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Kulu Sankara, fils de diplomate, est un solitaire, tête pensante, un peu frondeur, qui quelquefois aime braver les interdits. Son intérêt est porté sur l’observation de son époque, notamment les droits humains et environnementaux, les guerres absurdes, les crises économiques, les pandémies, la paix et la sécurité, la pauvreté dans le monde, etc. Le constat est inférieur aux attentes, l’Organisation des Nations Unies munie de sa Charte est sous perfusion. Une Charte érigée au vingtième siècle, dont plusieurs articles deviennent obsolètes, ne correspond plus à l’actualité et aux réalités du vingt-et-unième siècle. Il décide donc d’y apporter des amendements, car il considère que cette institution n’est guère une oligarchie, mais une propriété intellectuelle d’utilité mondiale.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Patrick Santos Sarbruken Kasongo Kalombo est un chercheur et écrivain libre, indépendant, décomplexé, fressiste, humaniste concerné, engagé. Cinéaste et concepteur de la capitologie, une démarche intellectuelle consistant à étudier l’influence du capitalisme sur les mœurs, il est l’auteur de trois ouvrages, dont Désintoxication au capitalisme, 2016 ; La Shoah libidinale, 2016 ; Le Cauchemar des réfugiés, 2018, publiés aux Éditions Édilivre. Sa plume d’éveil d’esprit a vocation à défendre les droits des sans voix ni voie et l’environnement.
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Patrick Santos Sarbruken
Kasongo Kalombo
Nations Unies vues du XXIe siècle
Essai
© Lys Bleu Éditions – Patrick Santos Sarbruken Kasongo Kalombo
ISBN : 979-10-377-6746-2
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.
Cette Charte des Nations Unies dès vingt-et-unième siècle déclare dorénavant que les intérêts sociétaux de tous les peuples souverains des Nations Unies prévaudront sur les intérêts iniques, de rapports de force antagonistes et ceux condescendants…
Société des Nations oui, je souhaite commencer par cette appellation. Cela dit, vous comprendrez pourquoi.
L’histoire de nos sociétés de convoitises, ne privilégiant que les intérêts et rien que des intérêts arrivistes, concentrateurs, nous apprit que les pays du monde se faisaient souvent la guerre. Les raisons de ces guerres, surtout pour les pays qui aspiraient à dominer, furent celles de se faire une renommée internationale, de rivalité, de prise du pouvoir au rôle condescendant, de la politique expansionniste imposante pour conquérir les terres et richesses des autres, en l’occurrence celles des nations dites moins résistantes. Cette vision certes à ne pas copier, mais hélas d’actualité, perpétra de dégâts en Europe et partout ailleurs de par le monde. Au vingtième siècle, vous vous souvenez de la Première Guerre mondiale de 1914-1918, qui tua environ dix millions de personnes civiles et militaires et fit vingt millions de blessés. Celle contre laquelle était élaboré le traité de Versailles à la Conférence de paix de Paris du 28 juin 1919 ; lequel consistait à mettre fin à cette guerre. Et de ce traité, à la même date, sera signé le pacte si historique de Société des Nations qui entrait en vigueur le 10 janvier 1920. Une idée principalement lancée par le président étasunien monsieur Thomas Woodrow Wilson qui peu après mourut en 1924. L’objectif était celui de sauvegarder la paix et d’établir la sécurité en Europe et dans le monde entier, et ce en résolvant les éventuels conflits entre les nations par des pourparlers, puis en maintenant globalement la qualité de vie des Êtres humains.
Nonobstant tous ces efforts pour la stabilité, la sécurité, la paix et consorts dans le monde, vingt ans plus tard ; donc en 1939, toujours pour des intérêts égocentriques, narcissiques, égotistes, il y eut une autre tragédie : la Seconde Guerre mondiale avec soixante-deux millions de morts, dont deux tiers de civils. Vu le fiasco, le manque de résultats réels que tout le monde attendait du concept de Société des Nations ; évidemment aussi, suite aux atrocités de la Seconde Guerre mondiale, en subrogation, suppléance, en substitution, Franklin Delano Roosevelt proposa la création des Nations Unies. Ainsi le 30 octobre 1943, à la Conférence de Moscow réunissant les ministres des Affaires étrangères, Foo Ping-Shen pour la Chine, Cordell Hull pour les États-Unis, Robert Anthony Eden pour le Royaume-Uni et Vyacheslav Molotow pour l’Union des Républiques socialistes soviétiques fut imaginée l’idée des Nations Unies. De cette conférence se déclarait :
Reconnaître la nécessité d’établir aussitôt que possible, en vue d’une paix et de la sécurité internationales, une Organisation internationale fondée sur le principe de l’égalité souveraine sur tous les États pacifiques et ouverte à tous les États, grands et petits.
C’était donc la fin de ladite Société des Nations. D’où la création de l’Organisation des Nations Unies munie de sa Charte, signée le 26 juin et ratifiée le 24 octobre 1945 que vous égrènerez ci-dessous. Depuis, ce paradigme des Nations Unies à travers ses objectifs mentionnés, a-t-il fait mieux que celui de Société des Nations ? Le rapport de force du vingtième siècle reste-t-il le même au vingt-et-unième siècle ?
Ces nations membres sont-elles vraiment unies ? Tous les peuples du monde y trouvent-ils réellement leurs droits ? Exhaustivement, les buts et principes y sont-ils atteints ? De prime abord, cette Organisation des Nations Unies ne mérite-t-elle pas aussi d’être renommée, voire que sa Charte soit également réformée ?
Nations Unies vues du vingt-et-unième siècle ! Ce faisant, par observation de la gouvernance du monde, je suis persuadé que l’urgence devient de mise. Il n’y a que des arrogants, des retardataires et retardateurs d’époque, de procrastinateurs ne regardant qu’ailleurs et autres du style qui ne changent pas d’avis. Le fonctionnement actuel des Nations Unies ne fait plus bonne presse, n’est plus un exemple ni un modèle d’ordre mondial. Le monde ne doit et n’est plus celui de la loi du plus fort, de la suprématie, de points de vue monopolistes ; celui de sentences unilatérales, bilatérales ni trilatérales mais multilatérales, lesquelles sont issues d’un commun accord pour la paix et la sécurité de toutes les nations. Cela étant, tous les pays membres de l’Organisation des Nations Unies, à parts égales, doivent s’approprier le droit d’influer, de décider sur tous les objectifs fixés au sein de cette organisation internationale qui, de facto est une institution majeure d’utilité interétatique, une propriété intellectuelle mondiale. Car au regard de sa création au vingtième siècle, n’y avait qu’une cinquantaine des pays. Alors qu’au vingt-et-unième siècle, il y a plus ou moins cent quatre-vingt-quinze pays. Par conséquent, en perspective, il est raisonnable, indispensable d’y apporter de l’imagination, de la créativité probatoire, des réformes courageuses et objectives. Je vais fouiller le monde.
Il va falloir faire preuve d’imagination et de créativité, pour créer les conditions de l’installation de nouvelles institutions multilatérales. Aujourd’hui, plus rien ne marche. L’OTAN, ça ne fonctionne pas ; le G7, ça fonctionne pas ; le G20 dont j’ai voulu la création, ça ne fonctionne pas, et même l’ONU qui est aussi entre apathie et immobilisme. Nous sommes en 2022, il est temps d’inventer les institutions qui permettront le multilatéralisme du vingt-et-unième siècle. Or, nous vivons avec des institutions qui sont celles du vingtième siècle…
Déclaration de Nicolas Sarkozy adressée à la presse
le 25 février 2022 devant le perron de l’Élysée
Covid poétique !
Je ne viens pas renverser la vie ;
Mais l’inverser pour vous rendre utile
La nature est si essentielle par existence
L’au-delà vous apprécie par essence
Le paysage vous affranchit et épargne !
Je vous arrache à la vie par mégarde mais,
Maîtrisez-moi par votre pure intelligence
Le naturel et le surnaturel vous prennent
à témoin, censés être dotés de la conscience.
D’ici peu, je vous promets un exutoire décent ;
À l’aune de la compréhension du verbe être,
Qui courtise votre révérencieuse patience
Que Lovid triomphant, amour tout puissant
Vous ôte de l’abîme du mauvais choix de société.
— Kulu, où es-tu ? Ce poème des lumières, je le garde pour moi, susurre-t-il. Papa, t’es déjà là ?
— Je suis dans le grenier.
— Que fais-tu là-bas ? Tiens, je monte et je veux voir ce que tu y fais. Mais, qu’est-ce que tu as à farfouiller dans mes affaires ?
— Attention, Kulu, je ne souhaite pas que tu y touches. Ce grenier abrite ma bibliothèque.
— Papa, s’il te plaît, arrête un peu de m’agacer. Tu viens d’arriver, voilà tu commences déjà à me bousculer. Ça a été, ta réunion au palais des Nations ?
— Oh, mon fils, je suis épuisé. Le monde ne va pas bien. Dis-moi, ne se profilent guère les solutions de sortie de crises sur les conflits mondiaux. Le monde est en feu. Tous les Continents sont sous menace. Au moment où, nous fonctionnaires des Nations Unies, nous discutons sur la paix, sur les conditions de vie de gens, sur les problèmes de pollution de la Terre, sur la manipulation irresponsable de virus dangereux, etc. Ailleurs, les autres, voire certains laboratoires pathogènes de classe 4, continuent d’en créer pour nuire à nos défis du millénaire. C’est affreux. L’humanité et l’environnement attendent plus de nous, mais, nous n’arrivons pas vraiment à répondre à leurs souhaits. Je risque de faire un burn-out.
— C’est tellement douloureux. T’as entendu aux infos, le ravage du virus d’Ebola en Afrique ?
— Mon fils, au prélude de notre conversation, n’as-tu point entendu ce que je venais de te dire ? Le monde ne va pas bien, y compris l’Afrique avec l’épidémie d’Ebola.
— Papa, je veux m’inscrire au Comité international de la Croix-Rouge. Je tiens à m’y engager, pour assister les victimes d’Ebola en Afrique de l’Ouest. J’aimerais y apporter ma contribution, au nom du Burkina Faso, mon bien aimé pays de personnes intègres.
— Quoi ? Non, mon fils, c’est une bonne mauvaise idée. N’ose pas me faire cela. Cette maladie n’a point de traitement attesté. Quelle connerie, veux-tu faire là ! Kulu, tu n’as que 23 ans. Mon garçon, tu as encore une longue vie devant toi. Tu n’as pas à nous faire cela. As-tu eu également à en parler à ta mère ? Elle qui, depuis notre séparation, ne veut plus me voir.
— Oui, papa. Elle aussi en a peur comme toi. Mais moi, j’envisage bien de voir cela sur place. Je veux savoir d’où vient cette maladie.
— Kulu, tu es en train de jouer à la provoque ou tu es sérieux sur tout ce que tu me racontes là ? Si tu veux te renseigner sur cette maladie, tu peux demain venir avec moi au palais des Nations. Ce palais a une bibliothèque bien fournie. Tu peux y acquérir, toutes les informations possibles que tu voudras. Soit directement, tu peux en requérir aussi au siège du Comité international de la Croix-Rouge. Fils, n’y va pas. Ne t’y inscris pas. Ne tente pas, cette aventure certes noble mais très risquée. À ma connaissance, je sais que ce virus d’Ebola fut découvert par le docteur belge Peter Piot en 1976. Ce à la lisière d’une rizière, dans la province de l’Équateur d’alors Zaïre, aujourd’hui pays baptisé République démocratique du Congo. C’est vrai ! C’est depuis mille neuf cent soixante-seize dis-tu ?
— Oui, mon fils, je ne te dis pas d’âneries.
— Mais papa si tel est le cas, la manière dont ce virus tue les gens en un rien de temps ; du fait qu’il y a ni vaccin avéré ni rien du tout, je considère que toute la population de ce pays, voire toute l’Afrique, devrait être déjà décimée. C’est ce que moi aussi, je ne comprends pas sur ce virus de terreur et tueur. Cette maladie est plus meurtrière que le Sida et le paludisme. Elle tue vite et, ceci à un temps restreint. Les dernières données en sont formelles. Selon l’Organisation des Nations Unies, ce virus d’Ebola depuis le 13 août 2014, date de sa réapparition épidémiologique a déjà infecté dix mille personnes, dont, cinq mille d’entre elles horriblement en sont mortes.
Et ce n’est pas fini aussi longtemps rien ne sera fait. Papa, personnellement, je ne comprends pas comment tout d’un coup, avec fracas ce virus fait surface de cette manière ! A-t-il muté ou changé de stratégie d’assassinat ? Est-ce le même virus il y a quarante-huit ans ?
— Mon fils, je ne saurais quoi te dire. C’est complexe. Plutôt, j’ai le sentiment que la contamination de ce virus serait systémiquement accentuée par la main invisible X ; de mèche avec l’avarice de laboratoires pharmaceutiques afin, de leur donner le droit de proposer un remède pour faire plus de profits. Pour moi, c’est louche. Ne serait-ce pas la logique de provoquer le chaos pour susciter des besoins ? Bénéfice du doute ! L’Organisation mondiale de la santé doit enquêter pour savoir la vérité. D’ailleurs, je souhaiterais que cette institution spécialisée internationale au sein des Nations Unies soit dotée d’un service d’audit sanitaire, de contrôle sur les laboratoires qui mettent en culture ce virus, ainsi que sur les industries pharmaceutiques dans le monde. J’aurais extrêmement peur s’il se confirmait que la propagation surprenante de cette maladie en ce moment était commanditée sous virus Ebola mais qui, primitivement, originellement ne l’est point. Ce serait donc un virus missionnaire, malveillant, afin de créer une psychose hâtive aux mœurs. Ce, dans l’intention de permettre aux supposés bénéficiaires de préempter la commercialisation de leur molécule curative, voire, de faire passer leurs médicaments expérimentaux devant les assises de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
— Pourquoi, avoir attendu tout ce temps ? Ce virus tuait déjà non ? Je veux savoir comment seules les chauves-souris et la viande de chimpanzés en sont à l’origine. Ceci ne pourrait-il pas faire partie d’un stratagème qui a mal tourné ? Celui consistant à dissuader les Africains à ne plus manger ces frugivores et ces primates à cause de leur extinction ?
Tout à l’heure papa, tu venais de me dire que ce monde ne va pas bien.
— Mon fils, il y a de quoi se poser de questions. Sans intention de te traiter de complotiste, de conspirationniste, je te laisse ce bénéfice du doute. Ce n’est pas idiot ton analyse. Mais, c’est bien que tu l’aies déduite au conditionnel. Aussi, n’oublie pas, fiston, à cause de la déforestation, les habitats de certains animaux sont menacés par l’homme cupide. Alors que ces animaux sont porteurs de virus dangereux pour l’être humain. Néanmoins, ce qui est certain, tu as raison sur ce point des audits sanitaires approfondis. L’Organisation mondiale de la santé mérite d’avoir un œil performant ; vigilant sur ces entreprises, laboratoires manipulant des virus gain de fonction, ces sociétés d’ordre sanitaire. Singulièrement les laboratoires de recherche, d’expérimentation de virus périlleux en culture, ceux-ci doivent être répertoriés et portés à la connaissance de l’Organisation mondiale de la santé. C’est une question, de probité intellectuelle liée à la transparence scientifique. Cependant, je reste aux aguets et objectif pour de vrai. S’il te plaît, promets-moi de ne pas y aller.
— D’accord, papa. Tu es parvenu à me convaincre.
— Oh merci, Kulu ! Enfin, tu me rassures. Mais papa, je tiens tout de même à participer financièrement, à contribuer sur la cagnotte du Comité International de la Croix-Rouge afin de prêter main-forte aux malades.
— Fils, c’est aimable de ta part.
— De plus, papa, je viens de découvrir un livre très intéressant dans ta bibliothèque du grenier.
— Un livre intéressant ! Qu’est-ce ? C’est ce petit livre intitulé : La Charte des Nations Unies. Je suis au taquet. Entièrement, je veux le lire et le comprendre.
— C’est superbe ! La lecture apprend et active notre savoir. Sur ce, je vais te quitter pour un moment.
— Me quitter ! Que mijotes-tu encore, Kulu ! Tu viens de me dire que j’ai su te convaincre. Veux-tu encore me quitter pour aller où ?
— Non, papa. Ne te tracasse pas. Je n’irai pas en Afrique ni, dans un lieu susceptible d’être dangereux pour moi. En revanche, j’aimerais un peu m’éloigner de la société de charges, de compétitivité, de pressions, de stress permanents. Ce, pour lire ce livre érigé au vingtième siècle. J’ai besoin de me réfugier dans un repaire tranquille. Je trouve que c’est un livre qui regorge beaucoup de belles ambitions. Mais en même temps, héberge et protège certaines intentions sous-jacentes, calculatrices qui ne conviennent plus à la réalité de notre époque. Je dois le fureter, creuser.
— Mon fils, c’est bien de vouloir t’instruire. Tu sais, un écrivain décomplexé et engagé africain à la personne de Kas dit : « Lire à bon escient rode nos neurones et nous instruit à relever divers défis de toutes les époques. » Je le lui concède. Mais dis-moi, quel est ce lieu tranquille dont tu me parles ? Aurais-je le droit de te contacter si nécessaire ?
— Oui papa, j’aurai mon portable avec moi. Pas de soucis. En effet, j’irai à Lausanne dans une auberge.
— Pour combien de temps ?
— Pour trois semaines.
— Et quand, comptes-tu y aller ?
— Dès demain. Je n’ai plus le temps à perdre.
— C’est parfait, Kulu. T’es adulte et tu sais te débrouiller. As-tu suffisamment d’argent de poche ?
— Oui, puisque je travaille. Pourquoi, me demandes-tu cela ?
— C’est parce que, pratiquement j’habite encore chez toi ? Pour cela, ne t’en fais pas. D’ici peu, je trouverai mon appartement. J’attends des réponses, une suite sur mes contacts entrepris avec les agences immobilières.
— Non, mon fils. Loin de chez loin. Au grand jamais, je te prendrai pour un fils assisté. Je suis quand même ton père non ! Certaines questions de parents s’avèrent souvent naturelles. Un jour, tu comprendras à ton tour quand tu auras des enfants.
— Oh, les enfants ! Pour l’instant, j’ai un peu du mal. Car, les enfants coûtent chers. Et surtout, je n’ai aucunement besoin de faire venir mon enfant dans un monde pareil. Un monde dans lequel, il n’y a que de mésententes, de conflits armés, le réchauffement climatique, de destructions humaines et environnementales faciles.
— Égoïste ! Si, ta mère et moi avions pensé ainsi tu n’aurais point existé.
— Papa, je ne suis pas de nature égoïste mais pragmatique. C’est dégoûtant, ce que je vis dans ce monde. Tout, je dis bien tout, actuellement sans exception nécessite de l’argent. Je préfère avant tout me suffire pour être suffisant auprès de miens et aux autres.
— D’accord. Le débat est clos. Je dois descendre et me changer. Ce soir, j’ai un rendez-vous galant. Je vais rentrer tard. Alors, je pense que nous ne nous reverrons qu’à ton retour.
— C’est fort possible.
— Alors, bon voyage. Je te souhaite une bonne soirée.
— Bon rendez-vous à toi.
— Eh fiston, n’oublie pas de rectifier tout ce que tu avais dit à ta mère concernant ton voyage pour l’Afrique. Sûrement, elle doit s’en inquiéter.
— Je le ferai. Allez, à plus tard.
— Révise bien, ton brillant petit livre. D’accord ?
— Ça marche.
Quelques heures après, il parla avec sa mère et lui fit part de son petit déplacement. Ainsi un jour après à la mi-journée, il me semble que Kulu se retrouvait déjà à Lausanne. Il aimait bien visiter les musées. De ce voyage, il choisit de flirter avec le musée olympique de Lausanne. Aussi pour l’édition septembre culture, il eut à longer les allées de l’évènement des livres sur les quais de Lausanne. De cette convenance, il se procurait les livres qui l’intéressaient. Peu après, les ciels diurnes se profilèrent. Le soir approchait. Kulu va donc se décider de rentrer à l’auberge. De nouveau, il investit sa chambre. C’est ainsi, il prendra le petit livre et se mettra à le lire. Toutefois, il gardera auprès de lui son portable et son ordinateur. Avec un esprit curieux, Kulu se met à côtoyer tous les chapitres et articles qui animaient ce livre.
Charte des Nations Unies
Note liminaire