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Il y a environ 2500 ans, l'archiviste impérial Lao Tseu ( »Le vieux Sage«), déjà connu dans toute la Chine pour sa sagesse, était sur le point de quitter l'empire de plus en plus brisé pour la solitude des montagnes. Ce faisant, il se retrouvait détenu, par le garde-frontière, qui lui a dit, qu'il ne serait pas autorisé à partir, jusqu'à ce qu'il ait écrit sa sagesse. Cela a laissé Lao-tse dans un dilemme. Après tout, il avait diligemment évité ce dernier, conscient de son impossibilité fondamentale. Selon la légende, il s'inclina finalement sous la contrainte du fonctionnaire et écrivit le »Tao Te King« (littéralement : »Le livre du Tao«) à la douane en quelques jours. Afin d'échapper au moins un peu à ce dilemme, Lao Tseu a précisé dès le début : »Les mots qu'on peut dire ne sont pas les bons mots«. Du fait de cette relativisation et non des moindres par rapport au terme central »Tao«, jugé incompréhensible, le nombre de versions et d'interprétations du »Tao Te King«, maintenant un classique de la littérature mondiale, est devenu légion. Les érudits et les traducteurs lui attribuent couramment les termes »Le Sens» ou »Le Chemin« comme un pis-aller. En référence à Arthur Schopenhauer, l'intellectuel occidental probablement le plus précis et le plus articulé, la traduction ici s'applique pour »Tao« au terme simple »Le Monde«, que Schopenhauer a qualifié de plus complet de tous les termes. Comme le lecteur vient probablement remarquer, l'utilisation du terme »Le Monde« pour »Tao«, ainsi que la vision philosophique Schopenhauerienne comme arrière-plan de la traduction, confère à ce baume de l'âme littéraire une concision fascinante, qui est intemporelle dans sa simplicité paisible même que sa proximité de la vie.
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Seitenzahl: 42
Préface
1. Kapitel
2. Kapitel
3. Kapitel
4. Kapitel
5. Kapitel
6. Kapitel
7. Kapitel
8. Kapitel
9. Kapitel
10. Kapitel
11. Kapitel
12. Kapitel
13. Kapitel
14. Kapitel
15. Kapitel
16. Kapitel
17. Kapitel
18. Kapitel
19. Kapitel
20. Kapitel
21. Kapitel
22. Kapitel
23. Kapitel
24. Kapitel
25. Kapitel
26. Kapitel
27. Kapitel
28. Kapitel
29. Kapitel
30. Kapitel
31. Kapitel
32. Kapitel
33. Kapitel
34. Kapitel
35. Kapitel
36. Kapitel
37. Kapitel
38. Kapitel
39. Kapitel
40. Kapitel
41. Kapitel
42. Kapitel
43. Kapitel
44. Kapitel
45. Kapitel
46. Kapitel
47. Kapitel
48. Kapitel
49. Kapitel
50. Kapitel
51. Kapitel
52. Kapitel
53. Kapitel
54. Kapitel
55. Kapitel
56. Kapitel
57. Kapitel
58. Kapitel
59. Kapitel
60. Kapitel
61. Kapitel
62. Kapitel
63. Kapitel
64. Kapitel
65. Kapitel
66. Kapitel
67. Kapitel
68. Kapitel
69. Kapitel
70. Kapitel
71. Kapitel
72. Kapitel
73. Kapitel
74. Kapitel
75. Kapitel
76. Kapitel
77. Kapitel
78. Kapitel
79. Kapitel
80. Kapitel
81. Kapitel
Il y a environ 2500 ans, l'archiviste impérial Lao Tseu ( »Le vieux Sage«), déjà connu dans toute la Chine pour sa sagesse, était sur le point de quitter l'empire de plus en plus brisé pour la solitude des montagnes. Ce faisant, il se retrouvait détenu, par le garde-frontière, qui lui a dit, qu'il ne serait pas autorisé à partir, jusqu'à ce qu'il ait écrit sa sagesse.
Cela a laissé Lao-tse dans un dilemme. Après tout, il avait diligemment évité ce dernier, conscient de son impossibilité fondamentale.
Selon la légende, il s'inclina finalement sous la contrainte du fonctionnaire et écrivit le »Tao Te King« (littéralement : »Le livre du Tao«) à la douane en quelques jours. Afin d'échapper au moins un peu à ce dilemme, Lao Tseu a précisé dès le début : »Les mots qu'on peut dire ne sont pas les bons mots«.
Du fait de cette relativisation et non des moindres par rapport au terme central »Tao«, jugé incompréhensible, le nombre de versions et d'interprétations du »Tao Te King«, maintenant un classique de la littérature mondiale, est devenu légion. Les érudits et les traducteurs lui attribuent couramment les termes »Le Sens» ou »Le Chemin« comme un pis-aller.
En référence à Arthur Schopenhauer, l'intellectuel occidental probablement le plus précis et le plus articulé, la traduction ici s'applique pour »Tao« au terme simple »Le Monde«, que Schopenhauer a qualifié de plus complet de tous les termes.
Comme le lecteur vient probablement remarquer, l'utilisation du terme »Le Monde« pour »Tao«, ainsi que la vision philosophique
Schopenhauerienne comme arrière-plan de la traduction, confère à ce baume de l'âme littéraire une concision fascinante, qui est intemporelle dans sa simplicité paisible même que sa proximité de la vie.
Le monde, qu’on peut comprendre,
n'est pas le monde signifiant.
La vie qu’on peut contrôler,
n'est pas la propre vie.
Les mots, qu’on peut dire,
ne sont pas les mots justes.
L'origine de l’haut et du bas
est au-delà de la compréhension.
Donc, si tu veux reconnaitre le sens de la vie,
regarde involontairement à l’intérieur,
ludique comme un enfant.
Une fois le désir attrape tes sentiments,
tu t’empêtres dans les formes extérieures.
L'intérieur et l'extérieur, les deux,
sont l'un d'origine
et ne diffèrent que par le nom.
Dans son unité, il s’appelle le mystère.
Le mystère du mystère encore plus profond
est la porte à travers tous les miracles passent à la vie.
Qui comprend la beauté de la beauté comme simple apparence,
comprend aussi l'essence de la laideur.
Qui comprend la bonté du bien comme simple apparence,
l’a aussi plus facile de traiter le mal.
Pour la même raison la plénitude et la vacuité se causent,
le plaisir et la difficulté se complètent,
le court et le long se mesurent,
l’hauteur et la profondeur se construisent,
l’oreille et le son s’accordent,
le début et le fin se succèdent.
Pour cela le sage se caractérise par réserve.
Il pratique l'enseignement sans paroles.
Il réussit sans qu’il aurait influencé.
Les choses lui serve sans qu’il prendrai possession d’eux.
Il agit sans exiger,
termine ses tâches
sans en faire aucune réclamation.
Comme il n'est pas d'humeur d'accumulation,
il n'a rien à perdre.
Celui qui ne distingue pas l’excellent,
réduit la concurrence.
Celui qui renonce aux biens
difficile à atteindre,
réduit les vols.
S’éloigner du désirable
calme le tumulte en dedans de nombreux cœurs.
Donc le sage purifie les sentiments,
satisfait les besoins,
assourde les désirs
et renforce le caractère.
Il dirige le peuple imperceptiblement
en direction de non-désirer.
Il conduit les agités à la sérénité,
à l’action sans interférer