Votre bien le plus précieux - Joseph Merson - E-Book

Votre bien le plus précieux E-Book

Joseph Merson

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Beschreibung

"Votre bien le plus précieux - À découvrir et à protéger" redéfinit les priorités de l’homme en mettant en lumière le caractère éphémère des richesses matérielles face à l’importance éternelle du salut de l’âme. Chaque page vous entraîne vers un voyage introspectif profond, vous encourageant à explorer votre humanité et à faire des choix de vie qui reflètent votre véritable valeur.


À PROPOS DE L'AUTEUR

Pasteur et doctorant en théologie pastorale et leadership, Joseph Merson, motivé par son dévouement au salut des âmes, choisit de dédier sa vie au service de Jésus-Christ en mettant de côté ses aspirations personnelles. À travers cette œuvre, il espère éclairer et sauver de nombreuses vies.

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Joseph Merson

Votre bien le plus précieux

À découvrir et à protéger

Essai

© Lys Bleu Éditions – Joseph Merson

ISBN : 979-10-422-3350-1

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Préface

Il est généralement admis que l’homme est un être tridimensionnel, formé d’un corps, d’un esprit et d’une âme. Tout de suite après sa naissance, l’être humain reçoit de ses parents et d’autres individus des soins lui permettant de survivre. Ces soins sont, dans l’ensemble, orientés vers le corps de l’enfant que l’on choie, que l’on nourrit, pour assurer sa croissance. Devenu grand, l’individu va continuer à prendre soin de son corps et travailler d’arrache-pied à son bien-être.

Le scénario est à peu près le même du côté de la dimension de l’« esprit ». Dès que l’enfant commence à maîtriser le langage, il est envoyé à l’école pour être instruit et se socialiser. Quand il aura quitté l’école, quel que soit son niveau d’études, il continuera à se former au contact des autres, car meubler son esprit est l’un des objectifs les plus précieux qu’il souhaite atteindre.

L’âme, par contre, semble être la partie la plus négligée de l’humain. On remarque rarement ce concept dans les conversations. Le vocable « âme » semble n’être utilisé qu’à l’Église ou dans des rencontres où l’on évoque la divinité. Combien de parents prennent le temps d’expliquer à leurs enfants qu’à côté de leur corps que l’on nourrit et de leur esprit que l’on souhaite éveiller, ils ont aussi une âme à gérer ? Quand on rencontre quelqu’un, qu’on lui demande de ses nouvelles, et qu’il répond « tout va bien », ne fait-il pas allusion, en général, à son corps (sa santé) et à son état d’esprit qui, selon lui, sont intacts ? Pense-t-il à l’état de son âme ? Du côté de celui qui pose la question, le raisonnement n’est-il pas le même ? Ce dernier, s’attend-il à recevoir une réponse se rapportant à l’état de l’âme ? J’en doute fort.

L’homme, dans sa folie, son ignorance, ne court, presque généralement, qu’après ce qui frappe aux yeux. Les voitures luxueuses, les belles maisons, les vêtements somptueux, l’éloquence, en un mot, tout ce qui peut cautionner le paraître attire l’homme avec une force démentielle. Aussi, pendant toute son existence, se lance-t-il dans une course effrénée à la recherche de biens matériels, de connaissances, sans aucun égard parfois pour son âme. Parce qu’immatérielle et invisible, cette dernière est dans l’ensemble reléguée au second plan, si ce n’est aux oubliettes. Pourtant, Olivier Manitara, dans sa préface de l’ouvrage de Peter Deunov, intitulé Le livre de l’âme, présente l’âme comme la médiatrice universelle. Il écrit : L’âme, à l’image de l’eau, est une médiatrice. C’est la médiatrice universelle. C’est elle qui relie tous les mondes, tous les êtres entre eux dans la pureté ou dans la malédiction (p.5). Aussi, conçoit-il l’âme comme étant un trésor qu’on ne saurait aucunement négliger, abandonner. L’âme ne doit pas être laissée à l’abandon, elle est le véritable trésor de l’humanité. Celui qui aspire à la lumière doit tous les jours penser à son âme, l’observer, en prendre soin, la nettoyer et l’exposer consciemment au soleil, à l’air, à la pureté, à tout ce qui est vrai, élevé, sacré (p.6).

Jouant dans la même cour, l’auteur de cet ouvrage Votre bien le plus précieux, sans minimiser l’importance des biens matériels et de la connaissance, fait un coup de projecteur sur cette partie cachée et négligée de l’humain. Sans langue de bois, avec une aisance à nulle autre pareille, il a présenté les richesses matérielles comme un bien à renforcer, la connaissance comme un bien à rechercher, la santé comme un bien à garder et la vie physique comme un bien à valoriser. Il évoque l’importance de ces différents biens, parle de leur préciosité, pour finalement placer l’âme au sommet de la pyramide, comme étant le bien le plus précieux à découvrir. Tout précieux qu’il est, cependant, ce bien qui dispose d’une série de forces n’est pas exempt de certaines faiblesses. Il peut même être blessé et souffrir de différentes maladies. Heureusement qu’il peut être guéri et nourri. L’auteur qui connaît les secrets de sa guérison et aussi les recettes pour une bonne nutrition, les partage volontiers avec nous au travers de cette œuvre on ne peut plus intéressante.

J’ai parcouru ce livre, sourire aux lèvres, avec un goût exquis, un plaisir indescriptible. La profondeur des idées, l’élégance avec laquelle elles sont présentées, la cohérence des exemples, etc., tout cela fait qu’on est comme plongé dans un rêve duquel on ne voudrait nullement se réveiller. Ce livre constitue un écho à l’Évangile, une invitation solennelle à ceux qui n’ont pas encore fait la paix avec Christ à y penser sagement. Sa lecture est un vrai délice.

Sorti de la plume d’un vrai serviteur de Dieu, d’un passionné de la Parole, ce livre ne manquera pas d’avoir un impact positif sur tous ceux et toutes celles qui choisissent de le consulter. J’encourage donc tous les lecteurs, toutes les lectrices qui auront la chance de tomber sur un exemplaire de ce livre, d’en faire leur ouvrage de chevet, à côté de la Bible, bien sûr. Vous ne manquerez pas de dénicher des connaissances et des secrets qui satisferont votre âme et changeront votre vie à jamais. Votre bien le plus précieux, un livre à découvrir !

Jean Lucner Timogène

Pasteur à l’Église Chrétienne de Carpentier

Juriste/Spécialiste en Santé Mentale

Docteur en Sciences de l’Éducation/vice-recteur

De l’université publique du Sud aux Cayes(UPSAC) Haïti

Introduction

La recherche des biens terrestres est l’entreprise pour laquelle l’homme dépense le plus d’énergie. Toutes les recherches et inventions humaines tournent autour de la possession, de la richesse. C’est pourquoi l’argent, la connaissance, la santé et la vie physique deviennent les principales sources de motivation dans le monde.

Nous constatons tous les jours que les hommes se battent pour arriver au travail, à l’école ou au cabinet de leur médecin de bon matin, et sont prêts à regagner leur demeure au crépuscule juste pour trouver ce qu’ils pensent être précieux dans la vie. Cependant, le plus grand bien que Dieu ait fait à l’homme est souvent méprisé et négligé. C’est une négligence que Le Sage par excellence se charge de corriger en invitant les hommes à travailler pour ce qui importe vraiment dans la vie, au lieu de se préoccuper pour ce qui est passager : Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? (Esaïe 52.2.) Les biens d’ici-bas auxquels nous accordons toute notre attention ont moins de valeur qu’une parole qui sort de la bouche de Dieu.

La soif de posséder davantage de biens terrestres crée en l’homme un véritable vide. Et ce vide qui caractérise l’univers de l’humain le pousse à chercher la satisfaction là où son cœur le conduit. C’est pourquoi certaines personnes sont accablées de soucis et de chagrins parce qu’elles ne peuvent trouver la félicité qu’elles recherchent très souvent. Or, cette félicité qui hante l’esprit de l’homme, le créateur le réserve à tous ceux qui peuvent découvrir leur bien le plus précieux et en faire bon usage.

Le plus grand problème de l’homme déchu réside dans son ignorance de son véritable besoin. C’est pourquoi il existe autant de gaspillage dans le monde. Les ressources de la terre sont mal réparties. Une infime minorité détient les trois quarts des richesses du monde, parce que l’homme devient un conquérant maladroit, qui cherche à satisfaire ses propres émotions en dépit des conséquences à long terme. D’où la nécessité d’attirer l’attention de nos contemporains sur leur bien véritable, de les sensibiliser à en faire bon usage. C’est l’une des raisons pour lesquelles cet ouvrage est écrit.

Le bien véritable ne vient pas de la terre et ne s’y retournera pas. Si on en fait bon usage, il aura un avenir éternel auprès de Dieu.

Mais en cas de négligence, c’est toute la destinée de l’homme qui en sera affecté. Plus d’un diront qu’il n’est pas facile de reconnaître son véritable bien. Cela peut bien se comprendre, puisque ce bien est mis en veilleuse depuis longtemps par les grands conquérants de ce siècle qui éprouvent une grande aversion contre tout ce qui échappe aux raisonnements philosophiques et à la connaissance scientifique. Le Seigneur nous a confié la mission de clarifier dans cet ouvrage l’expression du bien le plus précieux que Dieu nous ait fait. Lequel bien échappe à l’intelligence de tous ceux-là qui ne peuvent remonter les pentes de la convoitise de ce monde, pour atteindre la source de la vraie connaissance, afin de puiser dans le mystère caché de l’incarnation du fils de Dieu l’essence de son grand sacrifice.

Ce grand sacrifice nous évite la condamnation éternelle, nous fait asseoir maintenant dans le ciel avec Christ, de la terre étant, et nous invite à découvrir notre bien le plus précieux, parfois même à travers nos souffrances. Nancie Carmichael, dans son article Diriger avec son cœur, a écrit : Les plus beaux cadeaux que Dieu nous fait sont souvent déguisés, emballés dans nos problèmes, nos épreuves et nos souffrances.1 Et, ces cadeaux, ce n’est pas une belle voiture, une belle maison ; ce n’est ni la connaissance humaine, ni la santé, ni la vie animale. Votre bien le plus précieux est décrit dans cet ouvrage. Le sujet y est développé de manière détaillée pour votre édification. Il suffit de lui consacrer un peu de temps pour le découvrir, se l’approprier et le garder. Car, il découle des expériences d’une vie fragmentée

À un certain moment de la vie, j’ai cru que la politique, la poésie et le droit suffiraient pour me rendre heureux. Je m’y adonnais à fond, ignorant que celui qui est appelé par Dieu n’est pas maître de lui-même, pas même de ses voies. Il est dit dans la Bible : Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies, ne sont pas mes voies, dit L’Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées. (Ésaïe 55.2) J’ai combattu avec une force qui, de loin me dépasse. J’ai voulu pratiquer le droit et la politique ; Dieu voulait la théologie et le ministère. Je voulais l’affirmation de moi-même ; il voulait le dépouillement. Finalement, la guerre déclarée m’a plongé dans un véritable labyrinthe. Et, ce n’était qu’après coup que j’ai fini par comprendre que la seule issue possible pour mettre fin à la mêlée réside dans la sagesse d’accepter de capituler et de jeter les armes aux pieds de Jésus.

La vie de l’homme est comme un carrefour. Pour le traverser sans accident, il faut respecter les priorités. En luttant contre la volonté de Dieu pour ma vie, j’ai vécu bien des jours de solitude dans un entourage nombreux et enthousiaste. Je luttais inlassablement contre les vagues de l’océan qui ne faisaient que m’entraîner vers le fond. Revenant à moi-même, je me suis rendu compte que la vie est plus complexe que ce que nous voyons ou pensons. Nos conquêtes sont souvent motivées par des futilités et des choses de néant. Comme le dit si bien Carmichael : Les choses qui nous motivent, les grands projets de nos vies se résument parfois à courir après un arc-en-ciel. Ce sont souvent des choses bien illusoires qui s’évaporent sous nos yeux alors même que nous tenons de nous en approcher. Nous voulons être aimés, que notre vie ait un sens, compté pour le royaume de Dieu. Mais nos motivations sont parfois brouillées entre le faire les choses pour l’amour ou par amour.2 Alors, j’ai appris à harmoniser mes sentiments avec ceux de l’Esprit, en me soumettant à cette force qui m’entraîne. L’un des moyens que j’ai trouvés pour exprimer ma défaite face à l’appel du Grand Capitaine est d’en témoigner par écrit. C’est encore une autre raison d’être de cet ouvrage.

J’ai vécu une bonne partie de ma vie avec en tête une liste de biens que j’ai voulu avoir pour être heureux. J’ai commencé à travailler depuis très jeune afin d’arriver à les posséder. J’étais féru, appliqué et courageux, rien ne semblait pouvoir m’empêcher de les avoir. Pourtant, lorsque les réalités de la vie m’ont placé au pied du mur de l’expérience, je suis arrivé à découvrir que le bien le plus précieux qu’on puisse avoir n’est pas la richesse matérielle, ni la connaissance, ni la santé du corps, encore moins la vie physique. Votre bien le plus précieux ne vient pas de la terre. Il ne peut être comparé à de l’or périssable, il n’est pas la connaissance profane ; il est de loin supérieur à toute œuvre qui peut se réaliser sur la terre. Si vous désirez le découvrir, vous n’aurez pas à vous épuiser pour y arriver. Car la procédure en est simple : faites avec moi une balade à travers ce livre qui est écrit juste pour vous, et vous trouverez non seulement ce qu’est votre bien le plus précieux, mais vous apprendrez aussi comment en prendre soin pour la vie éternelle.

Première partie

Coup d’œil sur les biens précieux du monde

Vivant dans un monde roux où tout passe

La vie dans l’abondance et la joie dans l’impasse

Le voyageur perdu se refuge dans une nasse

Où l’or enfoui du monde ne délaisse que ses traces

Le bonheur est un fleuve, l’eau se coule et se passe

Les biens précieux du monde sont une ombre qui s’efface

Le Seigneur et Mammon ne peuvent signer d’accord

Tout comme l’ombre et lumière sont en grand désaccord

L’amour pour son Sauveur ne se joue pas au sort

Choisir est une richesse que l’homme perd à sa mort

Le peuple dans le désert adora un veau d’or

La colère attisée a changé les décors

De la splendeur des cieux où l’amour collabore

En un spectacle aubaine dans une ambiance de mort

Salut de l’Éternel le bonheur est offert

Le bien le plus précieux, le garder ou le perd

Le calvaire et la croix pour un prix qui est cher

L’argent ne peut racheter, l’or fin est délétère

Le sang du fils de Dieu intercepte de l’enfer

L’âme de ses bien-aimés accostés par le fer

L’avoir et le savoir, le pouvoir n’est pas cher

Le bien le plus précieux est une âme loin de l’enfer

Chapitre I

Les richesses matérielles, un bien à renforcer

Les richesses matérielles font partie des grandes bénédictions qu’une personne peut avoir sur la terre. C’est un grand bien. Lorsqu’on a une bonne stabilité financière, une villa et le moyen de se payer des voyages en première classe, une belle voiture et même son avion privé pour se déplacer sans recourir au secours d’autrui, ce sont des bienfaits qui peuvent contribuer à faire éclater la gloire de Dieu.

D’ailleurs, qui n’aurait pas aimé vivre dans le luxe, à l’abri des mépris et des humiliations que peut engendrer l’extrême pauvreté ? Qui refuserait une longue vie bien remplie au milieu de l’abondance et du bonheur durant son pèlerinage ?

En fait, nul ne peut ignorer que l’homme vient dans le monde avec un instinct de survie ancré au plus profond mystère de la recherche du bonheur. Posséder des biens de la terre pour l’homme revient à marquer des points sur le tableau de bord de la navette conduisant au monde du bonheur. C’est pourquoi, si certains vous encourageaient à vivre dans la galère, vous leur diriez ouvertement que ce n’était pas le plan de Dieu pour l’homme. Certaines personnes, par hypocrisie, font semblant de nier l’importance de la richesse matérielle dans la vie. Quand l’homme fait semblant d’ignorer son importance, ce n’est qu’un subterfuge pour mieux en profiter dans le noir. Car à la vérité, la richesse matérielle est un grand bien. Tout le monde devrait en avoir à profusion. Toutefois, dans le monde c’est l’inégalité qui règne. Et, la notion d’égalité évoquée par la charte des Nations-Unis n’existe pas dans ce monde déchu où l’on n’a plus la crainte de Dieu. Oui, s’il y a égalité dans le monde, c’est la balance du souffle que Dieu donne qui en assure l’équilibre. Car seul le souffle de l’homme est vraiment universel. Tout homme a besoin de la même mesure pour rester en vie sur la terre. Nul ne peut respirer plus que ce qui est nécessaire à tous.

Néanmoins, certaines personnes, à cause du manque d’équité qui existe dans le monde sous le couvert de la modernité entretenue par un système de ségrégation raciale ou tribale, ont plus de chance de voir la lumière avec des yeux scintillants, en ce qui concerne la nutrition et les soins prénataux. Malheureusement, pour ceux qui sont mal nourris dès le sein maternel, seule la providence combat à leur côté et leur permet de voir la vie sous ses multiples couleurs.

Conséquemment, dès son arrivée sur la terre, l’homme tend vers la richesse matérielle considérée comme une source de pouvoir économique, social, politique et juridique.

Les richesses de la terre permettent à l’homme de vivre dans une atmosphère saine et sereine. Une personne qui en possède et qui se confie au Seigneur Jésus est doublement bénie, tel qu’il est écrit dans le livre des proverbes : La fortune est pour le riche une ville forte. (Proverbes 10.15)

Être riche devrait être un sujet d’action de grâce continuelle à l’Éternel-Dieu, le Créateur de toute richesse. La Bible dit : C’est la bénédiction de l’Éternel qui s’enrichit et Il ne la fait suivre d’aucun chagrin. (Proverbe 10.22) Pourtant, force est de constater que la richesse, au lieu de contribuer à rendre heureux ceux qui la possèdent, contribue le plus souvent à leur malheur. Quelle en est la cause ? La richesse est-elle une malédiction ? Je ne crois pas. Tout dépend de l’attitude du cœur de ceux qui la possèdent. Parce qu’ils se confient dans leurs richesses au lieu d’honorer Le Dieu béni, et de se confier en lui. Les riches qui se conduisent ainsi ne sont pas riches pour Dieu.

Riches pour la Terre

Dans ses lettres aux sept Églises d’Asie, le Seigneur Jésus écrivit à l’église de Laodicée pour lui reprocher ses vantardises en ce qui a trait à ses richesses. Il dit : Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. (Apocalypse3.17-18)

De même que la flamme d’une bougie est inconsistante, les richesses de ce monde sont éphémères. Elles sont aussi volatiles qu’une eau de parfum, n’accompagnant que pour une journée.

Jouir du luxe que procurent les richesses n’est pas un mal en soi ; le mal réside dans l’avarice des hommes avides et insatiables, qui pensent que toute la terre leur a été échue en héritage, et qu’ils peuvent en disposer à leur guise. Les richesses de ces gens-là ne sont qu’une abomination aux yeux du Créateur de tout bien. C’est pourquoi, malgré la richesse matérielle de l’église de Laodicée, le Seigneur n’a pas manqué de lui révéler combien sa pauvreté était grande ; comment elle était malheureuse, misérable, aveugle et nue. Car toutes ses richesses ne pouvaient dépasser la vie sur terre.

Un jour, en route avec ses disciples, Jésus-Christ se trouvait en face d’un dilemme : un homme lui a demandé de se prononcer sur un différend qu’il avait avec son frère à cause d’un héritage qu’ils devraient partager à parts égales. Profitant de cette occasion, Jésus raconta une parabole ayant rapport avec les richesses et l’utilisation des biens matériels. Il dit : Les terres d’un homme riche avaient beaucoup rapporté. Et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferais-je ? Je n’ai pas de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens ; et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; mange, bois, et réjouis-toi. Mais Dieu Lui dit : Insensé ! Cette nuit même ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé pour qui cela sera-t-il ? Il en est ainsi pour celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n’est pas riche pour Dieu. (Luc 12.16-21)

Alexandre Le Grand, l’un des plus grands hommes qu’a connus l’humanité, au cours de sa courte existence, a pu conquérir 70 cités. Il a rassemblé beaucoup de richesse et a obtenu de grands hommages. Mais à la fin de sa vie, il a rassemblé ses généraux afin de leur communiquer ses dernières volontés. Imagine ce qu’il leur aurait dit : Je veux que vous me trouviez les meilleurs médecins du monde à ma mort. Je veux que ce soient eux qui portent mon cercueil au cimetière. Je veux aussi qu’on fasse deux trous dans mon cercueil, afin de laisser mes mains balancer librement. En dernier lieu, je veux que vous suiviez mon cercueil, apportant les trésors que je me suis procurés durant mon existence sur cette terre, et, tout au long du chemin, je veux que vous les jetiez à terre à la vue de tous.

Les généraux de l’empereur, époustouflés d’une telle décision, ont demandé à Alexandre s’il était sérieux en exigeant cela d’eux. Alors, Alexandre a répondu : Oui, je veux que les meilleurs médecins du monde portent mon cercueil, pour que tout le monde puisse voir que face à la mort même les meilleurs médecins du monde ne peuvent rien faire ; j’aimerais que mes mains puissent rester à l’air libre et se balancer, afin que tout le monde puisse voir que les mains vides je suis venu sur la terre, les mains vides je l’ai quittée. Je veux enfin que mes trésors soient jetés tout au long de la route, afin que tout le monde arrive à comprendre que les richesses emmagasinées sur la terre resteront sur la terre.

Mon ami, ce message est pour vous. Dieu veut que vous soyez béni à tous égards. Mais surtout, il veut que vous lui accordiez la meilleure place dans votre vie. Car les richesses de la terre passeront, mais celui qui se confie en L’Éternel est béni pour l’éternité. Être riche sur la terre peut être une bonne chose, l’essentiel c’est d’avoir une richesse qui transcende la terre.

Riches pour le Ciel

Les richesses de ce monde ne sont pas là par hasard. Dieu a tout créé pour sa gloire et pour son honneur. L’homme, étant placé au centre de la création de Dieu, jouit des privilèges dont aucune autre créature n’arrivera jamais à bénéficier. L’or et l’argent ont été créés par Dieu, en vue de permettre à l’homme de découvrir le sens du partage et de l’interdépendance humaine. Ceux qui arrivent à percer ce mystère se servent de leurs richesses pour honorer Dieu.

On a lu dans le beau livre de John Schwarz, Guide compact de la foi Chrétienne, que lorsque John Wesley enseignait à l’Université d’Oxford, son salaire annuel était de 30 livres. Il vivait avec 28 livres et donnait 2 livres aux pauvres. Lorsque son salaire a atteint 120 livres par an, il a continué à vivre avec les 28 livres, ce qui lui permettait de donner 92 livres aux pauvres.3

Il y a toujours moyen de témoigner des hauts faits de Dieu pour ce qu’Il nous donne. La richesse a été mise sur la terre à cause de nous et pour nous. Si nous vivons dans la pénurie, ce n’est pas la faute du Créateur. Il y a suffisamment de ressources dans le monde pour permettre à tous de bien vivre, comme dans le jardin d’Éden. Il suffit de reconnaître l’imago Dei dans l’autre qui vit à côté de soi, et de vouloir l’aider à vivre dans la dignité humaine et les choses s’amélioreront.

Dieu n’a aucun problème avec ceux qui possèdent de très grandes richesses matérielles sur la terre. Le problème réside dans l’influence de l’argent sur ceux qui partent à sa conquête. Quand la richesse vient en son temps avec la bénédiction de Dieu, elle constitue une véritable source de bonheur. Mais quand elle est provoquée, elle devient tyrannique, égoïste et possessive. La personne qui croit être en possession de cette richesse se trompe grandement ; c’est cette richesse qui la possède. Or, aucun esclave n’a de volonté, tout ce qu’il a à faire c’est d’obéir. Mais ceux qui savent que Dieu a créé la richesse matérielle en vue de permettre au voyageur de plonger son regard dans le symbolisme de la richesse éternelle n’arrêtent pas sur la route, mais avancent dans l’espérance de se réjouir bientôt avec le roi.

Il y a quelques années, un homme d’affaires américain a vendu son entreprise pour plusieurs millions de dollars. L’un de ses amis savait qu’il donnait la dîme pour soutenir plusieurs ministères chrétiens. Connaissant l’énorme somme d’argent que l’homme possédait désormais, il lui a demandé : « As-tu encore l’intention de donner ta dîme ? » À sa grande surprise, l’homme d’affaires lui a répondu : « Oui, mais à moi-même. Les 10 % me suffisent. »4

L’argent peut être un bon serviteur. Certains hommes riches oublient que la richesse est faite pour les hommes et non les hommes pour la richesse. La Bible nous parle de certains hommes qui étaient fort riches tout en gardant leur piété. Abraham n’était-il pas considéré comme un homme super riche ? Isaac et Jacob étaient devenus riches, mais leur fortune était humblement disposée à leur service. Et ils restaient honnêtes avec les gens, et fidèles avec leur Dieu.

Permettez-moi de citer ici un homme riche qui était le plus considéré de tout l’orient : Job, un homme super riche, et sage dans sa perfection, au point que même l’Éternel a témoigné de sa justice et de sa crainte de Dieu en disant à Satan : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu et se détournant du mal ». (Job 1.8) La Bible rapporte que même dans les souffrances les plus profondes que son âme a connues, Job ne pécha point. Ainsi, serait-il insensé de la part de Job de soutenir sa justice face à ceux-là qui auraient voulu lui faire croire que ses malheurs seraient la résultante de son injustice lorsqu’il dit : Dieu n’a-t-il pas connu mes voies ? N’a-t-il pas compté tous mes pas ? Si j’ai marché dans le mensonge, si mon pied a couru vers la fraude, que Dieu me pèse dans des balances justes, et il reconnaîtra mon intégrité ! (Job 31.46)

En effet, Job, l’un des plus riches que la terre ait connus, a affiché la bonne attitude face aux richesses de la terre. Dieu a eu raison de dire de lui qu’il était incomparable sur la terre. Car sa parole et ses actes étaient en étroite adéquation.