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Nouvelle traduction des DEVOIRS DU FRANC-MAÇON - Extrait des Anciens Registres des Loges d'Outre-mer d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande à l'Usage des Loges de LONDRES, à lire lors de la nomination de Nouveaux Frères ou sur ordre du MAÎTRE.
Les Devoirs furent publiés en Angleterre en 1723, dans le livre "Les Constitutions des Francs-Maçons" de James Anderson.
Ces règles, dites Landmarks, définissent les règles fondamentales qui tracent les limites et les domaines de la franc-maçonnerie: ce sont encore aujourd'hui les Règles auxquelles tout Maçon, dans n'importe quelle partie du Monde, doit se conformer.
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Veröffentlichungsjahr: 2025
LES DEVOIRS DU FRANC-MAÇON
Extraits des Anciens Registres des Loges d'Outre-mer, d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande à l'usage des Loges de Londres à lire lors de la nomination de nouveaux Frères ou sur ordre du Maître 1723
James Anderson
a T.F. con riconoscenza
Les «Devoirs du Franc-Maçon» sont contenus dans le livre publié en Angleterre en 1723, «Les Constitutions des Francs-Maçons» (The Constitutions of the Free-Masons).
Ces règles fondamentales, appelées Landmark, définissent les limites et les domaines de la franc-maçonnerie.
Ce sont encore aujourd'hui les Règles auxquelles tout Maçon, dans n'importe quelle partie du Monde, doit se conformer.
L'origine des Devoirs naît d'un changement d'époque, dont le premier acte se déroula le 24 juin 1717 à Londres, à la Taverne «The Goose and Gridiron», où quatre loges, actives depuis des décennies, décidèrent de se réunir en une seule grande Loge centrale, qui fut ensuite appelée Grande Loge d'Angleterre.
Cette décision marqua le passage de l'ancienne maçonnerie de métier, dite aussi opérative, celle historique des maçons constructeurs, à la maçonnerie moderne ou spéculative, ouverte aux personnes qui n'étaient plus directement liées à l'activité des maçons opératifs.
Déjà à cette époque, ces loges comptaient de plus en plus de gentilshommes, d'hommes de lettres et de science: la figure du maçon constructeur s'était estompée.
Mais les anciens enseignements et valeurs devaient être codifiés pour garantir leur préservation et leur application. On remarque dans plusieurs points des Devoirs de nombreuses références à l'Art de construire et aux règles propres aux guildes médiévales des constructeurs.
La rédaction des Constitutions remonte à 1721, lorsque John Montagu, Grand Maître de la Loge de Londres, confia au pasteur presbytérien James Anderson la tâche de rédiger les règles fondamentales de la maçonnerie moderne, auxquelles tout maçon devait se soumettre.
Les Constitutions furent publiées et réimprimées aussi par Benjamin Franklin à Philadelphie en 1734. Une seconde édition fut publiée en 1738. Celle-ci fut traduite en plusieurs langues comme le néerlandais (1736), l'allemand (1741) et le français (1745).
La page de titre du livre original, reproduite ici en couverture de l'eBook, représente les deux Grands Maîtres accompagnés de leurs Officiers: Le Duc de Montagu est flanqué du Dr. John Beal, Député Grand Maître, de Josias Villeneau, son Premier Surveillant qui tient tabliers et gants, et de Thomas Morris, son Second Surveillant.
Derrière le Duc de Wharton se trouve son Député, Dr John Theophilus Desaguliers, dans son habit ecclésiastique et les deux Surveillants Joshua Timson et William Hawkins.
Au centre sur le sol, entre les deux Grands Maîtres, se trouve le diagramme de la quarante-septième proposition d'Euclide, sous le mot Eureka.
Le théorème d'Euclide, (qui affirme que dans un triangle rectangle, le carré construit sur un cathète est équivalent au rectangle ayant pour dimensions l'hypoténuse et la projection de ce cathète sur l'hypoténuse), symbolise la Géométrie, traditionnellement la plus importante des arts et des sciences libéraux.
Les «Devoirs» engagent les maçons à obéir à la loi morale, à combattre l'ignorance, à promouvoir la fraternité universelle et à respecter les opinions religieuses, même différentes, des adhérents.
Concept avant-gardiste à l'époque: l'Angleterre avait été pendant des siècles une société divisée par des courants religieux opposés qui avaient produit de profondes blessures sociales et politiques: les hostilités entre catholiques irlandais et protestants anglais avaient provoqué des dissensions, des polémiques et d'innombrables drames.
Il était indispensable de définir et de présenter les règles fondamentales de l'Ordre qui attirait déjà tant d'admiration que de réaction.
Ce n'est pas un hasard si le premier paragraphe, «Dieu et la religion», définit la transversalité de la franc-maçonnerie. En effet, l'union entre hommes sur la base de valeurs morales et non par appartenance à une classe sociale, union fondée sur une religiosité non étiquetée de foi protestante ou catholique, était une petite grande révolution éthique, une utopie éclairée.
Un texte fondamental donc, qui aborde des thèmes encore actuels.
Extrait des Anciens Registres des Loges d'Outre-mer d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande à l'Usage des Loges de LONDRES
à lire lors de la nomination de Nouveaux Frères ou sur ordre du MAÎTRE
Concernant:
I. DIEU et la RELIGION
II. Le MAGISTRAT CIVIL, suprême et subordonné
III. Les LOGES
IV. Les MAÎTRES, Surveillants, Compagnons et Apprentis
V. La conduite de l'art dans le travail
VI. Le Comportement:
1. Dans la Loge constituée
2. À la clôture de la Loge, lorsque les Frères sont encore présents
3. Quand les Frères se rencontrent sans étrangers, mais non en Loge
4. En présence d'étrangers non Maçons
5. À la maison et dans le voisinage
6. Envers les Frères étrangers