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Aucun courant de pensée n’a véritablement pris en compte le fait que la création est formée de plusieurs genres, parmi lesquels le genre spirituel et celui de la matérialité. Pourtant, cette réalité est essentielle à notre compréhension de l’existence. En tant qu’humains, nous sommes avant tout des créatures spirituelles ayant la possibilité de nous équiper d’un corps de genre matériel en nous incarnant sur Terre. Nous sommes des esprits dotés d’un corps, et non des corps dotés d’un esprit. Cette distinction nous fait comprendre que nous possédons des facultés spirituelles liées à notre essence immatérielle et des facultés intellectuelles associées à l’organe cérébral de notre enveloppe physique. Reconnaître cette dualité offre une clé précieuse pour saisir le sens de notre séjour sur Terre, répondre aux interrogations existentielles, orienter notre cheminement de manière plus éclairée et harmonieuse.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Passant de l’échelle de la cité à celle de la planète,
Gérard Missey, architecte et urbaniste, nous propose de partir à la recherche de notions justes, véritables pierres de fondations, sur lesquelles chaque personne, en se construisant elle-même, participe à l’édification d’un monde devenant juste, dont les habitants pourraient alors vivre et s’épanouir de façon juste.
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Seitenzahl: 53
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Gérard Missey
À la recherche de notions justes
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Essai
© Lys Bleu Éditions – Gérard Missey
ISBN : 979-10-422-5649-4
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
PRÉFACE
Les textes, réunis dans les petits fascicules de cette collection, ont été écrits au hasard des réflexions menées par l’auteur au fil des années, parfois suscitées par l’actualité du moment, et abondamment nourries par la longue fréquentation d’un enseignement référencé à la fin de chaque fascicule.
Chaque texte est comme un « projecteur » éclairant de façon ponctuelle le sujet sur lequel il est dirigé, quitte à ce que le lecteur, en élargissant son propre savoir, en élabore sa propre compréhension. Chacun d’eux forme donc un tout se suffisant à lui-même et indépendant des autres.
Afin de donner une cohérence à l’ensemble, ils ont été ordonnés après coup selon dix grandes rubriques :
01Proverbe –02Expressions courantes–03Opinions, courants de pensée, questions de société–04Questions philosophiques–05Bible et questions religieuses–06Croyances, foi, conviction – 07Jésus de Nazareth –08Lois de la création–09La structure de la création et l’être humain–10Place, rôle et mission de l’être humain dans la création, sens de l’existence
Malgré la diversité des sujets abordés, des redites se produisent d’un écrit à l’autre, d’un fascicule à l’autre, mais cela ne signifierait-il pas que, malgré l’infinie diversité qui se rencontre au sein de la création, tout y est régi de façon simple et unitaire, si bien qu’à la diversité des questions répond l’unicité des explications ?
Les notions justes
permettent de penser juste,
de se comporter de façon juste,
et de construire durablement.
Le substantif « bienfait » contient deux termes, l’un qui exprime l’activité : ce qui est fait. L’autre qui exprime la qualité : ce qui est bien.
Sachant que la création entière est gouvernée par les lois divines, le « bienfait » pourra désigner toute activité utilisant les lois de façon bénéfique, c’est-à-dire les activités justes. Celles-ci pourront aussi être qualifiées d’activités bonnes ou d’activités belles, bien que, habituellement, ce proverbe se réfère plutôt à la bonté.
Dans le mouvement des irradiations qui parcourent la création en de grands cycles, les irradiations émises par les activités justes que nous déployons sur la Terre sont comme aspirées vers les hauteurs par les esprits créés en premier :les«créésprimordiaux»,ou«créésoriginels»1, dont la puissance, la perfection et la beauté leur permettent de résider dans la proximité de la sphère divine, et qui, pour nous, humains de la Terre, sont la personnification des différentes facultés ou vertus s’épanouissant au plus haut degré de perfection.
Ce mouvement ascendant des irradiations renforce les activités terrestres dont elles sont issues, du fait de la jonction de genre magnétique qui s’établit avec les facultés et vertus de genre semblable exercées par ces esprits créés à l’aube même de la création.
Par cette liaison avec les hauteurs lumineuses, les esprits humains terrestres reçoivent des bénédictions en retour et sont renforcés dans leurs activités, même s’ils n’en sont pas conscients.
Le « bienfait » est ainsi comme un capital qui, investi, peut rapporter de multiples intérêts. C’est donc une pluie incessante de grâces qui seraient toujours prêtes à descendre sur l’humanité de la Terre, si chacun de nous aspirait, dans ses activités, et en tant qu’esprit incarné, à accomplir des « bienfaits » au sens le plus large.
À la notion de création est associée celle de nature. Qui dit création dit aussi Créateur, de sorte que ce qui est naturel est issu de la Volonté du Créateur.
Nous ne comprenons pas tout dans la création, et il y a des phénomènes que nous ne pouvons pas saisir ou expliquer. Plutôt que de reconnaître avec humilité notre ignorance, ce qui pourrait nous permettre d’accueillir un nouveau savoir, de nous y ouvrir, nous préférons mettre un mot sur ce que nous ne saisissons pas, et donner ainsi à autrui ainsi qu’à nous-mêmes l’illusion du savoir.
En mettant sur les choses insaisissables pour nous l’étiquette de « surnaturel », tout devient en effet simple pour nous. Nous n’avons plus besoin de chercher ce dont il s’agit puisque nous savons qu’il s’agit de ce qui est surnaturel.
Y aurait-il donc un Dieu du surnaturel supérieur à celui du naturel ?
Ce faisant cependant, ne nous considérons-nous pas comme le centre du monde, un monde se limitant à ce que nous avons pu saisir ou expliquer, et ne nous fermons-nous pas à l’extension de notre savoir, puisque le reste est… surnaturel ?
En attendant l’extension de notre savoir, sans doute développerions-nous en nous-mêmes une notion plus juste et plus humble si, au lieu de « surnaturel », nous parlions de « supra terrestre ».
Lors de son dernier message de vœux au peuple français en 1995, François Mitterrand prononça ces mots :
« Je crois aux forces de l’esprit ! »
Cependant, en tant que tel, l’esprit humain ne possède aucune force, mais il a la faculté de capter, à un niveau qui lui est propre, la force qui flue à travers la création, ainsi que, du haut en bas de la création, toute créature, consciente ou inconsciente, peut le faire au niveau qui lui est propre, lequel dépend de son genre.
Il s’agit en outre de LA force, et non pas de plusieurs forces différentes. Cette force unique, qui flue à travers la création, provient d’une origine également unique : Dieu.