OAS - L'HISTOIRE DE L'O.A.S. COMMENCE DÈS 1956, RUE SAINT-JAUME, 13002 MARSEILLE. E-Book

Heinz Duthel

• Herausgeber: neobooks
• Kategorie: Abenteuer, Thriller, Horror
• Sprache: Deutsch
• Veröffentlichungsjahr: 2023

Seitenzahl: 274

Beschreibung

L'OAS a tue un ecrivain pacifiste Mouloud Feraoun et a brûlé la bibliotheque de la Faculte Centrale d'Alger (ou Brigitte Macron a etudié plus tard et où le sociologue Pierre Bourdieu et le philosophe Jacques Derrida avaient une Chaire) dans sa politique suicidaire de la Terre brûlée.. Boumediene et l'ALN ont massacre de leur coté les intellectuels algeriens, les modérés, les harkis...Un jour il faudra se pencher sur les ideaux du Rocher Noir et de son formidable et "naif" Executif provisoire qui oeuvrait a appliquer reellement les accords d'Evian pour une Algerie independante moderne, multiculturelle et multi confessionnelle avec des ministres pied-noirs et musulmans, la ville administrative qui devait être la capitale administrative de la nouvelle Algerie. Rocher Noir ville intellectuelle et touristique avec de jolies plages...Ville intellectuelle et universitaire faite d'Instituts. La ville de Boualem Sansal et Rachid Mimouni. Devenue l'eldorado des cadres Russes sous Boumediene.

Leseprobe

OAS - L'histoire de l'O.A.S. Commence dès 1956

Rue Saint-Jaume, 13002 Marseille. De Gaulle nous a servi exactement le plat qu'on voulait. Il avait, il avait, il avait fait sa cuisine.

Il y avait de bonnes volontes du côté algerien avec l’Executif Provisoire du Rocher Noir l’ete 62. Des cadres algeriens qui negociaient même honnetement et sincerement avec l’OAS pour preserver la population europeenne.

Des gens de grande valeur intellectuelle comme Abderrahmane Fares ou Chawki Mostefai. Helas l’aveuglement de l’OAS d’un coté et celui de l’ALN de Boumediene de l’autre, ont tout foiré. Les incultes extrêmistes ont gagné...

L’OAS a tue un ecrivain pacifiste Mouloud Feraoun et a brûlé la bibliotheque de la Faculte Centrale d’Alger (ou Brigitte Macron a etudié plus tard et où le sociologue Pierre Bourdieu et le philosophe Jacques Derrida avaient une Chaire) dans sa politique suicidaire de la Terre brûlée..

Boumediene et l’ALN ont massacre de leur coté les intellectuels algeriens, les modérés, les harkis...Un jour il faudra se pencher sur les ideaux du Rocher Noir et de son formidable et “naif” Executif provisoire qui oeuvrait a appliquer reellement les accords d’Evian pour une Algerie independante moderne, multiculturelle et multi confessionnelle avec des ministres pied-noirs et musulmans, la ville administrative qui devait être la capitale administrative de la nouvelle Algerie.

Rocher Noir ville intellectuelle et touristique avec de jolies plages...Ville intellectuelle et universitaire faite d’Instituts. La ville de Boualem Sansal et Rachid Mimouni. Devenue l’eldorado des cadres Russes sous Boumediene.

OAS

Et j'ai tué. Oui, j'ai tué des gens. Oui, j'ai tué des gens. Je ne dis pas que je regrette, je regrette pas, je pense. Je pense que moi et tous mes camarades qu'on fait ce que je fais, moi, on la fait par devoir, par devoir, parce qu'on avait un danger autour de notre famille et de notre peuple, le pérorent qu'on était en Algérie. Nous avons fait ce que nous avons fait, ce que nous devions faire pour défendre, parce que nous étions dans un quartier très difficile et avec une avenue qui traversait, qui est qui ont coupé cette avenue. C'est à la mode de Tlemcen. Les autres quartiers isolés du centre ville, il fallait. Les maintenir, c'est ouvrir. Je me souviens par exemple. Ce qui était terrible pour moi, c'est que j'entendais parler de 6000 pauvres comme moi qui étaient tout acquis à notre cause alors que je fuyais à la fin, en fait quelque chose. On me criait Ah! Ça c'est. C'est terrible. Moi qui ait tant payé le prix à ma famille, à ton pays et appris de l'Algérie. J'ai entendu les Pieds-Noirs comme moi, le crier à ce seul. Oh ça c'est. Mais on savait pas parce que. C'était les premiers attentats, je dirais Algérie française car nous venions de subir pendant six ans les attentats du FLN. Alors c'est pour ça qu'il faut mettre les choses à leur juste place. C'est que pendant sept ans, on s'est fait massacrer.

Et nous qu'on. Moi de remuer un peu. Je dis un peu parce que c'est complètement disproportionné les gens qui ont été tués dans l'Ouest par rapport aux gens tués par le FLN. Peu à S. Organisation de l'armée secrète. Est comme un tableau ou peut être un des plus douloureux de notre histoire coloniale. En 1961, les Français vont déclencher une. Durant deux ans, elle fera vaciller la République. L'histoire de l'OAS, c'est la face cachée de la guerre d'Algérie. Une histoire encore interdite, celle des perdants. Ce film donne pour la première fois la parole à ces hommes de toutes origines et de toutes conditions qui firent le choix de l'O.A.S. Par désespoir ou par aveuglement. Non. Oh, rien de rien. Non. Je ne regrette rien. Il avait bien. Tiens, la meuf va même avec. Celui qui fut l'idéologue de l'OECE s'appelle Jean-Jacques Susini. Il dirige aujourd'hui une entreprise de sécurité après avoir passé plusieurs années en prison. Nous sommes retournés avec lui à Madrid, sur les lieux où fut créé l'OAS en 1961. Et vous pensez que c'était à quelle école? 14ᵉ. C'est dans cette tour que s'est constitué début 1961 l'organisation d'armes secrètes. Nous avons ici décidé de créer une organisation de résistance après avoir hésité sur le nom du donner. Alors pour ma part, j'avais songé à l'Armée secrète, c'est à dire à cette organisation là qui avait pour la première fois fait participer l'armée de Vichy à une action de résistance anti-allemande.

Et puis Pierre la Gaillarde voulait faire preuve de peut être d'un peu plus d'originalité. Et il ajoutait aux deux lettres de l'Armée secrète de la Hesse la lettre O qui signifiait organisation. On vous disait d'extrême droite, on disait salon républicain et de gauche. C'est quoi le projet politique? Non, je crois qu'à partir du moment où le combat pour l'Algérie français s'intensifie. On ne peut plus parler de projet politique précis. Plus que dans la résistance. On pourrait parler de projet politique précis. La résistance a regroupé toutes sortes de gens, d'abord appartenant à la droite dans les années 40, puis après l'attaque de l'U.R.S.S. Par l'Allemagne nazie de communiste. Mais il y avait quand même un projet fondamental qui était la libération du territoire national. En Algérie, nous nous retrouvons dans des circonstances très voisines, très semblables. Les options politiques des uns et des autres, quelles qu'elles éclatent, s'effacent devant la nécessité de sauver la terre d'Algérie, terre sur laquelle nous étions moulés. Élevée dès 1830, il vint s'installer par vagues successives. Fuyant souvent la misère ou l'oppression, comme les déportés de la commune après 1870 ou les républicains espagnols après 1938. Il y avait aussi les Italiens, des Corses, des Grecs ou simplement des Français de métropole. Vous avez plutôt le cœur à gauche. En 1954, il était plus de 1 million. Vous ne connaissez de la France que les douze départements d'Algérie.

Pour eux. Comme pour la grande masse des hommes politiques français, pour Mendès France ou Mitterrand, l'Algérie, c'était la France. Ils n'avaient pas conscience, pour la plupart, du fossé qui se creusait avec la communauté musulmane. Celle ci n'avait qu'un droit de vote extrêmement limité, un accès contrôlé à certains métiers. Seuls certains Français se rendaient compte de l'évidence de ce clivage. Le racisme noir, c'est un racisme spécial. C'est un racisme à la fois très violent. Et si le mot n'était pas ridicule, très amical, il cohabitaient avec qui vivaient les gens dans la ferme, dans les fermes, on vivait avec. Le rapport n'était pas uniquement d'hostilité, il était un mélange de paternalisme, de. De. Tout y est pris d'affection. Un peu, un peu le mélange qu'on a écouté, les nounous et T-ara, donc à beaucoup d'égards, oui, c'était donc. C'était très bizarre et en même temps civiquement rien. La fin de non-recevoir, ça devait être comme ça, pratiquement pour l'éternité. Cette population était. Dans un statut historique totalement ambigu qui n'était pas des Français comme les autres, parce que beaucoup d'ailleurs ne connaissaient même pas la France de ces Oranais qui n'étaient jamais venus, qui n'étaient pas non plus des gens qui avaient montré qu'ils pouvaient s'entendre avec les musulmans. Ce n'était pas possible. Ils en avaient toutes les occasions en un siècle, ils les avaient toutes toutes refusées. Rappelez vous les accords Blum, Violette en 36 et 37.

A aucun moment il y a eu aucune concession qui était faite, donc c'était impossible. Bref, c'était une structure de vie coloniale, il n'y a pas d'autre mot. Et ce temps du colonialisme était dépassé. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Empire français est en pleine déliquescence. L'indochine est abandonnée. Par les militaires. Le Maroc et la Tunisie accèdent à l'indépendance en 1956 et beaucoup des pieds noirs viscéralement attachés à l'Algérie française, craignent alors que devienne bientôt leur tour. Mon pays, la France passé avant ma façon de respirer. Vous savez qu'il y avait certaines personnes, même des gardiens de prison modestes. Quand j'entendais la Marseillaise, ils pleuraient. Oui, c'est à dire? Mon père a fait 14-18, il a fait le Chemin des Dames et tout. Il a toujours arboré ces décorations. Bon, dire oui, avoir ses décorations, nos enseignants, notre l'âgé, c'est pas celui qui a ici et c'est plutôt patriotique. Alors toujours on entendait qu'en France, cette patrie de bataille, on avait tous par le cœur. Alors il faudrait presque. Et quand elle gagnait une bataille, on était toujours content, donc on aimait la France dessus. Elle était plus royaliste que le roi. On aimait la France au dessus de nos moyens. C'est en novembre 1954 qu'avait démarré l'insurrection algérienne. Août 1955, 71 Européens sont tués dans le Philippe gillois à lest d'Alger. Un massacre qui marquera la population Pieds-Noirs.

Désormais n'osent plus s'aventurer.

Elle a eu un oncle et il est dans un emploi dans le transport de camions frigorifique.

Il faisait moins colon Béchar. Et sur la route de deux binômes. Un jour, il a été arrêté par un barrage. Lui a fait la. Vous enlevez les canons et l'ont tué. J'ai besoin que. Je suis de l'avis de M. Cormier, etc. Est ce que. Et les auteurs de l'attentat du 16ᵉ mondial, c'est pas possible. Mais ils sont des gens sans héberger. Il dit il terre les vêtements militaires et les armes. Et quand tu dois faire un attentat, ils détestent. Ils s'habillent en militaire, ils font le barrage, ils tuent et ensuite reviennent. Ils interviennent, On ouvre les armes et les habits militaires. Et il y a des moutons. Ils sont berger.

Moi, j'avais quatorze ans. Quelques jours après, j'avais fait. Je sais que mon père aime la soupière. Chez généralement donc famille très mentholée. Il y a les voisins à tous les oncles et tantes. On évacue les enfants. Moi, je suis chez moi. On m'a pas évacué. Je tenais à vous dire surtout que Pierre n'aura va pas son père. Et l'espace de quelques instants, j'ai vu mon père, mes oncles nettoyer. Ils étaient nu. Je suis heureux. Le son droit. Il était trop. Président. Plus tard, j'ai vu un spectacle encore plus. Et pour moi, tant que ça m'aurait parlé tout à l'heure, je raconterais pas ça parce que c'est difficile. Non mais j'ai vu la tête de quelqu'un qui était proche du buffet avec son père, sa mère et son frère.

Et puis quand je suis monté dans ma chambre. 1956, l'insurrection algérienne jusque là limitée. Le bled entre dans les villes. C'est la stratégie de la terreur décidée par le. Au Congrès de la Soummam. Les attentats se multiplient. L'ensemble de la population européenne. Hélène terrorise ceux qui ne lui sont pas fidèles.

Mais ma. Là, deux ou 300 musulmans marquent un nouveau degré dans l'horreur. Pour contrer cette offensive, l'armée française se lance dans une répression de grande envergure.

C'est la bataille d'Alger. On aura plus encore les deux communautés d'Algérie. Qu'est ce que c'est ce tatouage que vous avez sur la main? C'est ma carte d'identité, monsieur. O r à n Orange. Quand est ce que vous vous êtes fait ça? Elle a eu 18 ans, monsieur.

Déclaration de moi Exactement, parce que j'ai toujours une maman pays comme vous êtes nés dans un pays que vous avez tout et comme vous dit, il faut partir, va se battre jusqu'au bout pour essayer de rester garder et de garder son pays, ses amis d'enfance avec qui nous on a été à l'école, qui nous.

Jour où je en balade avec des potes en chiffon dans les rues, ça c'est c'est fini. Belle leur a dit ce décor. Tu vois, je te suis et tu crois que tu me trouves sanguinaire? Non mais non! Oui, Ajaccio, là, la place d'Ajaccio, tu crois que c'est 1 à 1 place d'Algérie? Tu.

Des mois inutilement. Aujourd'hui, on n'arrive pas à avoir la durée, tu vois? Parce que là, voilà, avec mes moitiés, là, aujourd'hui, mon boulot de daddy comme Daddy quand on arrive avec moi et donc d'avoir la garde, on va le faire.

Je sais que vous les tiques. Oui, j'ai raison, j'adore la tête que la licorne envoyée au roi. Oh non, voyez là le nullipares, les côtes sur les côtes, les côtes, les lueurs et. La ville blanche est créée. Mais rien de tel.

L'histoire de l'O.A.S. Commence dès 1956, soit cinq ans avant sa création officielle, avec la formation des premiers groupes d'autodéfense européens.

Ils fourniront plus tard les premiers bataillons de l'organisation de l'armée secrète. À l'époque, ils s'appellent contre terroristes. Quand j'étais pas beaucoup, elles étaient cinq ou six et on a commencé à varier quand on avait des renseignements. Disons qu'on avait des renseignements par des amis qui étaient dans la police ou autre, et on allait jeter une grenade pour ne pas que la police vienne perquisitionner. Oui, on les a kakis par exemple. Les cibles qu'il est décidé, comment vous les choisissiez s'ils étaient donnés par des gens qui faisaient du renseignement. Vous voyez? Mais ce n'est pas le web qui disait Tiens, on va aller là, on va jeter une cravate pour le plaisir, parce qu'il y a des Arabes dedans.

Non, on ne faisait que ce renseignement quand ça servait quelqu'un. C'était un lieu, un lieu de rendez vous du FLN. On allait balancer la police, venir ramasser les tracts, faire passer tout le reste et l'on ne se cachait. Benoît l'Abbé. Allez! On ouvre la porte. Te shama. Et oui, Nora, Combien? Et un samedi, je veux aller à la Comédie Française avec ma femme. Et quand nous sommes rentrés de faire quelques courses, j'ai trouvé dans ma boite aux lettres un petit mot de mon ami Pouzol me disant Prépare ta valise et viens à la boite rapidement. Nous partons à Alger ce soir. Bon. Nous sommes donc arrivés à. Mais là, on a retrouvé tout à fait une ambiance de guerre. Les patrouilles militaires au cours du perquisitions, ils étaient arrivés dans une villa dite la Villa des sources mais nous découvert une pièce qui avait tout à fait l'aspect d'une chambre de torture. Il en avait même enlevé deux ou trois arabes, notamment le propriétaire d'un tabac qu'il avait emmené dans une ferme à la campagne. Essayer de faire parler pour malheur et peut être pas grand chose à dire. Et on avait torturé le maire tel qu'il était mort. Il s'était débarrassé du cadavre ensuite et nous venons donc arriver chez nous parce que mis en cause progressivement Martin qui était agriculteur dans la Mitidja. Enfin un homme qui était également agriculteur. Georges Vatin dit Non pas la boiteuse, comme disent le dit tout le monde, mais le boiteux parce qu'il boitait.

Riza qui venait, Riza qui venait des tramways d'Alger. Vous aviez un projet politique? Non. Nous, on ne faisait pas de politique. Moi, j'étais dans le camp de vertu, vous voyez? Qu'est ce que vous cherchiez? Oui, on voulait rester en Algérie. On voulait rester en Algérie. L'algérie, c'était la France où on est là bas depuis trois générations. Mon père est mort là bas et on voulait rester sur la terre, Mais on savait qu'elle appartenait à la France. Ben voilà, on reste là. Vous avez déjà tué quelqu'un d'avance? Sinon, c'est Shanghai. Qu'est ce qu'on veut? Comment ça a été la première fois? C'était bon. Normalement. Normalement, je ne suis pas ce que nous étions. Mes collègues m'attendaient dans la voiture. Bon, c'était un peu embêtant de téléphoner à un mec, mais on sachant ce qu'ils faisaient eux aussi. Ce qui était passionnant, c'était de voir à la fois comme ce recrutement était banal, c'étaient des gens ordinaires et très vite les contacts avec l'armée. Nous sommes morts. Nous avons découvert très rapidement que l'officier de la sécurité militaire qu'on avait détaché près de nous pour faire la liaison faisait partie du groupe, donc ça fuyait complètement et que des liens avec la métropole avaient été établis, notamment avec les poujadistes, notamment avec. Alors, Vatin et Martin étaient venus à Paris. J'avais eu contact avec le fameux docteur Martin, ex canular, avec les représentants des poujadistes durs et donc tout était en place Finalement, dans cette affaire de Judas des sources, nous voyons déjà tout ce qui va être le noyau de base de l'O.A.S.

Puisqu'on va retrouver Vatin dans les attentats contre le général de Gaulle et notamment au Petit Clamart, Riza dans les commandos Delta à Alger, etc. Et c'est là Philippe Kaci fut l'un des premiers contre terroristes, anciens résistants, Il vécut comme une continuité son passage à l'O.A.S. Pourtant, il n'était pas Pied-Noir. C'est le tableau que j'ai d'abord composé, que je. Il y avait une toute petite place, mais je me suis un rédacteur. Le musée des arts. Après toute façon, faire apparaître soi même les rides est inévitable. Mais depuis lors, je ne l'ai plus réactualisé. Comme ça. Alors je. Il y avait. Je peux de. Oh! La chemise qu'on. Quand on avait un trésor aussi à Saint-Martin. Moi aussi je voulais faire quelque chose. C'était quand même spécialiste en combats clandestins, en explosifs et c'est justement pour ça qu'un beau jour. En 1956, Hubert m'a dit Mais écoute, je ne sais pas très bien, on a un explosif formidable, mais pour le mettre en route, on me. Besoin de conseils techniques. Est ce que tu pourrais pas venir avec moi? Je vais te présenter un type extraordinaire qui s'appelle René Kovac. C'est le patron. Il avait beaucoup de respect pour lui.

Alors évidemment, je me suis laissé tenter. D'objectifs. C'était quoi? L'objectif, c'était place Lavigerie. Une réunion FLN que la police, par l'intermédiaire de Norbert Gazette, nous avait signalé. Bon, évidemment, ça a été une explosion et passait assez extraordinaire. On n'a jamais su quel était le bilan exactement. Et puis ensuite bien d'autres. Les Pieds-Noirs attendaient les bombes du samedi parce que ça leur redonné confiance un petit peu. Ils savaient qu'ils n'étaient pas tout seuls et que quelque chose se tramait. Les bombes du samedi, c'est à dire bien, c'est à dire que nos avions nous signalait des objectifs, les à l'écart suffit bien parce qu'on travaillait, je travaillais, moi j'étais je vivais Palmeiras. On est à cette époque les attentats, il y a des années, parce que pour moi c'était samedi. Oui, parfois extraordinairement, le soir, un jour de semaine, mais enfin, il fallait, il fallait aussi accomplir sans son travail. Et donc les Pieds-Noirs avaient l'habitude. Un samedi, qu'est ce qui va se passer? Mais voilà, samedi, il y a telle et telle chose qui ont sauté. Ce que disent les gardiens qui étaient détenus, un respect par les armes que portaient les terroristes. Ils ont dû vraisemblablement, à mon avis, jeter une grenade qui a enflammé. En Algérie, les attentats rassurent les Pieds-Noirs, mais à Paris, ils donnent des idées à tous ceux qui voient dans la manipulation des contre terroristes un moyen d'accéder au pouvoir. Qui vous en a relaté l'activité terroriste au cours de la nuit dernière à Alger, ici Alger.

Europe numéro un, qui a été l'objectif de ces attentats? D'abord, il fallait tout d'abord que la peur change de camp. Et puis nous attendions aussi qu'on vienne nous contacter les 20. La quatrième République se succédaient à vue d'oeil et il fallait aussi changer, changer la face des choses et que la France prenne une position beaucoup plus rigoureuse et beaucoup plus ferme concernant nos départements d'Algérie. Et donc on attendait qu'on vienne nous contacter. C'est ce qu'on n'a pas manqué de faire. Un 1956, le général Salan débarque à Alger avec le grade de commandant en chef. Pour beaucoup des pieds noirs, il est avant tout le bras d'honneur de l'Indochine. Habilement manipulés par des comploteurs gaullistes qui cherchent à placer un homme à eux, le général Kony. Les activistes du réseau de Philippe Casti tentent d'abattre Salan. C'est l'affaire. Te du bazooka. Pourquoi tu fais ça là? Parce que ça l'a gêné. Parce que ça, là, n'aurait jamais laissé s'instaurer en Algérie un moyen de pression sur Paris si fort. C'est paradoxal puisque dans trois ans, il va faire le contraire. Si fort qu'il mette les fondements de la République en danger. Salan était un officier républicain. Je le. Vision en fil de fer, de façon bien Catholicon qu'on a fait descendre le fil le long de la cour intérieure pour mettre le dodo. Une fenêtre qui avait un autre ça de façon à ce qu'on le fasse fonctionner juste avant de sortir.

Et à ce moment là, on est quand tout à été prêt. Je dis à mes camarades mais écoutez, voilà, allez matin, laissez moi dégager. J'avais des grosses jumelles de marine et je voyais, je voyais le général, sa lampe dans l'entrebâillement de la fenêtre. Et puis avant de tirer, j'ai adressé une prière. C'est la prière qui l'a sauvée. Parce qu'elle y Céphalonie. Prière. 30 secondes. Vous avez prié quoi? La Vierge? Non, mais vous avez donc pris un vœu? Oui, j'ai fait un vœu. Ça, c'est mon secret. Ça, monsieur, c'est mon secret. Ça n'a pas duré minute. Et puis après, je suis descendue les escaliers, j'ai descendu les escaliers, j'ai pris la pile et j'ai mis le contact. Évidemment, ça a fonctionné. Une explosion gigantesque sur la place du jour. Mais non, il y a pas là, Il y avait comme un voilier qui l'a pris en pleine poire. Derrière l'affaire du bazooka se cachent ceux qui, à Paris, cherchent à jouer la carte de l'Algérie française pour abattre la quatrième République et remettre en selle le général de Gaulle. Un mystérieux comité des six qu'on dit dirigé par Michel Debré, le plus ardent des gaullistes. Et pendant que les militaires poursuivent leur campagne de pacification dans le bled, les groupes contre terroristes d'Alger se retrouvent aux côtés de l'armée pour défendre l'Algérie française.

Des liens se nouent entre ceux qui se retrouveront bientôt dans l'O.A.S. Le fruit est mûr. La poudrière algérienne est prête à exploser. Et. Le 13 mai 1958, après plusieurs jours de manifestations monstres à Alger, l'armée, habilement travaillée par les activistes gaullistes, prend le contrôle de l'Algérie et Salan appelle de Gaulle au pouvoir. La quatrième République cède. Ou elle apparaît à tous comme le Sauveur. Tous les éléments sont en place pour un grand malentendu. Et vous êtes. Que dans un couple, l'Algérie, il n'y a qu'une seule catégorie d'habitants. Il n'y a que des Français à France. Leur économie influe fortement. Tu vois que c'est elle sauver avant qu'on ne la fait confiance. La paix nous a trahi bien sûr. Bon, il y a peu, j'ai. Moi, personnellement, j'y ai cru. Moi, j'ai un film où j'ai filmé Benoît. Quand il est arrivé à Aurore, il était monté sur l'échelle de Léa. C'est un ami qui était conducteur. Il m'avait laissé monter. J'ai. Il était militaire, je te le jure, Marin. Et du sommet de l'échelle. J'ai fini. Google. En 2009, on le jurait Vive la France! Mon Général de Gaulle, soyez le bienvenu, Appelez. Grave. Non, Ce pays propose et quadrille, rallie à votre commandement. Mais redire non la lettre dit redire non, non, non, pas avec l'Algérie française, avec Mathieu, ça lui. Wow oui Mostaganem. Il s'est emparé du pouvoir en faveur de l'Algérie française. Il est venu avec ça.

Sans cela, ce n'est jamais venu au pouvoir. L'armée a t il changé pour lui dire vos ans? Vous êtes le seul bon gars. Et l'Algérie. Il a dit oui, je la garde. A Mostaganem, il dit Vive l'Algérie française! A Alger, il dit Je vous ai compris, les Français à part entière. Un an après. Un an après, il nous lie, nous trahit devant la France. Un problème difficile et sanglant reste posé. Celui de l'Algérie. Il faut le résoudre. Ils le font comme une grande nation et par la seule voie qui vaille. Je veux dire là le choix que les Algériens eux mêmes feront de leur propre destin. Le discours de De Gaulle sur l'autodétermination est perçu comme une trahison par les Pieds-Noirs, par les activistes et une partie des militaires. En janvier 1960, un mouvement insurrectionnel des barricades d'Alger tente sans succès d'inverser le cours des événements. Les meneurs fuient vers l'Espagne franquiste qui les accueille avec bienveillance. Bientôt rejoints par le général Salan qui n'a pas digéré d'avoir été utilisé par De Gaulle en mai 58. Les exilés, les barricades créent l'O.A.S. En février 1961. La raison pour laquelle. Hesse s'avère dès le départ comme un moment de résistance armée. Donc il y a là un passage du Rubicon qui est absolument évident. Et je dirais que nous, partisans de l'Algérie française, nous sommes conscients que nous commençons à jouer nos dernières cartes. Quelle est la référence historique? J'ai deux références historiques.

D'abord, c'est le livre du général mort Komorowski, L'insurrection de Varsovie. Et à la lecture de ce livre, je suis frappé du fait que 50 000 combattants de la Résistance polonaise, un certain dimanche à 17 h de l'après 12 h, vont pouvoir s'emparer de Varsovie, alors que Varsovie est tenue jusque là par une armée allemande massivement présente et par la police en. Et puis il y a un deuxième livre qui a Exodus, qui m'a beaucoup frappé, qui me fait apprendre encore et qui est l'histoire malgré tout de la résistance. Les Israéliens durant l'occupation britannique et après cette même occupation, qui eux aussi vont constituer une armée à partir de volontaires à partir de civils et qui vont libérer une grande partie du territoire palestinien. Le rêve des fondateurs de l'OECE semble se concrétiser Deux mois plus tard, le 21 avril 1961, débuta à Alger Yao. Un putsch militaire à l'initiative du premier régiment étranger parachutiste qui deviendra le fer de lance de l'O.A.S. Mais à sa tête les quatre généraux Challe, Salan, Jour, Zeller. Le Carteron, comme dirait de Gaulle, ne parvient pas à soulever l'ensemble de l'armée française. Après un premier mouvement de panique, le pouvoir parisien comprend bien vite qu'il ne risque pas grand chose. L'armée loyaliste reprend le contrôle d'Alger. Le 25 avril, Challe est arrêté et amené à la prison de la Santé. Salan passe dans la clandestinité avec d'autres cadres de l'armée et appelle à poursuivre la lutte.

OAS

Le putsch, c'est un fiasco. C'est la nuit de l'échec. Et là bas, il faut se retrouver, se regrouper. C'est la clandestinité du nouveau. On dans des conditions qui avaient dit qu'il n'avait pas été préparé. On se retrouve clandestin, on s'organise comme un peuple et puis on va s'organiser. La nouvelle mouture de l'O.A.S. Parce que théoriquement, elle avait été créée quelques temps auparavant par Alain Gaillard puisqu'il dit que c'est lui qui l'a créée. Oui, il a créé l'O.A.S. D'accord? Aucune, aucune. Je donne la pour 100. C'est pas moi qui les créé, c'est le colonel Godard et qui s'est chargé de faire un deuxième organigramme qui lui, s'inspirait beaucoup de l'organigramme du FLN dans la région algéroise. Donc il y avait un poste de chef d'état major qu'il avait prévu d'occuper, puis une branche qui était la branche AP action politique et psychologique qui lui était confiée, une branche HORO organisation renseignement opérationnel qui a été officiellement donnée au Dr Pérez. Encore que ce soit surtout le lieutenant de Gueldre qui l'ait ensuite pris en main et dirigé. Et enfin une branche homme, organisation de masse qui était placée sous l'égide du colonel Garde. Sous l'influence de Jean-Jacques Susini, le général Salan, chef suprême de l'O.A.S. Ordonne à ses troupes d'inonder. D'algérie de ses trois lettres O a s qui s'impose rapidement comme un slogan publicitaire. C'est quelques mois après sa création en avril. L'o.a.s. Qui réunit anciens contre terroristes, activistes et militaires. C'est politique Papa, c'était pas un.

C'était pas son truc. C'était une position de Denver défendable devant non seulement du territoire, devant des promesses pas tenues pour un. Vous vous êtes certainement. Des populations qui allaient être laissées à l'abandon. C'est ce que pense de loin quelqu'un comme il a fait graver sur 111 soldats de la Grande Guerre. Ceux de toute terre sont tout un ensemble de lois, de principes qui qui ont vu tellement court maintenant, mais qui tu étais quand même. Ce qui me paraît très important. Ce n'était pas bon, ce n'était pas de la politique, c'était c'était servitude de grandeur militaire. C'était. Tout le monde n'a pas droit à nous sur le territoire national où se mettre. C'était nom Gallieni. Si c'était nous, c'était un autre siècle. Cracha la personne. Je n'ai pas la. La française par exemple. Dans le même temps, la charge criminelle révélée par la vallée des Fièvres par les commissaires à la garde. Elle était à prendre à la légère. La salle, les lancers standards, les l'allégresse et. La crise provoque une colère mêlée à l'abandon. La maladie d'Alzheimer à la loi de la jungle. On va faire de l'Algérie française. Par les forces de l'ordre. Capitaine le plus en avance. Livrée à l'ennemi. Commandant Bazin en France. Exécuté après jugement de tribunaux d'exception. Albert Beuve. Qu'à mon sens le piètre mort de la France. Lieutenant Roger de Gueldre en France. Que le même genre Bastien Thierry à outrance. Vous êtes avec lui. Ok. Rester dans le temple, c'était un peu son.

Il était avec lui tout le temps. Tous les matins, je le voyais dans son péché. Vous avez l'impression de me voler? Ne donnez pas à ceux qui seront les. Avec qui nous allons faire nos opérations. Il savait que je faisais partie d'un réseau GDG déployé par nos amis dont je suis un. Vous avez rencontré. Je vous imaginaires pour vous avez entendu peut être parler. Il y avait comme on dirait je. Non, c'est. Il y en avait d'autres contre tout le monde. S'il y a du bon cheveu, enfin d'autres, d'autres encore, un certain nombre de gars avec qui j'ai été en contact. Et à partir de là, il Me Gibault Voilà ce qu'on est en train de faire. Mais il faut former. On va nous allons structurer des commandos. Et d'ailleurs, j'ai participé, moi je. Franchement, je. Comme je tapais très vite à la machine. J'ai. Je me tiens à l'origine de la création si vous voulez des l'idée de temps si vous voulez pas Moi c'est fait de groupe de gars qui créent les numéros, mais si vous voulez ils nous demander d'organigramme. C'est le ton de gueule qui vous a dicté leur. Et grave des Delta. Exactement. Oui. Alors j'ai commencé à recruter mes copains, les copains qui étaient auparavant dans avec mon pote, qui étaient dans les camps de terroristes et comme ça on a monté le delta. Et le gars m'a dit Bon, Descartes, toi tu seras le delta là, me dire moi, toi tu me chargerai de la neuf et je jure.

Et le maître je t'enseigne comme ça, ils croiront qu'on a un cul et il y a une chaîne de delta là. Vous étiez dans un commando qui était dirigé par qui, vous? Commando ce qui nous a pas trop mal habillé, comme y a personne. Au départ, il y avait huit hommes réguliers. Ensuite, il y a eu des gens qui ont eu, quand il y a eu des opérations ponctuelles à faire pour les opérations ponctuelles et ce sont des. Vous avez des gens qui quittent carrément, même des anciens, parce que moi je l'ai pris avec moi. Elle est une des parachutistes de mon régiment que je connaissais bien, avec qui j'avais confié. Les gars qui étaient bananer. Les types avaient de vrais. Voilà l'idée. Et puis, il y a quelques uns qui sont venus. Il est largement révolu. Tu vois, si il a peur de rien, il va manger du pain casse pain. Il fallait éliminer la chapelle telle quel j'allais. Le delta ont été considérés par nos adversaires comme une menace considérable, d'autant que ces mêmes adversaires ne savaient pas si le feu qui était parti d'Algérie ne trouverait pas un jour le moyen de brûler en métropole et que donc ils ont été très, très choqués et très apeurés par les méthodes que nous avions utilisées ou que nous utilisions, alors que le FLN les employer bien en pire.

Depuis sept ans déjà. Le directeur de l'établissement est venu me trouver en me disant Est ce que ce ne serait pas votre père? Comme disait un gars bourré d'Alger. Euh. Ben oui, bien sûr. Alors. Donc il me dit Écoutez, j'ai une triste nouvelle, il vient d'être abattu, tué. A Alger, deux légionnaires étaient entrés dans l'appartement de notre père et donc l'un des agresseurs lui a asséné un coup de matraque qu'on va dire pour l'assommer. Mais. Le coup y a emporté, mais notre père n'a pas perdu connaissance et à ce moment là, donc, l'autre agresseur qui s'appelle Claude Taieb, qui est le le véritable assassin, s'est trouvé. L'autre lui a fait le coup de la sentinelle et l'a attaqué au poignard par derrière. Bon, classique ou tout au cœur, un coup dans l'artère sous clavière. Et puis ça va très vite. Été commandité par Susini, Susini ou De Gaulle à Susini qui a qui a demandé à de guêtre de le faire. Pour moi c'est ça. J'avoue ri, C'est vous? Absolument. C'est le premier gros attentat. Enfin, le grosse opération ponctuelle. Tout à fait. Est ce que c'était un de vos ennemis? Tout à fait. Le Gaborit mener une action anti activiste et anti Algérie française. Après là ils l'avaient pris vous savez. Beaucoup de policiers m'ont demandé par la suite pour quelles raisons tel commissaire avait été abattu à l'autre, avait été abattu. Je leur ai donné des précisions, je leur ai répondu et je leur ai dit qu'à partir du moment où ils luttaient contre nous, il faisait un choix, que nous, nous étions là non pas pour obéir à des principes normatifs plus ou moins vagues ou pour faire carrière, mais que nous étions là pour défendre une patrie charnelle.