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Le Saint-Esprit pour les nuls raconte l’histoire d’une rencontre incroyable avec Dieu, qui se révèle avec amour et humour au fur et à mesure des épreuves de la vie, comme libérateur, pourvoyeur d’amour et de paix, source de joie, consolateur. Au-delà d’être un coach efficace et respectueux de notre liberté, Il est un Ami fidèle et un Père aimant. Cet ouvrage est un voyage à travers la Bible qui nous parle du bonheur, de notre identité, de notre relation avec le Créateur, avec l’autre, et nous encourage à agir de manière responsable et fidèle. C’est également l’apprentissage d’une marche quotidienne heureuse avec le Saint-Esprit qui accompagne, délivre, conduit, reprend, surprend, console avec une bienveillance inimitable.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Férue de lecture et d'écriture,
Ariane Serva-Lesne a un rapport particulier avec les mots et les paroles qui la touchent profondément. Elle a choisi d’écrire pour témoigner de la fidélité de Dieu à son égard, au cours des différentes saisons de la vie. Pour encourager chacun à tenir ferme dans les épreuves, à rester joyeux en toutes circonstances, à mettre des mots sur les souffrances, comprendre et dépasser les peurs. Enfin, pour ne pas oublier le chemin parcouru avec Dieu et pour regarder vers l’éternité.
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Seitenzahl: 262
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Ariane Serva-Lesne
Le Saint-Esprit pour les nuls
Essai
© Lys Bleu Éditions – Ariane Serva-Lesne
ISBN : 979-10-377-4845-4
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Citations bibliques extraites de la Bible du Semeur.
Copyright ©1992, Société Biblique Internationale. Avec permission.
À mes chères cousines
Vêtue de sa veste noire, Ariane accompagnait celle qui depuis quelques semaines me parlait de Dieu comme on ne l’avait jamais fait. Loin de moi l’idée de devenir chrétien, j’étais très bien dans mon univers New Age. Et franchement, la religion ne m’intéressait aucunement. Mais j’étais subjugué par la paix, l’amour, la joie et la profonde sagesse qui se dégageaient de leurs témoignages. Au plus profond de moi, j’étais bouleversé. A leur contact j’avais l’impression de ressentir une douce présence, invisible mais bienveillante, un amour inexplicable et une vérité qui renversaient toutes mes certitudes. D’où cela provenait-il ? Même dans mes expériences surnaturelles les plus étonnantes, je n’avais jamais vécu quelque chose d’aussi fort, d’aussi bon, d’aussi joyeux… au point de susciter en moi une nouvelle espérance.
Je compris quelque temps plus tard qu’il s’agissait du Saint-Esprit. Une découverte extraordinaire. Une rencontre qui change toute une vie.
Depuis notre première rencontre dans cette fameuse cour de lycée, Ariane a traversé ces 32 années de joies, de peines, de découvertes, de luttes et de victoires. C’est le voyage authentique de toute une vie qu’elle nous propose. Une invitation à (re) connaitre la douce présence du Saint-Esprit à nos côtés, ce merveilleux conseiller qui l’a fortifiée, l’a peu à peu façonnée dans une foi toujours plus affermie et lui a permis d’affronter toutes les épreuves de sa vie. Et vous verrez qu’elle n’a pas été épargnée !
Ce livre m’a saisi par sa clarté et sa simplicité à illustrer des notions pas toujours évidentes à expliquer, et à surtout mieux connaitre le caractère de Dieu dans notre quotidien. Un Dieu qui est réellement bon en tout temps, fidèle, tout puissant, patient, encourageant, jamais pris au dépourvu et tellement rempli de tendresse et d’amour à notre égard.
Fondée sur de nombreuses références bibliques, étayées par des anecdotes personnelles et pertinentes, Ariane nous livre avec beaucoup de sensibilité et d’humour un témoignage intime et percutant, qui nous rejoint dans nos propres combats de la vie.
J’aurais aimé lire ce livre beaucoup plus tôt… J’aurais pu m’éviter bien des déboires et reconnaître plus tôt certains de mes faux raisonnements qui m’ont égaré ici ou là à certaines périodes de ma vie.
Ariane nous transmet un témoignage à la fois réconfortant et inspirant sur la manière concrète d’écouter et de cultiver notre relation avec l’Esprit Saint. Ce livre est un puissant témoignage de reconnaissance. Il est porteur de vie.
La découverte de cette relation au quotidien avec le Saint-Esprit a bouleversé la vie d’Ariane au plus profond de son être… pour le meilleur.
Elle peut radicalement changer la vôtre aujourd’hui.
Yves Humilier, auteur du livre Je me suis toujours demandé… Et si la vie avait un sens ? BLF Éditions
Dieu est venu me chercher là où je ne l’attendais pas. Comme chacun, je vivais ma vie, me débattant avec mes peurs et mes émotions, mes jalousies et la crainte de ne plus être aimée. Mon père était souvent en déplacement professionnel pendant mon enfance. Quand il partait, c’est comme si un trou béant s’ouvrait dans mon cœur. J’étais dévastée par son absence. Il me manquait cruellement. Lui aussi était déchiré de nous quitter. Sa souffrance m’était insupportable. Je n’avais aucun moyen, aucune arme pour soulager cette douleur. Cette impuissance est insoutenable.
Un jour de printemps, pendant mon enfance, je jouais dans le jardin. En regardant les nouvelles fleurs, je remarquai la beauté et la délicatesse avec lesquelles elles avaient été tissées. Les nuances de couleurs semblaient un hymne au Créateur. Mon cœur s’emplit de joie à ce moment. Je remerciai Dieu pour ces splendeurs. Ce fut ma première rencontre avec le Seigneur.
J’allais parfois en vacances chez ma grand-mère maternelle. Elle était une femme débordante d’amour, d’humilité et de bienveillance. Douceur et discrétion la caractérisaient. C’est avec elle que j’appris à prier chaque soir. Elle m’enseigna le « Notre-Père » que je devais réciter par cœur. Au-delà de cette exigence, elle m’apprit l’humilité et le respect pour le Dieu très haut. Durant sa vieillesse, elle montra par ses actes et ses paroles le renoncement de soi.
Comment Dieu s’y prend-il pour toucher notre cœur ? Par quels moyens peut-il nous convaincre, travailler en nous ?
N’oublions pas que si c’est Dieu qui a créé l’homme (et la femme évidemment), il en connaît chaque recoin. Il sait mieux que quiconque comment nous fonctionnons et a été le premier à contempler notre existence, avant même l’échographiste…
« Mon corps n’était pas caché à tes yeux quand, dans le secret, je fus façonné et tissé comme dans les profondeurs de la terre. Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tu me voyais et, dans ton registre, se trouvaient déjà inscrits tous les jours que tu m’avais destinés alors qu’aucun d’eux n’existait encore. » Psaume 139 versets 15-16
La bonne nouvelle, c’est que nous ne sommes pas des accidents. Notre existence a été voulue, préparée par Dieu. Même si nous sommes nés d’une relation adultérine, si nous n’avons pas été désiré, même si nous pensons que nous n’aurions pas dû être là, que notre existence même est illégitime.
Nous sommes vivants parce que l’Éternel l’a voulu, parce qu’il nous a aimés même avant notre existence, chacun de nous a une existence légitime et a le droit d’être considéré comme tel.
« Tu m’as fait ce que je suis, et tu m’as tissé dans le ventre de ma mère. » Psaume 139 verset 13
C’est Dieu lui-même qui a conçu, choisi notre identité, notre apparence, nos caractéristiques et particularités, nos capacités et talents… Une diversité de visages et de caractères, une mosaïque de tempéraments… Quelle créativité !
Mais comment établir la fameuse connexion avec lui ? Qui va nous brancher, si nos parents, notre famille n’est pas elle-même connectée au Créateur ?
Dans le livre de l’Ecclésiaste, nous trouvons une piste :
« Dieu fait toute chose belle en son temps. Il a implanté au tréfonds de l’être humain le sens de l’éternité. Et pourtant, l’homme est incapable de saisir l’œuvre que Dieu accomplit du commencement à la fin. » Ecclésiaste 3 verset 11
Chaque personne a dans son cœur la conviction profondément enfouie de l’essence de l’éternité. Mais il y a comme une sorte de limitation de notre compréhension, et Dieu l’a voulu ainsi. Ce sentiment que tout ne s’arrête pas à la mort est en chaque être humain, quels que soient son environnement, sa culture et son éducation. C’est ce qui nous distingue des animaux. C’est sans doute pour cette raison que les hommes ont entrepris des sépultures pour leurs défunts.
Par la suite, notre éducation et les convictions de notre entourage vont soit développer et entretenir cette conviction, soit au contraire la piétiner royalement pour l’enfouir et l’étouffer par des raisonnements, voire des moqueries. Les enfants sont très sensibles à ces questions de vie, de mort et d’éternité. Au point d’occuper parfois toutes leurs pensées et déclencher chez eux de véritables crises d’angoisse. Les questions existentielles ne surgissent pas que chez les vieillards mourants ou les malades en fin de vie…
Je vais vous partager comment je suis tombée dans la marmite…
« Et quand il (l’Esprit-Saint) sera venu, il prouvera au monde qu’il s’égare au sujet du péché, de ce qui est juste et au jugement de Dieu : au sujet du péché, parce qu’il ne croit pas en moi ; au sujet de ce qui est juste, parce que je m’en vais auprès du Père et que vous ne me verrez plus ; et au sujet du jugement de Dieu, parce que le dominateur de ce monde est d’ores et déjà condamné. » Jean chapitre 16 versets 8 à 11.
Une des premières missions du Saint-Esprit consiste à nous révéler notre condition spirituelle.
« Tous ont péché, en effet, et sont privés de la gloire de Dieu » Romains 3 verset 23.
Dieu est Saint, et ne peut tolérer la présence du péché.
L’Esprit œuvre pour nous ouvrir les yeux, nous montrer à quel point nous sommes sales par nos actes, nos mauvaises pensées. Notre désobéissance brise le cœur de Dieu, car elle nous sépare de Lui. En suivant nos propres désirs, il arrive que nous « manquions la cible » (une des définitions du mot péché) et rations ce que Dieu a prévu pour nous dès la création, une relation d’amour parfait. Nous pouvons également entrer délibérément dans le péché, en connaissance de cause…
Par la désobéissance d’un seul, le premier homme et sa femme ont rompu cette alliance.
L’accès à l’arbre de la vie a été interdit à partir de cet acte.
Par orgueil, nous avons voulu nous mettre à la place de Dieu, accéder à la connaissance du bien et du mal.
Un autre était déjà tombé dans ce piège, un des plus beaux anges. Par son orgueil et sa soif de pouvoir, il a désobéi au Seigneur.
Il est ravi de nous entraîner dans sa chute…
Heureusement, Dieu ne nous a pas laissés tomber. En envoyant Son fils bien-aimé, Il a rétabli l’accès au Père. En effet, Jésus a payé le prix de la réconciliation, Il a été puni à notre place.
« Car le salaire que verse le péché, c’est la mort, mais le don de la grâce que Dieu accorde, c’est la vie éternelle dans l’union avec Jésus-Christ notre Seigneur » Romains 6 verset 23.
Le but de Dieu n’est pas de nous condamner à perpétuité, mais de nous racheter.
« Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle. En effet, Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que celui-ci soit sauvé par lui. » Jean 3 versets 16-17.
Le Saint-Esprit intervient à ce moment-là, quand on réalise qu’on ne fait pas le bien qu’on veut faire, mais qu’on fait le mal qu’on ne veut pas faire. Chacun d’entre nous, s’il est vraiment honnête avec lui-même, devrait arriver à cette conclusion avant la quarantaine…
« Je ne fais pas le bien que je veux, mais le mal que je ne veux pas, je le commets. Si donc je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais mais c’est le péché qui habite en moi » Romains 7 versets 19-20.
Mais comment se débarrasser de cette sale bête ?
Quand on prend conscience que par nos propres efforts, on réalise qu’il est impossible de sortir de cet état lamentable, de ces angoisses, de ces peurs qui paralysent, de ces émotions incontrôlables, de cette tristesse infinie, de cette culpabilité omniprésente, de cette impuissance dévastatrice. C’est l’instant le plus important de notre vie. À ce moment, une décision peut tout changer.
Jésus a tout pris en charge à la Croix. TOUT. Les maladies, les péchés, les souffrances…
C’est le moment où le S-Esprit intervient, pour nous convaincre de péché, de justice et de jugement.
« Et quand il (l’Esprit) viendra, il montrera au monde qu’il se trompe au sujet du péché, au sujet de ce qui est juste et au sujet du jugement » Jean 16 verset 8.
C’est le passage obligé de la repentance de reconnaître que nous sommes éloignés de Dieu à cause de cette désobéissance, de nos fautes.
Reconnaître que Jésus est mort sur la Croix pour nous racheter, Lui demander pardon, accepter son pardon en retour. Accepter l’amour incroyable qu’Il a démontré en mourant pour nous, alors que rien ne l’y obligeait.
Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. » Jean 14 verset 6.
Le seul accès pour être réconcilié avec Dieu, c’est de passer par Jésus, par la Croix.
La passivité n’a aucun effet. Nous ne serons pas sauvés malgré nous, ni par hasard, ni par inadvertance. Nous nous retrouvons face à la décision la plus importante de notre vie, celle qui aura des conséquences pour l’éternité. Faire l’autruche n’est pas non plus une solution.
« Depuis l’époque où Jean-Baptiste a paru jusqu’à cette heure, le royaume des cieux se force un passage avec violence, et ce sont les violents qui s’en emparent » Matthieu 11 verset 12.
Cela ne veut pas dire qu’il faut être un abruti cogneur. Mais que ce choix nécessite de la force, du courage, un pas de foi. C’est une prise de position « spirituelle ».
La bonne nouvelle, c’est que Jésus n’est pas resté mort. Autant Il était pleinement homme, autant Il est aussi parfaitement Dieu. Donc parfait, sans péché.
La mort n’a pu le retenir, l’Esprit l’a ressuscité.
Il nous appelle à le suivre
« En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra. Mais celui qui perdra sa vie à cause de moi, la retrouvera » Matthieu 16 verset 25.
C’est la nouvelle naissance expliquée à Nicodème dans l’évangile de Jean.
« Jésus lui répond (à Nicodème) ; Je te le dis, c’est la vérité, personne ne peut voir le Royaume de Dieu, s’il ne naît pas de nouveau ». Jean 3 verset 3.
En acceptant l’œuvre de Jésus à la croix, on passe nous aussi de la mort à la vie.
Notre ancienne nature « meurt », et c’est là que l’Esprit intervient pour nous faire naître spirituellement.
« Jésus répond ; je te le dis, c’est la vérité, personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu, s’il ne naît pas d’eau et d’Esprit » verset 5.
La suite est incroyable :
« Ceux qui sont nés d’un père et d’une mère appartiennent à la famille des humains. Et ceux qui sont nés de l’Esprit Saint appartiennent à l’Esprit Saint. » verset 8.
La partie spirituelle de notre être se trouve alors activée, c’est un miracle ! Nous devenons un nouveau-né spirituel, tout en gardant notre apparence extérieure !
Nous voici en mesure d’être en relation directe avec le Seigneur. Nous nous retrouvons à la porte d’entrée du Royaume !
Le fait d’avoir accepté Jésus nous revêt d’un vêtement de pureté. Nous ne sommes en rien les acteurs, si ce n’est par notre décision, notre acte de foi. La communication avec le Père est rétablie, puisqu’Il nous voit justifiés par Jésus. Nos péchés, notre désobéissance sont pardonnés et oubliés.
Un vrai dialogue devient possible !
C’est le premier cadeau de Dieu.
« Si donc c’est le Fils qui vous donne la liberté, alors vous serez vraiment libres » Jean 8 verset 36.
Ce n’est pas une parole en l’air, ou un compromis. C’est strictement vrai.
Encore faut-il s’en emparer par la foi.
Dès l’acceptation du message du salut, on devient une nouvelle créature.
La parabole de la machine à laver
Dans notre maison en Bretagne, mon père nous a bricolé un système de vidange pour la machine à laver, dont l’évacuation se fait par l’évier.
Un de mes moments favoris, en tant que ménagère, est de me précipiter lors de la vidange pour vérifier que l’eau entraîne également la saleté. C’est une satisfaction de contrôler l’efficacité du nettoyage. Quel bonheur d’assister à l’évacuation en direct !
Un matin, le Saint-Esprit m’a appris des choses en observant ce fameux lave-linge.
Quand j’ai donné ma vie à Jésus à l’âge de 17 ans, j’ai vraiment eu l’impression de sortir littéralement d’un bain de boue. J’étais en profonde dépression, suite au suicide d’un ex- petit ami. Je n’avais tout simplement plus envie de vivre. Quand Dieu m’a tendu la main, c’était pour moi la dernière chance d’en sortir. Mon être tout entier est sorti des ténèbres et a été purifié par Jésus. Je suis passée du désarroi à la joie, de la tristesse à la quiétude, de la culpabilité à la paix. Un amour puissant m’a rempli, comblant le gouffre existentiel de mon cœur.
Moi qui m’habillais tout en noir, j’ai revêtu des vêtements de couleur. Avant cela, je ne voulais pas entendre parler de mariage ni d’enfants, mais le Saint-Esprit a tout changé ! J’aurais vraiment raté quelque chose en refusant le mariage !
Jésus dit : « Si quelqu’un veut me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive ». Luc 9 verset 23.
Tout est accompli, certes, mais charge à nous de continuer le combat contre nos anciennes habitudes, nos mauvaises pensées, nos forteresses et notre orgueil. Dieu combat pour nous, mais il est nécessaire de tenir ferme et de demeurer dans la volonté de Dieu pour notre vie.
Une croix, à l’époque de Jésus, c’est un instrument de torture, un outil de mort.
Tout ce qui est contre Dieu, complice du péché, doit en passer par là.
Se défaire des liens du passé. Se décharger sur Jésus de tous ses soucis. Se laisser guérir. S’approprier les promesses extraordinaires de la Parole de Dieu.
Laisser Dieu renouveler nos pensées :
« Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas simplement humaines ; elles tiennent leur puissance de Dieu qui les rend capables de renverser des forteresses. Oui, nous renversons les faux raisonnements ainsi que tout ce qui se dresse prétentieusement contre la connaissance de Dieu, et nous faisons prisonnière toute pensée pour l’amener à obéir au Christ. » 2 Corinthiens 10 verset 5.
Jésus a payé le prix fort, par amour pour nous. Il est temps de poser les casseroles qu’on traîne. C’est un travail de longue haleine, savamment orchestré par le Saint-Esprit, si nous le laissons agir.
« Ainsi, si quelqu’un est uni à Christ, il appartient à une nouvelle création ; les choses anciennes sont passées : voici, les choses nouvelles sont venues » 2 Corinthiens 5 verset 17.
Jusqu’à quand porter notre croix ? Quel répit ?
Paul nous dévoile la réponse : jusqu’à notre mort ! Nous aurons à tenir ferme, à batailler jusqu’à la fin. La victoire est acquise à la Croix, il faut nous en emparer par la foi. Le combat n’est jamais fini.
« Car le péché ne sera plus votre maître puisque vous n’êtes plus sous le régime de la Loi mais sous celui de la grâce ; » Romains 6 verset 14.
Est-ce impossible ? Non.
« Il fallait que je vous dise aussi cela pour que vous trouviez la paix en moi. Dans le monde, vous aurez à souffrir bien des afflictions. Mais courage ! Moi j’ai vaincu le monde », répond le Christ. Jean 16 verset 33.
Que dit Jésus ? : « Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes. Oui, mon joug est facile à porter et la charge que je vous impose est légère ». Matthieu 11 versets 29 et 30.
Bien plus supportable qu’une dépression. Sinon à quoi bon ?
Chaque pièce de linge a été lavée, nettoyée, mais est restée elle-même, en plus belle, en plus propre.
Il en est de même pour chaque personne qui se confie en Dieu. On ne subit pas un lavage de cerveau, on reste soi, en plus propre et en plus beau. On garde ses traits de personnalité, sa sensibilité. On ne se perd pas en Dieu, mais au contraire on retrouve tout simplement la personne qu’on a rêvé d’être depuis toujours.
Le regard de Dieu se pose sur nous affectueusement, car on est littéralement adopté par Lui. Plus rien ne nous sépare de Lui, car Jésus nous a permis l’accès au Père.
« Je suis le chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. » Jean 14 verset 6.
Dieu se réjouit de cette décision. Il est heureux de renouer cette relation. Il est même écrit qu’il danse et pousse des cris de joie pour nous !
« Car l’Éternel ton Dieu est au milieu de toi un guerrier qui te sauve. Il sera transporté de joie à ton sujet et il te renouvellera dans son amour pour toi. Oui, il sera dans l’allégresse à ton sujet et poussera des cris de joie tout comme aux jours de fête » Sophonie 3 versets 17-18.
Alors s’ensuit un acte extraordinaire.
L’Esprit-Saint fait naître en nous un amour d’une puissance incomparable, un amour incroyablement fort, plus fort que le plus grand des coups de foudre, plus fort encore que lorsque nous tombons amoureux…
C’est un amour surpuissant, qui n’est pas humain. Un amour de source divine. On tombe littéralement amoureux de Jésus, qui est mort pour nous et qui nous a pardonné l’impardonnable.
Notre cœur brûle pour le Père, qui nous adopte comme son fils ou sa fille bien-aimé(e). C’est un véritable brasier qui s’allume dans notre cœur.
Notre cœur est si rempli, qu’il se met à déborder (ça change du gouffre !).
Cet amour semble jaillir comme une fontaine, et ne tarit pas, ne s’éteint pas.
Jésus dit : « Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. Bien plus : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source intarissable qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » Jean chapitre 4 verset 14.
Ce cadeau est merveilleux. Il calme les angoisses, apaise les tensions, donne la paix. Cet amour nous guérit, nous restaure.
« En somme, trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour, mais la plus grande d’entre elles, c’est l’amour » dit Paul, dans la première lettre aux Corinthiens, chapitre 13 verset 13.
Cet amour nous conduit à déclarer que Jésus est Seigneur, à prendre notre place comme enfant du Père.
« Mais personne ne peut affirmer : Jésus est Seigneur, s’il n’y est pas conduit par l’Esprit-Saint » 1 Corinthiens 12 verset 3.
« Puisque vous êtes bien ses fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, qui crie Abba, c’est-à-dire Père. » Galates 4 verset 6.
Ces paroles, ces pensées sont générées par le Saint-Esprit.
C’est un amour plein de tendresse, de bienveillance. Il change à jamais notre regard sur les autres. On peut ressentir la compassion de Jésus pour l’autre, pour celui qui souffre. On peut comprendre combien Jésus aime cette personne, au point de donner sa vie pour elle, pour la sauver et la guérir. Il m’arrive parfois de sentir le cœur de Dieu se briser pour une personne, alors que je l’écoute.
Un cœur d’adorateur de Dieu nous est donné, comme greffé à la place de notre ancien cœur d’amertume et de jalousie.
Ainsi s’accomplit la prophétie d’Ezéchiel : « Je leur donnerai un cœur qui me sera entièrement dévoué et je mettrai en eux un esprit nouveau, j’ôterai de leur être leur cœur dur comme la pierre, et je leur donnerai un cœur de chair, afin qu’ils vivent selon mes ordonnances, qu’ils obéissent à mes lois, et les appliquent. Ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu » Ezéchiel 11 versets19-20.
Dieu l’avait promis !
Notre regard sur Dieu change complètement. Sur nous-mêmes aussi. Et sur le reste du monde. C’est un miracle de plus. Un véritable bouleversement.
Mon cœur a littéralement chaviré le jour de ma conversion. Trente ans plus tard, je ressens toujours le même feu, comme si cela venait de se produire ! Je tressaute toujours de joie à la présence de Dieu, notamment pendant la louange.
Il n’y a pas d’usure avec le Saint-Esprit. Pas d’obsolescence programmée.
Le Saint-Esprit met en nous une nouvelle capacité, celle de devenir adorateur.
Adorer Dieu, c’est lui laisser la place. La place qui lui revient. La première place et rien d’autre.
« Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et c’est à lui seul que tu rendras un culte » Deutéronome 6 verset 13.
C’est fléchir le genou devant le Roi des Rois, le Seigneur des Seigneurs.
C’est reconnaître sa majesté, sa puissance, sa sainteté.
C’est apprendre à se taire, à écouter.
C’est renoncer à soi-même, à ses propres forces.
C’est renoncer à se croire supérieur, c’est s’asseoir sur son orgueil.
C’est reconnaître la toute-puissance du Très-Haut.
C’est s’incliner devant sa sagesse.
C’est laisser Dieu régner dans ma vie.
« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » Matthieu 22 verset 37.
Adorer Dieu, c’est se soumettre à sa volonté pour moi.
Reconnaître qu’Il nous connaît mieux que nous-mêmes, puisque c’est Lui qui nous a créés.
C’est accepter de lui faire confiance.
C’est lâcher prise, cesser de s’accrocher à nos habitudes, à nos faux-semblants.
C’est croire qu’il existe d’autres possibles, d’autres projets non encore révélés, façonnés par sa main.
C’est voir au-delà des apparences, au-delà du visible.
C’est s’approcher de l’impalpable.
C’est apprivoiser une partie d’éternité.
« Invoque-moi, et je te répondrai, je te révèlerai de grandes choses et des choses secrètes que tu ne connais pas » Jérémie 33 verset 3.
Adorer Dieu, c’est entrer dans les parvis du Royaume.
C’est le plus bel endroit où nous puissions nous trouver.
« Car un jour dans tes parvis vaut bien mieux que mille ailleurs.
Plutôt rester sur le seuil de la maison de mon Dieu, que de demeurer sous les tentes des méchants. » Psaume 84 verset 11.
C’est accéder au Trône de Grâce, de majesté.
C’est s’associer aux anges qui proclament de toute éternité « Saint, saint, saint est le Seigneur ».
C’est contempler la grandeur de Dieu, admirer sa splendeur.
C’est s’émerveiller devant son amour, ses bienfaits et sa sagesse.
Adorer Dieu, c’est demander pardon.
C’est reconnaître son incapacité à se sauver soi-même. C’est avouer ses limites.
C’est se souvenir de Jésus-Christ qui a donné sa vie par amour pour chacun d’entre nous.
C’est s’agenouiller au pied de la Croix pour déposer ses soucis.
C’est se décharger de ses angoisses.
C’est laisser tomber à terre sa peur du lendemain.
C’est accepter d’avoir été aimé en premier.
Adorer Dieu, c’est chanter des louanges.
C’est exprimer sa joie, sa reconnaissance.
C’est se laisser renouveler, consoler.
C’est se laisser guérir.
C’est laisser couler les larmes qui libèrent.
Adorer Dieu, c’est le laisser conduire la barque.
C’est lui confier le volant.
C’est accepter sa volonté, ses choix.
C’est renoncer à tout comprendre, à tout maîtriser.
« Celui qui s’imagine avoir de la connaissance ne connaît pas encore comme on doit connaître.
Mais celui qui aime Dieu, celui-là est connu de Dieu. » 1 Corinthiens 8 versets 2-3.
Adorer Dieu, c’est lui confier son présent et son avenir.
C’est le laisser nous libérer du passé.
C’est se soumettre à son autorité.
Laisser entrer la lumière.
Accepter de dévoiler les coins obscurs.
Adorer Dieu, c’est accepter d’entrer dans son temps.
C’est arrêter de se presser.
C’est suspendre le temps.
C’est accepter de ne pas avoir de réponse immédiatement.
C’est savoir que Dieu donne au bon moment.
Dieu n’est jamais ni en retard ni en avance.
Son timing est toujours parfait.
« Heureux ceux qui pleurent, car Dieu les consolera » Matthieu 5 verset 4.
Cela peut sembler incroyable, mais Dieu est la meilleure personne qui puisse nous consoler, la mieux placée.
« Et moi, je demanderai au Père de vous donner un autre Défenseur, afin qu’il reste pour toujours avec vous. » Jean 14 verset 16.
L’Esprit-Saint est une personne très sensible. Il est bien placé pour nous consoler, nous relever.
« Il fera disparaître la mort à tout jamais.
Et de tous les visages le Seigneur, l’Éternel, effacera les larmes » Esaïe 25 verset 8.
C’est une vraie promesse. C’est le Dieu de Vérité qui le dit lui-même. Une promesse pour l’éternité, rappelée dans l’Apocalypse :
« Voici la Tente de Dieu avec les hommes. Il habitera avec eux ; ils seront ses peuples et lui, Dieu avec eux, sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux. La mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni plainte, ni souffrance. Car ce qui était autrefois a définitivement disparu. » Apocalypse 21 versets 3-4.
Les souffrances que nous traversons sont « humaines », classiques, courantes, quand bien même elles nous paraissent effroyables. Pourtant elles sont tellement dévastatrices. La douleur, le deuil, la perte, la souffrance, la solitude sont communs à toutes les cultures, toutes les époques. Que l’on soit pauvre ou riche, jeune ou âgé, instruit ou ignorant, seul ou entouré, malade ou bien-portant, on est finalement presque égaux sur le plan de la souffrance. Chacun traverse son lot de douleurs et de souffrances.
Dieu ne nous soumet pas à l’épreuve au-delà de nos forces. Il sait quelle est notre résistance et quelle est notre capacité à endurer.
Dans l’évangile de Jean, Jésus prononce une parole qui me touche, à l’attention de ses disciples :
« J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais elles sont encore trop lourdes à porter pour vous. » Jean 16 verset 12.
Dieu va jusqu’à faire attention à ce que nous ne portions pas de choses trop lourdes, qui nous anéantiraient.
« Les tentations (épreuves) qui vous ont assaillis sont communes à tous les hommes. D’ailleurs, Dieu est fidèle et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces. Au moment de la tentation, il préparera le moyen d’en sortir pour que vous puissiez y résister. » 1 Corinthiens 10 verset 13.
Le Seigneur permet ces épreuves pour nous faire grandir, pour vérifier notre confiance en lui, pour éprouver notre foi.
Le livre de Job est une mine de réflexion sur le malheur et la souffrance.
Job, accablé par les deuils et les pertes, reste pourtant fidèle à Dieu et ne le maudit pas.
« Je suis sorti nu du ventre de ma mère, et j’y retournerai nu. L’Éternel a donné, l’Éternel a repris, que l’Éternel soit loué !
Au milieu de tous ces malheurs, Job ne commit pas de péché et n’attribua rien d’inconvenant à Dieu. » Job 1 versets 20-21.
Quand j’ai annoncé à ma fille aînée que j’avais un cancer, elle m’a dit : « Pourquoi toi ? » Ce à quoi j’ai répondu : « Et pourquoi pas moi ? »
Pourquoi serait-on épargné ? De quel droit pourrais-je échapper à la souffrance, à la peine, à l’inquiétude ?