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Pour son premier ouvrage,
Silas Garba, venu des cités, partage l’histoire de sa conversion à l’islam ; un parcours étonnant pour quelqu’un issu d’une famille chrétienne. Il nous plonge, à travers sa plume, dans un univers où la croyance, le développement personnel et une perspective sur le monde se croisent harmonieusement. Regorgeant de conseils pour aider quiconque le souhaite à réussir dans sa foi, les mots de Silas sonnent comme une célébration de la religion musulmane qu’il désire débarrasser de tous préjugés.
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Seitenzahl: 180
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Silas Garba
Récit d’un converti à l’islam
sur le chemin de Dieu
© Lys Bleu Éditions – Silas Garba
ISBN : 979-10-422-1284-1
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce livre a pour but de te motiver dans ta pratique de la foi et de la religion.
Je ne cite pas de sourate ou de versets coraniques, car je ne suis pas spécialisé.
Ici, il est question de développement personnel.
Je parle aussi un peu de moi, de mon histoire et de ma vision du monde.
Je pense être bien placé pour en parler.
Il y a des choses que j’ai constatées et qui m’ont déplu, je ne peux plus me taire.
Je dois chercher à évacuer ce ressenti, ce sentiment d’injustice.
J’ai l’impression qu’on ne m’accepte pas et que ce monde dans lequel je vis n’est pas fait pour moi. Je ne rentre dans aucune case, je suis en décalage permanent.
Je suis croyant et je vais te raconter mon histoire, te motiver, te raconter des anecdotes et te parler de la religion que j’aime : l’Islam.
Je n’aime pas me plaindre.
Peut-être que mon parcours est différent des autres et ça, je dois l’accepter.
Rien ne prédestinait, pourtant, à ce que je prenne l’écriture comme thérapie, mais je n’ai que ça et Dieu dans mon quotidien ; alors l’écriture est une histoire d’amour.
Peut-être une des plus belles de ma vie.
Elle revient à moi, de temps à autre, pour m’inviter à dire ce que je ressens.
Elle ne me juge pas, elle m’écoute et me laisse ce sentiment de liberté, la sensation que je suis maître de mon destin, que je peux inventer des univers, des situations, des images.
Je peux devenir réalisateur d’un film à suspense comme d’une histoire d’amour merveilleuse.
Avec l’écriture, je reprends le pouvoir, car j’ai le sentiment que je peux changer le monde.
Créer.
J’écris pour me soulager, pour relâcher mon esprit pour dire ce que je pense, pour extérioriser, pour voyager.
Je ne suis pas un donneur de leçons, je ne dirais jamais à quiconque tu dois faire cela pour réussir pour cela, car je ne suis pas un exemple, loin de là.
Comme tout le monde, j’ai des défauts et j’essaie de les chasser.
L’écriture me permet de survivre, elle est un remède à la solitude, car on peut parfois se sentir seul dans la vie.
Et c’est mon cas.
Mais cette solitude me paraît bénie, elle est une ressource, elle est un refuge.
Les solitaires me comprendront.
Une épreuve de la vie peut vous clouer au lit et c’est pour cette raison que je pense que dans la vie il ne faut juger personne.
Car tout peut arriver.
Une chose peut arriver et vous rendre faible, incompris.
La vie est un combat, je suis bien placé pour le savoir, j’ai grandi dans une cité à savoir l’école de la vie.
Tu grandis avec peu, mais tu ne manques de rien.
Tu manques de tout, mais tu as tout.
Étrange, mais réel.
On nous appelle les banlieusards, les mecs de cités.
Noir, Arabe, Français, Chinois, on a grandi tous ensemble, on est comme tout le monde, on partage une histoire en commun, celle d’être des immigrés ou des Français de première ou seconde génération.
Chacun a son histoire, chacun a dû faire ses efforts pour tout reconstruire dans un nouveau pays.
Tout reprendre à zéro.
Pour ma part, je dois dire que l’intégration dans ce pays est une épreuve.
Une aventure.
Un chemin.
Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit pour le moment.
Et puis je n’ai pas envie de rentrer dans des cours d’histoire ou de sociologie alors que je n’en ai pas les compétences.
Moi ce que j’aime c’est la paix, la joie, l’originalité, l’amour, la noblesse des comportements et des sentiments.
Les scénarios et les citations, les chansons, l’art, la vie.
Parfois, je perds confiance, je me dis que le sort s’acharne et que je ne trouverais jamais de solutions pour réussir, mais on est tous un peu dans ce cas je crois.
Ce livre n’a pas un but univoque, c’est un livre qui se lit tout simplement : je partage ma vie, mes pensées, mon univers et ma vision du monde. Un homme de 35 ans avec ses ambitions, ses échecs et son amour pour Dieu.
Bienvenue dans mon univers.
Bienvenue dans ma galaxie.
Je suis dans cette salle de classe, j’ai 24 ans, je suis en BTS Tourisme.
C’est un milieu essentiellement féminin, dans la classe nous ne sommes que 3 garçons sur environ 30 élèves.
C’est une sensation particulière d’être entouré de femmes tout le temps pour moi qui viens d’un quartier où la mixité n’est pas la norme.
Au quartier, on est toujours entre mecs et on sort en boîte ou au centre-ville pour pouvoir parler à des femmes.
C’est la mission et on n’est pas toujours sûr de conclure. Résultat, beaucoup d’efforts pour pas grand-chose.
J’ai la chance d’aimer les études et le savoir.
J’apprends donc à connaître toutes ces femmes camarades de classe aussi différentes les unes que les autres, aussi charmantes, les unes que les autres.
Je suis intimidé.
Mais je le cache pour ne pas paraître insociable.
Je le cache bien.
Je me fais passer pour l’étudiant, poète séducteur, et ça marche.
Je me fais rapidement des amis.
Je fais de ma faiblesse une force et ça plaît.
Ce jour-là, nous sommes en cours et une camarade de classe me montre son profil Facebook, je ne connais pas ce site. J’en ai entendu parler, mais je ne suis pas vraiment intéressé par les réseaux sociaux.
En 2012, Facebook commence à être à la mode partout dans le monde.
Elle me présente l’application comme une révolution.
Elle me demande de créer un profil afin de découvrir et me dis que je pourrais gagner de nouvelles amitiés.
J’accepte volontiers.
Je découvre Facebook.
La magie des réseaux sociaux.
Le nouveau monde.
Internet.
Je pense qu’internet est une révolution formidable.
On a réussi à se relier partout dans le monde, on est tous en contact, on se comprend tous, on a accès à tout. Je trouve cela génial.
Je crée mon compte Facebook avec le pseudo Silas Garba.
Silas, c’est mon prénom et Garba est une contraction de mon nom de famille paternel Ngarbatem.
Sur Facebook, on partage sa vie, ses pensées, ses humeurs, ses chansons, on montre qui on est ou plutôt, on montre ce qu’on veut que les gens voient de nous.
On se crée le profil le plus intéressant possible afin de plaire.
Le but c’est de plaire, que l’on soit homme ou femme, vieux ou jeune, on essaie de montrer le meilleur de soi-même.
C’est la compétition. Ça n’a pas de sens.
C’est vrai pourquoi vouloir plaire à tout prix.
Pour obtenir de l’amour, pour flatter son ego, pour se sentir bien dans sa tête.
Avoir des likes est aujourd’hui un défi, une reconnaissance, un sentiment de toute-puissance.
Si j’ai beaucoup de likes, cela veut dire qu’on m’aime, mais est-ce vraiment cela l’amour ?
Je ne le pense pas.
Sur ton profil Facebook, en général, il y a les gens que tu connais comme tes amis, ce sont ceux que tu vois dans la vie de tous les jours que tu appelles au téléphone et que tu vois pour boire un verre, fumer ou rigoler.
Et puis tu as les gens que tu connais de loin et puis les inconnus.
Si je parle de Facebook, c’est que cette révolution est plus puissante que ce qu’on veut nous faire croire.
Si Facebook, Instagram et autres réseaux sociaux disparaissaient, je pense qu’on reviendrait à la vie normale, c’est-à-dire être et ne plus paraître.
Ce livre est fait par un mec de quartier c’est vrai, mais il n’est pas destiné qu’à ceux-là, il est destiné à tout le monde c’est un livre sur l’espoir, la paix.
Le message est que personne n’est condamné à l’échec, que tu sois noir, blanc, handicapé ou autre. Tout le monde a sa chance, tout le monde peut être heureux.
J’ai 35 ans et comme la majorité des trentenaires de mon âge je suis né dans les années 1980.
À cette époque tout était différent. Il y avait bien sûr toujours des problèmes, mais les grands du quartier se cachaient pour boire et fumer.
Ils ne voulaient pas donner le mauvais exemple aux plus petits et si un grand avait le malheur de te voir en train de faire une bêtise, il te faisait la morale.
La vie au quartier était le plus souvent paisible et toutes les familles se connaissaient.
On s’appelait pour jouer au ballon toute la journée, on allait à l’école, on était enfants, on ne se souciait de rien.
On vivait, on jouait, on s’amusait.
Il n’y avait pas de différence, on s’en fichait de ta religion, ta couleur de peau ou ton origine.
On était simplement ensemble et on s’aimait.
On était des frères et sœurs qui vivaient au même endroit sans vraiment savoir pourquoi, mais sa nous suffisait à être heureux.
L’enfance est une période importante, c’est le moment ou on grandit ou on découvre le monde qui nous entoure.
On découvre ce qu’est la vie, et ce qu’on veut, c’est jouer et profiter.
On peut être une bande de dix sans être soupçonné de quoi que ce soit, on est innocent.
Mais cela ne dure qu’une période malheureusement.
C’est à l’âge de 12 ans que l’on repère et détecte un problème chez moi.
L’été, je fais des allergies au pollen.
Le pollen est un agent présent dans les arbres et les fleurs et au printemps lors du bourgeonnement le pollen se répand dans l’air.
J’avais alors les yeux qui se mettaient à gratter au point que je ne pouvais plus voir, tellement je me grattais, ils pleuraient et devenaient rouges.
J’éternuai, je ne me sentais pas bien.
C’est alors que le médecin m’annonce que je suis un individu hypersensible.
L’individu hypersensible est une personne qui ressent et vit les choses avec plus de profondeur et de sensibilité.
Souvent l’hypersensible se posera la question de sa gentillesse, sa douceur et verra que tout cela est naturel chez lui, il aime rêver et penser, il est souvent passionné et intelligent, il aime la nature, les animaux, le rapport avec les autres, en gros il est trop gentil, trop fragile.
Cet excès de gentillesse naturel chez lui se développe, mais avec le temps il découvre que cette gentillesse est une faiblesse, car elle ne lui permet pas de se faire respecter.
Le gentil, on ne le craint pas, on le néglige, on le maltraite.
On sait qu’il est inoffensif donc on peut lui faire tout ce que l’on veut, on sait que ça n’entraînera aucune conséquence.
Très poli et courtois c’est bien, mais ce n’est pas cela qui fait vivre.
Le gentil aujourd’hui on s’en méfie, on le rejette, on trouve qu’il manque de personnalité.
La bonté est dévalorisée.
Aujourd’hui pour être respecté il faut être craint, pour régner il faut savoir s’imposer par la force quelquefois même par la cruauté.
Les hypersensibles sont des personnes qui aiment le respect, la paix, l’amour.
Ils sont similaires aux anges, car ils ne vivent que par l’amour, le respect.
Un hypersensible sera outré de voir une bagarre, ne comprendra pas que des personnes puissent en arriver à se faire du mal.
Il comprend la souffrance des autres et son seul but est d’aider les autres.
Si vous connaissez une personne comme cela dans votre entourage, protégez-la et donnez-lui de la considération. Les personnes bonnes se font rares de nos jours.
Si le bien disparaît complètement, alors nous serons proches du chaos.
Le mal se répandra sur terre et personne ne pourra l’arrêter, c’est ce qui se passe actuellement.
Le mal a pris le pouvoir sur terre.
Attentats, guerre, pillage, trahisons, aujourd’hui nous n’entendons que cela.
Chaque jour une histoire plus sordide que la veille est découverte.
Comme tout le monde, l’hypersensible a des défauts, c’est loin d’être un ange, mais sa hantise c’est le mal.
Mais il apprendra au cours de sa vie et souvent à ses dépens que le diable est partout, que le mal est sur terre et qu’il faut vivre avec.
Et il faut le repousser, le combattre, avec nos moyens.
Touchées par la misère du monde, les personnes trop sensibles vivent un enfer.
Elles ont du mal à être heureuses, elles paniquent et pour elle l’idée de vivre est difficile.
Je le sais, je l’ai vécu, je suis moi-même un hypersensible, donc je peux en témoigner.
On se protège, on se renferme sur soi-même à en devenir fou, on se trouve différents des autres, bizarre, et ça aussi sa nous fait mal.
Le monde du travail est une épreuve, on s’y sent très mal à l’aise, on a envie de rentrer chez soi rapidement, on réfléchit trop, on se dit que c’est absurde que de devoir travailler pour survivre et si on dit que l’on n’aime pas travailler on est traité de profiteur du système, de faignant, de cassos. Avoir une vision différente des choses est un risque.
On s’éloigne par sa manière de pensée, on se coupe du groupe, on peut même devenir insociable tout simplement.
Rester avec du monde nous est plus préjudiciable que de rester seul.
On n’aime pas le bruit, les boîtes de nuit, l’agitation.
On préfère le calme et la prière.
Les personnes dures dans la vie sont souvent des personnes qui étaient très gentilles à la base.
On ne devient pas dur du jour au lendemain, c’est un processus.
Quand vous avez été trahis plusieurs fois, le cœur ne suit plus, il est blessé donc le cerveau doit le protéger au maximum, alors on change sans s’en rendre compte, sachez cela. Tout le monde a un cœur, mais certains sont devenus méchants, car c’est la société qui les a rendus comme cela et ils ont fait le choix de choisir le camp du diable pour réussir.
De nos jours, c’est la tendance, pour être respecté il faut être un bad boy.
Pour plaire aux femmes, il faut être riche, avoir du caractère, être séduisant.
Le poète timide ne plaît plus, sa sensibilité ne touche plus, on se moque de lui, on lui reproche d’être un rêveur de ne pas être dans la réalité.
Un jour je discutais et flirtais avec une jeune femme de 22 ans qui débutait sa vie en appartement et dans son travail.
Nous étions en train d’échanger sur Facebook et pendant près d’une demi-heure, elle ne me parlait que d’argent, de sa décoration, de son dernier pantalon, de ce qu’elle voulait faire pour gagner plus, etc.
Pas une seule fois, elle ne s’est intéressée à moi, ne m’a demandé si j’allais bien.
Elle était tellement focalisée sur le matériel, que ça en était inquiétant, je me suis dit, si je termine avec une personne avec cette mentalité qu’est ce qui m’attend au quotidien.
Aujourd’hui, personne ne peut dire le contraire, l’argent est roi, les stars sont érigées comme des personnes à part, au-delà du commun des mortels, des influenceurs, des personnes qui sont là pour nous faire rêver, des exemples de réussite absolue.
On trouve normal qu’un footballeur professionnel soit payé des millions et qu’un pompier soit payé 1600 euros net par mois.
Le pompier sauve des vies, il est sportif de haut niveau lui aussi, pourtant lui ne passe pas à la télé et n’est pas payé de la même manière alors qu’il sauve des vies tous les jours !
J’adore le football, j’y ai joué, je suis moi-même un grand supporter de l’Olympique de Marseille, mais je suis désolé, pour moi le football ce n’est plus un sport.
C’est un business organisé lucratif ou l’argent coule à flots et ceux qui font partie de cette machine profitent pour devenir de plus en plus riches.
Certains vont trouver cela normal et vont dire que c’est l’évolution, mais le montant de leur salaire est exagéré comparé à d’autres métiers plus utiles.
Dans ce monde la logique n’est pas de mise, c’est l’argent qui règne.
Avec l’argent vous pouvez tout régler, vous pouvez vous vêtir, vous nourrir, vous acheter de belles voitures, avoir de belles choses, être heureux, ne pas avoir de problèmes, être respecté.
L’argent et la richesse ont toujours fait rêver dans toutes les époques.
Dieu dit dans le Coran « La course aux richesses vous distrait jusqu’à ce que vous visitiez les tombes ».
Avoir toujours plus c’est ce que l’humain veut, c’est ancré en lui, ça fait partie de lui, c’est dans son ADN.
Ce livre est là pour donner mon point de vue sur plusieurs sujets.
Peut-être que vous ne serez pas d’accord avec moi.
Chacun a sa manière de voir les choses, ses idées, je ne suis pas un sage et je n’ai aucune qualification de sociologue ou psychologue.
Ce livre, c’est le livre d’une personne issue des minorités ; je l’écris, car j’ai besoin de partager mon point de vue sur le monde qui m’entoure.
Notre époque est fascinante, car nous sommes dans un pays où nous avons tout à disposition, de l’argent, de l’eau potable, des hôpitaux, des magasins, des voitures, des téléphones.
On est équipé et le niveau de vie de la majorité de la population en France est considéré comme convenable.
Je pense que la France est un pays où il fait relativement bon vivre.
Malgré certains problèmes, la sécurité est assurée et vous pouvez vous promener dans la rue sans être agressé en général.
Tout le monde peut se faire soigner, imaginez qu’il y a quelques années en arrière cette qualité de vie aurait été impossible.
Je pense que nous pouvons être fiers de faire partie de cette nation, quelle que soit son origine, sa religion ou sa manière d’être, on peut vivre en paix.
La paix est inestimable ; il ne faut jamais l’oublier.
Rappelons que la vie est inestimable et chaque jour que je me lève je suis heureux d’être là, en vie, reconnaissant de la faveur que Dieu m’a donnée de pouvoir exister.
Le fait d’être conscient de cela rend heureux, car on sait que l’on fait partie des privilégiés dans le monde.
Dans les quartiers, certains ont tendance à rabaisser et insulter la France, mais je trouve que cela n’est pas juste.
Nos ancêtres africains se sont battus pour que nous puissions avoir cette paix, ils nous ont offert cet eldorado par leurs combats aux côtés de la France.
Je pense que l’on doit respecter cela et profiter de cette France qui reconnaît nos ancêtres dans leur histoire et respecter la France et les Français.
Le respect des autres c’est cela qui crée les conditions de la paix entre les peuples.
C’est essentiel pour le bien-être de tous.
L’affaire Mila a déchaîné les passions.
Cette jeune femme à peine majeure a manqué de respect à une partie des Français, et cela a créé de la division.
Dans un live sur Instagram, elle a affirmé :
« Je déteste la religion. […] Le Coran il n’y a que de la haine là-dedans, l’islam c’est de la merde. […] J’ai dit ce que j’en pensais, vous n’allez pas me le faire regretter. Il y a encore des gens qui vont s’exciter, j’en ai clairement rien à foutre, je dis ce que je veux, ce que je pense. Votre religion, c’est de la merde, votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul. Merci, au revoir. »
Elle a le droit d’avoir sa liberté d’expression et de ne pas être d’accord avec l’Islam, mais elle a le devoir de respecter les musulmans.
Tout comme les musulmans doivent respecter les chrétiens ou les athées.
Cela va dans les deux sens.
Il n’y a aucunement deux poids deux mesures.
Les religions sont là pour améliorer la qualité de vie. Se rapprocher de Dieu est nécessaire pour beaucoup de personnes et je pense que toute croyance doit être respectée.
C’est magnifique de vivre tous ensemble et c’est comme cela dans la majorité des quartiers.
Au quartier, je peux aller chez mes voisins maghrébins alors que je suis d’Afrique centrale, mon voisin d’origine française peut venir boire un café à la maison et cela ne pose de problème à absolument personne, il ne m’impose rien et je ne lui impose rien.
On discute, on se respecte.
C’est la base.
On n’est pas obligé de s’aimer, mais on est obligé de se respecter.
Ne fais pas à l’autre ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse.
Je pense notamment que beaucoup de gens ont du mal à considérer cet adage.
2022 : En France, 10 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté.
Cela veut dire que toutes les personnes concernées touchent moins de 1000 euros par mois.