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Des pensées jetées par les fenêtres d’un esprit encombré de réflexions roulant à toute allure. Des couleurs qui se mélangent pour créer des harmonies diverses et variées. Des victoires et des échecs, la véritable banalité d’un être polyvalent souvent décrit comme exceptionnel.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pour
Alex Vague, les arts tels que le dessin et la musique sont liés car plus qu’un passe-temps, ils sont une exposition de couleurs. À travers son être, elle les retranscrit entre les différentes pages de ce recueil.
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Seitenzahl: 36
Alex Vague
Papillon et/aux draps froissés
Roman
© Lys Bleu Éditions – Alex Vague
ISBN : 979-10-422-1338-1
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L. 122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.
Il ne faut pas voir en ces phrases, ces paragraphes, l’histoire passionnante d’un personnage qui raconte sa vie de manière autobiographique. Car si tout d’abord celui-ci n’a rien de fascinant, sa banalité veut que les phrases qu’il jette ainsi sans douceur, d’un geste presque nuisible (presque condamnable dans son empressement) soient communes à toutes pensées existantes. Puissiez-vous entrer en résonnance avec ses pensées en errance sur ce beau papier blanc. Inutile de penser là en chronologie, chaque bride de pensée tient une couleur, pour représentante un nombre qui vous paraîtra aléatoire. Si chronologie est souvent méthode d’organisation d’un code social et universel, la pensée ici se veut libre d’une méthode qui est propre au caractère de l’individu pendant et jetant ses bribes au large. En vous souhaitant une agréable lecture.
Tu me dis que tu vis plus que jamais, que ça va et qu’il faudrait
Qu’on sorte tous les deux vivre intensément comme tu le fais déjà actuellement.
Des mots d’ivresse, d’exaltation, mon esprit paresse à de plus grandes déceptions.
À la renverse, sur les talons, mes actes se pressent, longues indécisions.
En scission, les espoirs se décomposent, mais ils ne sont pas plus nombreux qu’au départ.
Car au départ déjà, l’instant était de mise comme suite lente d’informations mortifères
Indiffère, tout me l’était que tu disais
Car tu ne voyais pas les zébrures d’une vie achevée dès le début.
Au début pourtant il était clair, que dans tes yeux tous semblaient mille
Mille éclats d’intensité que la nuit emportait dans ses argenteries délicates
Tu dis être ravie des perspectives que tu imagines romanesques de figure
Tes desseins jamais assez grands, mais qui prennent vent quand souffle se lève.
Et soulève alors en moi quelques ardeurs mollement impétueuses
Qui se dissipent alors comme sable à bourrasques vaseuses.
Puis-je vraiment m’asseoir sur l’indifférence, ou le spectacle qui m’entoure et m’englobe dans son cocon tentateur ?
À l’heure où le puits s’éclaire d’une vérité, toujours eau nocive et mortel à celui qui la boit.
Laisse de côté mon immondice pour quelques plaisirs succincts
Offre-toi aux vices auxquelles coincé je ne cède pas et croule dans les bras de l’abîme.
Bien plus qu’abîmé, je pense être finalement sensible.
Risible à en dégoûter l’abject lui-même, les relents de la répugnance m’assomment à coup de vérités.
Le frigo est plein et le ventre vide
Vide, comme visite d’usure battante.
Lente mais poursuivant mes relents de pourriture constants.
Je pense au lendemain qui m’a toujours échappé.
Essayer de l’effleurer, il paraissait aimer les valses.
Salaces étreintes du vide à mes désirs.
Partir des affects aux plaies à en fleurir
On ne pense que peu aux feuilles assoiffées du bitume.
Seul un regard perdu, errant et rempli d’amertume, s’y arrête pour les regarder pour n’en fixer qu’une.
Il l’attrape avec douceur et ses mains lui sont un nid, pas de mouvement brusque ou voici qu’elle s’effrite
Ne sont-ils pas pareils ?
Il la laisse tomber et l’écrase, geste brusque et sauvage. Tourne le dos, reprend chemin.
Qui viendra l’écraser pour de bon ?
Il attend
Il attend.
Il y’a de ces paresses
Insolentes et un brin provocatrice.
Qui dévoilent leurs belles hanches, hypnotisent nos regards qu’elles attirent.
Font en sorte que ce soit là une vue dont on ne veuille se départir
Et se gâchent les opportunités que leur absence avait à nous offrir.
Il y’a de ces paresses étonnantes
Le corps en surplus d’énergie reste immobile, indécis ne sachant comment la dilapider.