Un pinceau dans mon berceau - Sylvie Dausset - E-Book

Un pinceau dans mon berceau E-Book

Sylvie Dausset

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Beschreibung

Les peintres expriment souvent si bien leurs émotions par l’image qu’ils n’ont pas besoin d’expliquer leurs œuvres, laissant cette tâche aux critiques. Habituée à interviewer des pilotes, l’auteure se pose aujourd’hui des questions sur sa propre peinture, relevant le défi de l’auto-interview. Car après tout, c’est bien dans son berceau qu’une bonne fée avait glissé un pinceau.


À PROPOS DE L'AUTRICE

Dessinatrice, illustratrice et peintre, Sylvie Dausset voit l’écriture comme la sœur de ses illustrations. Elle ressent un besoin constant de créer des personnages, de plonger dans leur psychisme, de découvrir leurs joies, leurs peines, leurs rêves, et de les exprimer à travers ses mots.

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Sylvie Dausset

Un pinceau dans mon berceau

Auto-interview

© Lys Bleu Éditions – Sylvie Dausset

ISBN : 979-10-422-4210-7

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Les peintres s’expriment si bien à travers l’image, qu’ils éprouvent rarement le besoin d’expliquer leurs œuvres. À part certains d’entre eux dont le verbe est aussi beau que leurs peintures, le critique est presque toujours obligé de redéfinir leur passé émotionnel et de décrypter leur démarche.

C’est pourquoi, habituée en tant que journaliste à interviewer les pilotes, je me pose aujourd’hui quelques questions clés au sujet de ma peinture.

Un ultime défi ? Une auto-interview après tout, pourquoi pas ? Car c’est bien dans mon berceau qu’une bonne fée avait glissé un pinceau.

Mon parcours

Quel a été votre parcours ?

Avez-vous étudié la peinture ?

Un artiste se construit au fil du temps. Dans mon cas, sans école et sans autre conseil que ceux de mon mari Alexandre Fengari : pour obtenir ce degré de vision de l’espace, il faut avoir été danseur, sculpteur et photographe !... Je l’ai suivi pas à pas après avoir compulsé, en anglais, les traités des Maîtres anciens, d’où ma fascination pour l’huile sur bois. Mais avant de le rencontrer, j’avais passé des heures et des heures à dessiner. Mes dessins avaient illustré les magazines et les livres, mes fresques exposées au Grand Palais et dans le Métro Pont Neuf à Paris.

Comment êtes-vous passée du dessin

à la peinture ?

Mes dessins étaient devenus de plus en plus structurés et de plus en plus fouillés. Un jour que je les montrais à des amis, l’un d’entre eux professeur de dessin s’est écrié : « il est grand temps que vous passiez à la peinture ! »

Je l’ignorais alors, mais je venais d’atteindre les limites du noir et blanc. Jusque-là, j’avais gagné ma vie en tant qu’illustratrice dans les magazines : « Planète », « Galaxie » et passé d’un Éditeur à l’autre tout en exposant dans les Galeries du Carré des Arts de Saint-Germain-des-Prés jusqu’au jour où le Cercle du Bibliophile m’a demandé de choisir dans une trentaine de romans des Maîtres de la littérature, cinq phrases dans chaque livre à mettre en image, ainsi que le portrait de l’auteur en page de garde. C’est ainsi que prirent forme les ouvrages d’Alexandre Dumas, Agatha Christie, Maurice Druon…

Comment aborder la peinture ?

Au début, j’ai laissé travailler mon imagination. À Paris, on rêve, on délire parfois pour conjurer la grisaille. Et cette période intitulée « FICTION » a révélé bien des choses issues de mon psychisme : « la route » : le voleur d’enfants que je n’aurais jamais, « L’oiseau » qui vient prévenir Saint-François de la future cécité de mon père et « La racine » : la mise en terre de ma mère. Puis des sujets plus universels : le soulèvement des foules dans « An 2000 » ou la destruction d’un monde dans « Hiroshima ».

Comment définissez-vous votre matière,