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C’est parce que l’être humain porte en lui la notion de justice qu’il éprouve le besoin d’établir des lois, afin que la justice soit assurée dans tout ce qu’il entreprend. Avant les lois humaines cependant, il y a les lois qui régissent l’univers, et dont les lois scientifiques font partie. En outre, chaque personne porte aussi en elle des notions qui commandent ses façons de ressentir, de penser, de parler et d’agir. En accordant ses propres notions avec les lois de l’univers, chaque personne ne se mettrait-elle pas ainsi en résonance avec ces lois, ce qui alors lui permettrait de s’activer dans l’harmonie des processus qu’elles régissent ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Passant de l’échelle de la cité à celle de la planète,
Gérard Missey, architecte et urbaniste, nous propose de partir à la recherche de notions justes, véritables pierres de fondations, sur lesquelles chaque personne, en se construisant elle-même, participe à l’édification d’un monde devenant juste, dont les habitants pourraient alors vivre et s’épanouir de façon juste.
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Seitenzahl: 50
Gérard Missey
À la recherche de notions justes
06
Essai
© Lys Bleu Éditions – Gérard Missey
ISBN : 979-10-422-3930-5
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PRÉFACE
Les textes, réunis dans les petits fascicules de cette collection, ont été écrits au hasard des réflexions menées par l’auteur au fil des années, parfois suscitées par l’actualité du moment, et abondamment nourries par la longue fréquentation d’un enseignement référencé à la fin de chaque fascicule.
Chaque texte est comme un « projecteur » éclairant de façon ponctuelle le sujet sur lequel il est dirigé, quitte à ce que le lecteur, en élargissant son propre savoir, en élabore sa propre compréhension. Chacun d’eux forme donc un tout se suffisant à lui-même et indépendant des autres.
Afin de donner une cohérence à l’ensemble, ils ont été ordonnés après coup selon dix grandes rubriques :
01Proverbe –02Expressions courantes–03Opinions, courants de pensée, questions de société–04Questions philosophiques–05Bible et questions religieuses–06Croyances, foi, conviction – 07Jésus de Nazareth –08Lois de la création–09La structure de la création et l’être humain–10Place, rôle et mission de l’être humain dans la création, sens de l’existence
Malgré la diversité des sujets abordés, des redites se produisent d’un écrit à l’autre, d’un fascicule à l’autre, mais cela ne signifierait-il pas que, malgré l’infinie diversité qui se rencontre au sein de la création, tout y est régi de façon simple et unitaire, si bien qu’à la diversité des questions répond l’unicité des explications ?
Le proverbe « Qui paie ses dettes s’enrichit » vient en écho de l’une des grandes lois qui régissent la création, la « loi du donner et recevoir », qui s’exprime aussi par : ce n’est qu’en donnant qu’on peut recevoir. De même faut-il expirer pour pouvoir inspirer.
Si l’on ne donne pas, on se prive de recevoir, par conséquent on se prive de s’enrichir.
Si l’on a une dette, correspondant à une chose qui nous a été prêtée, et que l’on ne donne rien en compensation, non seulement on se prive de s’enrichir, mais en plus on se charge d’un acte malhonnête. On peut donc dire qu’on s’appauvrit doublement.
En évitant de s’appauvrir, on s’enrichit automatiquement.
Qui n’avance pas recule.
Ce proverbe appelle un commentaire :
Depuis que nous sommes sur Terre, nous comportant de plus en plus en consommateurs inassouvis et non pas en gestionnaires avisés, nous n’avons cessé de prendre sans compter, ne restituant que ce qui, aujourd’hui, apparaissant de plus en plus aux yeux de tous, se nomme « pollution ».
Il y a la pollution de la terre, de l’eau et de l’air, mais aussi celle des corps, celle des mondes invisibles, des pensées et des âmes.
En prenant ainsi sans compter, avons-nous eu un seul instant le moindre élan de gratitude envers le propriétaire : celui qui nous a accordé avec Amour d’être les hôtes de Sa création ?
Avons-nous la capacité de mesurer le degré d’appauvrissement qui, de ce fait, est aujourd’hui le nôtre ? En avons-nous même conscience ?
Dans le langage courant et de façon générale, la « spiritualité » se réfère à ce qui n’appartient pas au monde matériel, et qui, étant invisible, peut seulement être pressenti. Au mot « spiritualité » peuvent donc être associés des termes aussi divers que : « religion », « mystique », « âme », « sagesse », « culte », « foi », « morale », « au-delà », « vie spirituelle », etc., mais aussi évidemment « esprit » et « spirituel ».
Le grand nombre d’acceptions attachées au mot « spiritualité » fait qu’il est entaché de beaucoup d’imprécision, de flou, voire de mystère, si bien qu’il est difficile de savoir ce dont il s’agit quand ce mot est utilisé. Cela en fait une sorte de « mot-tiroir », bien pratique pour y ranger ce dont on est ignorant, tout en donnant l’impression de savoir ce dont on parle quand on l’utilise.
Les choses deviennent plus claires si l’on admet que la création englobe plusieurs parties ou royaumes, ainsi que l’exprima Jésus quand, d’après le témoignage de Jean, il déclara : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ».
Le royaume spirituel est l’une de ces demeures ou l’un de ces royaumes ou encore l’une de ces parties de la création, comme la matérialité en forme une autre. La spiritualité est donc ce qui se rapporte à cette partie ou ce royaume spirituel de la création.
Le royaume spirituel correspond à un « genre » de la création : au genre spirituel, et les créatures qui le peuplent sont elles aussi des créatures de genre spirituel, c’est-à-dire des esprits.
La créature humaine est issue de la partie inférieure de ce royaume spirituel, se dégageant de l’irradiation de Dieu sous forme de grain de semence spirituelle, sans conscience ni volonté propre, mais portant en lui, à l’état latent, conscience de soi et volonté. C’est pour acquérir et développer l’une et l’autre qu’il fut expulsé de son plan spirituel d’origine, pour traverser d’autres royaumes ou plans et parvenir dans la matérialité jusque sur Terre.