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"Allo ! Docteur…" narre en dix chapitres les mésaventures hilarantes de Dédé, Fufu, Bibiche et Aurélie, face à divers professionnels de santé comme médecins, dentistes et chirurgiens. Entre consultations générales et salles d’opération, ces personnages se retrouvent dans des situations comiques, mêlant maladie, amour et folie. De la maternité au cabinet psychiatrique, chaque page est une dose garantie de fou rire contagieuse.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Serge Trembloy a toujours adoré les histoires drôles. Dans les années 1990, il avait une rubrique hilarante dans le magazine « 100 blagues ». La vie professionnelle a ensuite pris le dessus, mais à la retraite, son envie d’écrire est revenue en force. Aujourd’hui, il fait rire à gorge déployée les lecteurs avec son œuvre "Allo ! Docteur…"
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Seitenzahl: 170
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Serge Trembloy
Allo ! Docteur…
© Lys Bleu Éditions – Serge Trembloy
ISBN : 979-10-422-4452-1
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ou les aventures de Fufu, Dédé, Bibiche et Aurélie
En plus de 490 histoires drôles sur
Les professions médicales.
André Gide disait :
— Comment ces histoires se forment et se transmettent, voilà qui pour moi reste mystérieux. Elles demeurent anonymes et font partie d’une sorte de folklore où le génie d’une race se fait jour, bien plus qu’on puisse y voir l’œuvre consciente d’un particulier.
Savez-vous que, si notre corps est agressé quotidiennement par la pollution, par des microbes de toutes espèces, et qu’il est traversé de part en part, à chaque heure par plus de 200 000 corpuscules cosmiques, il est très facile de tomber malade ?
Aussi, si le directeur de la recherche sur le SIDA déclarait :
« Le SIDA avance, les crédits reculent, comment veux-tu que je t’… »
Votre médecin, lui, vous dira :
« Notre gros intestin contient en permanence une forte quantité de gaz expulsés à raison de plusieurs dizaines en vingt-quatre heures. Certains de ces gaz contiennent en plus du méthane, de l’oxygène et de l’hydrogène. Le mélange ainsi formé pouvant déclencher une flamme bleue explosive lors de leur évacuation par voie rectale, il est donc recommandé à votre entourage de se tenir à l’écart de l’orifice expulsé. »
Cela vous fait une belle jambe.
Aussi à votre chevet la première parole du médecin sera :
— Cela va-t-il ?
Et vous de répondre :
— Non, cela s’en va !
Il vous auscultera tout en vous narrant quelques blagues de son cru pour vous remonter le moral, tel que :
— Quelle est la définition du bébé éprouvette ?
— C’est un fruit confit sans queue !
Ou encore :
— Né de père en cornue !
— Et quelle est la définition de l’éprouvette elle-même ?
— Le cornet à fiston !
Ou encore :
— Ma verge-fiole !
Après le laps de temps nécessaire à chercher votre maladie, le médecin vous rédigera l’ordonnance suivante :
« Avant et après les repas trois fois par jour, vous devrez lire une page de “Allo ! Docteur…” et vous vous sentirez mieux tout seul au lieu de vous faire sentir par quelqu’un d’autre, plus deux pages avant d’aller au lit, car vous le savez, le lit ne vient pas à vous ».
Et n’oubliez jamais que :
« Pour rajeunir un visage, il est un traitement à la fois aisé et efficace :
Le Sourire. »
Docteur Jerry-Gole-Encore
1 – 1 L’alcoolique
Depuis quelque temps, Dédé s’imagine qu’il est malade. Il va voir son docteur et se fait examiner.
— Je vous assure, lui dit-il, je vous trouve en bonne santé. Vous n’avez pas le nez bouché, ni de battement de cœur ni de gorge infectée. Non, vous n’avez rien ou alors je me trompe fort. C’est peut-être une question de boisson ?
— Peut-être docteur. Alors dans ce cas, je reviendrais quand vous serez à jeun.
&
Le père de Fufu qui a servi toute sa vie en Inde se fait examiner par un docteur européen.
— Mon cher ami, lui dit le médecin, vous souffrez d’Hydropisie.
— Comment est-ce possible ? grogne le papy. Je n’ai jamais bu une gorgée d’eau de ma vie, mais seulement du whisky.
— Alors, c’est sûrement dû aux glaçons.
&
— Vous pouvez donner quelque chose pour la nouvelle maison d’alcoolique, Madame ?
— Bien sûr, vous pouvez avoir mon mari !
&
Le docteur de Dédé :
— Votre pouls bat très irrégulièrement. Est-ce que vous buvez ?
— Oui certes, mais très régulièrement.
&
Le docteur de Dédé, qui est dans un piteux état :
— La meilleure solution pour vous, c’est d’arrêter de boire, de fumer et de sortir toutes les nuits avec Fufu et Bibiche !
— Mais docteur, proteste Dédé, je ne cherche pas nécessairement la meilleure solution ! Si vous en avez une autre, je serais déjà très satisfait !
&
Le docteur avait interdit le vin à Jean-Marie, un bon vigneron de champagne et lui avait recommandé de boire de l’eau. Ayant avalé une gorgée avec effort, il rend le verre à Nicole, sa femme :
— Il y en a assez pour aujourd’hui, il ne faut pas abuser des médicaments.
&
— Est-ce que Fufu prend bien, chaque jour, le petit verre de Bordeaux que je lui ai ordonné, il y a huit jours ? demande le docteur à Bibiche.
— Oh ! Pour ça oui ! répond-elle, il est même en avance de deux mois…
&
— Quand vous êtes-vous arrêté de boire ? demande le docteur à Fufu.
— Quand je voyais ma belle-mère en double ! répondit Fufu.
&
Entendu cette conversation entre Dédé et le docteur :
— Plus de tabac !
— Je ne fume pas, docteur.
— Plus d’alcool !
— Je ne bois pas, docteur.
— Pas une goutte de vin ?
— Non ! Je ne bois que de l’eau, docteur.
— Bon. Qu’aimez-vous ?
— Les frites ! Docteur.
— Bon. N’en, mangez plus…
&
— Dédé, si vous continuez à boire comme ça, moi je ne réponds plus de rien…
— Docteur, c’est pas de ma faute. J’ai toujours soif…
— Eh bien, quand vous avez soif, buvez une tasse de café.
— Impossible, docteur. Chaque fois que j’en bois une, j’ai une douleur à l’œil droit.
— Bon, commencez donc par enlever la cuillère de la tasse…
&
Conseil amical de Fufu aux automobilistes :
— Ne buvez jamais d’alcool en conduisant, avec les cahots, vous risqueriez d’en renverser !
&
— Ce qu’il vous faut, dit le docteur à Fufu qui se plaint de maux d’estomac, c’est de boire chaque matin, au petit déjeuner, un grand verre d’eau tiède.
— Mais je le fais depuis vingt-cinq ans, répond Fufu. La seule différence, c’est que Bibiche me sert cette eau tiède dans une tasse en appelant cela du café.
&
Dédé, ivrogne invétéré, va voir un docteur. Après examen, le praticien essaie de convaincre Dédé de s’abstenir de prendre de l’alcool.
— Votre foie est très atteint ! lui notifie de médecin. Vous me faites en ce moment une crise cirrhotique ! Et si vous n’abandonnez pas l’alcool, ces crises deviendront de plus en plus aiguës, et viendra un moment où on ne pourra rien faire pour vous !
Pour appuyer ses arguments, le docteur projette à Dédé quelques clichés de foies très atteints et présentés sous leurs aspects les plus horribles, insupportables à regarder très longtemps.
Écœuré, Dédé quitte son docteur, mais revient quelques jours après, dans un état plus lamentable encore que la fois précédente. Découragé et en colère, le toubib alors, le gronde :
— Rien à y faire, hein ? Vous ne pouvez réellement pas vous passer de l’alcool ?
Et notre Dédé de rétorquer au docteur :
— Je ne sais pas, mais en tout cas, je ne mange plus de foie !
&
Le docteur à Fufu :
— Savez-vous que chaque bouteille de cognac raccourcit votre vie d’un an ?
Et Fufu de répondre :
— Vous dites cela à chaque visite. J’ai fait le compte : si c’était vrai, Bibiche serait veuve depuis déjà 332 ans !
&
Dédé retourne chez le Docteur avec le résultat des analyses que celui-ci les lui avait prescrites.
— Eh bien, mon ami Dédé, dit le toubib en lisant le rapport du laboratoire, vous avez une cirrhose du foie.
— Allons bon ! Mais qu’est-ce que je dois faire pour me soigner ?
— Dès aujourd’hui il faut faire un régime. Vous devez boire du vin avec de l’eau.
Dédé horrifié :
— Mais docteur, comment voulez-vous que je boive 10 litres de vin et 10 litres d’eau ? Y a de quoi faire crever une vache !
&
Et pour conclure ce chapitre, n’oubliez pas que :
« L’abus régulier de boissons alcoolisées est une forme d’alcoolisme méconnue et c’est là le… Hic ! »
&
1 – 2 Maladies d’amour
Dédé, très timide, s’est rendu chez un docteur ; introduit dans le cabinet, il est tout confus en constatant que le médecin est une femme…
— Euh… docteur… bredouille-t-il. Je suis venu vous voir pour… pour un ami… Il a de gros boutons sur… le bras… Alors, si vous pouviez me donner pour lui une pommade à la pénicilline…
— Bien sûr ! Approuve le médecin. On va voir ça tout de suite ! Déculottez-vous et montrez-moi le bras de votre ami !
&
— Docteur, j’aimerais d’autres pilules. Chaque fois que je me lève, elles tombent de mon sexe ! dit Aurélie, la fille de Bibiche, inexpérimentée.
&
La maman de Dédé va chez son docteur :
— De but en blanc, docteur, dit-elle, cela concerne nos rapports sexuels. Cela ne va plus très bien.
— Et quel âge avez-vous ?
— 78 ans, docteur.
— Et votre mari ?
— 81 ans.
— Et quand avez-vous remarqué que cela n’allait plus ?
— Hier après-midi, hier soir et ce matin, docteur.
&
Bibiche est amoureuse de son docteur. Si amoureuse qu’au moindre bobo, elle se rend chez lui.
Le médecin lui demande de se déshabiller et de s’étendre sur la table. Il l’ausculte et lui demande où elle a mal.
— Où vous voulez, docteur, soupire Bibiche.
&
Dédé souffrant d’une maladie vénérienne se fait prescrire un traitement à base d’antibiotiques :
— De plus, ajoute le docteur, trempez le soir votre sexe dans cette solution que je vous prépare.
Dédé s’exécute. Il s’installe dans la salle de bains et procède à l’opération. À ce moment, sa femme entre dans la pièce et s’exclame :
— Oh, je ne savais pas que cela se remplissait comme un stylo !
&
Dédé se rend chez son docteur :
— Docteur, je ne sais pas ce que j’ai, je ne me sens pas très bien !
— Allons fait le toubib, tout en l’examinant, ce n’est pas grand-chose, vous êtes fort comme un chêne.
— Justement, docteur, répond Dédé, ce sont les glands qui ne vont pas bien !
&
Dédé arrive chez le docteur :
— Docteur, j’ai une écharde dans le sexe, aidez-moi.
— Mais, comment avez-vous pu faire cela ? interroge le praticien intrigué.
— Oh, c’est simple, répond Dédé. J’ai séduit une jeune femme, nous avons bien bu, bien mangé, nous sommes rentrés chez moi. Elle a voulu me faire plaisir, mais voilà, réplique Dédé, elle avait la gueule de bois !
&
— Soit vous êtes enceinte, soit vous avec la grippe ! dit le docteur à Bibiche.
Et Bibiche de répondre :
— Je dois probablement être enceinte, car je ne me souviens pas avoir couché avec un homme enrhumé.
&
Dédé se confie à son docteur :
— Docteur, je crois que je suis impuissant !
— Mais non, ne vous alarmez pas, réplique le médecin, nous allons vérifier. Montrez-moi vos organes génitaux.
— Voilà, réplique Dédé en tirant la langue…
&
Bibiche va chez le docteur pour une leçon d’éducation sexuelle. Le médecin fait de son mieux pour lui expliquer tout ce qu’elle veut savoir. Enfin elle lui demande :
— Docteur, c’est mieux de faire l’amour le matin ou le soir ?
— Je crois, répond le docteur que le soir, c’est mieux pour la santé, car après on peut se reposer. Mais, comme le matin, on est déjà reposé, je crois qu’on y prend plus de plaisir.
— Dans ce cas, je le ferais le soir pour ma santé, et le matin pour mon plaisir.
&
Bibiche va chez son docteur :
— Vous avez l’air sombre, lui demande-t-il. Quelque chose ne va pas ?
— Oui docteur, Fufu, mon mari ne fait plus rien au lit.
— Vous n’avez aucune idée pourquoi ?
— Si dit Bibiche. Cet été, nous nous sommes fait bronzer, à plat ventre, dans un camp de nudistes. Peut-être a-t-il du sable dans son moteur.
&
Dédé se plaint à son docteur, car il a des douleurs au pénis. Le médecin lui demande de se déshabiller et ne peut retenir son sérieux lorsqu’apparaît un minuscule petit zizi de deux centimètres. Une infirmière passe par hasard dans le cabinet et lorsque ses yeux tombent sur la ridicule petite chose, elle éclate immédiatement de rire. Elle en a les larmes aux yeux.
Alors Dédé, furieux :
— Je ne vois pas ce que cela a de drôle, cela fait trois jours qu’il est en érection…
&
— Docteur, demande Bibiche, vous n’auriez pas un médicament pour rendre mon mari un peu plus chaud ? Ça fait des mois qu’il ne me regarde plus, et vous comprenez…
— Bien sûr, madame. Pour cela nous avons des pilules très efficaces. Vous les mettez dans le café et elles font effet immédiatement. Mais attention, n’en mettez pas plus que deux à la fois.
Bibiche s’en va satisfaite. Quelques jours plus tard, elle revient chez le médecin, l’air pas bien.
— Alors, demande le docteur, ce n’était pas un remède merveilleux ?
— Comment donc ! Il avait à peine bu le café qu’il déchirait ses habits. Ensuite il m’a obligé à me déshabiller le plus vite possible.
— Eh bien, vous voyez, c’est un résultat excellent.
— Peut-être, mais le bistrot où nous prenions le café, je ne pourrai plus jamais y retourner.
&
Bibiche va consulter son docteur parce ce que ses seins se dressent :
— Comment ça, vos seins se dressent ?
— Oui, regardez docteur ! Elle se déshabille et aussitôt son soutien-gorge enlevé, ses seins se dressent !
— Alors, qu’est-ce que j’ai docteur ?
— Je ne sais pas, mais je peux vous dire que c’est très contagieux…
&
Un curé va voir un docteur pour un problème délicat :
— Vous pouvez me parler en toute confiance, lui dit le médecin. Peut-être que monsieur le curé préfère que l’infirmière s’en aille ?
Après que l’infirmière a quitté la salle, le curé avoue avoir attrapé une maladie honteuse. Le docteur le rassure et lui prescrit une injection tous les jours. Pour ne pas perdre la face devant le médecin, le curé lui demande si l’origine de sa maladie aurait pu être un poulet pas très frais mangé chez un ami. Le médecin ne sachant que penser, approuve :
— C’est fort possible.
Chaque jour, le curé vient fidèlement se faire sa piqûre jusqu’à ce que le traitement soit fini. Il prend congé du docteur et le remercie de sa discrétion.
— Un petit conseil, monsieur le curé, la prochaine fois que vous mangerez du poulet, n’oubliez pas de mettre un préservatif autour de votre fourchette !
&
Dédé finit par consulter un docteur :
— Docteur, que dois-je faire, je bande de jour comme de nuit.
Le médecin l’examine soigneusement avec étonnement et conclut en souriant :
— Que voulez-vous, votre machin est tout simplement trop court pour pendre normalement.
&
Dédé va voir son docteur :
— Docteur, je n’arrive plus à satisfaire ma maîtresse, chaque fois que je vais la voir, ça devient plus difficile. Hier encore, dès le troisième j’ai commencé à être essoufflé, alors que d’habitude j’allais jusqu’au sixième sans problème…
— Mais enfin, monsieur, à votre âge, vous devriez vous arrêter au deuxième !
— Docteur, c’est impossible, ma maîtresse habite au sixième étage !
&
— Docteur, crie Bibiche, allongée toute nue sur le ventre, sur la table médicale, vous avez mis le thermomètre au mauvais endroit.
— Vous avez parfaitement raison. D’abord, ce n’est pas le thermomètre, ensuite, c’est très agréable.
&
Fufu, dragueur invétéré, avait fini par se marier. Il était parti avec Bibiche, sa femme, en voyage de noces. En rentrant, il se sentait surmené par la lune de miel. Alors, ils se décident tous deux pour aller voir un docteur.
— Votre cas n’a rien d’anormal, explique le toubib à Fufu. Vous êtes jeune, fougueux, plein de tempérament, mais évidemment, pas raisonnable. Voilà ce que je vous conseille. Faites l’amour, et pas la guerre bien sûr, mais faites l’amour uniquement les jours de la semaine avec un « R » dans le nom : mardi, mercredi, vendredi, les autres jours vous vous en abstenez ? Et comme ça, ça ira bien.
— Parfait, dit Fufu, un peu soulagé.
Mais hélas, cela n’emballe pas Bibiche, et même ça lui déplaît carrément.
Bon. Comme on est jeudi, le soir, ils se couchent sagement. Le lendemain vendredi, c’est le jour avec « R », alors c’est la fête. Le surlendemain alors que Fufu se met au lit et est heureux de récupérer, Bibiche commence à le cajoler, à l’embrasser, à le caresser…
— Enfin, proteste Fufu, laisse-moi dormir, quel jour on est aujourd’hui ?
Et Bibiche murmure amoureusement :
— On est samedri…
&
Le voisin de Dédé en a assez de sa femme. Il a supporté des années ses embêtements, son gaspillage, ses ronflements. Il a décidé de la tuer ? Il consulte son ami qui est docteur, qui essaie d’abord de lui enlever cette idée de la tête.
— Je vois pourtant une solution, peut-être : mets-la sous tension sexuelle. Prends-la 6 fois, 8 fois, 10 fois s’il le faut. Tu verras, dans un an, elle sera éteinte.
— Très bien, s’il ne faut que cela…
Un an a passé. Le docteur, curieux de ne plus avoir eu des nouvelles de son ami, vient sonner à sa porte. Le voisin apparaît, la peau sur les os, ce n’est plus que l’ombre de lui-même. Par hasard, sa femme entre, en pleine forme, les joues roses, une raquette de tennis à la main.
Le médecin n’en revient pas ! Quand elle est repartie, il demande :
— Tu as bien suivi mon conseil ?
— Bien sûr. Il y a des jours même où je l’ai prise 12 fois.
Et le voisin sourit astucieusement, en se levant avec beaucoup de difficultés.
— Pourquoi souris-tu ? demande son ami le docteur.
— Cette sotte n’a rien compris : demain, il y a juste un an, n’est-ce pas ? Elle sera morte !
&
Fufu se présente chez son docteur.
— Docteur ! dit-il, je ne me sens pas bien… Je traîne une fatigue épouvantable… Je me sens las… Vous ne pouvez savoir à quel point !
— Vous avez quel âge ?
— Quarante ans ! Je travaille dans un bureau ! Je ne me foule pas… Pourtant, je n’ai plus aucune force… Oh là, là ! Qu’est-ce que je me sens fatigué !
— Une question : sur le plan sexuel, comment vous comportez-vous ? Vous êtes marié ?
— Oui. Depuis dix ans. Chaque matin au réveil et le soir au coucher, j’honore ma femme… Pas de problèmes…
— C’est bien…
— De plus, je peux bien vous l’avouer puisque nous sommes entre hommes, j’ai une maîtresse à laquelle je rends visite à l’heure du déjeuner et à 18 heures… Chaque fois… Vous me comprenez ! D’autre part, ma secrétaire, l’après-midi, accepte mes hommages et le soir, avant de monter chez moi, je m’arrête rue Saint-Denis pour passer quelques instants avec une professionnelle…
— Eh bien cher monsieur ! dit le docteur, inutile de chercher plus loin : la cause de votre fatigue est là ! Vous vous consacrez trop aux femmes !
— Ah bon ? fait Fufu. Alors vous me rassurez… Figurez-vous que j’avais peur que ce soit à cause de la masturbation…
&
Papa, mis à part la pilule, enfin toute la contraception, n’y a-t-il rien d’autre que je puisse faire pour éviter d’être enceinte ? demande Aurélie.
Et Fufu de répondre :
— Je m’étonne qu’à douze ans tu me poses déjà cette question… Enfin… Si ! Tu peux faire autre chose… Dire « NON » !
&
Dédé, fort complexé, se rend chez son docteur.
— Docteur, je n’en peux plus. À cause d’un vice de naissance, j’ai trois testicules. Que faire ?
— Aucun problème, dit le médecin. Prenez ça de haut et psychologiquement cela s’arrangera.
Dédé convaincu qu’il est finalement un être comme les autres, rentre chez lui heureux et dans le métro lance à un quidam :
— Vous savez qu’à nous deux on en a cinq ?
— Pourquoi, répond le quidam, vous n’en avez qu’une ?
&
Bibiche se rend chez son docteur :
— Docteur, il faut que vous m’aidiez, mon mari ne sait plus rien faire au lit, donnez-moi quelque chose pour le rendre à nouveau plus chaleureux !
— Tenez, voici un flacon d’un tout nouveau produit, vous en mettez quelques gouttes sur sa nourriture et après cela, il sera aussi vert qu’à vingt ans.
Bibiche rentre chez elle, et met quelques gouttes de ce produit dans le pot de moutarde, car Fufu est fervent de petite saucisse et en mange tous les jours au soir avec de la moutarde.
Le soir venu, Bibiche se précipite dans la chambre à coucher et attend les effets du produit. Dix minutes passe, rien, une demi-heure passe et il ne se passe rien, quand elle entend soudain son mari pris d’un fou rire dans le salon. Elle descend et lui demande pourquoi il rit comme ça?
— Écoute dit-il, je m’installe dans le fauteuil, je prends mes saucisses, j’en trempe une dans le pot de moutarde, quand soudain, la saucisse me sort des mains, fait trois fois le tour de ma pièce et vas enculer le chien…
&