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Maki et Foudi partent pour une nouvelle aventure, de nouveaux horizons et ... de nouveaux dangers! Des trafiquants d'animaux exotiques au grand sud voici une autre histoire passionnante pour aider les enfants de Madagascar.
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Seitenzahl: 40
Dédié aux enfants du monde entier…
sans vous le futur n’existe pas.
Introduction
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Epilogue
Bienvenue à Madagascar ! Je suis Maki, héros d'Anja, lémurien catta descendant direct de la lignée de Linnaeus, mon, je ne sais combien de fois, arrière-arrière-grand-père.
Avec mon ami Foudi, nous avons sauvé notre belle réserve des « vazaha » - c’est comme ça que nous appelons les étrangers à Madagascar - qui voulaient en faire un village touristique de luxe et nous mettre tous en cages.
Foudi aurait pu s'échapper puisqu'il a des ailes. Oh oui, mon meilleur ami et frère est un cardinal, un petit oiseau d'une magnifique couleur rouge feu.
Mais nous les avons vaincus, avec l'aide de nos amies malgaches Malala et Rojo et beaucoup d'autres ( * ) .Les filles sont maintenant très occupées par l'école et ont moins de temps pour jouer avec nous, donc nous sommes de nouveau seuls Foudi et moi. Nous jouons, explorons, faisons des blagues aux zébus ...
Mais même si nous sommes maintenant officiellement des héros et que tout le monde nous connaît et nous salue ... ma mère continue de me traiter comme si j'étais encore un bébé. Elle ne veut pas que je quitte la réserve parce qu'elle dit que le monde extérieur est très dangereux.
Mais les héros ont besoin de nouvelles aventures !!!
(*) ne ratez pas la première aventure de Maki et Foudi: "L'histoire de l’oiseau et du petit lémurien qui ont sauvé leur forêt!"
Tout est à nouveau calme dans la petite réserve d'Anja près d'Ambalavao à Madagascar, un coin de paradis où vit en paix une importante colonie de lémurs catta, protégée par les habitants des six petits villages environnants. Trop calme, même ennuyeux ... toujours les mêmes visages, les mêmes arbres, les mêmes pierres, la même réserve ... qui sait combien de choses intéressantes il y à voir là dehors !
Dans la ville voisine d'Ambalavao, chaque mercredi il y a un grand marché aux zébus, connu dans toute l'île. Les zébus sont très importants pour les habitants de Madagascar et un symbole de richesse ; le marché est toujours plein de monde. Les habitants des villages voisins en profitent pour aller vendre des fruits, des légumes, des poussins ou de l'artisanat.
J'ai finalement réussi à convaincre Foudi d'aller au marché ! On peut se cacher sur la charrette tirée par deux zébus du village voisin qui partira non loin de l'entrée de la réserve. Nous nous cacherons dans l'un des paniers chargés de produits à vendre au marché et reviendrons dans l'après-midi de la même manière. Ma mère ne remarquera même pas mon absence si je rentre avant le soir. Je vais lui dire que Foudi et moi allons explorer les pentes des montagnes derrière la réserve appelée Telo Mirahay ou les Trois Sœurs.
Tu vas voir Foudi, ce sera une nouvelle aventure !
Le lendemain matin peu après l'aube, une charrette tirée par deux zébus quitte Anja pour le marché d'Ambalavao. À bord, deux petits passagers clandestins cachés dans un panier de raphia avec des poussins qui sont à vendre au marché.
Le raphia est la fibre d'un palmier qui pousse à Madagascar et sert à fabriquer une infinité de produits artisanaux tels que paniers, tapis, sacs, boîtes, animaux ...
À son arrivée dans la ville, la charrette doit s'arrêter à cause du trafic et reste coincé dans la file d’autres charrettes, cyclomoteurs ainsi que des passants.
Soudain, du côté opposé, un scooter arrive avec 2 jeunes garçons. Le passager assis à l'arrière, en passant à côté de la charrette, se penche et saisit l'un des paniers à la vitesse de l'éclair, après quoi, le scooter redémarre comme si de rien n'était et dans la confusion personne ne se rend compte de ce qui vient de se passer.
Malheureusement, le panier volé est celui des poussins… et de ses deux clandestins !
Nous nous en sommes rendu compte seulement parce que la charrette est allée très lentement pendant le trajet jusqu'au marché et puis s'est arrêtée. Tout à coup le panier s'est soulevé et nous sommes partis comme des fusées, allant de gauche à droite en zigzag et probablement très imprudemment, à écouter les cris des gens.
Les poussins sont terrifiés et je dois admettre que nous aussi avons peur. Surtout de tomber et de se retrouver sous des roues. Mais qui lui a appris à conduire à celui-là ? Il est évident que nous ne