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"Ne t’avoue jamais vaincu" est un recueil de liturgies minutieusement transcrites de l’oral à l’écrit, avec une fidélité qui conserve la force brute de la parole originelle. Sans artifice littéraire, ce texte incarne une tradition orale précieuse, désormais accessible à tous. Conçu avec le désir d’inspirer les jeunes à redécouvrir le plaisir de la lecture, cet ouvrage rappelle la puissance irremplaçable des mots consignés.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Vladimir Pustan est le président de la fondation chrétienne à but non lucratif CIRESARII. Diplômé de l’Institut de Théologie Pentecôtiste de Bucarest, il est à la fois pasteur et docteur en philosophie. Il enseigne l’homilétique à l’École de Prédication « Ciresarii », une institution qu’il a fondée à Cluj-Napoca, en Roumanie. Reconnu dans le monde entier pour son engagement religieux et académique, Vladimir est également un auteur prolifique avec plus de quatorze ouvrages publiés en Roumanie.
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Vladimir Pustan
Traduction en français :
Claudia Bumb & Anamaria Simon
Ne t’avoue jamais vaincu
© Lys Bleu Éditions – Vladimir Pustan
ISBN : 979-10-422-4638-9
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Au printemps de l’année 2002, nous avons commencé les premières rencontres de jeunes à l’église « SFANTA TREIME », rencontres qui, plus tard, ont pris une importance qu’aucun d’entre nous n’aurait soupçonnée. Une poignée de jeunes, quelques fleurs sèches pour le thé, une boîte de biscuits, des guitares et des rêves bleus.
Mes collègues de service du comité de l’église ont décidé que le programme de l’église du premier dimanche de chaque mois serait pour les jeunes, et à la première rencontre sont venus approximativement 100 garçons et filles. On n’était pas déçu, sachant que les débuts moindres font partie du travail par lequel Dieu met à l’épreuve ses serviteurs. En trois mois, l’église était pleine…
Monsieur Hutiu, travailleur dans un studio d’enregistrement d’Oradea, s’est offert d’enregistrer un cycle de liturgies que j’avais seulement dans le cœur, mais pas dans la tête. J’ai commencé à travailler, et puis en automne 2002, nous avons enregistré les quatre premières liturgies de : « NE T’AVOUE JAMAIS VAINCU ».
Durant les années suivantes, nous avons reçu des milliers d’e-mails, d’appels téléphoniques et de lettres de remerciement de la part de ceux qui nous ont écoutés et ainsi ils ont exprimé leur remerciement à Dieu pour le bien qu’Il a fait dans leurs vies avec ces liturgies. Après toutes ces années, elles sont toujours restées d’actualité, car elles ne traitent pas seulement des situations de cette génération de jeunes, mais de toutes les générations.
Depuis, nous avons enregistré 100 liturgies pour les jeunes, et ce sont ces liturgies que nous avons décidé d’écrire et de transformer en livres pour les mettre à votre disposition.
Une démarche pareille nécessite beaucoup de travail, mais nous assumons cette responsabilité avec la joie de nous rendre à nouveau utiles. Dans un sens, on est à la fin d’une route…
Ces jeunes que nous venons d’évoquer au printemps 2002 se sont mariés entre temps et ils ont eu des enfants. La prochaine centaine de liturgies devrait s’adresser à eux, et ainsi « Ciresarii » changerait de but, subissant une transformation nécessaire, des jeunes à leurs propres familles…
Ces liturgies écrites sont la rédaction mot à mot de l’oral, c’est pourquoi vous n’y trouverez pas beaucoup de littérature, parce que, quand on parle, et surtout quand on parle vite, on n’a pas le temps de soigner ses phrases. De ce fait, les liturgies écrites sont imparfaites de manière inhérente.
Notre désir est d’insuffler aux jeunes le plaisir de lire les livres. Le mot écrit garde son pouvoir et rien ne peut le remplacer. On pense qu’on peut être utile aux autres prédicateurs et leaders de jeunes, car les principaux points des liturgies sont soulignés, les rendant ainsi plus accessibles.
On commence seulement une nouvelle aventure, en remerciant Dieu pour cette « Eben-Ezer » (pierre de secours), et personnellement je remercie tous ceux qui ont fait en sorte que, pendant 8 ans, le travail d’équipe auprès de cette génération de jeunes ait pris forme et soit devenu une bénédiction spirituelle, mais aussi un modèle qui peut être reproduit et multiplié.
Le président de CIRESARII
Dr. Vladimir Pustan
1 Samuel 17 : 33-36
Saül dit à David : « Tu ne peux pas aller te battre avec ce Philistin, car tu es un enfant, et il est un homme de guerre dès sa jeunesse ». David dit à Saül : « Ton serviteur faisait paître les brebis de son père. Et quand un lion ou un ours venait en enlever une du troupeau, je courais après lui, je le frappais, et j’arrachais la brebis de sa gueule. S’il se dressait contre moi, je le saisissais par la gorge, je le frappais, et je le tuais. C’est ainsi que ton serviteur a terrassé le lion et l’ours, et il en sera du Philistin, de cet incirconcis, comme de l’un d’eux, car il a insulté l’armée du Dieu vivant ».
C’est avec nostalgie que je me souviens d’une soirée qui, personnellement, a marqué ma vision des choses. J’étais invité à participer, dans une de nos grandes églises, à un service d’Évangélisation. J’ai eu la chance et la bénédiction de rencontrer là-bas un serviteur de Dieu spécial. La cérémonie du culte, la prière, le chant de cette soirée, tout m’a touché le cœur, mais surtout l’homme qui célébrait les louanges et l’Action de grâce. Ce jeune homme m’a charmé par la puissance de son chant. À la fin du programme, je me suis dirigé vers lui avec l’intention de lui dire que je remercie Dieu pour le service qu’il a célébré. C’est lui qui a ouvert le premier la bouche pour me dire : « Frère Vladimir, je veux que tu pries pour moi, j’ai un cancer en phase terminale et les médecins m’ont donné seulement deux mois à vivre. » Je suis resté sans voix…
La première pensée qui m’est venue à l’esprit fut : « Homme, si tu as seulement deux mois à vivre, pourquoi restes-tu là, dans cette chaleur, et pourquoi t’inquiètes-tu pour que le frère Vladimir ait son microphone bien posé, pour que la chanson soit bien chantée et pour changer les chansons au vidéoprojecteur ? Pars et profite de la vie durant ces deux mois qui te restent à vivre ! » Le mécréant qui est en moi n’a pas résisté à la tentation, aussi, j’ai prononcé ces mots : « Jeune homme, n’y a-t-il pas assez de monde ici ? » Il m’a regardé avec compréhension et il m’a répondu : « Dieu, qui m’a fait tellement de bien, ne va pas me laisser, ne serait-ce qu’un moment, sans lui rendre grâce. J’ai fait le serment sacré de chanter, jusqu’au moment où je tomberai dans l’église et les autres me porteront pour m’amener à l’hôpital. Mais, tant que je suis capable de tenir le microphone dans une main et le livre de chansons dans l’autre, je rendrai grâce à mon Dieu. Toi, prie pour moi chaque jour, et je vais t’appeler chaque mardi soir pour te dire que je suis encore vivant. Quand je ne t’appellerai plus, tu sauras que je suis parti chez mon Père et que c’est là-bas que je chante. » Je suis retourné à l’Église où je prêche, et j’ai dit à mes frères qu’il fallait qu’on prie pour Miticā. L’église, comme une seule personne, a commencé à intercéder auprès de Dieu pour ce jeune homme. Depuis, plusieurs mois sont passés, et Miticā m’appelle tous les mardis soirs. Il est allé faire une visite médicale à Cluj, et les médecins lui ont dit qu’il est en bonne santé, grâce à Dieu ! Depuis, partout où il va, Miticā représente un témoignage sublime de la puissance de Dieu et de son amour.
J’ai intitulé ce cycle de liturgie : « Ne t’avoue jamais vaincu ! » parce que dans la guerre avec le diable, mes chers, il n’existe pas de récompense, comme dans les jeux d’échecs, il n’existe que des vaincus ou des vainqueurs. Satan ne fait pas de prisonniers, il ne connaît pas la pitié ; il tue sur le champ de bataille, car la Bible nous enseigne qu’il est un criminel.
Dans la lutte quotidienne avec Satan, tu peux être soit vainqueur, soit vaincu – il n’existe pas de moyen terme. Le plus intéressant est le fait que, dans ce combat, à ceux qui sont vainqueurs, on ne dresse pas de monuments… Mais à ceux qui sont vaincus non plus… Ils meurent inconnus, et quand ils meurent, sur leur croix – celle de ceux qui sont vaincus –, reste marqué un terrible mensonge : « Ici repose le serviteur de Dieu. »
Le diable souhaite obtenir de toi deux choses dans cette vie : Premièrement, il veut que tu ne rencontres jamais Dieu, que tu n’aies jamais entendu parler de Lui. Si tu es invité à l’Église, il va prendre soin que tu n’y arrives pas ; si tu es invité à lire la Bible, il va prendre soin que tu ne le fasses pas – pour ne pas découvrir Jésus Christ en elle. Satan va faire l’impossible pour t’empêcher de connaître Jésus Christ : il va faire en sorte de t’éloigner de tes frères croyants, de tous ceux qui pourront t’aider à arriver à la lumière. Il va mettre devant toi les mauvaises herbes de l’Église de Dieu pour que tu puisses t’arrêter et montrer d’un doigt accusateur pour dire : « Regarde le pêcheur ! Regarde, il se vante, il prétend qu’il est repenti. Pourquoi devrais-je me repentir ? Je vois combien beaucoup d’entre eux sont hypocrites… Je les vois qui vivent une vie profane. » Alors Satan est heureux, il est très content de son œuvre. Il se dit : « Tu ne rencontreras jamais Jésus Christ, tu vas mourir et tu vas aller au fond de l’enfer ! »
Mais le diable pourra te perdre… et ce sera ta chance de rencontrer Dieu.
Après, fais un serment dans l’eau du baptême – car c’est seulement celui qui croit et reçoit le baptême qui sera sauvé. C’est la loi biblique qui est valable depuis deux mille ans, et qui reste valable jusqu’à aujourd’hui. Tu renaîtras, tu sentiras la victoire du Saint-Esprit dans ta vie, mais le jour de ton baptême, de ton engagement avec Dieu, le diable sera très triste et il pleurera, très en colère de t’avoir perdu. Pendant que les anges dans le ciel se réjouissent et chantent, il rebondit sur ses sabots avec colère… Mais tu te trompes si tu crois que la lutte pour ton âme a cessé. Je ne connais pas un caractère plus persévérant dans tout l’univers, après Dieu, que le Diable. « Même si maintenant il m’a échappé », se dit-il, « et qu’il est arrivé dans le troupeau de Jésus Christ, je vais le poursuivre, je vais chez lui, car je veux le reprendre avec moi. » Si dans cette mission il a du succès, tu souffriras terriblement ! Il aspire à te convaincre de ne pas servir Dieu, et il va faire tout ce qu’il pourra pour t’empêcher de chanter, de te laisser prier de tout ton cœur, de ne pas faire le jeûne ou de ne pas te prosterner avec sincérité. Le diable se contente même de quelqu’un d’inerte comme une souche dans l’église baptiste ou pentecôtiste.
Le baptême t’est resté en mémoire comme un souvenir cher à ton âme. Peut-être regardes-tu derrière toi et es-tu reconnaissant pour ce que tu as été. Par moment, tu es sensible à une chanson, une liturgie peut t’émouvoir et il t’arrive même de pleurer pendant une messe particulière. Malgré tout ça, le diable te regarde avec satisfaction et il est très content du travail qu’il fait à ton égard.
Une personne comme toi peut rester toute sa vie dans une église sans lui créer de gêne dans son travail. Pour lui, tu n’es qu’un pauvre malheureux, un croyant sans pouvoir, sans vigueur.
Pour éviter ta rencontre personnelle avec Jésus Christ, et après l’avoir connu au plus profond de la vérité, le diable va te frapper de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur. Peut-être n’es-tu pas conscient encore de l’ennemi sans peur qui se cache à l’intérieur de chacun d’entre nous. Le philosophe français Marcel Jouhandeau disait : « Je n’ai pas peur de Dieu, mais de moi-même ; étant libre je pourrais ne pas lui ouvrir la porte. » Étant jeune, pris dans la liberté de ton âge et dans l’opinion erronée que tu as le pouvoir de contrôler ta vie, il est possible que tu n’ouvres pas la porte au Fils de Dieu. Un repentir faible et sans utilité, accompli difficilement, sans joie, avec des compromis, c’est tout ce que le diable souhaite. Un repenti de paille.
Un de mes amis, prêtre orthodoxe avec la bénédiction de Dieu, me disait : « Frère Vladimir, je prie tellement pour ceux qui sont inscrits au grand livre de mon église afin qu’ils soient inscrits aussi au grand livre de Dieu, dans le Livre de La Vie, haut dans le ciel. » Il me disait que sa plus grande peine était, dimanche après dimanche, de se retrouver devant son église, à attendre les gens qui viennent à la messe. Mais la plupart du temps, il se rend compte qu’il commence la messe avec seulement deux vieilles dames, une peut-être aveugle, l’autre peut-être sourde… En pensant à la déception de mon frère, je ne peux qu’avoir honte de moi, mais aussi de ce peuple qui se nomme chrétien et qui est attendu en vain par le prêtre à venir prier.
Notre roumain se lève le dimanche matin avec une gueule de bois, et dans sa tête résonne encore la musique du club disco où il a passé la nuit de samedi. Boissons, tabac, drogues, plaisirs physiques l’empêchent de venir à l’église. De plus, ça va vous surprendre, mais il s’affiche comme une personne intègre, justifiant son absence à la messe par le fait qu’il ne doit pas être un pharisien. C’est vrai, il ne peut même pas être un pharisien… il est seulement une personne compromise pour l’éternité.
Les plans du diable doivent être exposés rapidement, pour cela, je souhaite faire une incursion parmi les moyens qu’il utilise pour s’assurer de l’échec de notre vie de chrétien. Dans la perspective de parvenir à son but, le diable se sert très souvent de ce que je vais introduire ici sous le concept de handicap.
Savez-vous comment on pourrait définir plus simplement le handicap ? Essayer de courir dans un marathon 42 km avec un pied en bois. Dans le même ordre d’idée simpliste, le handicap pourrait aussi être ma prétention de rivaliser avec Mme Gabi Szabo (ancienne athlète roumaine) au quatre mille mètres. Avec courtoisie, elle me dirait peut-être : « Monsieur le pasteur, les premiers deux mille mètres, je vous laisse courir seul, après, appelez-moi pour que je vous rejoigne. » Une autre forme de handicap serait mon intention de participer à l’Olympiade Nationale de Mathématiques, quand je torture encore mon cerveau pour savoir si 7x9 est égal à 9x7 ou si 6x7 est identique à 42.
Dans une perspective spirituelle, le handicap peut être défini comme un essai pour servir Dieu avec une vie profane.
En conséquence, le handicap signifie notre incapacité à servir Dieu de manière adéquate.
La classification des handicaps
Si je proposais une classification des handicaps, mon premier tri, je le ferais en tenant compte de leur nature. Savez-vous quels sont les premiers handicaps, et, même s’ils ne sont pas les plus importants, c’est ceux qui nous frappent le plus ?
Les handicaps physiques, ceux qui sont évidents au regard. Même si ça ne vous plaît pas, on doit reconnaître que la plupart des jeunes sont en conflit avec leur miroir, avec leur propre image physique. C’est une lutte assez fatigante la plupart du temps…
À une réunion pour les jeunes, j’ai reçu cette note : « Frère Pustan, je sais que vous prêchez l’éthique chrétienne. Est-ce que j’ai le droit de me faire faire une opération esthétique ? Je suis présent ici, dans la salle, et j’aimerais mieux ne pas me regarder. » Le handicap physique représente une réalité très diversifiée, mais surtout, il nous apporte beaucoup de frustration. Cela peut être un nez courbé ou une démarche boiteuse. Il existe des handicaps physiques que personne ne souhaiterait, des défauts de naissance. Ne parlons pas des complexes des garçons. Ils ne sont même pas mariés depuis longtemps et ils s’aperçoivent qu’ils n’ont plus de cheveux après deux douches. Ils coiffent leurs cheveux, ils les laissent pousser, ils les fixent bien, pour que le vent ne les emporte pas. Pour certains, le handicap physique peut être la couleur de la peau : tu peux être trop noir ou trop pâle. L’acné est un complexe que les jeunes combattent à l’âge de la puberté. Tu pourrais être comme Moïse et dire : « Mo-o-o-i, Di-i-i-eu, no-ooooon.
Je suis bègue, je ne parle pas bien. Choisis quelqu’un d’autre pour faire Ton travail. » Il y en a certains pour lesquels le plus grand souci est leurs lunettes, se demandant s’ils sont beaux avec ou non. Ils les portent dans la rue, à l’école, mais quand il s’agit d’une réunion de jeunes, ils les cachent discrètement dans leur poche. Après, il y a la déficience auditive, quand tu demandes la répétition et que tu prétends être intéressé. Et la taille qui peut te donner l’impression d’être géant ou nain. Le poids est récemment la source de nos soucis : quand tu as la tête qui tourne parce que tu n’as pas mangé et que tu fais une crise de spasmophilie. Tous ces efforts inhumains, seulement pour avoir un beau physique. La lutte féroce avec le poids nous a apporté à la maison une amie dont on ne peut plus se passer : la balance.
À cause de sa nature visible, le handicap physique est une présence qu’on ne souhaite pas du tout dans nos vies. Comme le handicap a touché et a affecté assez souvent la vie des personnages de la Bible, arrêtons-nous sur quelques défauts physiques auxquels ont fait face ces serviteurs de Dieu. Comment était Moïse ? Il bégayait. Comment était Zachée ? Nain. Est-ce qu’ils ont été utiles à Dieu ? Comment était Paul ? Il était moche, avec les yeux qui coulent, et à propos de ses problèmes physiques, l’apôtre confie dans ses lettres que Dieu ne l’a jamais complètement libéré de ses complexes. Il a tout de même été utile à Dieu. Comment était le prophète de Dieu dont riaient les enfants qui ont été mangés par les ours ? Chauve. Est-ce qu’il a été utile à Dieu ? Oui et les ours aussi. Mais, la plupart du temps, il nous est difficile de nous imaginer les hommes de Dieu avec de tels problèmes.