Les 5 piliers de l'intelligence émotionnelle: La puissance de la douceur ou comment augmenter sa force mentale et son estime de soi grâce aux émotions - Avec des exercices d'empathie et de méditation E-Book

Isabell Seibach

• Herausgeber: EoB
• Kategorie: Geisteswissenschaft
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2024

Seitenzahl: 186

Beschreibung

Savez-vous depuis longtemps que les compétences émotionnelles sont au moins aussi importantes que l'intelligence classique ? Souhaitez-vous enfin pouvoir recourir à la précieuse ressource qu'est le QE pour votre réussite professionnelle et privée ? Voudriez-vous comprendre et influencer votre propre vie émotionnelle et celle des autres ? Alors, laissez ce guide vous emmener dans l'univers fascinant de l'intelligence émotionnelle et découvrez le pouvoir que vous pourrez en tirer ! Car l'art de lire et de comprendre les émotions est la clé de la réussite à tous les niveaux - qu'il s'agisse de vous-même ou de votre entourage. Heureusement, ces compétences peuvent être entraînées facilement, efficacement et par tout un chacun. Découvrez dans ce livre tout ce qu'il faut savoir sur les émotions standard, le cerveau intestinal, les mathématiques de la gentillesse, etc. et devenez un expert en QE en un rien de temps. Grâce aux connaissances scientifiques les plus modernes et à de nombreuses stratégies éprouvées, le projet « QE » deviendra votre expérience personnelle de réussite et vous apprendrez bientôt à connaître l'harmonie parfaite entre émotion et raison.

Leseprobe

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Deuxième édition originale 2022

Copyright © by Isabell Seibach & Books-World

Independently published | ISBN : 9798352472279

Impression/livraison : Amazon ou une filiale

Tous droits réservés.

Reproduction, même partielle, interdite.

Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite, dupliquée ou diffusée sous quelque forme que ce soit sans l'autorisation écrite de l'auteur.

Contenu

Introduction

Le monde fascinant du cerveau humain

différences entre sentiments et émotions

bref exemple de nervosité

Quels sont les sept "stadard" ?

1. La peur

2. Le deuil

3. La colère

4. Le bonheur

5. La surprise

6. Le dégoût

7. Le mépris

Qu’entend-on par "etat chaud" et " etat froid" ?

QUAND LA RAISON ET L'ÉMOTION SE CONJUGUENT

Qu’est-ce que l'intelligence émotionnelle ?

Les cinq compétences standard

1. Réflexion sur soi-même

2. Attention sociale et empathie

3. Capacité relationnelle

4. Organisation personnelle/motivation

5. Contrôle de soi

PETITE DIGRESSION SUR LE STRESS : UN POISON POUR LE CORPS ET L'ESPRIT

QI vs. QE ? Pourquoi le QE est plus important pour une vie réussie

L'ART DE LA SÉRÉNITÉ : CE QUE NOUS POUVONS APPRENDRE DE BOUDDHA ET DES GRECS ANCIENS

Le lien entre l'intestin et nos émotions - et comment il influence nos décisions

LE CERVEAU INTESTINAL

Brain Foods : mieux penser avec un couteau et une fourchette

L'intelligence émotionnelle dans la vie sociale quotidienne

L’art du savoir-vivre

L'INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE EN MILIEU PROFESSIONNEL

NE PAS PERDRE LA TÊTE ! QUELQUES EXERCICES DE RELAXATION CONCIS ET PRATIQUES EN MILIEU PROFESSIONNEl

1. Visualiser

2. Comprendre le langage corporel

3. Bien communiquer

4. Nul n'est parfait ! Reconnaître et surmonter son propre biais cognitif

Toutes les motivations ne se valent pas

Entraînement EQ supplémentaire à domicile

Respirer à fond :

Exercices de méditation et yoga pour la résilience psychique et la maîtrise de soi

Les aspects les plus importants de la méditation

Neuf exercices de yoga simples et pratiques

1. Balasana ("pose du petit enfant")

2. Majariasana ("position du chat")

3. Adho Mukha Svanasana ("le chien")

4. Vrikshasana ("l'arbre")

5. La cigogne debout

6. Anjaneyasana ("position de la demi-lune")

7. Garudasana ("Pose de l'aigle")

8. Virabhadrasana ("Pose du guerrier")

9. Savasana ("Pose du mort")

Petit exercice de pleine conscience pour débutants

Autres exercices pour le nerf vagal

1er exercice

2ème exercice

3ème exercice

Autres exercices pour les situations aiguës

Relaxation musculaire progressive (RMP)

L'intelligence émotionnelle chez les enfants et les adolescents

Genre & Co : comment le sexe peut influencer l' intelligence émotionnelle

JEUX & CONSEILS ET OUVRAGES LUDIQUES POUR LES ENFANTS

1. "Jeux de rôles"

2. "Deviner l'humeur"

3) "EQ-Flashcards"

4. "Tour de la confiance en soi"

5. Verre à émotions

6. Le jeu des conséquences

OUVRAGES PEDAGOGIQUES POUR ENFANTS ET ADOLESCENTS SUR LE THEME DE L'INTELLIGENCE EMOTIONNELLE

Tests sérieux de QE proposés sur Internet

En guise de conclusion

Carnet d'exercices

Exercices d'autoréflexion

Ressentir les émotions

Recherche des causes

Exercices de pleine conscience et d'empathie

Appréciation d'autres personnes

Se mettre à la place de l'autre

Formuler un nouveau point de vue

Exercices de régulation des émotions

Recadrage

Bibliographie

Introduction

L

a notion d'intelligence émotionnelle, également connue sous les abréviations QE ou IE, a fait l'objet d'une attention croissante de la part des scientifiques et du grand public au cours des trente dernières années. Comparé au quotient intellectuel (abrégé QI), qui existe depuis le début du 20e siècle, les connaissances autour du QE sont donc encore récentes. En 1985, le terme "intelligence émotionnelle" était mentionné de manière plutôt anodine dans la thèse de Wayne Leon Payne, étudiant en psychologie. Quelques années plus tard, en 1990, deux professeurs de psychologie, John Mayer de l'université du New Hampshire et Peter Salovey de l'université de Yale, ont repris le terme dans le cadre de leurs recherches visant à trouver un moyen de mesurer "objectivement" les compétences émotionnelles tout en les encourageant activement. Les émotions devaient ainsi faire leur entrée dans le monde de la science empirique, tout comme les capacités cognitives auparavant. Si le QE a continué à attirer l'attention du public, c'est aussi grâce à l'auteur Daniel Goleman, qui a rendu le sujet accessible aux profanes avec son best-seller publié en 1995. Jusqu'à présent, "Emotional Intelligence" s'est vendu à plus de 5 millions d'exemplaires.

Un peu tard, certes, mais de plus en plus "présentable", car les émotions étaient jusqu'alors reléguées, à tort, dans la sphère privée : L'intelligence émotionnelle était considérée, si tant est qu'elle le soit, comme une qualité statique et innée - on la possède ou non en tant que partie du caractère. Mais on ignorait jusqu'alors que les compétences émotionnelles et sociales pouvaient également être entraînées.

Ces dernières années, on a assisté à un véritable "boom du QE", surtout dans le domaine de la psychologie du travail et de l'organisation : pour rester un cadre performant à long terme, il faut également disposer de compétences sociales - une prise de conscience presque révolutionnaire pour le monde des affaires, habituellement connu pour sa mentalité de coudes. En 2020, le World Economic Forum a classé l'intelligence émotionnelle dans le top 10 des "qualités les plus importantes pour une vie professionnelle réussie". Ce sont certainement des développements prometteurs et réjouissants. Mais cette capacité est bien plus importante pour notre vie quotidienne, pour nos relations avec les autres, mais aussi pour la gestion de nos propres sentiments et émotions. C'est pourquoi le

présent ouvrage se concentre principalement sur l'intelligence émotionnelle en dehors de la psychologie du travail et de l'organisation. C'est là qu'elle trouve ses racines, bien que, comme c'est souvent le cas, il ait fallu une incursion dans la littérature grand public pour que le sujet soit davantage mis en avant dans la société. Pour savoir comment faire face à des collègues épuisants et à la pression du travail sans perdre son sang-froid, consultez le chapitre "L'intelligence émotionnelle au travail'.

La gestion de ses propres sentiments et émotions, souvent contradictoires, ne détermine pas seulement sa propre qualité de vie, mais constitue également le point de départ de toutes les interactions interpersonnelles et se répercute ainsi sur la vie de votre entourage. Et c'est justement là que réside le problème, car le contrôle de soi et l'"entretien" de compétences sociales importantes telles que l'empathie, la capacité à gérer les conflits ou les critiques, sans parler de stratégies d'adaptation saines ("coping strategies") dans des situations de stress aigu, sont souvent enseignés de manière insuffisante dans les jardins d'enfants, les écoles ou les universités.

Selon le State of Heart Report, une étude à grande échelle publiée en 2016 et portant sur un total de 100.000 participants du monde entier, le QE est en recul dans le monde entier - et donc aussi la capacité à acquérir de bonnes compétences sociales, de l'empathie, des aptitudes relationnelles et autres. Les chercheurs supposent que ce phénomène est lié à l'augmentation globale des maladies psychiques telles que la dépression et le burn-out ainsi que le stress chronique - qui pèsent encore plus sur le comportement et la capacité de décision. Chercher les raisons de cette augmentation dépasserait largement le cadre de ce livre. La pression du résultat, qui commence dès l'enfance, les problèmes socio-économiques, l'individualisation croissante et le manque d'estime pour des valeurs telles que la capacité d'empathie jouent certainement un rôle important.

Il n'est donc guère surprenant que la formation aux compétences émotionnelles et sociales soit liée à une réduction du risque de maladies psychiques. Elle revêt donc une importance particulière pour les enfants et les adolescents pendant leur phase de développement, au cours de laquelle des stratégies peuvent être développées de manière particulièrement profonde et efficace pour une gestion meilleure et plus saine des apports négatifs. Bien que le terme n'ait pris de l'importance qu'au cours des trois dernières décennies, le QE n'est pas un phénomène nouveau, mais il est aussi vieux que l'humanité elle-même et fait l'objet de conceptions religieuses et philosophiques de la vie. Deux représentants, le stoïcisme de la Grèce antique et le bouddhisme oriental, seront brièvement présentés dans un chapitre ultérieur.

Le "mythe" selon lequel le QE est une notion intangible, difficile à définir et donc "floue" d'un point de vue scientifique, persiste dans différents cercles. Pourtant, contrairement au cliché, les sentiments ne devraient pas être perçus comme des "adversaires de la raison" et s'opposer ainsi à l'ancienne tradition du noir et blanc, ce que tentent également de réfuter les approches modernes de la psychologie et de la recherche sur le cerveau. En effet, les sentiments et les émotions ont toujours aidé l'homme à se confronter avec succès à son environnement - il est donc grand temps d'en finir avec les vieux préjugés ! Le livre souhaite également faire la distinction entre les sentiments et les émotions - dans la vie quotidienne, on leur attribue généralement la même signification. Et c'est là le début des premiers ennuis. En outre, une petite excursion dans la biologie du cerveau humain - le siège de nos sentiments - est proposée. Et bien sûr, vous ne devez pas seulement apprendre tout ce qui concerne l'intelligence émotionnelle, mais aussi comment vous pouvez l'entraîner activement. Tout au long du livre, vous trouverez à cet effet plusieurs exercices dont les effets positifs sur l'esprit et le psychisme ont été prouvés et qui vous aideront à avoir plus de contrôle sur votre propre vie émotionnelle.

Comme pour tout projet d'envergure, vous ne pouvez pas augmenter vos compétences émotionnelles du jour au lendemain. Il s'agit plutôt d'un processus d'apprentissage et d'attention tout au long de la vie - et nécessite donc un regard entièrement nouveau et plus ouvert sur votre propre vie intérieure. Le "projet EQ" ne s'arrête pas à la lecture d'un ou de plusieurs livres.

Il faut donc dès à présent s'intéresser activement aux autres, à leurs sentiments, à leurs perspectives et à leurs intentions, tout en restant toujours ouvert à de nouvelles perspectives - par exemple sous forme de littérature, de voyages ou d'art, qui nous aident également à voir plus loin que le bout de notre nez et à reconsidérer les vieux comportements figés. Tout cela nécessite un regard honnête et aussi impartial que possible sur le monde. Ne soyez pas trop dur avec vous-même, faites l'expérience du QE et partez pour un petit safari dans votre tête ! 

Le monde fascinant du cerveau humain

différences entre sentiments et émotions

I

l faut d'abord comprendre ce que sont les émotions et en quoi elles se distinguent des sentiments, car on leur attribue souvent la même signification. Il s'agit en réalité de deux choses totalement différentes. Vous aurez déjà fait un premier pas dans la bonne direction si vous êtes en mesure de distinguer vos sentiments de vos émotions.

Les sentiments sont toujours perçus consciemment et sont l'expression immédiate d'une émotion (l'état nettement plus complexe des deux). Ils ne nécessitent aucune pensée ni aucun concept. Pensez par exemple à la fameuse sensation d'estomac qui se manifeste bien avant que vous ayez une explication (= un processus cognitif dans votre tête) pour cette sensation.

En raison de la structure du cerveau humain et de l'histoire de son développement neurobiologique, les émotions existent indépendamment de la partie cognitive du cerveau (le "siège de la pensée"), mais elles influencent tout de même nos actions - par exemple lorsqu'il s'agit de prendre des décisions. Les émotions se sont révélées extrêmement utiles au cours de l'histoire du développement humain, par exemple en avertissant "par réflexe" des dangers. Mais si elles entravent le processus de réflexion ou prennent le dessus sur le comportement, elles peuvent avoir un effet néfaste sur le comportement, les décisions, bref, sur l'ensemble de la vie.

Il existe une légère différence pour ce qui est des émotions. Celles-ci représentent l'interprétation subjective de l'input sensoriel qui atteint notre cerveau et donc notre conscience. On parle ici de ce que l'on appelle l'interception : elle "informe" le cerveau si l'on se trouve en sécurité ou si "un danger nous guette". Dans la vie quotidienne moderne, ces dangers sont généralement différents de ceux d'il y a des milliers d'années, mais l'équipement physiologique reste inchangé.

D'après le Websters Dictionary, le terme " émotion " vient du latin emovere, qui signifie " faire sortir ", " faire avancer " (pons.de). Cela fournit déjà des informations intéressantes sur l'histoire du concept. Les émotions ont toujours été considérées comme quelque chose qui saisit et peut emporter son porteur. En outre, il s'agit d'une réaction complexe et subjective qui provoque des changements physiques et psychiques.

Les émotions sont donc des états psychologiques de la conscience. Elles ne surgissent pas "de nulle part", sont extrêmement complexes et se composent de plusieurs éléments : des sentiments, des processus cognitifs tels que la mémoire et la réaction physique correspondante (un rythme cardiaque plus élevé, des rires, des pleurs, etc.). Contrairement aux émotions, elles sont éprouvées consciemment ou inconsciemment et nécessitent un " signal " de l'environnement pour déclencher la réaction correspondante (l'état émotionnel).

Elles peuvent être très spécifiques ou compréhensibles de manière générale - tout le monde ressent de la joie ou de la déception et tout le monde sait de quoi il s'agit quand un ami raconte qu'il souffre d'un chagrin d'amour. D'autres émotions sont spécifiques et souvent difficiles à exprimer. Qu'est-ce que cela fait de se retrouver dans une situation où sa vie est en danger et de raconter ensuite les nombreuses pensées et sentiments, peut-être même contradictoires, qui se sont produits à ce moment-là ?

Cependant, contrairement aux sentiments, les émotions s'expriment toujours par une modification du corps qui peut être perçue consciemment : une accélération du rythme cardiaque, des mains moites, des picotements dans le ventre, etc. Celui qui ressent consciemment ces réactions physiques peut en déduire les émotions correspondantes. En acquérant l'intelligence émotionnelle, vous devez donc aussi apprendre à comprendre quels sont vos déclencheurs émotionnels personnels - ce n'est qu'ainsi que vous pourrez apprendre à mieux contrôler les réactions mentales. Bien entendu, tout cela est plus facile à dire qu'à faire.

Étant donné que les émotions sont complexes et peuvent restreindre massivement la vie, l'objectif de nombreuses psychothérapies est de faire prendre conscience aux patients de leurs émotions, souvent inconscientes et refoulées pendant des années ou des décennies. Certes, tout le monde a des émotions, mais elles sont souvent difficiles à cerner et donc à comprendre pour la personne concernée elle-même. Et comment peut-on changer sa vie si l'on ne sait même pas ce qui pèse exactement et pourquoi les émotions parviennent à chaque fois à dominer le comportement ?

De nombreuses émotions sont déclenchées par une "programmation" inconsciente, par exemple par des incidents survenus dans la petite enfance, parfois des événements déjà vécus dans le ventre de la mère. Il est possible que vous soyez particulièrement en colère si quelqu'un ne vous répond pas immédiatement sur le chat. Vous savez que cette personne travaille probablement et qu'elle n'est pas toujours disponible pour vous, mais vous êtes quand même en colère ou triste si elle ne répond pas dans les plus brefs délais. Quelle peut en être la raison ? Il est possible que vous ayez pleuré plus souvent lorsque vous étiez nourrisson, parfois pour des raisons inconnues. Vos parents ont tout essayé : ils vous ont donné de la nourriture, de la chaleur, de la propreté, à boire et des activités, mais vous vous êtes quand même plaint.

Au bout d'un certain temps, vos parents ne venaient plus que 5 à 10 minutes plus tard, car ceux-ci pensaient que vous n'aviez qu'à "hurler", comme le disent certains guides. Ce que vos parents ne savaient pas, c'est que vous aviez tout simplement peur parce que vous ne pouviez pas voir vos parents parce que vous étiez seul dans votre chambre d'enfant.

Que s'est-il passé dans votre cerveau ? Votre cerveau a retenu que vous n'étiez pas assez important en tant que personne pour être pris en considération. Cela peut sembler assez stupide de votre point de vue actuel, peut-être que vos parents ne pouvaient pas courir tout de suite vers vous et qu'ils ont finalement tout essayé et que même plus tard, vous avez toujours reçu l'attention nécessaire. Cependant, votre cerveau a retenu que vous avez été abandonné, si bien qu'aujourd'hui, si on ne vous répond pas rapidement, vous ressentez des émotions négatives que vous ne pouvez pas identifier.

Chaque émotion déclenche une action, ce que les gens ne peuvent contrôler de manière ciblée que s'ils ont une intelligence émotionnelle accrue. Vous apprendrez plus tard des exercices qui vous permettront à la fois de découvrir d'où proviennent éventuellement vos émotions, mais aussi de mieux les contrôler, pour ne pas laisser sortir votre colère de manière incontrôlée dans l'exemple ci-dessus.

ATTENTION : SI VOUS AVEZ DES PROBLÈMES ÉMOTIONNELS PARTICULIERS, PAR EXEMPLE DES CRISES DE COLÈRE INCONTRÔLABLES, DES ÉTATS D’ANXIÉTÉ OU AUTRES, VEUILLEZ VOUS ADRESSER À UN PROFESSIONNEL. LES PSYCHOLOGUES DES PROFONDEURS, LES SPÉCIALISTES DES TRAUMATISMES, ETC. THÉRAPEUTES COMPORTEMENTAUX ET PSYCHOLOGIQUES. CE GUIDE NE REMPLACE PAS UNE CONSULTATION MÉDICALE.

Celui qui peut comprendre et différencier ses émotions peut également mieux contrôler ses sentiments. Les deux sont indissociables. Elles peuvent s'associer à des pensées, sommeiller en nous de manière non verbale ou déclencher en nous certains processus de pensée. Une chanson ou une odeur éveille en nous une émotion, par exemple la nostalgie, le désir ou la joie. Le cœur devient "lourd" et vous respirez profondément. Nous savons tout cela et pourtant, les sentiments et les émotions sont bien plus que de simples états changeants entre les neurones de notre cerveau. On peut dire que les émotions et les sentiments ont joué un rôle aussi important que l'intellect humain dans l'histoire du développement humain. Vous pouvez vous surpasser si vous êtes en mesure d'exercer un plus grand contrôle sur votre vie émotionnelle grâce à ce dernier.

Contrôler ne signifie pas que vous n'avez plus le droit de montrer vos émotions, et encore moins de les ressentir. Contrôler sa vie émotionnelle signifie que vous réfléchissez suffisamment sur vous-même pour savoir pourquoi vous agissez comme vous le faites à un moment donné et pour orienter ce comportement vers des voies appropriées à l'avenir. La partie la plus importante est d'apprendre à s'arrêter un instant et à respirer avant une réaction impulsive, pour ensuite prendre une décision consciente sur votre réaction. Cela n'est pas toujours possible dans son intégralité, mais cela aide dans de nombreuses situations, par exemple pour éviter une escalade dans une dispute. Au début, cela n'empêche pas votre corps de ressentir quand même ces émotions et ces sentiments. Cependant, lorsque vous avez surmonté certaines situations de manière plus contrôlée, la "programmation" dans votre subconscient est modifiée. Vous aurez ainsi la possibilité de faire face à des situations de manière plus intelligente sur le plan émotionnel.

bref exemple de nervosité

La plupart des gens attribuent la nervosité directement à leurs pensées : certaines pensées déclenchent des états de nervosité. Il devrait donc en résulter que "les bonnes pensées" devraient aider à lutter contre la nervosité et que notre esprit est donc le seul responsable de ce sentiment désagréable. Ce que beaucoup ignorent :

En réalité, la nervosité est une émotion - et donc bien plus que de simples pensées (et sentiments). Les pensées ne conduisent pas directement à des émotions, mais déclenchent d'abord des changements dans les sensations corporelles subjectives. Ces changements provoquent une petite réaction en chaîne :

Ils modifient la perception subjective des données sensorielles, qui sont ensuite envoyées "modifiées" au cerveau et déclenchent ainsi ces changements dans l'état émotionnel. On parle également d'interception, qui est impliquée dans tous les processus de perception et d'état du corps : pour les fonctions organiques, la respiration, mais aussi pour le système nerveux végétatif, qui est également lié aux modifications du ressenti subjectif. C'est pourquoi il peut être difficile d'"argumenter" contre la nervosité uniquement par des mots, la raison et la logique - elle nous touche tout simplement plus profondément, par d'autres zones du cerveau qui sont à ce moment-là pratiquement "immunisées" contre les arguments de la raison.

Pour comprendre les émotions, il faut toujours observer les signes physiques par lesquels elles se manifestent. L'émotion de la nervosité peut être prise comme référence, car elle se manifeste de manière particulièrement forte : par exemple sous la forme d'un rythme cardiaque plus rapide, de mains qui tremblent ou de difficultés respiratoires (l'impression que quelqu'un appuie sur la cage thoracique). Les mots et les pensées atteignent donc souvent leurs limites et d'autres mesures sont alors nécessaires - des techniques qui intègrent le cerveau en tant qu'organe et pas seulement comme lieu de pensées.

Quels sont les sept "stadard" ?

L'homme est un spécimen étrange parmi les espèces animales : doté physiquement d'atouts insignifiants, dépourvu de fourrure pour se protéger du froid et de crocs, relativement chétif et, comparé à d'autres espèces animales, lent à la détente lorsqu'il s'agit de prendre la fuite.

Pour pouvoir survivre en tant qu'espèce, l'homme a dû développer d'autres mécanismes de survie au cours de son histoire évolutive. Sa plus grande force reste aujourd'hui le cerveau humain, grâce à sa capacité d'abstraction, de résolution de problèmes, de communication et de coopération sociale, le tout associé à une remarquable capacité d'adaptation aux aléas climatiques et écologiques - une histoire à succès sans précédent.

Dans la lutte quotidienne pour la survie, les sentiments ont toujours joué un rôle important en tant que stratégie de survie. On peut dire qu'ils se sont également différenciés au cours de notre évolution, parallèlement au cerveau humain de plus en plus complexe. Selon les scientifiques, dont le "père de l'évolution", Charles Darwin, le sentiment le plus ancien est la peur, que nous partageons avec tous les mammifères.