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Uniquement avec les facultés intellectuelles de notre cerveau matériel, c’est-à-dire sans aucun ressenti intérieur, voilà bien longtemps déjà qu’a été prédit notre destin de transhumains, voire de transsexuels, réduits à l’état de consommateurs et voués à l’euthanasie une fois devenus non rentables. Le genre matériel de notre cerveau ne nous permet en effet pas de saisir que chacun de nous n’est pas un corps équipé d’un esprit, mais un esprit équipé d’un corps. Il ne nous permet pas non plus de reconnaître que nous nous inscrivons de façon logique dans la bipolarisation générale de la création en tant que genre spirituel féminin négatif et genre spirituel masculin positif. La preuve de cette réalité, cependant, réside dans les notions que nous portons en nous et qui, si elles sont justes, agissent comme de véritables boussoles intérieures, capables de nous guider sur tous nos chemins.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Passant de l’échelle de la cité à celle de la planète,
Gérard Missey, architecte et urbaniste, nous propose de partir à la recherche de notions justes, véritables pierres de fondations, sur lesquelles chaque personne, en se construisant elle-même, participe à l’édification d’un monde devenant juste, dont les habitants pourraient alors vivre et s’épanouir de façon juste.
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Seitenzahl: 50
Gérard Missey
À la recherche de notions justes
08
Essai
© Lys Bleu Éditions – Gérard Missey
ISBN : 979-10-422-4704-1
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PRÉFACE
Les textes, réunis dans les petits fascicules de cette collection, ont été écrits au hasard des réflexions menées par l’auteur au fil des années, parfois suscitées par l’actualité du moment, et abondamment nourries par la longue fréquentation d’un enseignement référencé à la fin de chaque fascicule.
Chaque texte est comme un « projecteur » éclairant de façon ponctuelle le sujet sur lequel il est dirigé, quitte à ce que le lecteur, en élargissant son propre savoir, en élabore sa propre compréhension. Chacun d’eux forme donc un tout se suffisant à lui-même et indépendant des autres.
Afin de donner une cohérence à l’ensemble, ils ont été ordonnés après coup selon dix grandes rubriques :
01Proverbe –02Expressions courantes–03Opinions, courants de pensée, questions de société–04Questions philosophiques–05Bible et questions religieuses–06Croyances, foi, conviction –07Jésus de Nazareth –08Lois de la création–09La structure de la création et l’être humain–10Place, rôle et mission de l’être humain dans la création, sens de l’existence
Malgré la diversité des sujets abordés, des redites se produisent d’un écrit à l’autre, d’un fascicule à l’autre, mais cela ne signifierait-il pas que, malgré l’infinie diversité qui se rencontre au sein de la création, tout y est régi de façon simple et unitaire, si bien qu’à la diversité des questions répond l’unicité des explications ?
Les notions justes
permettent de penser juste,
de se comporter de façon juste,
et de construire durablement.
(4)
La Volonté de Dieu s’exprime dans la création par les processus qui s’y manifestent, puisque, issus de cette Volonté, ils sont tissés en elle. Ces processus peuvent être formulés en termes de lois : les lois qui régissent la création.
En tant qu’esprits humains, nous bénéficions d’une faculté fondamentale : la liberté de décision, qui nous permet de choisir la direction que nous donnons à notre vouloir.
Si, par notre bon vouloir, nous choisissons d’utiliser de façon juste les lois issues de la Volonté de Dieu, nous sommes portés par elles, et ainsi recevons-nous, par leur intermédiaire, l’aide de Dieu.
Dans le langage courant, est généralement qualifiée de « spirituelle » la personne dont les propos font rire. On dit alors de cette personne : « elle a de l’esprit ». Cette expression peut aussi revêtir un sens plus large s’il s’agit de désigner une personne qui jouit d’une certaine culture et d’un certain talent pour en parler ou la transmettre.
L’usage de ces deux mots : « spirituel » et « esprit », dans les deux sens qui viennent d’être évoqués, ne correspond cependant nullement à la réalité qu’ils devraient désigner, et cela participe de façon funeste à l’ignorance dont beaucoup d’entre nous souffrent, quant au sens de notre présence sur Terre.
Si nous existons, c’est parce que nous faisons partie des créatures de la création, et que nous avons été créés en tant que créatures de genre spirituel, c’est-à-dire en tant qu’esprits humains.
Le genre spirituel est en effet un genre de la création, comme,parexemple,le genre de la matérialité,auquelappartient la planète Terre, en est un autre.
Or, à l’origine, notre genre spirituel humain n’est formé quedegrainsdesemencespirituelle,totalementinconscients et sans volonté propre. C’est pourquoi, partant de cet état de grain de semence spirituelle, nous avons été poussés à nous engager dans un cycle évolutif qui nous a conduits depuis notre plan spirituel d’origine jusque sur les plans de la matérialité, seul moyen pour nous de germer et de nous développer en acquérant progressivement la conscience de nous-mêmes, et en affermissant notre vouloir.
Le point de départ de ce cycle est relaté dans la Bible, avec le récit de notre « expulsion du Paradis », c’est-à-dire de notre plan spirituel d’origine.
Une fois arrivés sur Terre cependant, nous avons fini, au fil des millénaires, par ressembler à ces guêpes qui, attirées par l’odeur du sucre au fond d’une bouteille, ne parviennent pas à en sortir, et sont condamnées à y mourir. En effet, la prédominance accordée de façon croissante à tout ce qui demeure en lien avec la matière, grâce aux capacités intellectuelles du cerveau, organe matériel adapté précisément à la connaissance et à la maîtrise du monde matériel, a fini par nous faire perdre progressivement la conscience même de notre origine, et du motif de notre présence sur Terre. Tel est la nature de ce « péché originel » également relaté dans la Bible.
Le résultat de cette dérive est que nous avons emmuré l’esprit que nous sommes avec notre intellect, fruit de l’activité de notre cerveau matériel : l’arbre cérébral. Nous nous sommes donc emmurés nous-mêmes, par notre propension à diriger de façon prédominante, voire exclusive, notre vouloir vers le monde matériel.
La seule façon de nous libérer de cet emprisonnement dès lors que nous en prenons conscience, est d’aspirer vers ce plan lumineux dont nous sommes issus, en développant ce qui peut être appelé « le bon vouloir », c’est-à-dire le vouloir vers le bien, le beau, le noble, toutes notions qui nous relient aux plans lumineux de la création.