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Blanche et sa mère subissent les sévices d’un père et mari abusif jusqu’à ce que celui-ci commette l’irréparable : l’assassinat de son épouse, laissant Blanche orpheline à l’âge de 9 ans. Cependant, cette tragédie est source de soulagement pour la fillette placée en famille d’accueil, car elle la libère de la présence d’un père toxique et violent. Pendant ce temps, très jeune, Jacques quitte sa famille, se sentant incompris et mal-aimé. Le chemin des deux enfants finit par se croiser, révélant deux destins façonnés par la souffrance et la résilience, dans un contexte où se mêlent les cultures française et sénégalaise. Comment cette rencontre et leur parcours individuel influenceront-ils leur avenir commun ?
À PROPOS DE L'AUTRICE
Valentine Danic explore à travers son style les intersections entre les cultures européenne et africaine, bonifiant ainsi son travail d’une variété unique. En tant qu’écrivaine, elle célèbre la diversité et l’enrichissement mutuel entre les traditions et les héritages.
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Seitenzahl: 147
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Valentine Danic
Blanche
Roman
© Lys Bleu Éditions – Valentine Danic
ISBN : 979-10-422-3010-4
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Je dédie, en premier, mes mots à mes parents,
avec tout mon amour et ma reconnaissance.
À ma mère, mon infinie gratitude.
Ta bibliothèque regorgeait de livres et j’y ai lu Sartre, Camus, Freud et tant d’autres.
Sans ces découvertes, ce livre n’existerait pas
et je ne serais pas psychanalyste.
À toi mon amour, je n’ai pas assez de mots pour te dire à quel point tu enchantes mon existence.
À Alain et Véronique, merci pour votre soutien
dans tellement de moments importants.
À Sylvain, mon ami si cher, mon premier lecteur
et mon premier critique, merci de ta relecture
et de tes avis toujours constructifs.
Sans vous, ma vie serait moins intense !
La vie n’est qu’une grande coulée de violences, entrecoupée de moments heureux, courts, brefs, presque volatiles.
Dans cette douleur, parfois une vie claire, non dénuée de peines, mais lumineuse.
C’est l’histoire de Blanche et de Jacques.
C’est votre histoire et c’est la mienne à bien des égards…
Je suis né au bord du fleuve Sénégal, dans une case. J’appartiens à la tribu des Sérères.
Mes parents se sont convertis au catholicisme. Voilà, d’où vient mon prénom.
Les autres membres de la famille n’ont pas compris ce choix. Eux honoraient toujours leur Dieu Rof, et de ce fait, j’ai été rejeté et critiqué par les autres enfants.
J’étais seul toute la journée même à l’école. Mes parents n’en savaient rien. Ils pensaient que j’étais heureux. Pourtant, on voyait bien que j’étais un garçon taciturne, timide, un peu absent, je semblais détaché des choses qui m’entouraient.
Or, j’étais bien là ! Je voyais tout ce qui se passait autour de moi, les petites incohérences des gens, leur méchanceté ou leur dureté, leurs angoisses, leurs peurs, leur mesquinerie. On me disait dans mon monde, mais je voyais et ressentais violemment les autres.
Ces autres qui se moquaient « gentiment » de moi, ne se rendaient peut-être pas compte de la douleur qu’ils m’infligeaient dès qu’ils parlaient de moi ou se mettaient en colère.
J’ai grandi dans cette solitude, avec des parents peu présents, et lorsqu’ils l’étaient, ils étaient occupés et n’avaient encore pas de temps à m’accorder.
Je me suis créé en grandissant une carapace d’homme fort pour ne plus éveiller les sobriquets et les méchancetés. Mais je savais, oui, je savais bien que je n’étais pas fort.
Je priais chaque jour ce Dieu que mes parents avaient choisi, sans trop y croire. Après tout, peut-être qu’il existe ou peut-être pas… qu’est-ce qu’on risque à essayer ?
Alors, je priais. Très fort.
« Si tu fais de moi quelqu’un d’heureux qui trouve sa route alors, en contrepartie, je croirai vraiment en toi et je ferai une bonne action, quelque chose de suffisamment grand pour que tu entendes mes remerciements et ma gratitude. »
Le temps s’écoula et rien ne se passa. J’avais fini l’école et j’allais dorénavant travailler aux champs avec mes parents, puis j’allais sur le marché vendre nos légumes.
Nous vivions chichement et je le savais bien, jamais je ne pourrais me marier puisque mes parents n’avaient pas d’argent pour la dot.
Pourquoi étais-je venu au monde ? Pourquoi infliger à un enfant une vie si triste et un avenir si vide ? Pourquoi mes parents m’ont-ils mis au monde ?
Ces questions tournaient sans cesse dans ma tête. Quand je leur eus posé la question, mes parents m’expliquèrent qu’ils s’étaient tellement aimés que mon grand-père avait accepté ce mariage malgré la pauvreté de mon père, à la seule condition qu’il devienne catholique et donc monogame.
Dieu leur avait alors donné un seul enfant qui leur suffisait.
Malgré toutes les réponses de mes parents, malgré leur certitude d’avoir fait tout ce qu’il fallait, d’avoir fait au mieux, je ne me sentais pas mieux.
J’étais leur seul enfant, et ils n’avaient pas plus de temps pour s’occuper de moi, pour m’aimer, pour m’écouter.
En plus, j’étais celui qui devrait subvenir seul, encore une fois, aux besoins de mes parents vieillissants.
Je réfléchis pendant des mois.
Qu’est-ce que cela signifiait, le choix de mes parents aurait des conséquences sur moi toute ma vie ? Ils n’avaient, contrairement à mes oncles, rien prévu pour moi ? Pas de dot, pas de femme, pas de terre. Rien.
Pourquoi serait-ce à moi de subvenir à leurs besoins alors qu’ils n’avaient jamais fait attention à moi ?
La colère montait en moi comme la vague éclate sur la plage au passage d’une pirogue. La colère montait en moi avec violence.
J’étais toujours calme, discret, et je me mis à bouillonner, à ressasser. La colère montait par vagues immenses. Puis un jour, la vague se retira si loin qu’elle revint avec fracas.
Un soir, je dis ceci à mes parents : « Père, mère, je n’ai jamais été heureux auprès de vous, nous ne nous sommes pas compris. Je suis votre fils sans l’être. Je ne veux pas rester ici avec vous. Je vais partir demain et je ne reviendrai jamais. »
J’étais soulagé d’avoir enfin dit ce que je pensais et gardais en moi depuis des années, refusant l’évidence : mes parents étaient des étrangers.
Ma mère s’effondra en larmes et pleura toute la nuit. Mon père demeura muet.
Leur unique enfant partit le lendemain à l’aube.
Je ne possédais rien, donc je partis avec le seul vêtement que je portais et ma paire de tongs.
Une tante me donna une petite calebasse avec du mil, enveloppée dans un pagne.
Je sortis de l’enceinte qui protégeait les cases et l’enclos des animaux, mis ma calebasse sur ma tête et partis sans me retourner.
Je marchais durant des jours dans la savane, m’arrêtant au bord de flaques pour me désaltérer.
La nuit, je dormais en hauteur, sur une branche, pour éviter les animaux sauvages.
Je dormais peu et pensais sans cesse. En réalité, je ruminais ma colère : « J’ai bien fait de partir, personne dans cette famille n’est capable de s’intéresser à moi, personne ne me regarde. Il était temps que je parte. Je n’ai pas besoin d’eux. Je dois faire ma vie ! »
Je ressassais et me racontais chaque nuit, chaque jour, à chaque pas, la même histoire.
Je marchais et pensais. Marchais et pensais.
Un jour comme les autres, je tombe sur un énorme cours d’eau. Large comme vingt silos de mil.
Fou de joie, je cours pour boire et me baigner. Ne sachant rien de la vie, sans méfiance, je plonge la tête la première.
Mes ablutions terminées, je sors de l’eau et étends mes linges.
Je m’allonge nu au soleil et m’assoupis, le corps réchauffé par le soleil.
Soudain, je sens une chaleur plus importante et un souffle sur ma tête. Un bruit rapide de respiration. J’ouvre les yeux et croise le regard d’un buffle.
Tétanisé, je regarde le buffle et me demande ce qu’il se passe et comment je vais me sortir de là. Je ne sens plus mes jambes ni mes bras. Uniquement des fourmillements. Mon cœur bat trop fort, trop vite.
La sueur coule le long de mon crâne, le long de mon dos.
Les paumes de mes mains sont moites.
Je sens l’haleine d’herbe de l’animal.
Je vois de l’écume sur sa gueule. Une écume blanche, épaisse.
Le buffle oscille de la tête.
J’arrive à relever un peu mon buste et par instinct je regarde autour de moi par où je peux m’échapper. Je ne me sens pas prêt à courir, mais je n’ai pas le choix. Je pense : « Je dois courir le plus loin possible. »
Soudain, un jeune garçon apparaît derrière le buffle, et me dit ceci :
« Calme-toi. Mon buffle est très gentil et c’est toi qui es sur sa route. Ici est le chemin par lequel, chaque jour, il va boire. »
— Mais ce buffle est sauvage. Tu n’as pas peur ? lui demandai-je en me relevant prudemment.
— Pas du tout ! Je l’ai élevé depuis qu’il est venu au monde. Il était seul, abandonné. Et maintenant, nous veillons l’un sur l’autre.
— Mais où sont tes parents ?
— Ils sont morts depuis 40 lunes, répondit tristement le garçon.
— Et tes oncles, tes tantes ? Ta famille ?
— Ma famille c’est lui et je suis la sienne.
— Mais ça n’est pas possible ! Ça ne marche pas comme ça chez les humains.
— Peut-être que ça ne marche pas comme cela chez toi ! Et toi, où sont les tiens ?
— À plusieurs jours de marche, répondis-je mal à l’aise.
— Pourquoi n’es-tu pas avec eux ?
— Ils ne faisaient pas attention à moi.
— Eh bien ! tu vois, ta famille n’est pas mieux que celle que j’ai. Mon buffle et moi veillons l’un sur l’autre jour et nuit. Je l’amène au fleuve pour qu’il s’abreuve et il déterre pour moi des racines comestibles. Je lui enduis le dos de boue pour le protéger des insectes et il me permet de dormir sur son ventre la nuit pour que je n’aie pas froid.
Nous cheminons toute la journée ensemble et je lui parle. Il ne répond pas donc il ne me contrarie jamais !
— Personne ne vit comme ça, m’insurgeai-je. Ça n’est pas normal !
— Comment sais-tu, toi, ce qui est normal ?
— Pardi, je le sais parce que j’ai vu ma famille faire !
— Et alors ? Est-ce que ta famille fonctionne comme toutes les familles ? Est-ce que dans ta famille, on se protège ? Est-ce qu’on se comprend ? Est-ce que ta famille évite de juger les siens ?
Surpris, Jacques s’entendit répondre :
— Non, tu as raison. Dans ma famille, on se juge, on n’accepte pas la différence, on se critique.
Le garçon reprit la parole :
— Est-ce que tu peux compter sur eux ?
— Non, répondis-je tristement.
— Alors, tu vois, j’ai plus de chance que toi d’avoir choisi qui m’accompagne !
— C’est vrai.
Je répondis sans entrain, submergé de tristesse et envahi par un profond sentiment de solitude qui creusait comme un trou dans mon ventre.
Le garçon me propose de partager les racines recueillies dans la journée et trouvées par le buffle.
Il me montre comment faire du feu avec de l’herbe sèche ramassée autour de nous. La savane en regorge.
Une fois, notre repas terminé, nous nous couchons entre les pattes du buffle, collés à son ventre tiède. Sa respiration est calme et profonde, régulière et apaisante.
Je ressens un sentiment de détente m’envahir. De détente et de sécurité. Je sens ce que j’imagine être la chaleur et la sécurité d’un foyer.
Au réveil, je me sens reposé et serein et décide alors d’accompagner le garçon et le buffle.
Nous marchons durant plusieurs jours autour du point central qu’est le foyer de pierre, dans lequel chaque soir nous faisons cuire notre repas. Le matin, le buffle cherche les racines pour le repas du garçon, et le soir nous nous arrêtons au bord de l’eau pour le rituel du bain, et de la cuisine. Les jours se succèdent et se ressemblent.
Au bout de quelque temps, je commence à sentir l’ennui me gagner, alors je questionne mon ami :
— Alors, ta vie ce n’est que ça ? Tu marches, tu trouves à manger, tu parles à ton buffle, tu te baignes en l’amenant boire et tu dors contre lui ?
— Oui, c’est ça ma vie ! dit le garçon fièrement.
— Mais comment fais-tu pour ne pas t’ennuyer ? Tu n’as pas envie de parler à des gens ? Pas envie de vivre avec d’autres humains ?
— Non ! Les humains m’ont déçu. Quand mes parents sont morts, le reste de notre tribu m’a abandonné. Ils m’ont laissé une nuit seul avec mon buffle. Ils sont partis. Les humains ne sont pas fiables, pas sincères dans leurs sentiments.
Il montra le buffle et dit : « Lui seul, est resté avec moi. »
Je sentis en moi quelque chose se déchirer. Cette vie ne me conviendrait pas, je le sentais ; et mon ami était trop déçu, trop fermé pour changer d’idée.
Je décide alors de partir et lui explique mes raisons. Il me répond agressivement :
— Tu vois, toi aussi tu pars. Personne ne reste jamais et on finit toujours seul !
Je me dis que, décidément mon ami, ne voit que ce qu’il veut voir, sans essayer de changer quoi que ce soit. Trop blessé par l’abandon qu’il a vécu, il ne voit plus que des abandons et pas des séparations.
Je reprends alors ma route en me disant qu’il faut que je tire quelque chose de ce que j’ai vécu ces derniers jours.
Peut-être qu’il faut accepter de prendre du recul sur ce que mes parents m’ont dit et accepter leurs paroles et qui ils sont pour ne plus sentir en moi cette solitude ?
Comment faire ? Et puis, non ! Non, non et non, ça n’est pas de ma faute ! Ce sont mes parents et eux seuls les responsables de ce vide intérieur. Si je me sens comme ça, c’est à cause d’eux.
Résolu à ne pas faire marche arrière, je reprends mon chemin durant toute une journée et trouve un gros baobab avec un trou percé au bas du tronc.
Un grand creux sombre, ombragé durant la journée. Comme un abri au milieu de la savane désertique. Une carapace au milieu de ce vide à perte de vue.
Je décide de m’installer là, dans ce creux, au pied de cet arbre immense. Quelques singes sont visibles dans les branches hautes et piaillent en me voyant arriver.
C’est décidé. Ce soir, je ferai un feu pour éloigner les bêtes et je dormirai dans le baobab en sécurité, comme un fœtus dans le ventre de sa mère.
Rassuré, je me mets au travail. Je cherche du bois quand apparaît un vieil homme vêtu d’une djellaba d’un bleu immaculé.
L’homme marche tranquillement. Il s’appuie sur une canne de la main droite et porte quelques fruits dans un pagne dans sa main gauche.
Étonné et ravi de croiser enfin un autre humain, je vais à sa rencontre et je me mets à lui parler.
L’homme questionne et écoute. Lorsque je lui dis que je vais dormir dans le creux de l’arbre, le vieil homme se rembrunit.
— Tu ne connais donc rien ! me dit-il.
Interloqué, je lui dis que je ne comprends pas ces propos.
— Ceci, dit l’homme, en montrant l’arbre, est un baobab, et en bas, le trou que tu vois là, est le cimetière des griots.
— Le cimetière des griots ? demandai-je.
— Sais-tu ce qu’est un griot au moins ?
— Non.
— Mais d’où viens-tu, toi ? Tu n’as pas de parents qui t’ont enseigné nos traditions ?
— Mes parents n’aiment pas les traditions, ils ne croient ni au passé ni aux lois du sang et de la filiation ! répondis-je avec fierté.
Le vieil homme éclate de rire et répond ceci :
— Et tu les as crus ? Tous les hommes sont soumis à la filiation. Tous les hommes veulent savoir d’où ils viennent. Ceux qui te diront le contraire sont des menteurs ou des ânes !
— Pourquoi dis-tu ça vieux fou ? Moi, je sais qui sont mes parents et ça ne m’aide pas du tout ! À quoi cela me sert-il ?
— Ah, cela te permet d’approcher qui tu es !
— Pfff, pas du tout ! m’obstinais-je, contrarié par les certitudes assénées par l’homme.
— Tu sais mon garçon, je suis un vieil homme, et j’ai vu beaucoup de choses avec ces yeux que tu vois là, me dit-il en montrant ses yeux opacifiés, presque blancs.
— Et ce que j’ai vu, ce sont des hommes prêts à tout pour savoir qui était leur père, qui était leur mère, et leurs ancêtres. Si tu n’as pas d’ancêtres à invoquer, alors tu es bien seul !
Je repense à mon ami, le jeune garçon abandonné par ses parents involontairement, puis par sa famille, volontairement.
— On a tous besoin de savoir d’où l’on vient, reprit le vieillard. Un bébé ça n’existe pas sans quelqu’un qui lui parle, qui le nourrit, qui le change, qui l’embrasse. Si personne n’est là, le bébé meurt. Alors, dis-moi maintenant, as-tu eu des gens qui se sont occupés de te nourrir, de te laver, de t’habiller ?
— Oui, mes parents et d’autres personnes.
— Alors, tu peux être reconnaissant ! Je vais maintenant te dire ce qu’est un griot.
Dans notre culture, le griot est celui qui raconte les coutumes et les histoires de notre peuple. C’est celui qui mémorise, se rappelle, c’est donc celui qui retient, et c’est pourquoi la croyance dit que si un griot est enterré, il retient l’eau du ciel. S’il ne pleut plus alors nous mourons tous de faim.
— Mais pourquoi le déposer dans un baobab ? Je ne comprends pas. On pourrait le laisser dehors, dans la savane.
— Le baobab, mon garçon, est l’arbre ancestral qui peut vivre plusieurs siècles, et donc, il est un tombeau solide pour traverser le temps. Voilà pourquoi tu ne peux pas dormir dans cet arbre ! Cet arbre est un tombeau et il faut le respecter. Même l’homme chargé de déposer le corps des griots à l’intérieur doit y être habilité, et doit s’arrêter de respirer une fois qu’il a pénétré dans le tronc, et ce jusqu’à ce qu’il ressorte.
Furieux, je lui réponds :
— Mais je me moque de vos croyances, c’est ridicule ! Qu’est-ce que des ossements pourraient me faire ?
— Malheureux, celui qui ne croit en rien ! Et à celui-là, je dis, méfie-toi, que ta vie ne vaille moins qu’un ossement, ou que le respect de la tradition…
— Pfff, balivernes que cela !