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C’est parce que l’être humain porte en lui la notion de justice, qu’il éprouve le besoin d’établir des lois, afin que la justice soit assurée dans tout ce qu’il entreprend. Avant les lois humaines cependant, il y a les lois qui régissent l’univers, et dont les lois scientifiques font partie. En outre, chaque personne porte aussi en elle des notions, qui commandent ses façons de ressentir, de penser, de parler et d’agir. En accordant ses propres notions avec les lois de l’univers, chaque personne ne se mettrait-elle pas ainsi en résonance avec ces lois, ce qui alors lui permettrait de s’activer dans l’harmonie des processus qu’elles régissent ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Passant de l’échelle de la cité à celle de la planète,
Gérard Missey, architecte et urbaniste, nous propose de partir à la recherche de notions justes, véritables pierres de fondations, sur lesquelles chaque personne, en se construisant elle-même, participe à l’édification d’un monde devenant juste, dont les habitants pourraient alors vivre et s’épanouir de façon juste.
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Gérard Missey
À la recherche de notions justes
05
Essai
© Lys Bleu Éditions – Gérard Missey
ISBN : 979-10-422-2816-3
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
PRÉFACE
Les textes, réunis dans les petits fascicules de cette collection, ont été écrits au hasard des réflexions menées par l’auteur au fil des années, parfois suscitées par l’actualité du moment, et abondamment nourries par la longue fréquentation d’un enseignement référencé à la fin de chaque fascicule.
Chaque texte est comme un « projecteur » éclairant de façon ponctuelle le sujet sur lequel il est dirigé, quitte à ce que le lecteur, en élargissant son propre savoir, en élabore sa propre compréhension. Chacun d’eux forme donc un tout se suffisant à lui-même et indépendant des autres.
Afin de donner une cohérence à l’ensemble, ils ont été ordonnés après coup selon dix grandes rubriques :
01Proverbe –02Expressions courantes–03Opinions, courants de pensée, questions de société–04Questions philosophiques–05Bible et questions religieuses–06Croyances, foi, conviction – 07 Jésus de Nazareth –08Lois de la création–09La structure de la création et l’être humain–10Place, rôle et mission de l’être humain dans la création, sens de l’existence
Malgré la diversité des sujets abordés, des redites se produisent d’un écrit à l’autre, d’un fascicule à l’autre, mais cela ne signifierait-il pas que, malgré l’infinie diversité qui se rencontre au sein de la création, tout y est régi de façon simple et unitaire, si bien qu’à la diversité des questions répond l’unicité des explications ?
Les notions justes
permettent de penser juste,
de se comporter de façon juste,
et de construire durablement.
« SCIENCE SANS CONSCIENCE N’EST QUE RUINE DE L’ÂME »
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Il est difficile à un dicton d’être aussi pertinent et aussi important que celui-là pour qui, s’étant initié au « savoir de la création », connaît les processus qui gouvernent le destin de tous les humains, et qui sont l’expression de la Volonté créatrice.
Quatre mots y sont énoncés : celui de science, celui de conscience, celui d’âme et celui de ruine.
La SCIENCE est l’ensemble des connaissances que, par l’observation, l’étude, l’expérimentation et le calcul des processus qui se manifestent dans notre monde matériel, nous avons accumulées grâce aux facultés intellectuelles de notre cerveau.
La CONSCIENCE est l’état auquel aspire tout être vivant qui est apparu à l’état inconscient dans la création. Tel est bien notre cas, puisque nous sommes apparus sur l’un des plans spirituels de la création en tant que grains de semence spirituelle totalement inconscients.
C’est pour répondre à l’impulsion à acquérir la conscience de nous-même, que nous avons été naturellement expulsés de ce plan spirituel, comme la graine est expulsée du fruit pour germer et se développer.
Nous nous sommes ainsi engagés dans une descente de plan en plan, depuis le plan spirituel de notre origine jusque sur le plan de la matérialité où se trouve la planète Terre. Chacun des plans intermédiaires que nous avons traversés, situé entre le plan spirituel de notre origine et le plan de la matérialité terrestre, est défini par un genre qui lui est propre.
L’ÂME, c’est le germe d’esprit entouré des différentes enveloppes dont il a été revêtu lors de sa descente à travers ces différents plans. Chaque enveloppe revêtue est du même genre que celui du plan traversé, de la même façon que, pour parvenir sur Terre et s’y activer, nous avons revêtu une enveloppe ou un corps de même genre que celui de la matérialité terrestre.
Une fois parvenus à maturité en ayant acquis la pleine conscience de nous-mêmes, grâce à nos séjours terrestres, nous avons vocation à suivre le chemin inverse, c’est-à-dire à retourner sur le plan spirituel de notre origine, et donc à effectuer notre ascension en remontant vers ce plan.
Au fil des millénaires cependant, nous n’avons cessé de privilégier les activités tournées vers la maîtrise et la connaissance du monde matériel, grâce aux facultés de notre cerveau, afin d’en jouir. Ce faisant, nous avons fini par perdre conscience de notre être spirituel, alors que l’incarnation avait précisément pour but de nous révéler à nous-mêmes en tant qu’esprits.
Or tout dans le monde matériel, et à la différence du monde spirituel, est soumis à la modification des formes. C’est pourquoi tout ce qui y a pris forme est soumis à un cycle qui commence avec la naissance, se poursuit avec la maturité, puis se clôt par la mort et la décomposition, tandisquelesélémentsdisperséslorsde la décomposition sont entraînés dans un nouveau devenir pour participer à de nouvelles formations.
Ce processus se produit à toutes les échelles d’espace et de temps. Il concerne donc aussi bien les corps terrestres et les enveloppes de l’âme que les corps cosmiques tels que la planète Terre par exemple.
Si par conséquent l’esprit est insuffisamment mûr pour commencer son ascension avant que la phase de décomposition de la matière ne s’amorce, il sera inévitablement entraîné dans la phase de décomposition de la matière quand celle-ci se produira, d’où s’ensuivra la RUINE de l’âme, c’est-à-dire sa destruction, en même temps que l’esprit devrasubircequis’appelle la mort spirituelle, provoquant l’anéantissement de la personnalité acquise jusque-là après des millénaires d’évolution.
« GAGNER SA VIE »