prends-les comme un viatique pour l'âme :

Prends-les comme on prend un bâton de voyage :

Lis souvent et relis, avec dévotion, en priant.

Que Jésus et Marie soient pour toi dans la vie,

En tout temps, en tout lieu la seule compagnie,

De peur que tu ne t'égares, solitaire, ou dévies,

Dispersant au dehors les parfums du dedans.

Tu trouveras ici, bref discours sur Marie.

Mais discours plein de douceur à méditer,

Et discours plein de force pour te bien protéger.

Médite-le souvent et souvent aussi prie,

En disant de tout cœur : Je vous salue, Marie.

THOMAS A KEMPIS. Soliloques de l'Âme.

MYSTÈRES JOYEUX
1

DE L'IMITATION DE LA VIERGE MARIE

I. Qu'il faut imiter Marie.

1. Beaucoup de jeunes filles, dit l'auteur de la Sagesse, ont amassé des richesses, mais vous, ô Marie, vous les surpassez de beaucoup toutes en richesse. Enfants, soyez de fidèles imitateurs de Jésus, sur la terre, et des imitateurs parfaits de Marie.

2. Il importe beaucoup, il importe pour votre salut, pour l'honneur de Jésus et la gloire de Marie, que vous soyez toujours dévots en vos oraisons, sobres dans vos paroles, réservés dans vos regards, enfin, scrupuleusement disciplinés dans vos œuvres.

II. Quelles sont les vertus à imiter dans Marie.

3. Voulez-vous donc louer dignement Marie, voulez-vous la louer en toute magnificence ? Soyez simples, comme les simples enfants de Dieu, sans tromperies, sans envie, sans critique, sans murmure et sans aucune suspicion. Supportez toutes choses contraires, avec charité, avec grande patience et grande humilité.

4. Pour Jésus, pour Marie, pour imiter les Saints, veillez ici-bas, veillez et soyez vous-mêmes saints. A qui sait offrir sa vie à la Divine Trinité, tout ce qui est amer, ici-bas, parait doux, et tout ce qui semble lourd apparaît très léger. Tel est le fruit du souvenir de Marie et de Jésus.

III Prière

5. Marie, ô douce Mère de mon Jésus, je vous prie, daignez ouvrir à votre pauvre serviteur et votre compassion toute maternelle, et votre charité toute remplie de douceur. Versez en mon cœur, une goutte de votre tendresse, afin que je puisse vous aimer, d'un cœur pur, vous, ô Mère, la plus douce de toutes les mères, afin que je puisse vous imiter et imiter Jésus.

6. Écoutez-moi, ô Mère, écoutez-moi, ô Marie, je vous dis à genoux : Ave Marie.

Le ciel se réjouit et la terre sourit, quand le cœur dit : Ave Marie.

Satan au loin s'enfuit et tout l'enfer frémit, quand le cœur dit : Ave Marie.

Le monde paraît petit et la chair a tressailli, quand le cœur dit : Ave Marie.

La tristesse s'enfuit, l'allégresse sourit, quand le cœur dit : Ave Marie.

La tiédeur disparaît, et l'amour reparaît, quand le cœur dit : Are Marne.

La dévotion s'accroît et la componction naît, quand le cœur dit : Ave Marie.

L'espérance jaillit et la consolation grandit, quand le cœur dit : Ave Marie.

L'âme entière revit et l'amour s'attendrit, quand le cœur dit : Ave Marie.

7. Tant et si grande est la douceur de cette oraison, qu'elle ne saurait être traduite en vocalisation. Aussi, de nouveau, je fléchis les genoux devant vous, ô Marie, ô Vierge, ô Mère remplie de suavité, et je vous dis et redis avec révérence et dévotion Ave Marie, Ave ! Recevez cette pieuse salutation, et avec elle recevez-moi, ô Mère, dedans votre giron ! (Discours XXV.)

HOMÉLIE DU MODÈLE ET DE L'IMITATION

I. - Imiter c'est reproduire un modèle : mais le modèle peut être plus grand ou plus petit que la reproduction. Ainsi en est-il dans l'imitation de Jésus, de Marie et des Saints. Les modèles ici sont plus grands que nature. Nous pouvons, néanmoins, arriver à leur ressembler en reproduisant leur vie.

II. - La vie est une complexité de vertus et de défauts, de forces et d'instincts. Nul n'est mauvais par nature, mais selon qu'on s'élève ou qu'on s'abaisse, on devient bon ou mauvais. On peut dire que la voie du milieu n'existe pas - il faut choisir le vice ou la vertu - pour pratiquer la vertu il faut un effort : c'est le sens du mot latin : virtus ; pour suivre le vice, il suffit de se laisser aller : c'est le sens du mot latin : vitium.

III. - L'âme chrétienne, en face du divin modèle qu'est Marie, s'exalte elle-même et s'excite à la pratique des vertus qu'elle admire dans celle qui est à la fois, un modèle sublime et une maîtresse admirable, un exemplaire et une mère.

MÉDITATION DU TRAVAIL DE LA SANCTIFICATION

C'est une science que de savoir regarder un modèle et c'est un art que de pouvoir le reproduire : cet art et ce travail sont tout le secret de la vie spirituelle.