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"La mystique cathédrale achevée" invite le lecteur à plonger au cœur des mystères druidiques, entrelacés de contes et légendes de diverses religions. Cet essai théologique dévoile les secrets du Saint Graal et de l’Arche d’Alliance, ainsi que les énigmes des tailleurs de pierre et des templiers déchus. À travers une approche originale, il explore les bienfaits de la lumière bleue des vitraux dans les églises et les défis historiques de Notre-Dame de Chartres.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Bertrand Dolegeal, plongé depuis son enfance dans les mystères religieux et culturels, s’inspire de l’histoire énigmatique de Notre-Dame de Chartres et de l’ombre de la sainte Inquisition pour présenter son premier ouvrage, "La mystique cathédrale achevée".
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Seitenzahl: 88
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Bertrand Dolegeal
© Lys Bleu Éditions – Bertrand Dolegeal
ISBN : 979-10-422-4344-9
Dédié aux maçons partis
à l’orient éternel et qui m’ont construit :
Alain D., J. C. B., Pierre S.
A comme Apprenti
A comme Alchimie
A comme Alphabet
L’arcane 9
Mais, c’est comme lire des mots accolés de force les uns à côté des autres, sans lien, coordination ou liaison.
La phrase n’a plus aucun sens ni signification.
Je sais lire des mots hiéroglyphiques, mais je ne comprends pas le hiéroglyphe.
Pour lire le langage alchimique, il faut connaître l’alphabet alchimique et raisonner en alchimiste.
Mais qu’est-ce qu’un alchimiste ?
C’est un vieux monsieur à la longue barbe grisonnante, portant le bonnet rouge du grand schtroumpf, un long manteau bleu sale et tenant une bougie dans la main pour s’éclairer dans le formidable labyrinthe de ses recherches.
En plus simple, c’est l’arcane 9 du tarot de Marseille :L’ermite.
Un alchimiste, c’est avant tout un homme de sciences, de recherches, et un chimiste des temps moyenâgeux.
Herboriste, guérisseur, rebouteux, sorcier ou charlatan, l’alchimiste a trop souvent attiré et attisé les foules.
L’œuvre rouge
Pourquoi était-il à ce point craint et donc haï ?
L’une des nombreuses recettes transmises de Maître à disciple est la fabrication de la pierre philosophale.
Cette pierre prodigieuse avait trois grades, degrés, ou qualités.
Au 1er niveau, elle permettrait de transformer les métaux vils en or.
Au deuxième niveau, elle prolongerait la vie.
Au troisième niveau, elle ouvrirait le lien direct avec la vraie lumière.
Le problème avec l’humain, dès que nous prononçons le mot « or », le regard de l’auditeur change, les mains deviennent moites, la respiration s’accélère et de la bave se met à couler.
Quant à prolonger la vie, citez-moi un homme de pouvoir qui n’a pas espéré en une vie éternelle… (C’est étrange comme le concept d’immortalité n’intéresse pas ou peu les pauvres survivant dans la misère.)
De ce fait, nos alchimistes recevaient soit la protection d’un grand seigneur, soit la persécution de la « très Sainte Inquisition ». Seuls quelques rares ouvrages de la première catégorie d’initié nous sont parvenus, de la seconde, aucun.
L’alphabet n’est guère compliqué. On y trouve des dessins d’hommes, de femmes nus pour la plupart ou encore des chimères vivant avec eux. On y découvre des mots pourtant connus et reconnus dans notre langue, mais qui sont bien souvent des faux amis ; et enfin des signes qui s’apparenteraient presque à une écriture, mais qui appartiendraient à un monde parti ou disparu.
Mais le plus important, l’essence même de cet alphabet, la liaison qui unit tous ces « mots » entre eux, la clef de la pierre de Rosette de l’alchimie, c’est… le langage des oiseaux.
Et qu’est-ce que lire le langage des oiseaux ?
C’est comprendre le message qu’un illettré, ou prétendu tel a voulu exprimer pour l’un de ses semblables ou pour la postérité. Le meilleur exemple que l’on puisse donner est la représentation d’un lion recouvert d’or sur le devant d’une maison, ou d’un bâtiment.
L’artiste a signifié « au lion d’Or », comprenez « au lit, on dort. » C’est donc un hôtel, ou une auberge…
Dans ce monde de rébus, tout devient possible. Les acronymes comme VITRIOL succèdent aux anagrammes comme MICHAIEL.
Nota :
V. I. T. R. I. O. L.
Ça peut être le nom donné autrefois aux sulfates, l’ancien nom de l’acide sulfurique concentré (on disait aussi huile de vitriol), ou bien l’acronyme de« visitez l’intérieur de la terre, en rectifiant, vous y trouverez la pierre cachée »(visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem).
M.I.C.H.A.I.E.L.
Ça peut être un bas-relief représentant l’archange Saint-Michel. Dès lors, toutes les sculptures sont autant de détails gravés ayant un lien avec l’Alchimie (anagramme de MICHAIEL).
***
La cat Chartres
C comme Chartres
C comme Compagnon
C comme Chemin
Chartres est située dans le centre nord de la France, au sud-ouest de Paris. La ville est connue pour son imposante cathédrale Notre-Dame. Cette dernière, de style gothique, achevée en 1220, arbore 2 immenses flèches, des arcs-boutants, des sculptures romanes, un labyrinthe au sol et des rosaces détaillées. Elle se distingue par ses vitraux aux teintes bleues. Le Centre international du vitrail, situé à proximité, propose des ateliers et des expositions sur l’art du vitrail.
Ça, c’est ce que l’on trouve sur Google, mais les Américains et les profanes du monde entier sont loin d’imaginer de comprendre et de croire à l’essence ésotérique puissante possédée par la cathédrale de Chartres.
C comme creuset
C’est drapé du voile de l’histoire des vaincus que nous allons remonter la chronologie de cette cathédrale.
Tels des funambules avançons entre histoires illusoires et rencontres qui racontent.
Nous sommes en 1001 années avant notre commencement déclaré matériel, civilisationnel et concrétisé à l’aide de bulles… papales.
Une vaste forêt recouvre une colline et ses environs.
À son sommet, au centre de ces bois, se trouve un creuset rocheux prêt à accueillir le grand œuvre.
Cette grotte, dolmen ou allée couverte, se situe certainement à l’aplomb d’une étoile à 8 branches symbole d’infini.
Mais loin d’accueillir les trois rois mages (le noir, le blanc et le rouge), et d’y découvrir un âne et un bœuf, réchauffant un Christ-al, les habitants des lieux devaient certainement être un ours et sa famille.
Toujours est-il que les premiers Celtes, issus de leur errance vers la lumière, arrivent à cette grotte.
Personne, par la guerre, ne devient grand…
À l’issue d’un combat territorial entre l’ombre et la lumière, l’homme contre la bête, ces guerriers victorieux malgré de lourdes pertes (quelle idée, que de se battre nu et peint en bleu) s’installent aux alentours.
Mais seuls les druides, serviteurs de l’entité créatrice de toutes choses, entrèrent, en ce lieu où tant de guerriers avaient trouvé la paix éternelle.
Ils pénétrèrent dans la matrice originelle de chaque chose.
Gaia, la déesse mère.
On raconte de bouche à oreille qu’une promesse fut alors faite et qu’un pur combattant serait un jour envoyé.
« Personne par le combat ne devient pur », répondrait maître Yoda.
Une prophétie naît alors dans la mémoire des hommes :
« Né de la terre noire, purifié par l’eau des profondeurs en immaculée pureté, transformé par le feu, il s’élèvera des profondeurs vers la lumière du zéphyr au zénith et viendra offrir le grand secret. »
Le culte de la déesse mère devant enfanter commença. Et un puits fut creusé jusqu’à un cours d’eau serpentant dans les galeries souterraines, afin de préparer en toute candeur son arrivée.
Le carrefour des eaux souterraines
J’ouvre une parenthèse…
Le puits existe toujours. Situé dans la crypte, il est détenteur de nombreuses légendes, que je vous conterai.
Élément plus troublant, avec une batterie d’appareils scientifiques, 3000 ans plus tard, les hommes de science ont déterminé que deux cours d’eau se croisent à la verticale exacte du centre du labyrinthe.
Et pour ces mêmes analystes, il est démontré qu’un fort courant tellurique passe par ce même lieu.
Mais nous en reparlerons plus tard.
Qu’en est-il de notre conte… ?
Un lieu à fort potentiel spirituel, une légende et une prophétie, le culte de la forêt des Carnutes (nom du 1er peuple celte descendu de Cornouaille) pouvait commencer.
L’obscurité, source de lumière
… déesse-mère, celle qui devra enfanter dans les ténèbres. Ténèbres réelles, spirituelles et civilisationnelles ?
Nota :
Entrons plus avant dans le mystère.
La lumière, s’il faut en croire la tradition et la science moderne, est la conjonction de deux choses : d’une part, les vibrations lumineuses et, d’autre part, une particule d’énergie.
Or, cette particule d’énergie, dans la lumière solaire, est active, pénétrante, stérilisante et, d’ailleurs, relativement dangereuse pour la vie ; les corps humains s’en défendent par la pigmentation si fort à la mode aujourd’hui.
Son action est telle qu’aucune expérience alchimique ne peut être tentée à la lumière du jour. Les initiations recherchent la protection de la caverne ou de la crypte… d’un cabinet de réflexion peint en noir.
Jésus naît la nuit, dans une caverne, et non point au grand soleil.
L’Éternel a déclaré qu’il habiterait dans l’obscurité, dit Salomon (Rois I, 8-12).
Il est permis, alors, de se demander si le verre utilisé, des vitraux, étant données les étranges propriétés qu’il révèle à la lumière, ne constitue pas un filtre qui, tout en laissant passer la vibration lumineuse, retient la particule énergétique nuisible à l’évolution de l’homme dans le Temple.
Conquête de la Gaule par J. C.
En 58 avant J. C. alias Jésus Christ, c’est un autre J. C. qui entre en Gaule avec de tout autres intentions et en pleine lumière. La guerre menée par Jules César dure de 58 à 52 avant J. C. et s’achèvera avec la défaite des Gaulois sur le plateau d’Alésia.