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En proie à une crise financière, sous le règne d’une reine aussi glaciale que l’Antarctique, ce royaume voit naître un groupe de personnes déterminées à raviver l’espoir perdu. Justice et persévérance les animent, mais sur cette voie semée d’embûches, elles devront déployer tout leur courage pour affronter les défis qui se dressent devant elles.
À PROPOS DE L'AUTEUR
P.M Ilahou, aventurière des mondes littéraires, se lance dans des découvertes chaque fois qu’elle tourne la page d’une œuvre. Plus qu’une histoire, elle considère "Cargath" comme une porte ouverte vers un univers infini destiné à enrichir les esprits et à nourrir les passions.
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P.M Ilahou
Cargath
Roman
© Lys Bleu Éditions – P.M Ilahou
ISBN : 979-10-422-3718-9
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
La notion de chance est un fait, que ce soit la chance de chaque être humain où la chance d’un peuple le concept d’équité n’existe pas, fruit du hasard, certaines personnes naissent destinées avec une belle vie dans un environnement stable, d’autre dans la misère, où encore un pays en guerre, regardons ensemble des personnes ces histoires de personnes qui naissent avec le monde dans leur poche, où à l’inverse des individus à genou devant tout le monde parce que la vie a été injuste avec eux.
Dans ce pays du nom de Queuntonne, il y avait une jeune femme qui s’appelait Torvi, elle voulait aider les autres, passer sa vie à explorer le monde de Cargath et le rendre plus beau en aidant les plus démunis, mais on ne choisit pas toujours, dans l’immédiat il était difficile d’être plus démunie qu’elle. On lui avait tout pris quelques années auparavant, argent, famille, domicile, on avait même pris sa liberté, elle était obligée de travailler toute la journée dans les champs pour que les ventres d’un pays qui exploitent le sien ne soient jamais vides.
Elle entendait la voix d’un garde qui l’appelait en hurlant, elle alla donc vers lui sans perdre un instant parce qu’elle avait pu voir que ces gardes savaient se montrer violents quand on les faisait attendre, elle ne parlait pas sans avoir eu sa permission.
— Toi là ! On a demandé à te voir dans la salle des peines ! Va vite voir le Yarl là-bas !
Torvi était terrifiée bien qu’elle essayait de ne pas le montrer, elle savait qu’aucun esclave n’allait dans la salle des peines sans subir de grosses blessures qui éventuellement la rendraient moins productive ce qui mènerait à d’autres châtiments et ainsi de suite, elle se dépêchait histoire de ne pas énerver le Yarl, elle savait qu’elle trouvait facilement des excuses pour satisfaire ses envies.
Elle était arrivée vite dans la salle, bien qu’elle lui faisait froid dans le dos, sombre, aucune issue si ce n’est pas la porte d’entrée que l’on ferme de l’extérieur quand un esclave entrait, ce qui rendait toute fuite impossible.
Le Yarl était de dos, elle portait l’armure lourde intégrale qui servait d’uniforme aux soldats de son pays, Cargath, Torvi détestait cette armure au plus haut point, pas un seul centimètre de peau, cette armure épaisse qui faisait qu’on ne savait jamais rien sur la personne à qui on parlait, que ce soit son visage, son expression, où même son sexe où sa voix, elle donne à tous ceux qui la portent une voix qui fait froid dans le dos, quand à l’apparence de l’armure, en plus du détail poussé à l’extrême donnant l’impression qu’elle était indestructible, les yeux du casque laissaient à la personne qui la portait un air fâché, on pouvait se voir dans le métal de ces yeux, on pouvait donc observer notre propre terreur.
Le Yarl faisait les cent pas, elle avait les mains dans le dos, on pouvait voir que ses gantelets étaient couverts de sang, ce qui n’aidait pas Torvi à se détendre alors que le Yarl commençait à parler :
— Torvi, je te laisse me répondre, sais-tu pourquoi j’ai demandé à te voir ?
Torvi répondit timidement non alors que le Yarl fit un long soupir avant de poursuivre :
— Vois-tu Torvi – alors qu’elle essuyait le sang de ses gantelets sur l’épaule de Torvi – on a besoin de main-d’œuvre, quitte à ce qu’elle ne soit pas payée et qu’on les arrache à leur foyer, tu comprends pourquoi on vous fait ça ? Oui je sens que tu comprends, toujours est-il qu’on en a besoin ailleurs, on a assez de mains ici et on a besoin de nouvelles mains ailleurs, c’est pour ça qu’à partir de demain nous allons t’emmener vers notre nouvelle base, oui je sais on construit des bases partout dans ton pays, mais bon, c’est ce qui arrive quand on naît dans le camp des perdants, les gardes ont été informés que tu peux dormir plus tôt en vue du voyage de demain, allez, tu peux y aller !
Un garde ouvrait la porte à Torvi qui l’escortait jusqu’à la minuscule pièce qui lui servait de chambre à elle et à d’autres esclaves, elle ne savait pas quoi penser de ce que le Yarl venait de lui dire, certes, elle espérait que le travail serait moins dur et dangereux, mais elle pensait au peu de chance qu’elle avait dans sa vie depuis le début de la guerre et finissait par se dire qu’elle ne devait pas trop rêver.
Quand elle était seule dans sa « chambre », elle hésitait à essuyer le sang qui était sur son épaule, mais elle n’avait pas de quoi le laver et elle pensait à l’environnement déplorable dans lequel elle vivait avec ses frères de destin et se disait qu’elle n’allait pas rajouter du sang, elle avait très mal dormi, mais c’était comme ça qu’elle passait toutes ses nuits depuis la grande défaite.
Le lendemain les gardes étaient venus la réveiller tôt, ils l’avaient sortie le plus vite possible des champs pour démarrer le voyage, bien entendu on lui avait lié les mains pour ne pas lui donner envie de s’enfuir, elle faisait le voyage accompagnée de deux gardes équipés de lances étranges que seuls les membres de leur pays savaient manier, elle avait passé des heures à marcher, elle pouvait observer des paysages qui autrefois étaient magnifiques, mais maintenant ils étaient déserts, exploités autant que possible par l’armée de Cargath.
L’heure d’une première pause était finalement arrivée, les gardes qui l’accompagnaient mangeaient à leur faim, alors qu’ils avaient juste donné à Torvi de quoi ne pas mourir du trajet, c’était toujours mieux que ce qu’on lui proposait dans les champs.
Alors que le temps passait et que les gardes se rassasiaient on pouvait entendre un bruit dans le coin l’espace d’un instant, l’un des deux gardes remettait son casque avant de vérifier ce que c’était que ce bruit, alors qu’il commençait à partir Torvi pouvait entendre celui qui était resté assis dire tout bas « il était temps. ».
Alors que le temps passait, on pouvait finalement entendre des bruits, c’était des bruits de lutte. On pouvait lire une certaine inquiétude sur le visage de Torvi, mais le garde qui était resté assis lui faisait signe de ne pas bouger, il n’avait pas l’air intrigué le moins du monde, au contraire, il était détendu.
La lutte avait duré près d’une minute jusqu’à ce qu’un immense bruit de choc métallique y mette fin. On voyait un individu arriver, une personne qui portait une armure très similaire à celle des soldats de Cargath, mais avec quelques différences, cette armure était bleue ce qui normalement n’arrive jamais et les yeux étaient nettement moins stressants, l’individu mystère s’approcha du garde qui s’était levé, ils se faisaient une poignée de main amicale en se disant mutuellement qu’ils étaient ravis de se revoir en vie, le garde regardait en direction de Torvi en lui disant :
— Ne crains rien, la personne que tu as en face de toi s’appelle Irni, c’est quelqu’un qui a comme travail à plein temps d’aider les autres.
— Quelle présentation élogieuse ! répondit Irni.
J’ai décidé de m’intéresser de près aux histoires d’esclavage à Queuntonne, je vais t’emmener très loin de la vie que l’on t’impose, je ne sais pas encore comment je vais libérer les milliers d’esclaves, mais toi je t’emmène loin d’ici.
Le garde sortit la clé pour libérer Torvi de ses liens alors que les mots lui manquaient, elle qui était convaincue que le monde avait décidé de la détester et de lui offrir une vie dans la misère visiblement elle s’était trompée vu qu’on lui propose de se libérer de cette vie pour une nouvelle.
Le garde qui avait participé à la libération était resté sur place afin de faire croire qu’il s’était lui aussi fait avoir.
Pendant le trajet Irni ayant remarqué que Torvi était très silencieuse, lui dit pour la rassurer :
— Tu peux parler tu sais, je ne suis pas comme ceux qui t’ont pris ta liberté.
Après quelques instants, Torvi finit par prendre assez confiance pour parler et lui demanda :
— Qui êtes-vous ? Vous faites partie de l’armée ?
On pouvait sentir une certaine surprise chez Irni qui s’arrêta un instant et répondit :
— Pas le moins du monde, si tu fais référence à mon armure, je l’ai faite moi-même en m’inspirant de ce que j’ai pu voir comme armures efficaces, une fois une fille que j’aimais a failli me convaincre de m’engager dans l’armée, mais j’ai très envie de changer certaines choses que mon pays a accomplies.
Irni voulant démarrer une conversation posa une question à son tour à Torvi :
— Tu as un endroit où aller ? Des amis ou de la famille loin de tout ça ?
Cette question n’avait pas l’air de plaire à Torvi, elle répondit tristement :
— Non malheureusement, j’avais une grande sœur avant, mais maintenant elle fait partie des victimes de la guerre, tout comme mes parents…
Irni se sentait très inconfortable après la réponse de Torvi, essayant de lui dire que tout va bien se passer maintenant et que bientôt la nation de Cargath reviendra à la raison, mais on sentait une certaine gêne dans le duo maintenant.
Après quelques instants Torvi se rendit compte qu’elle avait une question plus importante à poser :
— Où est ce que vous m’emmenez ?
— Je n’en ai pas encore parlé ? Je manque à tous mes devoirs, j’ai rejoint une communauté qui libère les esclaves à travers le monde et leur donne un foyer dans une galerie souterraine autrefois abandonnée, je pense que c’est le meilleur endroit où t’emmener le temps que Cargath se calme sur l’esclavage, oh et tu peux me tutoyer.
Finalement Torvi ne faisait que poser des questions moins pertinentes, du genre « est-ce que tu peux enlever ton casque ? » pour qu’elle sache à qui elle a à faire, ce à quoi Irni répondait ne pas pouvoir l’enlever dans l’immédiat.
Finalement au bout de la nuit le duo était arrivé dans un village du nom de Karnik, il restait encore du chemin avant la destination selon Irni et se reposer dans ce village était plus sûr que dans la campagne. Les deux personnes avaient fini par arriver dans une maison abandonnée, où se trouvait une jeune femme, elle était très contente en voyant Irni, elle l’avait serré dans ses bras, les deux s’appelant respectivement mon amour, puis on voyait Irni parler à Torvi en disant :
— Je te présente Evri, elle est venue ici pour nous trouver un coin tranquille où nous reposer. On pourra partir demain matin.
La nuit s’était passée tranquillement, notre trio avait dormi assez vite, Irni gardait son armure alors que Torvi se demandait comment on pouvait dormir avec une chose pareille, elle se disait que finalement la chance était peut-être revenue vers elle, qu’elle espère que ça continuera ainsi.
Le lendemain matin Torvi fut réveillée par des cris qui venaient de l’extérieur, Irni et Evri semblaient ne pas être là, réflexe en tant que jeune fille ayant vécu dans la guerre elle regardait par la fenêtre ce qu’il se passait plutôt que d’aller voir directement, elle voyait ce qui semblait être des soldats de Cargath, à la recherche d’une fugitive, elle ne pouvait pas s’empêcher de stresser en se disant que c’était elle.