À la recherche de notions justes - Tome 7 - Gérard Missey - E-Book

À la recherche de notions justes - Tome 7 E-Book

Gérard Missey

0,0

Beschreibung

Les divers courants de pensée qui se sont développés jusqu’à nos jours ont généralement ignoré que la création est formée de plusieurs genres, parmi lesquels le genre spirituel et celui de la matérialité. Une réalité pourtant fondamentale. En tant qu’humains, nous sommes en effet des créatures spirituelles qui ont la possibilité de nous équiper d’un corps de genre matériel en nous incarnant sur Terre. Nous sommes alors des esprits équipés d’un corps et dotés de facultés spirituelles en lien avec notre genre spirituel, et de facultés intellectuelles en lien avec le cerveau de notre corps, et non pas des corps équipés d’un esprit. Savoir cette réalité devient une clé de compréhension, grâce à laquelle nous pouvons saisir le sens de nos séjours terrestres, répondre aux questions que nous nous posons, et trouver la meilleure façon de cheminer dans notre existence.

 À PROPOS DE L'AUTEUR  

Passant de l’échelle de la cité à celle de la planète, Gérard Missey, architecte et urbaniste, nous propose de partir à la recherche de notions justes, véritables pierres de fondations, sur lesquelles chaque personne, en se construisant elle-même, participe à l’édification d’un monde devenant juste, dont les habitants pourraient alors vivre et s’épanouir de façon juste.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 57

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Gérard Missey

À la recherche de notions justes

07

Essai

© Lys Bleu Éditions – Gérard Missey

ISBN : 979-10-422-4462-0

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

PRÉFACE

Les textes, réunis dans les petits fascicules de cette collection, ont été écrits au hasard des réflexions menées par l’auteur au fil des années, parfois suscitées par l’actualité du moment, et abondamment nourries par la longue fréquentation d’un enseignement référencé à la fin de chaque fascicule.

Chaque texte est comme un « projecteur » éclairant de façon ponctuelle le sujet sur lequel il est dirigé, quitte à ce que le lecteur, en élargissant son propre savoir, en élabore sa propre compréhension. Chacun d’eux forme donc un tout se suffisant à lui-même et indépendant des autres.

Afin de donner une cohérence à l’ensemble, ils ont été ordonnés après coup selon dix grandes rubriques :

01Proverbe –02Expressions courantes–03Opinions, courants de pensée, questions de société–04Questions philosophiques–05Bible et questions religieuses–06Croyances, foi, conviction – 07Jésus de Nazareth –08Lois de la création–09La structure de la création et l’être humain–10Place, rôle et mission de l’être humain dans la création, sens de l’existence

Malgré la diversité des sujets abordés, des redites se produisent d’un écrit à l’autre, d’un fascicule à l’autre, mais cela ne signifierait-il pas que, malgré l’infinie diversité qui se rencontre au sein de la création, tout y est régi de façon simple et unitaire, si bien qu’à la diversité des questions répond l’unicité des explications ?

Les notions justes

permettent de penser juste,

de se comporter de façon juste,

et de construire durablement.

PROVERBE

« AIDE-TOI,

LE CIEL T’AIDERA ! »

(3)

La Volonté de Dieu s’exprime dans la création par les processus qui s’y manifestent, puisqu’ils sont issus de cette Volonté. Ces processus peuvent être formulés en termes de lois, lois qui régissent la création.

En tant qu’esprit humain, nous bénéficions d’une faculté fondamentale : la liberté de décision, qui nous permet de choisir la direction que nous donnons à notre vouloir.

Si, par notre bon vouloir, nous utilisons de façon juste les lois issues de la Volonté de Dieu qui sont tissées dans la création, nous sommes portés par elles, et ainsi recevons-nous, par leur intermédiaire, l’aide de Dieu.

EXPRESSIONS COURANTES

« REFAIRE SA VIE »

« Refaire sa vie » est l’expression couramment utilisée par un homme ou par une femme qui se remarie après une séparation.

Cette expression exprime clairement que l’homme ou la femme est propriétaire de la vie, et qu’il peut donc en changer selon sa volonté ou ses désirs. Pourtant, personne n’est, en réalité, propriétaire de la vie, car la vie existe pour elle-même. La vie est cette force inconcevable qui anime toute la création, depuis l’atome jusqu’aux étoiles, dans ses parties visibles comme dans ses parties invisibles, et dont l’être humain bénéficie comme toutes les autres créatures.

Cette force ou cette vie, nous la captons à un niveau propre à notre genre, en tant qu’esprit humain. Par la façon dont nous l’utilisons, c’est-à-dire d’après la direction que nous donnons à notre libre vouloir, nos activités sont justes ou erronées.

Toutes nos activités sont la manifestation de la vie, mais ne sont pas la vie elle-même, car celle-ci est seulement en Dieu. C’est aussi pourquoi, si l’on est pénétré de la signification profonde contenue dans le mot « vie », l’expression « refaire sa vie » peut être perçue comme blasphématoire, sauf par ceux qui demeurent ignorants à ce sujet. Il faut toutefois avoir conscience que les lois de la création ne se modifient pas pour s’adapter à notre ignorance, laquelle ne diminue en rien le caractère blasphématoire de tels propos, qui entraînent sans l’atténuer la responsabilité de leur auteur, car dans leur perfection, les lois de la création poursuivent imperturbablement leurs cours.

« COMMENT DIEU PEUT-IL PERMETTRE CELA ! »

Cette exclamation interrogative, face à un événement inacceptable, prouve que celui qui la prononce ne peut séparer le mot Dieu de la notion de Justice et d’Amour. En réalité cependant, Dieu ne permet rien, pas plus qu’Il n’interdit quoi que ce soit, et c’est une erreur de penser que, par Sa toute puissance, Il peut intervenir dans les affaires humaines pour en modifier le cours. En réalité, la toute puissance de Dieu se manifeste par et dans les processus qui sont à l’œuvre dans la création. Ceux-ci peuvent être formulés ou reconnus en tant que lois qui, tissées dans la trame même de la création, sont l’expression de sa Volonté créatrice, et qui par conséquent la régissent, de même qu’elles régissent toutes les créatures qui la peuplent.

L’être humain, créature de genre spirituel, apparaît sur l’un des plans de la création en tant que grain de semence spirituelle totalement inconscient. C’est pour acquérir la conscience de lui-même et devenir un esprit mûr qu’il doit être expulsé de son plan d’origine pour descendre jusque sur Terre dans les plans de la matière, à l’image de la graine qui, expulsée du fruit, doit germer dans la terre pour grandir et s’épanouir au soleil.

Lors de ce processus, il dispose d’une faculté fondamentale : celle de la libre volonté, ou faculté de la libre décision, qui lui permet de choisir librement la direction qu’il donne à son vouloir. Pour cela, il capte la force divine qui flue à travers toute la création. Cette force est neutre, elle n’est ni bonne ni mauvaise. Seuls sont bons ou mauvais les aboutissements de son vouloir, d’après la direction qu’il lui a donnée.

Ce sont donc les humains eux-mêmes qui dirigent leur propre vouloir, et non pas Dieu. Ce sont donc eux et eux seuls qui portent la responsabilité de tous les événements qui en découlent. En cela s’accomplit la justice divine.