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Une grande confusion règne parmi nous, du fait que l’activité du cerveau est souvent qualifiée de spirituelle ou est associée à l’esprit. Or si le cerveau permet de comprendre le monde de genre matériel auquel il appartient, il demeure tout à fait inapte pour saisir le monde spirituel qui est d’un autre genre que lui. Avec cette distinction, c’est un nouvel horizon qui se dégage, une compréhension nouvelle qui se dessine, et, en tant qu’esprits incarnés, nous apparaissons comme les traits d’union entre le monde spirituel et le monde matériel. De cette réalité découle pour nous, humains de la Terre, la mission de spiritualiser le monde de la matérialité, et c’est dans l’accomplissement de cette mission que se trouve la source de notre épanouissement et de notre bonheur.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Passant de l’échelle de la cité à celle de la planète,
Gérard Missey, architecte et urbaniste, nous propose de partir à la recherche de notions justes, véritables pierres de fondations, sur lesquelles chaque personne, en se construisant elle-même, participe à l’édification d’un monde devenant juste, dont les habitants pourraient alors vivre et s’épanouir de façon juste.
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Seitenzahl: 50
Veröffentlichungsjahr: 2023
Gérard Missey
À la recherche de notions justes
01
Essai
© Lys Bleu Éditions – Gérard Missey
ISBN : 979-10-377-8035-5
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Les textes, réunis dans les fascicules de cette collection, ont été écrits au hasard des réflexions menées par l’auteur au fil des années, parfois suscitées par l’actualité du moment, et abondamment nourries par la longue fréquentation d’un enseignement référencé à la fin de chaque fascicule.
Chaque texte est comme un « projecteur » éclairant de façon ponctuelle le sujet sur lequel il est dirigé, quitte à ce que le lecteur, en élargissant son propre savoir, en élabore sa propre compréhension. Chacun d’eux forme donc un tout se suffisant à lui-même et indépendant des autres.
Afin cependant de donner une cohérence à l’ensemble, ils ont été ordonnés après coup selon dix grandes rubriques :
01Proverbe-02Expressionscourantes-03 Opinions,courantsdepensées, questions de société-04Questions philosophiques-05Bible et questions religieuses - 06 Croyances, foi, conviction - 07Jésus de Nazareth- 08Loisdelacréation-09Lastructuredelacréationetl’êtrehumain-10Place,rôle et mission de l’être humain dans la création, sens de l’existence.
Malgré la diversité des sujets abordés, des redites se produisent d’un écrit à l’autre, d’un fascicule à l’autre, mais cela ne signifierait-il pas que, malgré l’infinie diversité qui se rencontre au sein de la création, tout y est régi de façon simple et unitaire, si bien qu’à la diversité des questions répond l’unicité des explications ?
Les notions justes
permettent de penser juste,
de se comporter de façon juste,
et de construire durablement.
La prière, léguée par Jésus à l’humanité, contient ces mots :
« Que Ton règne arrive, que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel… »
Ces mots pourraient être prononcés ou pensés avec l’idée qu’il suffit à Dieu de vouloir quelque chose pour que cela s’accomplisse. Les humains n’auraient donc qu’à attendre passivement que Dieu agisse pour que Sa Volonté soit faite sur la Terre.
La réalité est cependant tout autre. Dans cette prière, le mot « terre » désigne la matière. Or l’être humain, en tant que tel, n’appartient pas à la matière, il appartient à un domaine de la création qui est le domaine spirituel, parce qu’il y est né. Il est donc une créature de genre spirituel, et sa présence sur Terre – c’est-à-dire dans la matière – n’est rendue possible que grâce au processus de l’incarnation.
Une fois incarné, l’esprit humain devient la « tête de pont » du genre spirituel dans la matière.
Cette particularité lui confère une mission, une responsabilité unique : celle d’être un relais, capable de spiritualiser la matière, c’est-à-dire d’y agir de façon que ses œuvres reflètent la Volonté de Dieu. C’est donc à l’être humain lui-même, et non pas à Dieu, de se mettre en mouvement pour que Sa Volonté soit faite, et qu’ainsi le règne de Dieu arrive sur Terre… par le bon vouloir des humains.
« Aide-toi » veut donc dire :
« efforce-toi de te mettre en mouvement
par le bon vouloir ».
« Et le ciel t’aidera » veut alors dire :
« et les lois de la création,
manifestations de la Volonté de Dieu,
te porteront dans tes activités »
À l’expression « profiter de la vie » en est souvent associée une autre : « On n’a qu’une vie »… et c’est bien pourquoi il faut en « profiter » !
Les personnes qui parlent ainsi affirment implicitement que ce qu’elles appellent « vie » désigne le temps, unique d’après elles, pendant lequel elles vont être présentes sur Terre, car elles ne pourraient pas s’exprimer ainsi si elles savaient qu’un être humain peut se réincarner. Implicitement aussi, elles s’identifient à leur seul corps, et n’ont donc pas du tout conscience d’être un esprit incarné, lequel est en réalité leur être véritable, leur véritable personnalité.
De plus, même en sachant qu’elles peuvent se réincarner, elles ne pourraient pas désigner le temps de leur présence sur Terre comme étant « la vie », car le fait de pouvoir se réincarner implique d’être vivant avant et après l’incarnation, c’est-à-dire avant la naissance terrestre et après la mort terrestre. Or la réalité est en effet que la présence sur Terre est une séquence particulière de l’existence globale d’un esprit humain.
Quant à la notion de « profiter », sans doute serait-il plus pertinent de modifier l’expression pour évoquer plutôt la notion de « tirer profit », car celui qui « profite » est un « consommateur », tandis que celui qui « tire profit » est un « gestionnaire ». Or l’esprit humain doit effectivement gérer son existence terrestre, afin d’en tirer profit pour son développement, sa maturité, ce qui est le but même de son incarnation sur Terre.
Le Paradis de la Genèse désigne le plan spirituel d’où l’esprithumainestoriginaire,etdans lequel il ne se trouvait qu’à l’état inconscient de grain de semence spirituelle. Il en fut expulsé pour germer, grandir et se développer, à l’image de la graine qui doit être expulsée du fruit et tomber dans la terre pour grandir et devenir la plante dont elle était la semence. La matérialité terrestre est en effet indispensableàl’esprithumain,