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Titine est une tétine qui n’a pas d’âge. Elle est entièrement fidèle à sa maîtresse Babette, une petite fille de quatre ans, et se sépare rarement d’elle. Malgré la multitude des situations abracadabrantes, cocasses et parfois dangereuses, l’amour de Titine pour la fillette demeure sans faille.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Titulaire d’une licence ès littérature française,
Risgallah Georges est également un peintre autodidacte. Cet ouvrage, inspiré des histoires qu’il contait à ses enfants le soir, lui a permis de s’exercer à son autre passion, l’écriture. Il s'agit de son troisième ouvrage après
Mon étoile publié en 2021 et
Anton en 2022.
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Seitenzahl: 43
Risgallah Georges
Les histoires de Titine
la tétine
© Lys Bleu Éditions – Risgallah Georges
ISBN : 979-10-377-7634-1
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À mes filles :
Héloïse et Salomé
Titine la tétine aimait sa maîtresse. C’était une gentille fille de quatre ans. Elle était douce et agréable et s’appelait Babette.
Babette ne pouvait pas se passer de Titine. Et Titine, non plus, ne pouvait pas se passer de Babette.
Titine avait quelques mois, peut-être deux, peut-être trois. On ne le sait pas, elle non plus. Peut-être même, elle n’avait pas d’âge. Par contre, elle savait beaucoup d’autres choses, grâce à Babette. Car Titine était la confidente de Babette.
Lorsque la petite fille avait peur ou était inquiète, elle suçait et appuyait très fort sur les joues de Titine. Lorsqu’elle allait manger, elle la posait dans un coin tranquille.
En revanche, Titine était en colère lorsque Babette l’ignorait et faisait semblant de ne pas la connaître à chaque fois qu’elle recevait des copines :
« Écoute Titine, je vais te cacher parce que Violette va venir jouer avec moi ! »
Et, c’est ainsi que notre Titine la tétine a failli, une fois, s’étouffer. Car, Babette l’avait cachée pendant plusieurs heures sous un oreiller. Heureusement que la maman de Babette l’avait retrouvée, car Babette, une fois de plus, avait oublié où elle avait caché sa tétine.
Titine la tétine
Titine la tétine aimait voir sa maîtresse en train de jouer.
En effet, Babette lorsqu’elle jouait, s’asseyait par terre et gardait Titine à côté d’elle et la suivait avec ses yeux.
Babette parlait à ses jouets : l’âne, la poule, le coq, le lapin, le mouton, le cochon, la chèvre, la tortue… Elle les faisait courir et courait avec eux. Elle les faisait sauter et sautait avec eux. Elle les faisait marcher et marchait avec eux. Elle les faisait manger et boire et mangeait et buvait avec eux.
« Viens, le lapin par-là ! criait-elle. Monsieur le coq, laisse-moi tranquille ! répétait-elle pour madame la poule. Ou encore ; hi han, hi han, hi han, attention c’est moi l’âne qui arrive. »
Titine était là, sagement assise à admirer Babette, jusqu’au moment où la petite fille, fatiguée de jouer, s’approche d’elle, la caresse et la remet dans sa bouche. Titine la tétine était à son comble. Sa maîtresse l’aimait beaucoup.
Titine et la tortue (le jouet)
Titine a entendu parler d’école : l’école maternelle. Babette se préparait pour y aller. Elle avait l’âge. Titine voyait sa maîtresse aller et venir ; occupée à essayer des robes, des jupes, de nouvelles chaussures ; à admirer un cartable, un crayon, une gomme, un cahier, une règle, des couleurs…
Un jour, c’était en septembre, Babette s’absenta, longtemps, presque toute la matinée. En rentrant, la petite fille alla vite voir Titine et se pressa de la mettre dans sa bouche. Une fois de plus, elle lui prouva son amour. Bientôt l’heure de repartir. Après avoir mangé et regardé, un peu, les dessins animés à la télé, la maman appela sa fille pour se préparer.
— Est-ce que Titine peut m’accompagner à l’école ? supplia la fillette sa maman.
— Tu sais Babette, lui répondit la maman ; on ne prend pas de tétine à l’école chérie, c’est interdit !
— Ne t’en fais pas, me chuchota Babette, je te retrouverai tout à l’heure et te raconterai tout ce que j’ai fait pendant cette journée. Ne t’inquiète pas, tu resteras toujours ma meilleure amie.