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L’histoire des reptiliens, tout comme celle des humains, est enveloppée de mystères. L’auteure plonge dans le passé des reptiliens de Gaïa et leur interaction avec les humains à une période de paix entre les espèces ; ceci avant que l’arrivée des Annunaki, des reptiliens d’Alpha Draconis et d’Orion ne vienne tout bouleverser.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Nicoleta Light Soul entretient une connexion profonde avec les mondes de l’invisible et aide les autres à redécouvrir leur essence à travers des soins énergétiques et le développement personnel. Elle partage également sa sagesse spirituelle à travers des livres.
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Seitenzahl: 325
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Nicoleta Light Soul
Saurhihllans
Tome I
L’amour plus fort que tout
Roman
© Lys Bleu Éditions – Nicoleta Light Soul
ISBN : 979-10-422-1784-6
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
J’ai mis longtemps à me décider comment j’allais faire part de mes connaissances et de mes mémoires à tous ceux qui seront ou qui sont intéressés par ces récits et tout ce qui touche au domaine spirituel et extraterrestre, ainsi qu’intra-terrestre. Depuis mon éveil et le moment où j’ai eu accès à toutes ces mémoires, je savais que j’allais devoir raconter mon histoire au monde et lui expliquer le parcours évolutif ou involutif des êtres reptiliens sur Gaïa. J’ai vécu de nombreux moments où j’ai été traitée de folle, de droguée (oui, oui), où on m’a tourné le dos parce que je parlais avec amour d’une espèce que la plupart des humains considèrent comme dangereuse et néfaste. Ils n’ont pas tort, en tout cas pour certains de ces reptiliens. Cependant, le problème est que l’histoire de l’humanité et de ces êtres est complètement fausse et marquée par de nombreux faux récits. L’humanité elle-même a été, depuis des millénaires, emprisonnée dans de fausses croyances et dans des peurs pour que les élites et les êtres involutifs puissent la contrôler et la manipuler à leur guise. Pendant de longs siècles, on a joué avec le mental humain pour faire passer tous les êtres reptiliens pour des involutifs, pour des individus sans âme et sans émotions.
Il est temps aujourd’hui pour l’humanité de comprendre et d’apprendre la vérité sur ces êtres. Comme partout, il n’y a pas que du bon ou du mauvais, il n’y a pas que du noir ou du blanc. Le mal et le bien, l’ombre et la lumière sont complémentaires. D’ailleurs, d’un point de vue métaphysique, ces deux concepts n’existent même pas. La séparation et la division sont des croyances et des conditionnements auxquels on a été programmés d’y croire. Ce sont des systèmes de valeurs erronés d’après lesquels on nous a appris à agir et réagir.
À travers cet ouvrage, et ceux qui vont suivre, je vous invite à retracer une histoire des premiers « hommes » qui ont habité cette planète. Des peuples qui vivaient en complète harmonie et dont la tranquillité a été perturbée par des êtres involutifs assoiffés de pouvoir et de contrôle. Des involutifs qui eux même sont manipulés depuis des éons par d’autres esprits encore plus perturbés et perdus dans la recherche de qui ils sont véritablement.
Vous allez découvrir un peuple de reptiliens pacifique, qui habitent ces terres depuis bien longtemps, des reptiliens dont l’espèce est appelée « sauriens ». Ce sont des êtres dont les ancêtres sont les dinosaures, leurs cousins comme ils aiment les appeler. Il y a parmi les sauriens plusieurs races qui habitent maintenant dans les profondeurs de Gaïa. Dans cet ouvrage on va s’attarder sur une seule de ces races, celle qui a été, qui est et qui restera pour toujours dans mon cœur : ma famille, mon origine.
Le titre du livre Saurhihllans m’a été transmis par mon peuple, car il a un certain encodage et signification dans leur langage. Les « h » généralement signifient une forme d’élévation spirituelle pour certains peuples exogènes ou intra-terrestres.
Les noms des personnages sont purement fictifs, néanmoins liés à la personnalité de chacun d’entre eux et par rapport aux événements passés. Le nom du personnage principal a été choisi pour sa simplicité et sa légèreté. Quant au nom du personnage masculin, Michaelio, il a été choisi pour faire le lien avec celui qu’il est aujourd’hui, un mâle incarné dans la même espèce et qui est lié à moi par un lien d’âme et que j’appelle « mon frère ».
Je vous demande de faire preuve de discernement quant aux récits présentés. Ce ne sont que des mémoires et des expériences que j’ai vécues dans une vie antérieure et que j’ai choisies d’écrire sous la forme d’une fiction pour que cela soit plus simple pour tout un chacun de comprendre les choses. Je vous les partage aujourd’hui uniquement pour faire la lumière sur certains aspects, comme je l’ai déjà dit plus haut. Je ne vous demande pas de me croire ni de me suivre dans ma perspective des choses. Je vous demande uniquement de prendre ce qui raisonne avec votre être.
Si parmi les lecteurs il y a des sceptiques ou des cartésiens, prenez cet ouvrage et les prochains pour des fictions et non pas comme des réalités. Au final, on a tous nos propres croyances et expériences à vivre et je n’oblige personne à changer son point de vue sous un quelconque prétexte.
Je tiens, également, à préciser que j’ai écrit tout ce livre intuitivement, reliée à mon âme, mes mémoires et mon peuple.
En vous souhaitant, à tous, une agréable lecture.
C’était un beau jour ensoleillé. La journée avait commencé avec une légère brise qui caressait doucement le visage. Les arbres hauts, âgés de quelques centaines d’années maintenant, dansaient sous le vent léger, l’herbe d’un vert prononcé, preuve de l’amour inconditionnel déployé depuis le Soleil Central, bougeait gentiment sur les collines environnantes et chatouillait doucement et agréablement les pieds de ceux qui se promenaient. Les oiseaux, petits et grands, volaient très haut dans le ciel. Certains chantaient avec joie et gaieté dans les arbustes le long de la route. Le chemin était parsemé de jolies fleurs avec des odeurs enivrantes. Elles étaient de toutes les couleurs et de variétés différentes : rouges, jaunes, violettes, bleues. Au bout du chemin on pouvait distinguer les hautes tours d’une cité. On voyait clairement les fenêtres ovales ouvertes pour laisser entrer l’air frais. Plus on s’approchait, plus on voyait les pierres des constructions, montées avec minutie, taillées parfaitement, pour la muraille et les hautes bâtisses. Tout était construit en forme circulaire et en spirale.
Au milieu de la cité se trouvait la bâtisse la plus importante, le Temple des Anciens. Bâti avec des pierres identiques à celles des autres habitations, elle finissait par une tour, en granit blanc, avec une pointe en forme de pyramide. Elle avait été taillée dans un cristal translucide avec des reflets bleus. Sa fonction était de déployer les énergies solaires tout autour, dans la cité. Chaque bâtisse recevait l’énergie nécessaire pour le bon fonctionnement des technologies utilisées pour la vie quotidienne. La grande tour était accompagnée de deux autres, plus petites, chacune sur un côté. Les trois tours étaient posées sur trois dômes qui composaient le toit du bâtiment. Sur chaque côté de la construction, il y avait trois fenêtres ogives. Tous les contours des ouvertures et les modèles floraux sur la façade étaient constitués d’or. De chaque côté des tours, une ouverture avec une petite voûte laissait entrer la lumière.
Dans les rues, les habitants étaient occupés à leurs activités journalières. Leur peau était vert foncé, avec de petites écailles. Ils avaient des yeux jaunes et très lumineux. Ils portaient une crête qui commençait derrière leur tête et continuait jusque dans le bas du dos et se terminait avec une proéminence vert très foncé (à la limite du noir) là où était, auparavant, leur queue (dont ils n’avaient plus besoin maintenant due à leur évolution physique). Leurs mains se finissaient par des ongles longs, pointus et noirs. Sur leur visage un sourire accueillant accompagnait chacune de leurs interactions avec les autres. Ils rayonnaient la lumière et l’amour se dégageait de chacune de leurs cellules. Un peuple qu’on aurait qualifié aujourd’hui de pacifique et en harmonie avec leur environnement. Des reptiliens qu’on appelait les Saurhihllans.
Leur vie était simple, mais ne se limitait pas seulement à produire leur propre nourriture, à chanter et à danser en communion avec leur cœur et toutes les âmes qui les entouraient. Leur mission, telle qu’ils la qualifiaient, était de trouver l’équilibre entre toute chose et de faire attention à ce que chaque individu fasse preuve de discernement pour respecter le Tout qui l’entoure.
Ceci dit, ils n’avaient pas forcément besoin d’un dirigeant. Toutes leurs décisions étaient prises d’un commun accord, après la réunion d’un Haut Conseil. Ce conseil était composé de douze membres qui faisaient partie des plus anciens parmi le peuple. La fonction de ce Haut Conseil était de réfléchir à des solutions, des actions, tout en respectant le bon vouloir de chaque habitant, pour ensuite les proposer à la population lors d’un rassemblement où chacun donnait son avis ou apportait des modifications pour que la mise en place de la nouvelle « règle » se déroule sans encombre.
Dans ce tumulte joyeux de la vie quotidienne, dans la tour d’une des citadelles, Saunhia regardait par la fenêtre de sa chambre. C’était une saurhihllenne dont la beauté de l’âme l’avait emmenée dans le cœur des habitants qui l’estimaient énormément. Elle n’avait pas plus de 3000 années terrestres, beaucoup moins que le reste des membres du Haut Conseil qui, eux, avaient entre 4000 - 5000 années terrestres. Une belle femelle mesurant 1,80 m de haut et à l’allure élancée. Sa douceur se voyait à travers ses gestes et on pouvait distinguer son amour pour les autres à travers ses yeux et son regard étoilé. Son peuple était, pour elle, une raison de vivre.
La chambre n’était pas plus grande qu’un studio. Elle était équipée de toutes les technologies lui permettant de pouvoir répondre à tous ses besoins primordiaux. L’ameublement était bien simple : un lit, une table et deux chaises. Une petite pièce faisait office de cuisine. Quant à la décoration, les murs étaient ornés de photos qui illustraient différents moments de sa vie, ainsi que des individus qui ont fait ou qui faisaient encore partie de sa vie et de son monde. Il n’y avait qu’une seule fenêtre, mais assez grande pour laisser pénétrer la lumière et illuminer toute la pièce. De cette fenêtre on voyait les collines d’en face et le bas de la cité. Le positionnement du bâtiment était assez haut par rapport aux autres constructions. Elle avait donc une bonne vue sur le collectif.
Tout lui semblait si incroyable, d’une telle beauté, qu’elle-même ne put se l’expliquer ou lui donner une définition. Tous ces gens-là, dehors, qui étaient heureux et occupés à leurs activités, plongés complètement dans leurs tâches, les oiseaux qui volaient dans les hauteurs de Gaïa, les arbres dansants sous le rythme de la brise, toutes ces choses nourrissaient la plus petite parcelle de son âme. Elle était heureuse, son cœur chantait la joie.
Son attention sur la beauté du monde environnant fut interrompue par quelqu’un qui frappa à la porte.
— Entre s’il te plaît. C’est ouvert, dit-elle avec un large sourire sur son visage.
Les visites lui faisaient le plus grand plaisir. Elle adorait accueillir les gens dans son cocon, les écouter, les soutenir, leur donner tout ce qu’elle avait de plus précieux dans son cœur : son amour et son temps.
— Bonjour ma très chère amie. Comment vas-tu aujourd’hui ? demanda Elhesia, sa meilleure amie.
Elles se connaissaient depuis qu’elles étaient toutes petites. Elhesia était bien plus petite en taille que Saunhia, elle mesurait seulement 1,65 m, mince, mais bien tonique. Elle avait gardé un visage beaucoup plus rond que les autres, ce qui faisait d’elle une reptilienne très mignonne. Ce n’est pas pour rien qu’on pouvait à peine s’empêcher de lui caresser le visage ou de la prendre dans ses bras.
— Tout va très bien pour moi. J’étais justement en train de regarder la vie dehors. Et toi ? Qu’est-ce qui t’amène par ici ?
— Oh rien de bien important. Je tenais à t’informer que ton père voudrait que tu sois dans le Grand Hall pour accueillir les petits humains qui vont arriver dans pas longtemps, dit Elhesia.
— Je vois. Tu peux lui dire que je serai là en temps et en heure. Ils ont tout ce qu’il leur faut pour ces êtres ? répondit Saunhia sur un ton très sérieux, mais avec une petite étincelle de malice dans les yeux.
À vrai dire, elle adorait les humains. Ils lui semblaient tellement fragiles et en même temps tellement puissants. Elle ne savait pas pourquoi elle ressentait cette puissance chez eux. Elle savait simplement qu’elle était là. Ça l’intriguait et ça l’incitait, aussi, à se rapprocher d’eux. Et voici une opportunité que son père lui offrait pour ce rapprochement tant attendu.
— Oui, oui. Ils ont tout prévu : plantes médicinales, des peaux d’animaux et quelques outils qui leur seront utiles, on pense, pour leur travail dans les champs qu’ils cultivent.
— Top ! Tout est au point ! s’exclama avec une joie immense Saunhia.
— Oui. Manque plus que toi, répondit Elhesia en faisant un clin d’œil à son interlocutrice.
***
Une heure plus tard, Saunhia était en compagnie de son père dans le Grand Hall, attendant les trois humains qui allaient se présenter à eux. Le Grand Hall se trouvait dans le bâtiment qui abritait le Haut Conseil lors de leurs réunions, bâtisse qui se trouvait en haut d’une colline. C’était une construction faite, plus ou moins, d’après le modèle du Grand Temple. Des piliers, à droite et à gauche, de la grande salle soutenaient la bâtisse. Son plafond était très haut, avec une belle voûte ornée d’étoiles, parmi lesquelles on pouvait clairement distinguer les Sept Sœurs. La salle était construite en long et décorée avec de jolis dessins galactiques et des glyphes d’un langage que seul le cœur peut connaître. De ces fenêtres on pouvait voir toute la vallée avec le village des humains plus bas. Au fond de la pièce se trouvait un escalier qui menait au premier étage, le bâtiment se composant uniquement du rez-de-chaussée et du premier étage. Au milieu de la salle se trouva une grande table ovale ou les membres du Haut Conseil se réunissaient lors de leurs séances. La salle n’avait pas de fenêtres, seulement de grandes ouvertures arrondies qui laissaient place à une vue d’ensemble sur la cité.
— Alors, les humains ? Ils arrivent quand ? demanda Saunhia.
— Patience ma fille. Tu es trop impatiente, je trouve. Quelque chose que tu ne m’as pas dit ? Ou raconté ? répondit son père, tout en la regardant comme on regarde un enfant qui vient de faire une bêtise.
C’était un mâle d’un certain âge, au regard perçant, qui n’avait pas désiré rejoindre le Haut Conseil, mais bien le département qui s’occupe de mettre en place les changements au sein du collectif et la diplomatie avec les autres peuples. Il répondait au nom de Claréng. C’était un reptilien qui n’aimait pas quand il y avait des choses cachées, des non-dits. C’est la raison pour laquelle il était souvent mis en avant lors des rencontres ou des conseils diplomatiques. Il faut dire qu’il savait se faire une place dans l’estime des autres grâce à son respect pour la parole juste et l’expression de ce qu’il pensait. C’est aussi grâce à ça qu’il était un bon guide pour tous les nouveaux reptiliens. L’apprentissage du langage et de la parole juste était une des règles d’or dans leur communauté, à côté du savoir « donner-recevoir ».
— Non mon cher père. J’ai juste trop hâte de les rencontrer. Tu t’imagines ? C’est bien la première fois que je les rencontre. La première fois que je leur parlerai directement. J’ai trop envie de les connaître mieux, dit Saunhia.
— Pourquoi ? demanda Claréng perplexe.
— Il y a un petit quelque chose qui m’intrigue chez eux. Je veux en savoir davantage sur ces êtres, découvrir ce qu’ils cachent au fond d’eux, répondit Saunhia.
— Ah bon ? Je n’ai rien remarqué pour ma part. Peux-tu m’expliquer plus ? demanda son père avec une certaine curiosité.
— Je ressens chez eux quelque chose de bien plus puissant qu’ils ne le font savoir et paraître. Quelque chose, un peu comme chez nous, cette étincelle qui vient de notre Créateur lui-même. Je ne comprends pas pourquoi ils la cachent. Et c’est là que je pense qu’ils pourront nous apprendre des choses, dit Saunhia.
— Tu ne penses pas que ça serait plutôt à nous de leur apprendre des choses, s’ils la cachent ? répondit Claréng.
— Hmmm… Non. S’ils la cachent, c’est qu’ils ont vécu des choses qu’on ne peut pas comprendre. Ils pourront du coup nous expliquer leur vécu, ainsi nous comprendrons la cause et, avec elle, les effets. Je pense que ça peut vraiment nous aider à évoluer davantage. Tout comme eux, bien sûr. Puisqu’on pourra, en effet, les aider à remonter et se montrer de nouveau sous leur vraie forme spirituelle, expliqua sa fille.
— Donc, tu dis qu’ils ont baissé en vibrations à cause de quelque chose ?
— C’est exact. D’ailleurs, je suis sûre qu’ils pourront remonter de nouveau. Puis, pourquoi ils sont si distants avec nous ? demanda Saunhia.
— Tu les trouves distants toi ?
— Oui.
Son père la regarda un peu perplexe, mais n’eut pas le temps de trop réfléchir sur la question, on venait leur annoncer l’arrivée des trois humains.
***
Saunhia et son père se trouvaient accompagnés de deux autres membres du Conseil Diplomatique et ils avaient en face d’eux les humains. Des gens simples, habillés avec des habits légers, leur permettant de supporter la chaleur de dehors. D’après leur posture, ils n’étaient pas très à l’aise devant les reptiliens souriants.
— Peut-on savoir pourquoi on nous a appelés ici ? demanda un des humains. Un homme de 1,75 m de haut, brun, aux yeux verts, prénommé Lucian.
— On a quelques petites choses à vous offrir. On pense que ça vous servira dans votre quotidien, répondit Claréng.
Les trois hommes se regardèrent perplexes.
— Et pourquoi voulez-vous nous donner ces choses ? demanda Lucian.
— Bah oui, on n’a rien demandé nous. Vous cachez quoi derrière ce geste ? dit le deuxième humain, un homme d’une quarantaine d’années, aux cheveux blonds et yeux bleus, dont le nom était Peter.
— Qu’est-ce que vous voulez en retour ? Vous attendez quoi de nous ? dit le troisième, un homme du même âge que le deuxième, mais aux cheveux gris et yeux marrons, qui, lui, s’appelait Valence.
Les reptiliens ne comprenaient pas. Leur geste n’avait rien de méchant. Il venait de leur cœur, juste donner sans rien attendre en retour pour le plaisir de voir les autres avancer sur leur route. Ils regardèrent les humains incrédules, puis, Saunhia reprit la parole, après un moment de silence.
— Mes chers amis, on n’attend rien de vous. On vous voit depuis un moment et on a pu observer que vous avez du mal avec vos actions quotidiennes. On pensait juste vous donner un coup de main pour que ça soit plus facile pour vous, pour avancer dans la vie. Pourquoi êtes-vous si distants et méfiants ?
— On n’aime pas quand on nous propose des choses comme ça. La plupart du temps ça cache toujours quelque chose de pas sain, dit Lucian.
— Ah… Pourtant on a toujours fait comme ça. C’est notre fonctionnement. Et personne n’attend rien en retour des autres. Pourquoi vous dites ça ? répondit Saunhia.
— Ça n’a pas d’importance. Je pense qu’il ne faudrait pas faire confiance à tout le monde. Certains êtres dans cet univers ne sont pas ce qu’ils disent être. Je dis ça, vous faites comme vous voulez, répliqua l’homme.
— Je ne comprends pas. Pourtant on est en contact avec beaucoup de monde de l’espace. Et les, soi-disant, méchants ne sont pas autorisés à s’approcher de Gaïa, dit Saunhia.
— Oui… Je l’espère bien. Ce ne sont pas mes ancêtres qui diraient ça. Bon. Vos cadeaux, si c’est vraiment de bon cœur, on les accepte.
— Non, mais attends. On ne les connaît pas, répliqua Peter.
— Oui, voilà. Et puis ne prends pas des décisions tout seul. Non, mais ça va toi ! dit Valence.
— Ah non, mais vous, même à l’un des vôtres vous ne faites pas confiance… répondit agacé Lucian.
Avant que les trois humains ne partent dans une dispute bien vive, Claréng proposa :
— Écoutez, arrêtez de vous chamailler. Je pense que vous êtes assez matures spirituellement pour aller voir votre peuple et vous mettre d’accord avec eux. Revenez nous voir quand ce sera fait, si tel est votre désir, de récupérer nos offrandes.
Et en regardant le premier humain, il rajouta :
— Tes semblables ont raison. On ne prend pas une décision seul si ça concerne plusieurs individus. Ça n’a rien à voir avec la confiance. Tes amis se sont sentis mis de côté. C’est de cette façon qu’on perd la confiance des autres.
— Allez le cœur en paix, mes amis. Dites aux autres ce qu’on vous propose et prenez une décision ensemble. Je vous souhaite un bon retour parmi les vôtres, rajouta Saunhia.
Les trois hommes repartirent encore plus déconcertés, mais décidés à en parler avec le reste de leur peuple et leur chef de tribu.
***
— Je t’avais dit qu’ils étaient méfiants. Tu es convaincu maintenant ? dit Saunhia sur un ton énervé à son père.
— Tu n’as pas besoin d’être méchante avec moi. Je n’avais tout simplement pas vu leur attitude méfiante envers nous, répondit Claréng.
— Oui, tu as raison, je te demande pardon. Je ne sais pas pourquoi je me suis emportée. Il a parlé de ses ancêtres. Tu penses qu’il y a longtemps ils auraient vécu un traumatisme ?
— Un traumatisme ? Pourquoi ça ? demanda son père, perplexe.
— Il y a de la colère dans leur cœur. Beaucoup de colère. Je l’ai vu. Je n’ai jamais ressenti une colère d’une telle ampleur. Et c’est dirigé vers l’espace.
— Tu m’étonnes vraiment ma fille. Ton amour inconditionnel envers les autres te fait voir des choses qu’aucun de nous ne perçoit. Eh bien, on va essayer d’en savoir plus. Peut-être demander à nos amis des Sept Sœurs. Ce sont des humains comme eux. Ils auront peut-être plus de réponses, proposa Claréng.
— Je demande tout de suite à Michaelio de leur envoyer un message, s’empressa Saunhia.
Avant même qu’elle finisse ces mots, elle partit, presque en courant, rejoindre celui qu’elle affectionnait le plus parmi les mâles.
***
Les trois humains arrivèrent dans leur village. C’était une communauté très bien organisée : chacun avait son rôle et connaissait parfaitement sa place au sein du collectif. Les bâtiments étaient construits avec des pierres, taillées avec une certaine technologie et placées d’après une forme géométrique bien calculée. Le tout partait du centre, qu’ils appelaient aussi La Place du Village. On voyait au sommet des bâtiments, des sortes d’antennes, du même matériau que celui utilisé en haut des tours saurhihllennes, avec la même fonction.
Le trio était accueilli avec beaucoup de questions :
— Alors ? C’était comment ?
— Il s’est passé quoi ?
— Ils sont vraiment gentils ?
Et plein d’autres questions. Un homme habillé d’une sorte d’armure les rejoignit au centre du village.
— Le chef veut vous voir maintenant. Il faudrait vous dépêcher d’y aller.
Les hommes se mirent en marche pour rejoindre le chef de tribu. Une fois devant lui, ils ont été questionnés sur les raisons qui ont mené les saurhillhans à les convoquer chez eux.
— Ils nous proposent des biens et des denrées alimentaires. Ils disent que c’est pour nous aider à avancer dans notre quotidien, dit Peter.
— Ok. Et vous en pensez quoi ? C’est quoi leurs intentions ? demanda le chef.
— C’est pour nous aider, ils ont dit. Je ne pense pas qu’il y ait quelque chose de caché là-dedans. Ils m’avaient l’air sincères, dit Lucian.
— Ok, mais « avoir l’air de » ça ne prouve pas de leurs bonnes intentions, répliqua le chef.
— Peut-être, mais pour ma part je n’ai rien ressenti de négatif autour d’eux. J’ai appliqué ce que le mage nous enseigne : nous concentrer sur nos ressentis, écouter son intuition. Certes, ce n’est pas évident, mais je me suis déjà entraîné auparavant dans le village. Je l’ai même fait avec les animaux.
— Ok. Je suis content pour ton travail. Cependant rien ne me dit que tu ne te trompes pas, dit le chef.
— Je ne vous demande pas de me croire. Je vous demande juste de me faire confiance.
— D’accord, mais pourquoi es-tu le seul à ne rien avoir senti de négatif ? demanda Valence.
— Je ne sais pas. Peut-être à cause du fait que vous avez peur de vous faire avoir, peur qu’on vous trahisse ou manipule, ce qui bloque votre conscience, répondit Lucian.
— C’est le mage qui dit ça ? questionna le deuxième.
— Il m’a expliqué certaines choses, oui. Sauf que là je parle de mon point de vue. D’ailleurs, je vous conseille vraiment de suivre ses enseignements. Il sait parler avec les esprits. Et pas seulement ceux des animaux ou des plantes, ou encore du cosmos, mais aussi avec nos propres âmes.
— Ça, je n’étais pas au courant, dit Valence.
— Peut-être que vous devriez participer plus souvent à ses cercles magiques, reprit Lucian tout en rigolant gentiment de la naïveté des deux autres.
— Ok. Ça suffit maintenant. Vous proposez quoi ? demanda le chef sur un ton très sérieux.
Les trois hommes se regardèrent. Peter et Valence ont fait signe à Lucian de prendre la parole. Décidément, ils avaient choisi de lui faire confiance.
— Je propose qu’on accepte leurs cadeaux, dit, enfin, l’homme.
— Es-tu sûr ? demanda le chef.
— Oui, répondit Lucian sans hésitation.
— Ok. J’espère que tu es conscient que ton âme sera alourdie si c’est un choix qui amènera des ennuis, répliqua le chef.
— Je prends le risque, dit l’homme avec assurance, étant sûr que son choix allait être bénéfique pour tout le monde. Il le ressentait au fond de lui.
Saunhia alla très vite parmi les siens pressée de rejoindre Michaelio, un mâle d’une allure athlétique, qui de toute évidence aimait bouger son corps dès qu’il le pouvait. Il n’était pas plus grand qu’elle et on distinguait bien, sur son visage, la gentillesse qui émanait de lui.
La reptilienne se précipita à l’intérieur d’une tour qui était sur trois niveaux. Chaque niveau était dédié à un domaine technologique : création et amélioration des technologies de base, recherche technologique dans le domaine du transport et les technologies de communication. C’est à ce troisième niveau que Saunhia s’arrêta.
La salle qui à vrai dire était bien grande, de la taille d’un petit hangar, ne manquait pas de luminosité grâce aux deux grandes baies vitrées d’un côté et de l’autre de la pièce. Dedans, il y avait toutes sortes d’appareils que les saurhihllans utilisaient pour leurs communications. Les reptiliens étaient assis à certains dispositifs, d’autres essayaient de nouveaux prototypes, et d’autres, encore, étaient plongés dans des documents ou dans de différentes discussions.
Après un moment de pause où elle avait regardé dans la pièce, Saunhia aperçut son homme. Il était au fond de la pièce, affaissé dans un fauteuil, les pieds sur son bureau avec un document à la main. Elle alla le rejoindre et s’approcha tout doucement de lui. Pris par surprise, Michaelio eut un petit sursaut et un regard ahuri. Cette scène avait bien fait rire la reptilienne.
— Tu ne m’avais pas dit que tu allais me faire une visite en plein dans mon travail, dit Michaelio amusé.
— Disons que ce n’était pas prévu.
— Ok. C’est quoi l’urgence ? demanda-t-il.
— J’aimerais que tu contactes les humains des Pléiades, lui dit-elle d’un ton sérieux.
Michaelio commença à s’inquiéter. Il se redressa rapidement sur sa chaise.
— Que se passe-t-il ? demanda le reptilien de plus en plus prêt à bondir de sa place.
— Rien d’inquiétant. Je vois que tu stresses, dit Saunhia amusée et se rendant compte qu’elle avait été un peu trop sérieuse dans son attitude. C’est par rapport à nos voisins humains du « rez-de-chaussée ».
— Ah, mais ça va alors. Tu m’avais bien fait peur. Je croyais qu’il y avait un danger. Tu avais l’air bien sérieuse, dit-il tout en se levant doucement pour lui faire face.
Ils se regardèrent un petit moment, amusés par cette situation. Avec un geste de douceur, il posa sa main sur la taille de son amie et lui demanda plus d’informations.
— Apparemment ils ont des peurs qui ne datent pas d’hier. C’est à cause de ça qu’ils sont si distants, dit Saunhia. J’aimerais en savoir plus sur l’origine de ces peurs et pourquoi elles sont encore là. Je ne comprends pas pourquoi ils n’ont pas réussi à garder leurs vibrations d’origine.
— Ah oui, tu m’avais dit que tu les trouvais distants. C’est, donc, bien le cas, dit Michaelio.
— Malheureusement, oui, ajouta Saunhia sur un ton mélancolique.
— Viens, on ira contacter nos beaux amis. On verra bien de quoi il s’agit.
***
Ils se dirigèrent tous deux, beaucoup plus au fond, dans un coin de la pièce. Michaelio s’arrêta devant un grand meuble blanc avec, au moins, six étagères. On pouvait y trouver toutes sortes de petits appareils conçus pour la communication. Il regarda de haut en bas et s’arrêta sur un appareil aussi grand qu’un lecteur DVD. Il le prit et alla l’installer sur une grande machine un peu plus loin. Parfois pour les communications, il y avait besoin d’un mécanisme qui envoyait les vibrations propres de l’expéditeur afin d’être reconnu. C’était une technique simple qui permettait de limiter le temps de connexion et éviter tout un protocole d’identification.
— Laquelle de leurs planètes ? demanda Michaelio.
— Je pense qu’ils connaissent tous leur histoire. Il me semble qu’ils viennent du même endroit. Si je ne me trompe pas, bien sûr, dit Saunhia.
— Je crois que tu te trompes, ma chérie. Je sais que certains viennent d’ailleurs, de la Lyre par exemple, tout comme nos voisins. D’autres sont originaires du système des Sept Sœurs, ajouta le reptilien.
— Bon, écoute, peu importe. Pourvu qu’on reçoive les informations nécessaires à la compréhension de leur situation, dit Saunhia.
Sur ces mots Michaelio alluma l’appareil, il fit quelques manœuvres et tapa sur quelques images sur l’écran. Ils attendirent quelques instants pour que la communication soit établie. Au bout de quelques secondes, l’appareil émit un petit son et se mit à dégager vers le haut une lumière bleue. Immédiatement après apparut l’image d’un homme blond aux yeux bleus et portant une tenue bleue et grise, souriant et les regardant droit dans les yeux.
L’hologramme se mit à parler :
— Bonjour, mes amis. En quel honneur dois-je le plaisir de votre appel ? dit le pléiadien.
— Eh bien, je ne sais pas trop pour ma part. Saunhia peut t’éclaircir davantage, dit Michaelio.
— J’écoute ! répondit l’homme avec un sourire.
— Comme vous savez, on a comme voisins, des humains, en bas des collines, dit Saunhia. Le pléiadien acquiesça de la tête. Aujourd’hui on avait accueilli trois d’entre eux.
— Voilà qui est intéressant, dit le pléiadien amusé. D’habitude ils ne sont pas de ceux qui communiquent avec des espèces reptiliennes.
— Comment ça ? Qu’est-ce que tu veux dire ? Ils sont méfiants qu’envers nous ?
— En effet, leur passé fait qu’ils n’ont plus confiance en aucune espèce reptilienne. Vous êtes bien les premiers à me dire que vous les avez reçus chez vous, répondit l’homme.
— Peux-tu m’expliquer pourquoi ? Que s’est-il passé ? Parce que j’avoue qu’ils étaient plutôt sur la défensive, demanda Saunhia.
— Tout a commencé il y a des milliers d’années maintenant. Bon, je ne vous apprends rien de nouveau en vous disant qu’une certaine espèce de reptiliens est arrivée dans cet univers, et que personne ne sait d’où. Eh bien ces gars-là étaient plutôt bien appréciés au tout début, mais quelque chose s’est passé entre temps, et ils sont devenus de plus en plus distants avec tout le monde. Une entité malveillante et dans des énergies très basses s’est infiltrée dans leurs technologies. Ainsi, elle avait réussi à les détourner de leur vraie nature. Comment, personne ne le sait. Ce qui est sûr, c’est qu’au fur et à mesure que les ères passaient, ces reptiliens devenaient de plus en plus agressifs. Apparemment cette entité avait fini par s’introduire dans leur conscience, mais rien n’est sûr. Les preuves nous manquent et bien d’autres informations. Au bout d’un certain temps, leur planète avait fini par ne plus rien leur donner. Pas étonnant quand on voit les dégâts qu’ils font là où ils vont. Du coup, ils ont créé des vaisseaux pour se déplacer dans l’espace. Jusqu’alors, ils n’avaient pas vraiment besoin, même s’ils communiquaient avec le reste des civilisations présentes dans notre univers. Ils avaient, donc, besoin d’aller chercher des ressources ailleurs. Quand je dis ressources, je fais bien sûr référence à des ressources pour la construction et la nourriture. C’était leur priorité. Dans leur voyage, ils avaient découvert une planète, au beau milieu de la Lyre. Elle était habitée par des humains qui vivaient en communion avec leur planète et ce qu’elle leur offrait. Un peuple pacifique. Les reptiliens ont pris le contact avec ces humains, mais dans leur façon de parler et de se comporter, il a dû y avoir quelque chose qui a effrayé le peuple autochtone. De là, un grand mal entendu a éclaté et, dans leur colère, les reptiliens ont commencé à les attaquer. Beaucoup de ces humains ont réussi à prendre leurs vaisseaux et s’enfuir. Beaucoup, encore, ont péri dans ces attaques. Une fois la planète pillée de ses ressources, les reptiliens ont décidé de tout détruire, la faisant exploser tout entière, avec le reste des survivants, raconta le pléiadien, tout en faisant une pause pour d’éventuelles questions de la part de ses amis.
— Pourquoi détruire une planète juste parce que, dans l’instant, il n’y avait plus rien à en tirer ? Elles se régénèrent les planètes, non ? demanda Saunhia interloquée.
— Oui. Elles se régénèrent, mais il leur faut des milliers d’années. Et là, ces reptiliens avaient vraiment tout pillé et détruit à la surface de cette planète, ainsi qu’à l’intérieur, dans les profondeurs. De plus, si le noyau est touché, il n’y a plus aucune issue ou solution à envisager pour sauver la planète. En plus, ils ne voulaient pas que le reste des survivants puissent s’échapper, répondit l’homme.
— Mais c’est horrible ! Ils ont voulu éliminer une espèce entière ! s’exclama Saunhia avec mécontentement.
— Oui. S’ils auraient pu, ils l’auraient fait, sans aucun doute. Cependant, je crois qu’ils étaient bien au courant que certains étaient déjà partis. C’est pourquoi ils ont commencé à les pourchasser. Certes, il y en a qui ont atterri dans des galaxies et systèmes solaires où régnaient la paix et l’amour, et où vivaient des colonies d’autres espèces hautement évoluées technologiquement et spirituellement. Ce n’était pas du tout facile pour ces reptiliens d’aller faire ce qu’ils voulaient, dans ces endroits-là. Il y en a d’autres, ceux qui sont actuellement sur Gaïa, qui n’ont pas eu cette chance-là et qui ont été poursuivis de planète en planète. À chaque fois ils se faisaient attraper et malmener par ces êtres devenus régressifs. Ils ont longtemps essayé de modifier leur ADN, sans succès. Alors, ils ont trouvé d’autres solutions, comme les implants.
— Les implants ? C’est quoi ? Comment ça se fait qu’ils n’aient pas réussi à modifier leur ADN ? Les anciens, ils l’ont bien fait si ma mémoire est bonne, dit Saunhia.
— Oui, les anciens l’ont fait. Et le font sûrement encore, on les voit souvent passer par là, dit le pléiadien amusé. Mais eux c’est pour les améliorer qu’ils le font et non pas pour les détruire et les réduire à de simples choses. C’est pourquoi leur conscience donne son accord. Les reptiliens, qu’on appelle des draconiens, à cause de leur planète, dite d’origine, Alpha Draconis, le font pour les asservir. Quant aux implants, ce sont des technologies, éthériques ou purement mécaniques, qu’ils utilisent pour couper certaines de leurs énergies ou leur envoyer des énergies régressives. Pas très joyeux tout ça quand on sait que ça baisse les vibrations et, aussi, la plupart du temps, nous coupe de notre âme et de l’amour de notre Créateur.
— Les asservir ? Dans quel but ? Comment arrivent-ils à mettre les implants, alors qu’avec l’ADN ils ne peuvent pas le modifier ? demanda la reptilienne avec une réelle curiosité.
— Hmmm… Pour jouer, en premier lieu. De par leur esprit malsain et malade. Ils ont besoin de prouver qu’ils existent, qu’ils sont là. Ils ont tellement souffert pendant leur déclin, qu’au jour d’aujourd’hui ils se sentent insignifiants. C’est pourquoi ils cherchent le pouvoir et sont agressifs. Ensuite pour de la nourriture. Ils sont arrivés à réduire les humains à de la nourriture. Quant aux implants, c’est à travers la peur qu’ils agissent. Plus la victime est dans la peur et la colère envers eux, plus ces êtres ont accès à leurs énergies et peuvent implanter ces technologies. Ce n’est pas la même chose qu’essayer de modifier directement l’ADN. Peut-être qu’ils y arriveront plus tard, quand ils auront baissé énormément les énergies de ceux qui sont soumis. Étant donné qu’ils arrivent à leur faire modifier ces branches d’ADN, par eux-mêmes, à travers la peur et les implants qui bloquent certains liens avec leur âme, dit le pléiadien.
— D’accord. Je comprends mieux leur mode de fonctionnement, mais… de la nourriture ? s’exclama Saunhia outrée.
— Oui… Comme ils manquaient de nourriture et qu’ils étaient devenus de vrais carnivores, ils ont commencé à se nourrir de leurs otages. Visiblement c’était mieux que d’autres animaux, vu qu’ils peuvent baisser les vibrations de leurs cibles en les torturant ou avec d’autres moyens. En plus il y a une conscience, dite intelligente, chez toutes leurs victimes. Les basses énergies s’imprègnent, donc, mieux dans les cellules des suppliciés, ajouta le pléiadien sur un ton mélancolique.
— Qu’est qu’il a bien pu se passer pour qu’ils deviennent si méchants ? se demanda Michaelio.
— Ça n’a pas d’importance, lui dit Saunhia. Le plus important maintenant c’est de savoir s’ils sont au courant que des humains sont arrivés sur Gaïa.
— J’ai bien peur que oui. On les voit arriver dans le système solaire. On cherche à les renvoyer d’ici, mais franchement, ils sont bien plus puissants, niveau technologique. Il faudrait qu’on appelle des renforts, dit inquiet le pléiadien.
— Il n’y a pas des êtres dans la constellation des Boots qui étaient plutôt bien placés là-dedans ? demanda Saunhia.
— Si, si. Justement, c’est à eux qu’on a pensé ces derniers jours, mais on va contacter tous les autres aussi. Je pense qu’ils sont déjà au courant de l’arrivée de ces êtres régressifs par chez nous. De plus, Gaïa a besoin de protection aussi, rajouta l’homme.
— Ah ça oui, elle est bien précieuse notre chère Gaïa, dit Saunhia avec de grands yeux remplis d’amour pour sa planète.